Les terroristes et la « oumma »

Les terroristes et la « oumma »

Le 18 novembre, j’ai entendu les « explications » du propriétaire de l’appartement où s’étaient retranchés six djihadistes. Il allait être interpellé, mais parlait encore librement à la presse.

Il a expliqué, dans un excellent français, qu’il ne connaissait les occupants ni d’Ève ni d’Adam, mais qu’« on » lui avait demandé d’héberger quelques personnes pour quelques jours, qu’il n’avait pas posé de questions, mais avait évidemment accepté.

À supposer que cet homme soit de bonne foi, qu’il n’ait rien à voir avec le terrorisme et qu’il ait simplement rendu service (ce qui est loin d’être prouvé au moment où j’écris !), cela donnerait de l’eau à mon moulin : aucun musulman, fût-il le plus paisible et le plus « modéré » ne peut refuser assistance à un autre musulman, même coupable de délits ou de crimes aux yeux de la loi d’un pays non musulman, pourvu que ces crimes ou délits ne soient pas de ceux que condamne le coran comme commis au détriment d’un frère musulman.

Il doit obéissance à la seule charia qui rend cette assistance obligatoire.

Nous avons donc affaire à un ensemble redoutable :

1. Quelques milliers de terroristes djihadistes, d’obédience religieuse en général salafiste ou wahhabite, formés au combat et à l’action terroriste dans des zones soumises au prétendu « État islamiste en Syrie et en Irak » ou à des alliés de celui-ci. Revenus en Europe, ils ont for­mé des cellules dormantes, dont une ou deux se sont éveillées le 13 novembre.

Le coran encourage les musulmans qui vivent dans un pays non musulman à pratiquer la « taqiya », attitude mensongère consistant à affecter un comportement compatible avec les mœurs du pays d’accueil.
Bien entendu, les membres de ces cellules dormantes pratiquent la taqiya pour préparer le combat. Ils peuvent aller jusqu’à feindre de ne plus être musulmans et, si leur apparence le permet, après naturalisation et changement de nom, se fondre dans la population autochtone en prétendant en faire partie.

2. Quelques dizaines de milliers, voire plus, de musulmans qui ont été endoctrinés soit par l’imam de leur mosquée, soit par des amis, soit par internet (et cet endoctrinement peut ne prendre que très peu de temps quand il s’adresse à des enfants ou des adolescents influençables). Ils ont assez vite envie de se changer en terroristes, après être allés s’entraîner dans les camps spécialisés du Proche-Orient.

3. Plusieurs millions de musulmans apparemment paisibles et « modérés » qui n’ont nulle envie de devenir terroristes et s’accommodent plus ou moins bien de la vie dans nos pays non musulmans, mais qui ne se sentent pas le droit de refuser assistance aux terroristes, en se bouchant, le cas échéant, les yeux et les oreilles pour ne pas savoir que ceux à qui ils viennent en aide sont des terroristes.

En effet, même « modérés », tous les musulmans vivent dans l’obéissance absolue aux versets du coran, dont les plus modérés sont considérés comme abolis par de plus récents et plus sanguinaires. Or, si l’on ne tient compte que des versets considérés comme valides, le coran est un livre épouvantable, aussi abominable, sinon plus, que « Mein Kampf » et qui devrait être expurgé ou interdit.

C’est parce que tous les musulmans considèrent que le coran – ou ce qu’ils en connaissent – est la Parole même d’Allah et doit être observé avant toute autre loi que les terroristes sont parmi les autres musulmans « comme des poissons dans l’eau ».

Tout ceci contredit les affirmations présidentielles, gouvernementales et cléricales, selon lesquelles « cela n’a rien à voir avec l’islam » et qu’il faut simplement « faire la guerre au terrorisme ».

Comme si le terrorisme, au lieu d’être l’arme utilisée contre nous par les djihadistes islamistes, était une entité qui nous a déclaré la guerre. Alors que c’est l’islam extrémiste qui nous a déclaré la guerre, avec, entre autres, l’arme du terrorisme.

Quand TOUS les terroristes qui ont récemment ensanglanté l’Occident étaient musulmans, quand chaque attentat est ac­cueilli par des cris de joie dans de nombreuses zones à majorité musulmane, il faudrait que nos gouvernants soient totalement stupides et aveugles (ce qu’ils ne sont pas) pour croire que cela « n’a rien à voir avec l’islam ». Il faut donc voir dans leur attitude une cécité volontaire.

Dans quel but ?

Anne Merlin-Chazelas – Saint-Zacharie (83)

Partager cette publication

Comments (17)

  • Ajax Répondre

    Le musulman militant c’est celui qui décapite. Le Musulman modéré c’est celui qui tient les jambes de la victime. Je suis Pied-noir ( appellation aussi ridicule que Cul Blanc ) j’ ai vecu la Guerre d’Algérie du début jusqu’à la fin.je connais parfaitement les Musulmans et je sais tout aussi parfaitement ce qu’ils ont dans la tête et le ventre.Je n’ ai aucune confiance en eux,surtout lorsqu’ils commencent à etre nombreux.Les Politiciens Français depuis quarante ans ont entrepris de creuser la tombe de leur propre pays.Ce sont ces gens en premier qu’il faut éliminersans pitié avant de s’occuper de ces politiciens.

    29 novembre 2015 à 20 h 07 min
    • Jaures Répondre

      ” j’ ai vecu la Guerre d’Algérie du début jusqu’à la fin.je connais parfaitement les Musulmans”
      Aussi ridicule que si en 1995 un ancien de la débâcle de 1940 avait dit “j’ai fait la guerre et je connais parfaitement les Allemands”.
      Si vous vous sentez frustré par une défaite, c’est aux politiciens qui vous ont alors envoyé combattre qu’il faut en vouloir, pas à ceux d’aujourd’hui.

      30 novembre 2015 à 11 h 15 min
  • Alain Répondre

    En fait il faut distinguer les motifs avances par les exécutants manipules ,consciemment ou non, dont les musulmans quelque soit leur secte, et les mobiles qui déterminent les manipulateur qui ont le pouvoir. Si la conquête islamique mondiale motive les salafistes, ce n’est pas le mobile du top 40 des dirigeants opérationnels de DAESH – notamment anciens cadres de l’armée irakienne, et connus pour ne pas être des musulmans rigoristes- et ceux qui les soutiennent (achat du pétrole, fourniture de moyens). Le Coran sert de justification mais n’est pas la cause première.

    26 novembre 2015 à 15 h 42 min
  • DE SOYER Répondre

    Ne jamais oublier cette phrase de Drieu la Rochelle: “On ne peut pas être à la fois intelligent, honnête et socialiste”.
    Que cette phrase s’applique admirablement à l’affreux @jojo.

    25 novembre 2015 à 19 h 23 min
    • Jaures Répondre

      Vous savez, Drieu la Rochelle a dit à peu près tout et son contraire au cours de sa vie tumultueuse.
      Essayez donc plutôt de penser par vous-même vous aurez déjà fait un début de progrès.

      26 novembre 2015 à 12 h 59 min
      • DE SOYER Répondre

        La question que je vous pose:”ëtes vous plutôt con ou plutôt malhonnête?”

        27 novembre 2015 à 17 h 39 min
        • Jaures Répondre

          La question qu’il vous faut poser à vous même est “suis-je assez ouvert et dénué de dogmatisme pour imaginer qu’on puisse ne pas partager mes idées et croyances sans être pour cela stupide et malhonnête ?”.

          27 novembre 2015 à 17 h 58 min
          • DE SOYER

            Être ouvert aux autres ne veut pas dire être ouvert à toutes les idioties. Je veux stopper l’immigration, c’est mon choix, c’est tout, je veux que la France reste blanche, c’est mon droit et je souhaite rassembler une majorité là-desssus, c’est aussi mon droit.

            29 novembre 2015 à 19 h 44 min
          • Jaures

            Nul ne vous conteste ce droit, mon cher.
            Mais daignez penser qu’on puisse avoir d’autres priorités que la couleur de peau de son voisin, collègue ou ami.
            J’ai remarqué que, qu’ils soient blancs, noirs, jaunes ou rouges, ceux qui m’entourent ont des problèmes similaires: leur salaire, leur logement, l’avenir de leurs enfants, la santé de leurs proches.
            Si vous êtes tant attentif à la couleur de peau des gens, c’est que vous avez la chance de ne pas être tourmenté par ces autres problèmes.
            Tant mieux pour vous.

            30 novembre 2015 à 11 h 23 min
  • Jaures Répondre

    A.Merlin-Chazelas doit trouver un autre exemple.
    Le fameux logeur n’était pas un naïf ayant voulu rendre service mais un délinquant notoire, fraichement sorti de prison et dont il est avéré qu’il était marchand de sommeil et probablement au courant de la nature de ses hôtes.
    Si A.M-C veut rencontrer des musulmans paisibles et modérés, qu’elle attende à la porte d’une usine ou d’une école et discute avec eux.
    Quant à ce que contiennent les textes religieux, dans chacun vous trouverez de quoi justifier les pires violences.
    Ce sera ensuite une question de contexte. Le fait d’être juif, chrétien ou autres n’a pas plus empêché ces peuples d’être victimes ou bourreaux de leur propre histoire, de s’entretuer ou d’anéantir d’autres peuples.
    L’écriture joue peu, seul compte le contexte: si celui-ci s’y prête, les potentiels tyrans trouveront même dans “Petit ours brun” de quoi légitimer les pires exactions.

    25 novembre 2015 à 15 h 29 min
    • Raoul Villain Répondre

      Les véritables imbéciles trouveront dans “petit crétin rose” la cause de tous leurs maux. On touche aux limites des niaiseries de gauche: internationale, “question sociale”, clientèlisme etc etc

      25 novembre 2015 à 17 h 40 min
    • Md'O. Répondre

      La prise de position relativiste est l’indice d’une bonne liberté de pensée…Mais quand l’automatisme de réaction s’installe, cette systématisation confine au réflexe conditionné; Or tout “système”, poussé à l’outrance,comporte son auto-perversion , nous dit-on, et finit par affecter le bon fonctionnement de sa propre logique et donc vicier l’argumentation qui en découle…Ne risque-t-on pas , à abuser de relativisme,de tomber dans l’indétermination préjudiciable au choix et à l’action nécessaires ? L’urgence, hélas, ne pose-t-elle pas la question des moyens et de l’efficacité , quand les causes sont devenues évidentes ?

      26 novembre 2015 à 8 h 28 min
      • Jaures Répondre

        Ce n’est pas du relativisme mais une observation factuelle.
        S’attacher aux textes comme cause des problèmes est une erreur. Ce n’est pas le Coran qui est cause des turbulences géopolitiques et guerrières actuelles, pas plus que la Bible n’a généré les conflits continuels durant des siècles.
        Ce sont les antagonismes ancestraux qui ressurgissent dans le Moyen-Orient post colonial avec en plus des rivalités ethniques, culturelles et religieuses, la lutte pour le contrôle des richesses naturelles.
        Tous ces clans se massacrent en brandissant de Coran. S’il n’existait pas, les belligérants trouveraient sans effort un autre fondement idéologique à leurs exactions.
        L’Histoire nous montre que les tyrans sanguinaires n’en ont jamais manqué.

        26 novembre 2015 à 9 h 43 min
        • quinctius cincinnatus Répondre

          toutes les observations sont par nature factuelles ; certaines peuvent être détournées de leur réalité ” brute ” par le biais d’ une interprétation ” partisane ” à seule fin d’ entrer en concordance avec une ” théorie ” ( cas de la sociologie, de l’ Histoire, de la géo-politique, de l’ économie etc … ) … mais c’ est, SEULEMENT la relation critique entre des observations ” factuelles ” faites qui peut donner la meilleure réponse ; c’ est exactement comme la … géométrie … la reine des mathématiques et de la … physique !

          27 novembre 2015 à 11 h 05 min
    • michadri Répondre

      Grabde diffèrence entre le N.T. et le coran;dans ce dernier c’est un appel perpétuel au meurtre,délation,lobotomisation.Depuis son invention l’islam n,’a produit que destruction,guerre et asservissement des populations sous sa coupe.Les auteurs des attentats ne sont tout compte fait que de bons musulmans qui mettent en pratique ce qu’il est dit dans cet horrible bouquin qu’est le coran.

      26 novembre 2015 à 15 h 40 min
      • Jaures Répondre

        Lors de la controverse de Valladolid, pour justifier les évangélisations de force et les persécutions sanglantes des peuples amérindiens, Sepulveda cite St Luc: “Va dans les chemins et le long des haies, et ceux que tu trouveras, contrains-les d’entrer, afin que ma maison soit remplie.”.
        Les conquistadors n’étaient pour lui rien moins que de bons chrétiens.
        Pas besoin d’appels explicites à la violence. On fait dire à un texte ce que le contexte lui dicte.

        27 novembre 2015 à 12 h 57 min
  • PIGIS Yves Répondre

    Très bonne analyse qui prouve que la plupart des politiques pratiquent une TAKIYA à la Française (on pourrait même dire à l’européenne, car cela ne touche pas que la France).

    En effet les défenseurs de l’Islam en France n’évoquent jamais le contenu du CORAN qui lui n’est pas hypocrite lorsque ALLAH y déclare ” lorsque vous tuez un infidèle, ce n’est pas vous qui le tuez, c’est ALLAH ! (8)

    Tuer un infidèle n’est pas un péché puisque c’est une obligation s’il persiste à rester un mécréant !

    De même, lorsque les religieux de toutes les sectes mahométanes clament que l’Islam est une religion d’amour et de paix, c’est vrai ! Mais seulement pour une société totalement islamisée et respectant à la lettre tous les interdits.
    Dans une telle société, le voleur ne vivra en paix qu’avec une main en moins !

    25 novembre 2015 à 13 h 18 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *