Les semaines se suivent et se ressemblent dans la grande presse française.

Les semaines se suivent et se ressemblent dans la grande presse française.

Le Président américain Donald Trump est présenté comme un abruti erratique guidé par ses impulsions, ignorant et dangereux.

Bien que le rapport Mueller ait montré qu’il n’y a jamais eu aucune «collusion» entre Trump et la Russie, les journalistes français en leur grande majorité se refusent à le dire explicitement et à reconnaître qu’ils ont pratiqué la désinformation à dose intensive pendant deux ans.La stratégie de Trump pour l’Iran

Trump ne voulait pas du rôle de policier mondial, mais il se trouve obligé de l’assumer, puisqu’il n’y a aucune puissance capable de remplacer les États-Unis dans ce domaine-clé.

C’est l’Amérique, pas l’ONU impotente et corrompue, qui maintient les routes commerciales, et le monde entier en profite, gratuitement – comme si cela allait de soi. Or, non seulement, cela ne va pas de soi, mais beaucoup d’obligés geignent contre un pseudo «impérialisme américain», sans jamais se remettre en question.

Si l’Amérique trouve certes son compte dans ce service planétaire assuré à grands frais par sa flotte et ses services de surveillance, ce n’est pas elle qui en a le plus besoin, mais ses alliés qui, eux, ne sont pas sevrés du brut que leur vend l’OPEP.

C’est aussi l’Amérique qui en assume les risques comme on vient de voir avec la descente en flammes d’un drone de 100 millions de dollars, heureusement sans pilote, qui croisait dans l’espace international et non iranien. Cela, après des attaques iraniennes, sans raison non plus, sur des pétroliers norvégien et japonais.

Alors, «l’opinion internationale» (c’est-à-dire la gauche mondialiste et ses médias désinformateurs) se dit «soulagée» que Trump n’ait pas poursuivi « son escalade », mais tous ces trolls qui renversent ignominieusement les responsabilités, déplorent à présent son «manque de stratégie».

Qu’est-ce que des anti-américains et anti-militaristes primaires peuvent comprendre aux questions de stratégie avec leur logiciel bloqué?
La véritable question est: pourquoi l’ayatollah Khamenei décide-t-il maintenant de provoquer Trump?

Les sanctions asphyxient son économie de rente, d’autant que l’aide concoctée par les Européens cupides, hypocrites et lâches, tarde à se matérialiser.

Les dirigeants de l’UE, qui mar­chent au pas de l’oie avec Merkel, entretiennent une cécité criminelle vis-à-vis de l’Iran.

Sous Merkel, l’Allemagne oublie qu’elle doit tout aux États-Unis. Elle remercie par une politique teigneuse de tarifs douaniers. Elle se targue cyniquement d’être la plus mauvaise payeuse de l’OTAN, achète le gaz de la Russie et refuse le gaz américain. Et voici qu’elle pactise avec les ayatollahs contre les USA.

L’Allemagne et l’UE illustrent tout ce qui est inacceptable pour Trump: l’archétype de l’allié félon aux prétentions disproportionnées au vu de la réalité. Et elles sont coupables de négligence inadmissible envers notre sécurité collective en dissimulant le danger pour l’Occident qu’est la République islamique, nullement différente (dans ses visées hégémoniques et ses méthodes internes brutales) de l’État islamique que l’Iran aidait et que Trump a éradiqué.

L’Iran n’a jamais cessé l’enrichissement d’uranium et continue d’alimenter le terrorisme islamique. Les sanctions ne sont que justice et, malgré leur dureté renforcée, Trump espère des Iraniens éclairés un énième et décisif soulèvement contre ses dirigeants. Car il n’en a qu’après ce régime meurtrier et sympathise avec les Iraniens, mais il leur rappelle qu’il ne peut intervenir militairement, sauf attaque avec victimes américaines, auquel cas la réponse serait foudroyante. Loin de vouloir la guerre, il veut «redonner à l’Iran sa grandeur».

Khamenei sait qu’à la Maison Blanche, Trump s’est entouré volontairement de conseillers aux vues opposées qui représentent chacun une partie de la base de Trump et qui constituent un «brain-trust». Il table sur le fait que Trump est tenu par l’impératif de sa réélection. Les « deux côtés de l’équation», comme Trump les appelle, sont parfaitement honorables et défendent des arguments que l’on ne peut négliger.
Pour le moment, le côté «colombe» exulte, les isolationnistes, les libertariens, et toute la mouvance du «The American Conservative».

Les «faucons» comprennent que l’heure de l’action militaire n’est pas venue. Mais ce serait mal connaître ­Trump que de penser qu’il ne va pas trouver le moyen de faire payer aux criminels de Téhéran leurs méfaits.

Il doit, seul, parvenir à empêcher les ayatollahs d’accéder au nucléaire et faire cesser leur financement du terrorisme, sans engager de troupes et sans dépenser des milliards.

C’est une tâche de police mondiale à laquelle les Européens devraient participer.

La stratégie de Trump, c’est de voir venir, de ne pas dévoiler son jeu et de se tenir prêt à frapper.

Ceux qui lui font confiance ne sont pas inquiets et savourent un divertissement politique quotidien de qualité.

Les résultats obtenus par ­Trump, tant sur le plan intérieur que sur le plan extérieur, sont à peine notés et ne le sont parfois pas du tout. Quand ils le sont, le nom de Trump est le plus souvent omis, comme si le citer positivement, ne serait-ce qu’une seule fois, était absolument impensable.

Ce n’est, en soi, pas grave: ­Trump gouverne sans se préoccuper de ce que diront des journalistes français. Cela contribue néanmoins à entraver la compréhension des choses de tous ceux qui ne s’informeraient que grâce à la presse française, et nombre de gens seront dès lors surpris lorsque Trump sera réélu en novembre 2020 (car tout l’indique: il sera réélu).

On leur expliquera sans doute que c’est parce que le peuple américain est lui-même ignorant et dangereux.

Cela contribue aussi à empêcher de voir que l’action et les idées de Trump ont un impact beaucoup plus vaste, et qui excède de beaucoup les frontières des États-Unis.

J’ai écrit en 2017 un premier livre sur l’action et les idées de ­Trump et j’y disais que la révolution Trump venait de commencer.

Depuis, la révolution Trump suit son cours, aux États-Unis et sur le reste de la planète.

J’ai écrit en 2018 un deuxième livre expliquant la doctrine ­Trump («Ce que veut Trump»).

Je publierai un troisième livre en 2020 qui portera sur l’ère Trump. Car nous sommes dans l’ère ­Trump.

La politique économique menée par Donald Trump – qui ajoute à une forte baisse des impôts et à une déréglementation radicale, un refus de se soumettre aux lubies écologistes et un nationalisme économique basé sur la renégociation de tous les accords internationaux antécédemment négociés et sur la création de rapports de force – porte ses fruits et mène divers gouvernements sur la planète à adopter des mesures allant dans la même direction.

Sa politique intérieure – basée sur un retour à une immigration strictement contrôlée et sur la réaffirmation des valeurs qui fondent la civilisation occidentale – porte, elle aussi, ses fruits, même si elle est, dans plusieurs États du pays, entravée par les décisions délétères de la gauche américaine qui entend protéger les immigrants illégaux (criminels compris).

Plusieurs gouvernements sur la planète adoptent des mesures allant dans le même sens.

La façon de Trump d’affronter la gauche et les médias désinformateurs contribue à donner à d’autres dirigeants conservateurs le courage d’affronter la gauche et les médias désinformateurs d’une même façon.
La politique étrangère menée par Donald Trump change le monde.

Au Proche-Orient, Donald ­Trump conduit une asphyxie du régime iranien qui progresse et, n’en déplaise à ceux qui refusent de le voir, diminue la dangerosité de celui-ci.

Il met en place un rapprochement entre les pays du monde arabe sunnite et Israël qui modifie profondément la donne régionale et, n’en déplaise là encore à ceux qui refusent de le voir, fait apparaître pour la première fois des espoirs réels qu’émerge une paix durable.

L’anéantissement de l’État islamique permet de juguler le terrorisme islamique sur les cinq continents.

L’action d’endiguement de la Chine communiste déstabilise celle-ci et freine les ambitions hégémoniques nourries par Xi Jinping. La Corée du Nord n’est plus une menace pour la Corée du Sud et le Japon.

L’arrivée au pouvoir de Jaïr Bolsonaro au Brésil est au cœur d’un changement majeur dans toute l’Amérique latine.

En Europe, Trump ne cesse d’appuyer les dirigeants «populistes» d’Europe centrale contre les orientations anti-démocratiques et islamophiles de l’Union européenne, et la perspective d’une Europe des nations souveraines fait son chemin.

L’ère Trump est en son aurore. La grande presse du monde qui parle anglais le dit explicitement. Ne comptez pas sur la grande presse française pour vous le dire!

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Comments (5)

  • Alain PROTTE Répondre

    Les journalistes dits français, des mouches à m…. qui se prennent pour des frelons. Trump est ravi de se faire prendre pour un minable par cette bande de petits crétins.

    4 juillet 2019 à 10 h 53 min
  • NOX Répondre

    Oui, Trump n’est pas un abruti primaire. Il a un objectif prioritaire qui est de rendre sa grandeur à l’Amérique (Make America Great again). Et le moins qu’on puisse dire est qu’il ne s’embarrasse pas d’états d’âme pour y arriver.
    Du coup je trouve la justification avancée pour son affrontement avec l’Iran trop simpliste, voire enfantine : faire payer aux criminels de Téhéran leurs méfaits… Il a prouvé depuis longtemps qu’il n’est ni sentimentaliste, ni idéologue. C’est un pragmatique et il n’a aucune envie de se muer en justicier planétaire !
    Je crois quant à moi que la justification de sa politique contre l’Iran est à chercher ailleurs, plus précisément du côté du pétrole. Alors que les Etats-Unis sont redevenus le premier producteur mondial de pétrole, quel meilleur moyen d’asseoir sa domination que de laminer les autres gros producteurs peu coopératifs que sont l’Iran, le Vénézuela et la Russie ?

    3 juillet 2019 à 20 h 49 min
  • BRENUS Répondre

    Ah, non, là c’est trop ! C’est une tentative de meurtre à l’encontre de l’abominable Q.Q. trollus qui va faire, n’en doutez pas, un AVC majeur avec, pour conséquence, au minimum un état physique de légume, si ce n’est une embolie ravageuse. Mr Joslain, vous devriez savoir que certains individus même très hargneux sont en fait d’une grande fragilité, tant physique que morale. Alors, moi Brenus ( un N) vous le dit sans mollir : deux articles en faveur de Trump dans la même semaine c’est une véritable agression à l’encontre de l’abominable. Quoi, merde, un peu de charité chrétienne, même pour un muzz déguisé en protestant. Hamdoulillah !

    P.S. : Aussi, rendez vous compte : vous avez l’outrance de sortir des articles d’une page alors que votre adversaire ne peut que balancer des citations “maltapropo” comme on disait jadis, pour faire croire qu’il a quelque chose a dire. C’est de la torture et je mâche mes mots.

    3 juillet 2019 à 0 h 40 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      vous accumulez les erreurs de diagnostic

      – Joslain Evelyne dont je ne sais toujours pas le … genre est sans doute parfaitement anglophone mais comme journaliste en géopolitique elle ou il a encore beaucoup de chemin à faire

      – pour ce qui me concerne personnellement venez donc mesurer ma ” faiblesse physique ” je vous promet une bonne rouste

      4 juillet 2019 à 22 h 12 min
      • BRENUS Répondre

        @ Q.Q. Naturellement (et culturellement je pense), quand tu proposes un “duel” – que tu peux toujours attendre- tu viens avec tes cousins du douar si chers à ton coeur. Je pourrais te répliquer que j’ai quelques relations dans la Légion pour faire bon compte, en opposition, mais ne vais pas tomber dans ton piège grossier.
        D’autre part, que “Joslain” soit du genre féminin ou masculin, je m’en tape. Cette personne (définition qui sied a aux deux genres et même éventuellement aux 3° 4°, etc) a le mérite de nous présenter des articles, ce que tu as été totalement incapable de faire. Alors, fermes ta grande gueule ou proposes quelque chose d’intelligent pour une fois, au lieu de tes éternelles vantardises de garçon coiffeur, preuve, s’il en était besoin de ta faiblesse intellectuelle, celle là indiscutable. Et bien le bonjour à la cinglée Hilary.

        7 juillet 2019 à 16 h 59 min

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