L’héritage de Barack Hussein Obama

L’héritage de Barack Hussein Obama

La fin de la présidence Obama approche : dix-huit mois encore, et ce seront les élections présidentielles aux États-Unis. Déjà, la campagne électorale s’enclenche. Dans le temps qui lui reste, Barack Obama fera feu de tout bois, dit-on, aux fins de laisser un « héritage ». En fait, dès aujourd’hui, l’« héritage » qu’il va laisser est éloquent.

Sur un plan intérieur, il a fait glisser les États-Unis vers un socialisme rampant en accroissant considérablement le nombre des gens vivant d’allocations sociales diverses, sortis du marché du travail, et se nourrissant de « food stamps », ces bons de nourriture qui, désormais, prennent la forme d’une carte de crédit, et qui permettent d’acheter des aliments aux frais du gouvernement.

Il y a plusieurs millions d’Améri­cains de plus par rapport à 2008, mais il y a des centaines de milliers d’emplois de moins. Les chiffres du chômage semblent bons, mais ne comptent que les demandeurs d’emploi, pas les gens qui ne cherchent plus aucun emploi.
Toujours sur le plan intérieur, Obama a mis en place un système d’assurance, bureaucratique, qui a pour conséquence que les assurances santé coûtent beaucoup plus cher, sans que la plupart de ceux qui n’étaient pas assurés hier le soient à présent.

Et il a régularisé des millions d’immigrants clandestins qui feront, demain, des électeurs démocrates dociles.
Il lui reste à parachever son « œuvre » sur un plan extérieur. Et là, il a fait son possible pour rompre les liens des États-Unis avec leurs amis et pour se rapprocher des ennemis du pays. Il est visible qu’il entend continuer. Il n’a pas réussi tout ce qu’il a entrepris en la matière, mais il ne désespère pas d’y parvenir.

Après avoir tenté d’installer au pouvoir les Frères musulmans en Égypte (action fort heureusement déjouée, au bout d’un an de présidence Morsi, par le maréchal Sissi), après avoir abandonné l’Irak à l’Iran et à al Qaïda en Irak et en Syrie (ISIS, devenu depuis l’État Islamique), après avoir laissé se développer en Syrie une guerre civile qui a fait 230 000 morts, après avoir laissé, précisément, l’État Isla­mique prendre forme et force, après avoir transformé (avec l’aide de la France), la Libye en chaos djihadiste, après avoir commencé à rendre le pouvoir aux talibans en Afgha­nistan, après avoir permis aux mollahs iraniens de poursuivre leurs activités nucléaires militaires, il entend entériner l’avancée de l’Iran vers l’arme atomique et vers une hégémonie régionale qui permettrait de déstabiliser l’Arabie Saoudite et les pétromonarchies du Golfe.

Mais cela ne lui suffit pas : il entend aussi sauver autant de dictatures latino-américaines qu’il le pourra.

Lors du récent sommet des Amériques tenu à Panama, il a, on le sait, rencontré Raul Castro, incarnation d’une dictature communiste qui dure depuis 1959, et l’a assuré de son amitié. Il a aussi, on le sait moins, rencontré Nicolas Maduro, le successeur d’Hugo Chavez au Venezuela, et Daniel Ortega, du Nicaragua. Il a accepté, avec joie, semble-t-il, de recevoir le torrent d’insultes anti-américaines que ces gens lui ont jeté au visage. Il n’a eu de tensions, apparemment, qu’avec Rafael Correa, président de l’Équateur, mais je suis certain qu’il ne désespère pas de s’entendre avec Rafael Correa aussi.

Sauver des dictatures latino-américaines ne lui suffit pas non plus : il a tout fait pour que le président sortant du Nigeria soit battu, et remplacé par un militaire musulman, Muhammadu Buhari, ce qui est une bonne nouvelle pour Boko Haram.

Il a géré les relations avec Pou­tine de telle façon que les dirigeants d’Europe centrale n’ont plus qu’une confiance très limitée dans les États-Unis, et les relations avec la Chine de telle façon que les eaux de la mer de Chine sont, de facto, passées presque entièrement sous con­trôle chinois.

La campagne électorale s’enclenche, disais-je. Elle a, en fait, commencé il y a plusieurs semaines.

Ceux qui ont aimé ce que Barack Obama a « accompli » depuis janvier 2009 espèrent adorer ce que Hillary Clinton pourrait faire une fois installée à la Maison Blanche. Dès lors qu’Hillary Clinton serait une continuatrice des années Obama, je n’ose imaginer Hillary Clinton à la Maison Blanche.

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Comments (7)

  • Guy Milliere Répondre

    Ce commentaire s’adressait à celui qui se prend pour Jean Jaurès, et qui évite sans doute le café du Croissant.

    30 avril 2015 à 21 h 55 min
  • Jacky Social le P'tit Con Répondre

    Rafael Correa, un coco reac a la jaureich, eh bien c’est le mari d’une certaine Anne Malherbe qui est une petite niece du cureton d’extreme-gauche dont le pseudo est “Abbe Malherbe”, un adorateur de la pauvrete. C’est ce cornichon qui dit la messe en dialecte wallon en l’eglise St Jean (Jaureich?) lors des fetes de Walbanie. Le monde socialo et son bon peuple de gauche est decidement tres petit.

    28 avril 2015 à 21 h 53 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      si vous êtes Belge, tout s’ explique !

      29 avril 2015 à 9 h 46 min
  • Jacky Social le P'tit Con Répondre

    Excellent, nos deux dinosaures fascistoides joignent leurs forces: Jaureich et Zizi-Quinc-Quinc(1) dans une danse de St Guy endiablee.
    (1) Pour les Francais, le zizi-coin-coin est une liqueur a base de citron fabriquee en Belgique.

    28 avril 2015 à 21 h 44 min
  • Jaures Répondre

    Millière nous informe de sa nouvelle prédiction: Barack Obama ne sera pas réélu.

    22 avril 2015 à 13 h 49 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      pas lu les conclusions sans doute à charge unique du Procureur Général Millière mais même sans cela on peut affirmer qu’ il ne risque pas d’ être démenti … Obama ne se représentant pas

      P.S. je lirai l’ article juste avant d’ aller au sommeil … celui ci étant réputé donner conseil

      28 avril 2015 à 19 h 16 min
    • Guy Milliere Répondre

      Votre niveau d’intelligence s’élève au fil du temps et atteint des niveaux stratosphériques. Obama ne se représente pas, donc l’héritage qu’il laisse n’a aucune importance. Ce type de raisonnement se retrouve dans l’Internationale: “du passé, faisons table rase”. C’est une chanson que vous avez probablement trop chanté, ce qui vous a épuisé les neurones. Avec des raisonnements comme le votre, il serait possible de se débarrasser de tous les livres d’histoire.

      30 avril 2015 à 21 h 51 min

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