Les vociférations d’Ahmadinejad

Les vociférations d’Ahmadinejad

Les diplomaties européennes demandent au gouvernement américain d’engager des négociations avec l’Iran. Le Premier ministre français, se prenant pour Napoléon, pensant comme Pétain, a dit que l’option militaire n’était pas envisageable, et que la France s’y opposerait. On a des principes dans les palais parisiens ! Ce sont, comme voici bientôt quatre ans, les mêmes que ceux de Moscou et Pékin.

Nombre de journalistes commencent à faire comme si le fanatique et raciste Président iranien était un homme raisonnable et comme s’il fallait s’inquiéter, plutôt, de ce qui risque de se décider à Washington ou du côté du gouvernement israélien. L’histoire montre que l’apaisement vis-à-vis de dirigeants fanatiques et racistes a toujours été un échec. À Munich avant la Seconde Guerre Mondiale. Quelques années plus tard, Roosevelt a cru à la parole de Staline et, selon l’expression de Churchill, « un rideau de fer » s’est abattu au milieu de l’Europe et il faudra attendre plus de trois décennies pour qu’un autre président américain adopte une posture plus ferme et obtienne l’effondrement de l’empire soviétique : Ronald Reagan, à l’époque, traîné dans la boue. C’est parce que Kennedy lui semblait inexpérimenté et peu déterminé que Khrouchtchev a provoqué la crise des missiles en 1962 et a pu empocher une promesse américaine de ne plus rien tenter contre Castro. C’est parce que Johnson n’a pas suivi les recommandations de ses généraux que l’armée américaine s’est enlisée au Vietnam. C’est parce qu’il a prôné la « coexistence pacifique » et la « détente » que Jimmy Carter a pu assister en spectateur à la plus grande avancée planétaire du communisme sur la surface de la terre. C’est parce que le même Carter croyait que tout le monde est gentil qu’il a abandonné le shah d’Iran avant de se montrer très ouvert vis-à-vis de la république islamique : résultat, une prise d’otages à l’ambassade américaine de Téhéran qui a pris fin avec l’arrivée au pouvoir de Reagan. Bill Clinton, prêt à reconnaître le régime des mollahs, n’a essuyé que rebuffades et humiliations. Bush ne ressemble pas à Carter ou à Clinton. Les Européens essaient donc de lui donner tort. Mais Bush ne les écoutera pas. Les chiens vont continuer d’aboyer, mais la caravane passera quand même. Une intervention militaire contre l’Iran est-elle imminente ? Je l’ai pensé. On l’a pensé à Washington. Je ne le pense plus.

D’abord, il est clair qu’Ahmadinejad souhaiterait la confrontation. D’une part parce qu’il est mentalement dérangé et semble croire que l’apocalypse est proche et que le douzième imam va bientôt arriver, d’autre part parce qu’il sait que la population iranienne rejette le régime en place et qu’une attaque pourrait susciter un réflexe nationaliste. Aucun cadeau ne doit être fait à Ahmadinejad et aux mollahs, le pourrissement du régime doit se poursuivre jusqu’à la chute. Il est clair par ailleurs que la chute est tout à fait possible : l’Irak (on ne le dit pas en France, je sais) avance vers la stabilisation et un pays majoritairement shiite, ouvert et stable, pourrait donner des idées aux Iraniens. On oublie, en supplément que la population iranienne est composée pour moitié de Turkmènes, d’Azéris, de Kurdes et d’Arabes dont ni la langue, ni les traditions ne sont respectées par le régime. On peut raisonnablement penser, en outre, que le capital intellectuel et technique dont dispose le régime n’est pas de qualité optimale : l’Iran est un gros producteur de pétrole, mais dispose de si peu de savoir faire qu’il doit importer trente pour cent de ses carburants et se révèle incapable de créer de nouvelles raffineries.

Ce qui vaut pour les carburants vaut très vraisemblablement pour le nucléaire. Le mécontentement des Iraniens de l’intérieur fait qu’en supplément, l’essentiel des informations requises sur le programme atomique iranien sont disponibles pour les États-Unis. L’administration Bush va continuer à laisser Ahmadinejad vociférer et à laisser les Européens parler, le temps et l’évolution de la région jouent en faveur de la liberté. S’il devait s’avérer absolument nécessaire de mettre fin au jeu en cours et de siffler la fin de la partie, une seule heure de bombardements ciblés et intensifs sur les installations cruciales suffirait. En attendant : on continuera de parler en Europe, c’est sûr…

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Comments (16)

  • doctorevil Répondre

    Raptor, Tu peux trouver l’excellent michael moore hates america sur le site US d’amazon. Il y a aussi deux autres DVD interressant sur moore un fait par un noir conservateur Michael and Me et un demontage magnifique de Kerry, Moore et toute la clique “liberals” US: Celsius 41°11.

    10 juin 2006 à 11 h 05 min
  • grepon le texan Répondre

    Je ne crois pas qu’une seule heure de bombardements, limite aux installations nucleaires connus, suffira. Ils sont nombreuses et distribuees, alors ca va prendre du temps, et ici et la une occupation aeroporte ou autre pour permettre aux ingenieurs de creuser et mettre tonnes d’explosives dans les trous. Il va falloir supprimer la reponse iranien contre tout cela, et les ripostes qu’il faut attendre sur les navires dans le golfe etc. Bref, il va falloir detruire l’armee de l’air et leur forces navales, ainsi que leur batteries de missiles anti-navires et autres missiles ballistiques et de croisiere. Ca va prendre quand meme quelque jours pour mettre l’Iran dans sa boite, dans une situatiuon similaire a celui vecue par Saddam quand son armee de l’air, celle qui lui restee, a ete interdit de vol sur la majorite de son pays. Dans le cas de l’Iran, ca sera proche du golfe et vers les frontieres avec l’Iraq et l’Afghanistan qui seront interdits de vol, merci aux AWACS, F-15, F-16, F-18 etc, bref la panopolie tres performante des USA. Peut-etre il serait interessant d’interdire le survol d’un tas de regions ethniques qui voudraient un peu d’independance. Comme on a fait avec les brittaniques pour les Kurdes entre les deux phases de la guerre/action policiere/guerre contre Saddam. Voila mes “two cents” sur le genre de mesures militaires que nous verrons, si action militaire il y aura. La question de quand va dependre un peu, mais toujours assez peu, sur la politique domestique americaine. Les deux partis politiques americains sont aux prises actuellement avec un “wedge issue.” C.A.D. un probleme qui divise chacun des partis, du fait que la majorite de leurs electorats usuels ne sont pas d’accord avec ce que proposent leur represenants au Congress au propos de l’immigration et surtout sur la question de fermeture serieuse de la frontiere sud. Les Republicans et Bush peuvent perdre des voix en 2006, et peuvent aussi perdre la presidentielle en 2006, si une tierce parti un peu serieux sur le probleme de batir une frontiere serieuse se represente. On a les huit ans de Clinton de cette facon, merci a Ross Perot, qui a ete contre NAFTA..un problematique qui a des similarites avec le zeitgeist actuel du publique, qui veut une frontiere serieuse. SUR IRAN, on peut imaginer que Bush agira suivant ses principes quoi que ca pourrait lui couter politiquement. C’est pour cela que je pense que cette decision se fera un peu independemment de toute amollissement sur la question aillieurs. C’est un probleme existentielle pour des millions, de laisser l’etat le plus ouvertement supporteur de terrorisme developper des armes nucleaires.

    10 juin 2006 à 8 h 38 min
  • Raptor Répondre

    Ah Michael Moore, le nouveau saint laic des bobos gauchos bien pensants! Encensé (et hélas créé) pour ses navets, ses torchons et ses prises de position systématiquement capitulardes. Allez, il va encore bien nous faire rire, parait qu’il prépare une suite à Farheneit 9/11, qui sait, peut être va-t-il la consacrer au malheureux Al Zarquaoui, pauvre victime des méchants américains impérialistes! A moins que ce ne soit à Saddam Hussein, le pauvre prisonnier maltraité et victime de racisme! Bon sérieusement, où diable peut-on mettre la main sur le DVD de “Michael Moore hates America”? Ce sera déjà bien pour patienter. Sinon, pour l’article, bien, rien à redire.

    9 juin 2006 à 21 h 45 min
  • Pauvre France Répondre

    M. Millière : from your mouth to God’s ear!

    9 juin 2006 à 19 h 33 min
  • EIFF Répondre

    Cette petite histoire de bombinette iranienne est encore une occasion pour les plus manichéens de nous resortir leur slogan francophobe favori sur la France pétainiste et lâche face aux guerriers américains sans tache sauveurs de l humanité. Quelle plaisanterie ! Quel enfantillage ! Toujours les mêmes fables au service de l escroquerie !!! Si les américains font preuve de patience, et c est à juste titre d ailleurs, dans cette affaire, c est uniquement pour ne pas reproduire les mêmes erreurs que lors de la guerre contre l Irak où les prétextes et les preuves avancés étaient discutables. Que l UE, pour une fois, tente l impossible pour ramener à la raison l illuminé chiite est à mettre à son credit, car si les négociations échouent les américains et leurs alliés auront des raisons valables pour intervenir cette fois-ci. Quant à la position de la France, malgré un Douste-Blazy trés peu crédible dans le rôle de ministre des affaires étrangères , reste fidèle à sa position de retenue et de raison tout en ne s interdisant pas, semble-t-il, une quelconque participation aux côtés des USA.

    9 juin 2006 à 18 h 41 min
  • saladin Répondre

    la france c’est connu ces dirigeants ont eté de tous temps des laches , ils ont toujours baissé le froc , l’indochine , l’algerie , les voyous des banlieues , les integristes musulmans qui font les mac en france ect ..donc la position de la france sur le nucleaire iranien est la meme que sur l’invasion de l’irak par les americains .les iraniens sont comme tous les arabes , il suffit de lui donner un coup de matraque et il rejoint sa place , avec un arabe et j’en suis un , il n’est reccomandé de discuter avec gentillesse , il prendra ca pour de la faiblesse. le peuple iranien en a marre des dirigeants actuels , des malades mentaux , des vieux séniles qui veulent se maintenir en poste jusqu’a leurs morts . je suis surs que des attaques contre les sites militaires iraniens seraient trés , trés bien acceuillies.d’autres part il y a lieu de commencer a établir un blocus sur les achats hors alimentaires et medicales sur l’iran . les americains doivent faire jouer toutes les cartes de negociations , faire trés vite pour obtenir les concessions des iraniens et surtout ne leur laisser aucun choix sinon renoncer a leurs recherches . tous les peuples arabes sont deconnectés de leurs dirigeants et , ils ne suivront aucunne de leurs folies quans aux militaires , c’ead les troupes , ils sauront deserter le moment venus comme cela a eté le cas en irak . salut .

    9 juin 2006 à 16 h 02 min
  • david martin Répondre

    Excellent texte, Xavier. Comme tu as raison de reprendre Yves Roucaute. Je ne saurais que conseiller à tous de lire La puissance de la Liberté du même Roucaute. Un peu d’air pur dans un monde nauséabond. Ce soir, champagne. Zarqaoui is dead

    8 juin 2006 à 21 h 12 min
  • jacques Répondre 8 juin 2006 à 18 h 50 min
  • sas Répondre

    Alors messieur le commissaire politique…webmasteur…on se laisse encore aller à son mauvais penchant censurant…c’est un atavisme ou un reflexe pavlovien né de notre histoire communiste ????? sas nb)millière ferait mieux de léttrer ses élèves zivas…que de s’occuper de la république Iraniène, souveraine,indépendante et fière….ce qui manque terriblement à la france et aux français.

    8 juin 2006 à 14 h 14 min
  • drzz Répondre

    Al-Zarkawi est mort ! Les mardi 6 juin sont décidemment les jours maudits pour les ennemis de la liberté ! !!!!!VIVE L’IRAK LIBRE !!!!!

    8 juin 2006 à 13 h 42 min
  • HF Répondre

    Très bon article de M. Millière, comme d’habitude (même si son pro-américanisme forcené en fera criser plus d’un). L’hypothèse stratégique décrite pourrait s’avérer payante, à la seule condition que cela ne dégénère pas en conflit armé, ce qu’attendent les islamistes avant tout (en fait, ils n’attendent que ça). Le seul problème, dans ce jeu de tensions internationales, est de savoir si ce conflit pourra être évité, les islamistes sur la fin ayant alors la possibilité de risquer le tout pour le tout en envoyant des bombes (que ce soit par des hommes ou des avions) sur les alliés des USA, ou pire, sur Israël. Et comment ces derniers réagiraient-ils ? La situation n’est vraiment pas refroidie, et reste plus dangereuse que jamais.

    8 juin 2006 à 12 h 21 min
  • Helios Répondre

    Merci Guy Millière et merci Xavier Cornut! Helios

    8 juin 2006 à 2 h 58 min
  • grandpas Répondre

    Le barbu hurleur obtiendra des journaux français,le prix d’interprétation dans de le rôle du parfait anti-américain avec comme réalisateur M MOORE.

    7 juin 2006 à 20 h 41 min
  • drzz Répondre

    GUANTANAMO : POUR EN TERMINER AVEC LA PROPAGANDE ANTIAMERICAINE Par Yves Roucaute, agrégé de philosophie et de science politique, professeur d’université Paris-X Nanterre, auteur de Le néo-conservatisme est un humanisme (PUF) LE FIGARO/7 juin 2006 En pleine guerre mondiale contre le terrorisme, «l’affaire de Guantanamo» est grave. Au lieu de soutenir ceux qui sont en première ligne dans cette guerre d’un nouveau type, livrée par les forces barbares à toutes les civilisations, le poison de l’antiaméricanisme ruine le moral de nos nations. La propagande antiaméricaine nous ordonne de tourner nos regards vers Cuba. Non pas le Cuba réel, celui de Castro qui, après avoir tué plus de 100 000 Cubains depuis un demi-siècle, domine par la terreur. Non pas les geôles infectes castristes où croupissent plusieurs milliers de prisonniers politiques (336 officiellement). Dans le programme touristique du politiquement correct : «Le goulag de notre temps» est américain, les plages de sable chaud castristes. Guantanamo donc. La propagande y dénonce l’isolement et le secret, réclame l’intervention des tribunaux américains, invente des prisonniers détenus sans raison, imagine tortures et viol des droits individuels. Isolement et éloignement ? Il ne faut pas chercher bien loin pour trouver des précédents qui n’ont jamais été contestés. Quand, le 22 juin 1940, Hitler lance une offensive aérienne sans précédent contre l’Angleterre, Winston Churchill obtient du gouvernement canadien la détention de 3 000 soldats allemands capturés par l’armée britannique, conduits dans le plus total des secrets dans des camps isolés du nord de l’Ontario et à Kananaskis dans les Rocheuses. Trois raisons : il évite de voir ces détenus revenir au combat en cas d’évasion, prohibe, à partir de la prison, le passage d’informations, et interdit la construction de réseaux nazis. Quand on voit la façon dont les réseaux islamistes se constituent aujourd’hui dans les prisons françaises ou britanniques, le choix de l’isolement ne répond-il pas à la nature de la guerre asymétrique menée par les réseaux terroristes disséminés dans le monde ? Le secret ? Il permet d’obtenir des informations sans que l’ennemi ne s’en doute, ne sachant qui est pris, ni quand. Il permet des infiltrations, des substitutions de personnes, des dévoilements de complicités, des jeux de désinformation. Provisoire, ce type d’incarcération n’en demeure pas moins stratégique. Et il sauve des milliers de vies. L’intervention des tribunaux ? Par quelle étrange vue tortueuse de l’esprit s’imposerait-elle nécessairement ? Comme dans toute guerre, l’enfermement de l’ennemi capturé ne vise pas d’abord à juger, mais à empêcher de combattre et à enquêter. Certes, après un certain temps, les informations sont obtenues et le secret de la capture est éventé. Quand cessent l’intérêt pour le renseignement et la possibilité de reprendre les armes, libération et renvoi dans le pays d’origine sont d’usage. C’est pourquoi les Américains libèrent peu à peu les détenus. En ce qui concerne les contestations actuelles, après la décision de la Cour suprême (juin 2004, affaire Rasul/Bush) et le Detainee Treatment Act de décembre 2005, le débat juridique se poursuit, mais nul être sensé ne peut espérer voir les détenus dangereux de Guantanamo gambader en liberté ou monter des réseaux dans des prisons ordinaires. Les conditions de détention ? Les républiques ne sont pas sans obligations. Comme le montre Kant, elles se différencient à jamais des tyrannies en ce que toute violation de la dignité de l’homme y est punie. En l’oubliant, un soldat signe un double crime : il viole une loi naturelle et sabote les fondements moraux du pays. Laissons là les tartuffes qui feignent pour leur propagande de confondre exactions et règle. Les tribunaux américains répondent à ce souci moral : ils ont prononcé des sanctions à la suite des révélations d’Abou Ghraïb et non un discours de bienvenue au paradis d’Allah. Mais où sont les preuves de torture de Guantanamo ? Le fameux rapport de la commission des droits de l’homme de l’ONU (février 2005) sur lequel s’appuient les antiaméricains, laisse pantois. Cette commission, qui comptait dans ses rangs la Chine communiste, le Cuba castriste, l’Arabie saoudite… avait trouvé inconvenante la méfiance des autorités militaires qui acceptaient leur venue mais ne voulaient pas les laisser interroger les détenus. En conséquence, elle a refusé de mettre un pied dans le camp et a établi son rapport grâce notamment aux témoignages des… prisonniers islamistes libérés. Dernier avatar de la propagande ? Un médiocre «documentaire-fiction», The Road to Guantanamo, ours d’or au Festival de Berlin, aux ficelles si grosses qu’elles font regretter Sergeï Eisenstein et Léni Riefenstahl. N’y avait-il vraiment aucune raison de suspecter les trois héros du film, détenus à Guantanamo ? Doit-on prendre pour argent comptant leurs assertions quant aux tortures subies dont il ne subsiste aucune marque ? Victimes de la malchance, ils seraient partis au Pakistan pour un mariage à Karachi, lieu de rendez-vous des islamistes du monde entier en partance pour l’Afghanistan. Puis, ils se rendent 1 200 kilomètres plus loin à Kandahar, centre de commandement d’al-Qaida, lieu de rendez-vous de la filière pakistanaise. Ils musardent jusqu’à Kaboul, où de nombreux renforts talibans arrivent avec eux. Intervention alliée oblige, nos flâneurs se retrouvent ensuite à la frontière pakistanaise où se sont repliés les islamistes. Poursuivis par la malchance, ils sont arrêtés par l’Alliance du Nord, avec des talibans armés, qui les remet aux autorités américaines. L’antiaméricanisme apparaît chaque jour davantage comme le nouvel opium du peuple. Le coeur d’un monde sans âme d’où la moralité est exclue, le repère fantasque des consciences perdues par la chute du mur de Berlin. Si la vraie force des républiques réside dans la vertu, comme le montra Montesquieu, la vertu se mesure au courage de se battre pour elles. Guantanamo, c’est ce courage.

    7 juin 2006 à 16 h 11 min
  • david martin Répondre

    Hier nous aurions du fêter le D-Day. Les médias français en ont décidé autrement en occultant le 62eme anniversaire du débarquement. Le D-Day est la conséquence de Munich. Mais nous le l’avons toujours pas compris. Un site formidable : http://www.iran-resist.org

    7 juin 2006 à 16 h 01 min
  • Kevin Répondre

    Très bon article si ce n’est l’allusion à des attaques americaines qui ne ferait que de réaliser le souhait du guide suprème et de sa marionette Ahmadinejad. Toutes ces négociations ne font que de retarder un face à face auxquel les européens ont peur. Il est donc temps après 26 ans de silence de faire la lumière sur la menace terroriste, integriste et inhumaine que représente le régime iranien. Salutations. Kevin

    7 juin 2006 à 13 h 23 min

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