Les relations internationales

Les relations internationales

Prise dans son ensemble, la politique étrangère est très compliquée ou inexistante. Si l’on me demandait de rédiger un texte sur les relations entre l’île de Malte et l’Estonie, je rendrais sans doute copie blanche. Mais, si on prend un peu de hauteur, la politique étrangère est assez simple.

En réalité, les relations internationales qui ont de l’importance, c’est-à-dire celles dont dépendent la paix ou la guerre, peuvent se résumer aujourd’hui en trois points : les États-Unis, la Chine et la Turquie.

Les États-Unis, depuis plus d’un siècle, envoient leurs boys se faire tuer en Europe, essentiellement en France, où Français et Allemands se sont massacrés par millions. De part et d’autre, sept millions de jeunes se sont entre-tués, sans compter les blessés, alors que ces deux pays ont une civilisation commune, la même religion, la même manière de vivre. Ces deux peuples ont, avant de s’embrasser aujourd’hui, commis une folie meurtrière, avec deux guerres mondiales, où les États-Unis, entraînés, ont perdu, en pure perte si j’ose dire, de nombreux jeunes et des milliards de dollars. Ils en ont perdu aussi dans la guerre d’Indochine, où la France les a entraînés, et ils continuent à en perdre au Moyen-Orient. Avant de la combattre pendant des décennies, les États-Unis ont commencé par aider massivement l’URSS, à tel point que Staline, éberlué, disait : « Ils finiront par nous donner la corde avec laquelle on les pendra» – une corde à des milliards de dollars le mètre!

Dispersée dans le monde entier, l’armée américaine commence à en avoir assez de tant dépenser pour des causes qui ne sont pas celles des États-Unis. Elle souhaite se dégager des bourbiers où les Européens, trop souvent, l’ont placée. On comprend qu’aujourd’hui les États-Unis soient tentés par l’isolationnisme devant le bilan de ce siècle catastrophique, tant de vies perdues, des villes anéanties et une sauvagerie monstrueuse baptisée héroïsme. Par ailleurs, quelle sera la politique étrangère des États-Unis quand les Blancs y seront minoritaires?

Le deuxième point fort des relations internationales, c’est la Chine.

La Chine est forte, aujourd’hui, de la faiblesse de l’Occident, dont elle fut une sorte de semi-colonie jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. Son nouvel empereur n’a trouvé aucune résistance pour s’approprier ce qu’on appelle les mers de Chine, qu’il contrôle désormais complètement. Ses bâtiments, y compris sa flotte militaire, y circulent en toute tranquillité. L’empereur Xi Jinping souhaite en outre mettre la main sur Taïwan, cette deuxième Chine américanisée. C’est là que réside le danger.

Les Américains n’accepteraient pas une invasion de la Chine communiste à Taïwan. Il y a là un risque sérieux de guerre mondiale qui serait sans doute pour la Chine continentale, peuplée de 1,3 milliard de Chinois, un désastre sans pareil. Que l’on fasse attention!

Attention aussi au troisième point chaud de la politique étrangère dans le monde d’aujourd’hui. Il s’agit du nouveau sultan turc Erdogan qui, lui aussi, n’est fort que de la faiblesse de l’Occident qu’il provoque tous les jours, allant jusqu’à insulter le président de la république française et approuvant, voire aidant, les djihadistes qui commettent les crimes qui se multiplient en Europe de l’Ouest.

En fait, cet Erdogan est surtout fort de ses provocations. Il n’a nullement résolu le problème posé par les Kurdes qui, s’ils devenaient indépendants, enlèveraient à la Turquie un tiers de son territoire. Bien d’autres Turcs n’apprécient pas la politique, jugée aventureuse, de leur nouveau calife et ne veulent pas entendre parler d’un retour de l’empire ottoman, archaïque, obscurantiste et belliqueux. Les États arabes, et notamment l’Arabie saoudite, se méfient d’Erdogan, comme Poutine, qui peine à accepter ce nouvel allié, toujours membre de l’OTAN, toujours désireux d’adhérer à l’Union européenne, comme le souhaitait aussi un haut responsable politique français, démagogue comme il n’est pas permis, dont un ami (qui avait son âge) me disait: «Avec un cheval comme lui, on est vraiment mal montés!»

Et l’Europe, dans tout cela ? L’Europe qui, après des décennies de guerre et de destruction, s’était enfin unie, se désunit aujourd’hui. La Grande-Bretagne, avec la triste comédie du Brexit, veut sortir de l’Europe, tout en y restant, et pratiquement fait tout pour la démolir. Nombreux sont les responsables politiques européens qui, se voulant de gauche, rejettent les responsables des pays du Pacte de Visegard, Viktor Orban en tête, considéré comme un dangereux fasciste ! Bref, l’Europe, c’est la pagaille, des négociations qui durent des années, et, pour horizon, la perspective de devenir un vaste Haïti où subsisteront quand même, espérons-le, les cathédrales et la tour Eiffel.

Quant à l’ONU, elle fait penser à la SDN. On y parle beaucoup et on n’y fait pas grand-chose. Mais j’en connais qui, au sein de cette vaste et onéreuse organisation, se sont fait de belles situations …

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Comments (2)

  • ELEVENTH Répondre

    L” Europe – dont la France “un vaste HAITI” ? J’en connais au moins un sur ce site qui va s’en réjouir.
    Mais Haiti, actuellement et pour longtemps encore, est portée à bout de bras par les occidentaux sans quoi se serait la famine permanente.
    Qui nous portera lorsque, totalement bougnouisés et l’invasion migratoire nous y mène, nous ne pourrons plus assurer au moins les besoins élémentaires?
    Décidément : la perspective donne envie.

    30 novembre 2020 à 0 h 43 min
  • ELEVENTH Répondre

    ” les Etats Unis envoient leurs boys se faire tuer essentiellement en France…”
    Ah, bon ?
    La guerre meurtrière du Pacific dans les années 40 était peut être une promenade de santé ?
    Par ailleurs, cette nation a t elle hésité à faire s’entretuer les siens dans des proportions invraissemblables dans la meurtrière guerre de sécession, que le vainqueur préfèrera appeler “guerre civile” ? Le héro de l’Union, Sherman, serait aujourd’hui passible de l’accusation de crimes de guerre, lui qui était prêt à éliminer toute la population sudiste, un peu comme nos braves “républicains” en 1792 avec les chouans dont ils ne voulaient même pas épargner les femmes et enfants.
    Alors, on peu de mesure, Excellence.
    Les USA ne sont jamais venus combattre en France ( pays pour le quel ils ont le plus profond mépris) que pour leurs propres intérêts.
    Et en 45, n’oubliez pas qu’ils avaient préparé l’ AMGOT à notre intention, pas très amical, sauf pour les gogos.

    18 novembre 2020 à 18 h 38 min

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