Les nounous du net

Les nounous du net

La révolution internet fut une formidable avancée pour la liberté : des millions de personnes purent un temps faire entendre leur voix et contrer, voire discréditer, les gros médias alignés sur la doxa de gouvernements abusivement autoproclamés « progressistes ».

Au fil des années, néanmoins, tout le monde put constater que le moteur de recherche Google (et sa filiale YouTube) était très orienté à gauche, tout comme Wikipedia et les autres géants du Net, sauf peut-être Amazon. L’oligarchie des « milliardaires rouges » (citoyens du monde plus qu’Américains : Soros, Steyer, Buffett…) est désormais grossie des milliardaires high-tech de la Silicon Valley et ils ont à eux tous une influence destructrice sur nos démocraties occidentales.

Du ridicule dossier d’une collusion imaginaire entre le candidat Trump et la Russie découle au moins une conséquence positive : il est établi qu’il y a collusion véritable entre les gros médias, les forces politiques de gauche et les réseaux sociaux.

Google, Facebook et Twitter, appelés à témoigner sous serment au Congrès, ont reconnu, par avocats interposés, que, sur 126 millions d’utilisateurs, certains avaient acheté des publicités négatives à des sources russes, contre Clinton, mais encore plus contre Trump et contre la police américaine, et qu’ils les ont diffusées.

En bref, des Russes (pas forcément aux ordres de Poutine) ont cherché et réussi à créer aux États-Unis ce qu’un grossier personnage haut perché appellerait « le bordel » – sans pour autant influencer le résultat de l’élection.

Mais il s’avère que ce sont tous les médias, numériques compris, qui sont politisés. Leur fonction n’est plus d’informer, mais de contrôler : ils sont devenus des instruments politiques alignés sur la gauche mondialiste.

Zuckerberg, PDG de Facebook, semble être le gredin informatique le plus vendu aux politiques. Avec un milliard d’abonnés, il a plus de pouvoir que tous les médias traditionnels réunis.

Il ne fait pas cela lui-même : comme tous les PDG de ces réseaux, il sous-traite le sale boulot à des sociétés spécialisées localisées dans chaque pays où Facebook est implanté.

Ces « gardiens de l’information », aussi appelés « Nounous du Net », emploient une main-d’œuvre bon marché recrutée en fonction de sa correction politique, généralement inculte, mais aidée par des « algorithmes de tri » de plus en plus futés. Si certains noms communs ou propres apparaissent à la suite, les algorithmes s’affolent : des messages sont immédiatement effacés, des comptes fermés sans explications, des vidéos supprimées illico presto…

Nous avons tous remarqué cela (votre servante à ses dépens), sans forcément en mesurer la gravité et l’étendue.

Et non, nous ne sombrons pas dans une théorie de la conspiration puisqu’un rapport de Facebook du 13 avril 2017 (Information Operation and Facebook) nous détaille par le menu comment on désactive des comptes…Soit comment on interdit de parole des intellectuels ou des particuliers qui dérangent. On apprend p. 9 que l’activité de surveillance en France, en avril 2017 (!), a fait fermer près de 30 000 comptes « distillant de fausses informations ». Lesquelles ? Sur qui ? Devinez.

L’alerte est donnée par des organismes sérieux comme le Gatestone Institute, le Freedom Center et même par des publications de gauche comme « The Gardian ».

Il est difficile de savoir quelle est la part de la pression interne (directions très politiquement correctes) et celle des pressions externes provenant du monde politique et des gouvernements qui sont moins puissants que les GAFA, mais les tiennent tout de même par leur domination du marché publicitaire et peuvent ainsi les interdire ou les imposer lourdement.

Sur ordre d’Obama depuis novembre 2014, la FCC régule l’internet par le Neutrality Act qui, comme toutes les lois édictées par la gauche, fait l’exact contraire de ce qu’elle promet : « préserver l’intégrité du Net et la liberté d’expression et d’information des usagers » !

Comment lutter contre la censure sur le Net ? Trump peut renverser les régulations et même faire jouer la loi anti-trust et briser le cartel de l’information formatée unique.

Espérons que les libertariens ne s’y opposent pas et comprennent qu’il y a des pouvoirs plus grands et plus nuisibles que l’État fédéral car, de ce côté-ci de l’Atlantique, la censure est dictée à tous les médias par cette URSS light qu’est l’UE.

Voir les derniers ouvrages proposés par les4verites-diffusion ici

Partager cette publication

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Vous venez d'ajouter ce produit au panier: