L’islam radical et les politiciens occidentaux

L’islam radical et les politiciens occidentaux

La tuerie qui a décimé la rédaction de « Charlie Hebdo », le journal soixante-huitard qui ne respecte rien, mais a au moins montré un réel courage face à la seule religion qui tue encore aujourd’hui, invite à quelques réflexions.

D’une part, la réaction des politiques, vertueusement indignés, souligne leur hypocrisie. Depuis Chirac qui interdisait « tout amalgame » au soir du 11 septembre jusqu’à Cameron qui ne voit dans les barbares islamistes que « des monstres », mais surtout pas des musulmans, les dirigeants de nos démocraties nous imposent depuis 40 ans la soumission aux diktats d’une invasion musulmane dont le but déclaré est bien d’instaurer le califat mondial chez nous.

Dans le cas d’Obama, le pion des Frères musulmans à la Mai­son blanche, parlons carrément de larmes de crocodile.

Rappelons-nous son infâme discours du Caire en 2009, son soutien à Morsi en égypte, son refus absolu de reconnaître que nous avons un nouvel ennemi commun, l’islamisme radical. Obama et son mépris de la liberté d’expression, déclarant aux Nations Unies « que l’avenir n’appartenait pas à ceux qui se dressent contre le prophète », et qui a odieusement utilisé comme thème électoral en 2012 le mensonge selon lequel il avait « vaincu Al Qaïda », allant jusqu’à mettre les assassinats de Benghazi au compte d’un pau­vre copte auteur d’une vidéo moquant Mahomet, exactement ce que faisait « Charlie Hebdo ». Obama qui relaxe les derniers détenus de Guantanamo qui pourront ainsi retourner au djihad. Obama, principal artisan du chaos au Moyen-Orient…

D’autre part, si la réaction massive de l’opinion publique française est la bienvenue, elle démontre tout de même une sélection affective pour ce qui est proche géographiquement (cette fois, c’est nous qui sommes frappés) et idéologiquement (il n’est pas certain que l’émotion eût été la même pour une rédaction de droite).

Rappelons aussi que les Français n’ont jamais compris le traumatisme collectif que fut le 11 septembre pour les Améri­cains, qu’ils ont vite condamné Bush sans chercher à examiner son idée directrice de provoquer l’indispensable, l’urgente réforme de l’islam. Idée enfin reprise, la démocratie en moins, par le président égyptien Al-Sissi dans sa remarquable exhortation du 1er janvier aux imams pour qu’ils reconnaissent qu’ils ont un problème colossal à résoudre: faire de l’islam actuel, menace pour l’humanité, un islam des Lumières.

Combien de temps notre soudaine « unité nationale » va-t-elle durer ? C’est l’affaire d’une semaine ou deux. Déjà, on nous a invités à protester par un défilé « républicain » et « dans la dignité ». Comprendre: gare à tout comportement qui ne serait pas « citoyen »…

Assez ! Tant que l’on ne réagira pas à ce vocabulaire imbécile  qui traduit la lâcheté de nos dirigeants, rien ne changera.

Le drame subi n’appelle pas à « manifester », mais à agir concrètement et vite.

à défaut d’avoir un leadership commun déterminé, chaque pays pourrait ignorer les lois européennes et réarmer les polices nationales, envoyer l’armée dans les zones de non-droit, dénationaliser tout individu ayant des liens prouvés avec l’islamisme radical, condamner les terroristes à la peine de mort. Et, partout, en finir avec l’interdiction du porc au profit de la viande hallal !

Seuls, le nombre et la loi enfin appliquée peuvent dissuader les brutes islamistes.

Faute de voir ces souhaits se concrétiser, les victimes seront mortes pour rien. Si ce n’est pour une récupération politique éhontée par la gauche…

Évelyne Joslain

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Comments (2)

  • jayjay.nc Répondre

    Bravo pour les solutions! C’est ce que j’ai pu lire de mieux.
    C’est incontournable et nos énarques obtus feraient bien de s’en inspirer. Il faut ajouter l’arrêt immédiat de l’immigration en provenance des Terres d’Islam., sachant que chaque arrivage comporte entre 15 et 20% de djihadistes potentiels.
    De la part du pouvoir en place ou de ceux qui aspirent avidement à leur portion du gâteau, nous n’entendons que des incantations confirmant le déni et des balivernes prétendant nous faire gober qu’on va éteindre le feu avec du pipi de chat.

    16 janvier 2015 à 15 h 23 min
  • Daviet Répondre

    Je ne suis pas d’accord sur la Phrase : Obama principal artisan du chaos au Moyen Orient. L’écrasement de l’IRAK c’est Bush. L’Afghanistan, c’est également Bush. Obama n’a fait que prendre la suite en poussant Sarkosy en Lybie. Il est exact qu’il n’a pas arrêté la marche du Chaos mais l’initiateur c’est Bush. Lorsque l’on connaitra la vérité sur le 11.09.2001 la responsabilité de Bush sera sans doute encore plus écrasante.

    15 janvier 2015 à 10 h 50 min

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