Les Rinos se rebiffent…

Les Rinos se rebiffent…

Ce qui vient de se passer depuis le 9 juillet aux États-Unis et qui s’est clôturé le 6 octobre par la confirmation du juge Kavanaugh à la Cour suprême nous concerne tous.

Ce fut un combat crucial dans la guerre culturelle qui sévit dans toutes les démocraties occidentales.

Après avoir consenti aux 3 Rinos (Republican in name only), Flake, Murkowski et Collins, alignés sur les sénateurs de gauche, une 7e enquête du FBI sur Kavanaugh, Trump, averti des premiers résultats, dévastateurs pour le camp des accusateurs, put continuer de soutenir son candidat et tourner en dérision les accusations absurdes de la pseudo-victime du juge.

Irrévérencieux, drôle et efficace, il mit en garde les électeurs de ne pas céder, le 6 novembre prochain, au pouvoir de la rue et à l’intimidation morale des inquisiteurs « démocrates ».

Auditions sénatoriales mues en procès d’intention : Kavanaugh allait forcément renverser Roe v. Wade (l’arrêt de 1973 qui autorise l’avortement). Aussi, dans le sillage du mouvement Me Too (tous les hommes sont des porcs et des violeurs en puissance) lancé en 2017 tout exprès pour être une arme future contre tout dissident blanc-mâle-âgé-privilégié, on a vu des émeutières enragées. Terrible image de la femme que ces harpies hurlantes et déchaînées !

Déjà, le Sénateur Graham avait exprimé sa colère contre ceux de ses collègues prêts à céder à ces techniques grossières.

Ensuite, les Sénateur Grassley et Mc Connell réagirent fermement et usèrent du « fouet » législatif pour ramener les égarés au bon sens et à leur mission.

Enfin, il y eut le discours de 45 minutes du Sénateur Susan Collins.

Collins est une républicaine centriste, une féministe convaincue, une élue consciencieuse, souvent moquée pour son élocution très particulière, très XIXe siècle, impeccable, mais très lente et vibrante. Or, le 5 octobre, elle intervint la dernière à la tribune et toutes ces caractéristiques la servirent admirablement.

Discours parfaitement documenté, prenant, fascinant, brillant, capital ! Par l’analyse claire et sans concession de la folie collective qui aboutit à supprimer ce droit constitutionnel qu’est la présomption d’innocence.

Elle exprima son indignation que des allégations salaces « des plus folles » aient pu s’insinuer dans le vénérable hémicycle du Sénat et « traîner le processus démocratique dans le caniveau ».

Collins examina dans le détail, non seulement les qualités du postulant et ses décisions juridiques passées, très mesurées et toutes « respectueuses des précédents juridiques », mais aussi toutes les accusations proférées contre les Juges suprêmes actuels sur divers sujets (santé, contrôle des naissances, traitement des minorités se­xuelles, etc.) qui ne se sont jamais avérées.

Ce discours fut également poignant par le rappel des devoirs de « conseil et d’approbation » attribués au Sénat par les Pères fondateurs (Advice and Consent duty).

Le Sénat n’est pas un tribunal et les sénateurs ne prennent pas de décisions fondées sur des vues politiques à la mode, mais sur la loi.

Collins a aussi confirmé son inclination (assez agaçante) pour le politiquement correct, mais, en même temps, fourni un modèle aux républicains mous pour se sortir de situations difficiles en sauvant la face.

Et vint le passage qui nous concerne tous, où elle déplore « la politisation fiévreuse qui attise les différences inévitables entre les citoyens », alors même que les « plus brillants cerveaux cherchent à développer toujours plus des algorithmes conçus pour nous ancrer dans nos certitudes et donc accroître nos différences ».

Et celui où, rappelant que les Pères fondateurs avaient posé le socle pour une « Union toujours plus parfaite », elle se dit préoccupée que la Cour suprême, gardienne de l’héritage constitutionnel, soit perçue comme « un problème » et conclut en souhaitant que le nouveau juge contribue au rétablissement de la confiance du public dans le pouvoir judiciaire.

Mesurons bien ceci : aux États-Unis, la gauche démocrate veut démolir une Union véritable et des institutions qui ont fait leurs preuves.

Parallèlement, en Europe, la gauche s’acharne à imposer une fausse union, qui se pare des attributs visibles de la démocratie américaine.

Mais c’est pour mieux nous tromper.

Malgré ces différences, dans les deux cas, l’idéologie et le but sont les mêmes.

 

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L’actualité oblige à déroger à la directive des 4 Vérités de ne pas parler de Trump deux semaines de suite “de crainte de lasser le lecteur”. Ce qui vient de se passer depuis le 9 juillet aux Etats-Unis et qui s’est clôturé le 6 octobre par l’élection 50/48 du juge Kavanaugh à la Cour Suprême nous concerne tous. Ce fut un combat crucial dans la guerre culturelle qui sévit dans toutes les démocraties occidentales. A tel point que même les remarques sur la Conférence Annuelle des Conservateurs à Birmingham devront attendre.

Après avoir consenti aux 3 Rinos (Flake, Murkowski et Collins) alignés sur les sénateurs de gauche une 7è enquête du FBI sur Kavanaugh, à la condition toutefois “que cela ne prenne pas plus de 7 jours,” Trump, averti des premiers résultats, dévastateurs pour le camp des accusateurs, put continuer de soutenir son candidat et tourner en dérision, lors de son rallye dans le Mississippi, les accusations absurdes de la pseudo-“victime” du juge et des sénateurs qui l’ont si cavalièrement manipulée.

Irrévérencieux, drôle et efficace, il mit en garde les électeurs de ne pas céder, le 6 novembre prochain, au pouvoir de la rue et à l’intimidation morale des inquisiteurs “démocrates” (plus démons que démocrates) qui encouragent les divisions et incitent ouvertement à la haine.

Auditions sénatoriales mues en procès d’intention: entre autres décisions contraires aux sujets favoris de la gauche, Kavanaugh allait forcément renverser Roe V. Wade, (l’Arrêt de 1973 qui autorise l’avortement, même à la 32è semaine). Aussi, dans le sillage du mouvement Me Too (tous les hommes sont des porcs et des violeurs en puissance) lancé en 2017 tout exprès pour être une arme future contre tout dissident blanc-mâle-âgé-privilégié…, les anarchistes payés ont été, en force, des émeutières enragées. Terrible image de la femme que ces harpies hurlantes et déchainées, harcelant les élus dans tous leurs déplacements! Terrible image pour les institutions de la plus ancienne démocratie que ces éruptions journalières venues du poulailler du Sénat!

Même pour les Rinos, ce fut un pont trop loin.

Déjà, le Sénateur Graham avait exprimé sa colère contre ceux de ses collègues prêts à céder à ces techniques grossières. Ensuite, les Sénateur Grassley et Mc Connell réagirent fermement et usèrent du “fouet” législatif pour ramener les égarés au bon sens et à leur mission.

Enfin, il y eu le discours de 45 minutes du Sénateur Susan Collins. Historique.

Collins est une républicaine centriste, une féministe convaincue, une élue consciencieuse, souvent moquée pour son élocution très particulière, très 19è siècle, impeccable mais très lente et vibrante. Or, le 5 octobre, elle intervint la dernière à la tribune et toutes ces caractéristiques la servirent admirablement.

Discours parfaitement documenté, prenant, fascinant, brillant, capital!

Par la récapitulation des faits et l’analyse méthodique des accusations diverses lancées contre Kavanaugh.

Par la hauteur du style et la profondeur de la réflexion, en contraste frappant avec la chienlit soixante-huitarde organisée et la confusion morale et mentale des assaillants.

Par le rappel bienvenu du caractère solennel de la chambre haute.

Par l’analyse claire et sans concession de la folie collective qui aboutit à supprimer ce droit constitutionnel qu’est la présomption d’innocence. Elle exprima son indignation que des allégations salaces “des plus folles” aient pu s’insinuer dans le vénérable hémicycle du Sénat et “trainer le processus démocratique dans le caniveau”.

Par l’examen dans le détail non seulement des qualités du postulant et de ses décisions juridiques passées, très mesurées et toutes “respectueuses des précédents juridiques”, mais aussi de toutes les accusations proférées contre les Suprêmes actuels sur divers sujets (santé, contrôle des naissances, traitement des minorités sexuelles…) qui ne se sont jamais avérées. Par la précision utile sur la chirurgie appliquée aux lois: les Suprêmes sectionnent “la clause invalide, sans endommager le corps d’une loi” à laquelle l’opinion est attachée.

Par le rappel des devoirs de “conseil et d’approbation” attribués au Sénat par les Pères Fondateurs (Advice and Consent duty). Le Sénat n’est pas un tribunal et les sénateurs ne prennent pas de décisions fondées sur des vues politiques à la mode mais sur la Loi.

Collins a aussi confirmé son inclination (assez agaçante) pour le politiquement correct mais en même temps fourni un modèle aux républicains mous pour se sortir de situations difficiles sans perdre la face.

Et vint le passage où nous sommes tous concernés, où elle déplore “la politisation fiévreuse qui attise les différences inévitables entre les citoyens” alors même que les “plus brillants cerveaux cherchent à développer toujours plus des algorithmes conçus pour nous ancrer dans nos certitudes et donc accroître nos différences”.

Et celui où, rappelant que les Fondateurs avaient posé le socle pour une “Union toujours plus parfaite”, elle se dit préoccupée que la Cour Suprême, gardienne de l’héritage constitutionnel, soit perçue comme “un problème” et conclut en souhaitant que le nouveau juge contribue au rétablissement de la confiance du public en le judiciaire.

Mesurons bien ceci: aux Etats-Unis, la gauche veut démolir une Union véritable et des institutions qui ont fait leurs preuves. Parallèlement en Europe, la gauche s’acharne à imposer une fausse union qui se pare des attributs visibles de la démocratie américaine. Pour mieux nous tromper. Mais l’idéologie et le but sont les mêmes.

 

 

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Comments (3)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    du Donald Trump dans toute sa logique de … bâtisseur :

    le samedi il trouve les explications saoudiennes plausibles, le dimanche il n’ y croit plus

    pas de quoi s’ étonner et encore moins pas de quoi s’ indigner ! attendons seulement quelques semaines et … les contrats d’ armement à 140 milliards d’ U.S. $ contre le Satan iranien seront tenus et respectés pour aller ” dresdiser ” efficacement le Yémen

    22 octobre 2018 à 16 h 12 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    Donald Trump l’ autruche prêt de gober les ” salades ” saoudiennes officielles

    mais comme la Turquie d’ Erdogan entend bien reconstituer ” l’ Otomanie ” dans la Région … on va apprendre que ce journaliste qui jugeait le prince héritier comme un chef ” tribal ” désuet a bien été torturé puis assassiné

    20 octobre 2018 à 14 h 14 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    // “Union toujours plus parfaite” //

    Une utopie, car les unions sont faites pour éclater.
    Voir unions conjugales, monétaires, soviétique et européenne.
    Les États-Unis ont déjà éclaté une fois lors de la guerre civile entre le nord et le sud.
    Cette fois cela pourrait être une partie de l’Ouest conduite par la Californie qui pourrait manifester des désirs d’émancipation.

    Ces mêmes désirs d’émancipation touchent aussi l’Europe, le Brexit en est le premier synptôme.
    D’autres pays suivront n’en doutons pas.

    11 octobre 2018 à 11 h 25 min

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