L’Ukraine et le retour au réel

L’Ukraine et le retour au réel

Sommes-nous en train d’assister à la fin de la « diplomatie des droits de l’homme » ? Ce n’est pas impossible. En tout cas, Vladimir Poutine réinstalle avec for­ce le principe de réalité dans les relations internationales. Nous l’avions vu naguère avec la crise syrienne ; nous le constatons, à nouveau, avec la crise ukrainienne.

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Car, quoi qu’en disent les médias français, le comportement du président russe dans ces deux crises obéit aux mêmes règles. Un certain nombre de mes excellents confrères ont ironisé, après John Kerry, sur le fait qu’en Syrie, Poutine avait refusé l’intervention militaire et qu’il s’apprêtait à intervenir militairement en Ukraine. Mais c’est au nom des mêmes principes. Poutine est l’un des rares dirigeants de premier plan à être attaché aux règles traditionnelles du droit international. Et, en premier lieu, à cette règle selon laquelle les relations diplomatiques s’exercent de puissance à puissance et selon laquelle que les affaires intérieures d’un pays ne sont, précisément, pas nos affaires !

Sur cette base, Poutine avait refusé toute intervention en Syrie : Assad est, sans doute, un peu recommandable personnage, mais c’est au peuple syrien qu’il revient de le démettre de ses fonctions s’il le souhaite, pas à l’ONU ou à l’OTAN.

Le même raisonnement vaut pour l’Ukraine et son fort peu sympathique président Ianoukovitch. Naturellement, tout le monde voit instantanément les limites du raisonnement : que se passe-t-il si un État massacre son propre peuple ? C’est sur cette faille que s’est développée la « diplomatie des droits de l’homme ». Dès que les droits de l’homme sont violés quelque part, la « communauté internationale » serait tenue d’intervenir militairement pour éliminer le dirigeant meurtrier.

Le problème, c’est que bien peu de pays respectent intégralement les droits de l’homme. Nous devrions alors bombarder, non pas seulement la Syrie, l’Ukraine et la Russie, mais encore tous nos alliés. Et nous, en prime, car il est douteux  que nos prisons et nos commissariats soient exempts de tout reproche. La réalité, c’est que cette diplomatie pseudo-humanitaire a fait des millions de morts. Et qu’elle apparaît trop manifestement partiale pour être crédible.

Il n’est certes pas satisfaisant d’être obligé de traiter avec les dictateurs qui peuplent la planète, mais il me semble pire encore d’aller bombarder tous ceux qui auraient le malheur de nous déplaire. J’ajoute que, dans l’affaire ukrainienne, nous nous heurtons à une partie beaucoup plus forte que nous.

D’abord, l’Ukraine est aux frontières de la Russie et Poutine joue, pour ainsi dire, à domicile. D’autant que Kiev est le cœur de l’antique Russie.

Ensuite, l’Ukraine est financièrement très dépendante de la Russie. À moins que « l’Occident » – concept qui a un sens dans l’ordre civilisationnel, mais bien peu dans l’ordre politique, puisque les intérêts des États-Unis et des divers pays d’Europe diffèrent dans ce dossier – n’ait les moyens de trouver rapidement plusieurs dizaines de milliards de dollars, on voit mal comment le nouveau pouvoir ukrainien pourrait éviter de composer avec son encombrant voisin russe. Par ailleurs, comment ignorer que la Crimée est russe depuis des siècles ? Et comment imaginer que la Russie abandonne cette zone stratégique ?

Enfin, un certain nombre de pays européens, dont la France, dépendent de la Russie pour leur approvisionnement énergétique. Il n’y aurait, à ma connaissance, qu’une seule façon de stopper cette dépendance : se tourner vers l’Algérie et nous mettre entièrement dans la main d’un pays qui n’est pas, que je sache, beaucoup plus fréquentable que la Russie et qui, en outre, ne cesse de nous rappeler le contentieux historique que nous aurions avec lui. L’autre solution, qui ne serait pas accessible à court terme, et qui, de toute façon, est condamnée par l’alliance du PS avec les Verts, serait de viser à l’indépendance énergétique.

Pour l’heure, Poutine a parfaitement les moyens, militaires et économiques, de sa politique. Nous payons aujourd’hui les erreurs du XIXe siècle, de 1918 et de 1945. Mais le prix à payer serait léger si nous tournions enfin le dos aux funestes rêveries qui ont mis le feu à l’Europe – notamment ce principe, en apparence généreux, mais en réalité explosif, que l’on appelait naguère le « principe des nationalités » et que l’utopiste Wilson nous imposa en 1918 sous le nom de « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ».

Malheureusement, il semble que les erreurs du passé ne servent à rien, puisque ceux qui parlent le plus fort, aujourd’hui en France, nous invitent à réitérer les mêmes erreurs !

 

Guillaume de Thieulloy

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Comments (21)

  • lefebvre Répondre

    Sous la houlette du Nouvel Ordre Mondial qui ressemble à l’empire romain avant sa chute .Car le mensonge la tromperie la perversion narcissique de l’élite mondiale atteignent des sommets
    Le parti unique en France est en place c’est l’UMPS contrôlé financé par la CIA et autres organismes contrôlés par Washington. Ce parti pourrait se nommer Union Mondialiste Politique Sioniste.La pratique hégémonique des promoteurs du NWO mettent en danger le peuple juif qui en cas de conflit mondial il serait exposé en tant que base militaire avancée

    12 mars 2014 à 17 h 32 min
  • Thomas Répondre

    “Sommes-nous en train d’assister à la fin de la « diplomatie des droits de l’homme » ?”

    => Rien de moins sûr. Certes, la diplomatie des droits de l’homme a certes du plomb dans l’aile mais elle n’est pas morte. Certes, il est de plus en plus difficile, à l’heure actuelle, d’avoir une politique interventionniste (par exemple les occidentaux n’ont pas pu intervenir en Syrie).

    Mais la plupart de nos dirigeants sont toujours dans une logique d’opposition systématique à la Russie, et ce au nom des “droits de l’homme”, et ce sur presque tous les fronts (Iran, Ukraine etc.). L’activisme d’idéologues tels que BHL existe toujours (cf. son discours de la place Maidan).

    Pour le reste, je pense sérieusement que nous n’avons aucun intérêt à nous opposer à la Russie. Vu la situation géopolitique actuelle, nous aurions plutôt intérêt à faire de ce pays (de culture judéo-chrétienne) un allié, ne serait-ce que pour faire face à la menace des pays du tiers-monde.

    Un conflit opposant l’Occident à la Russie déboucherait sur une destruction mutuelle, personne n’aurait à y gagner.

    11 mars 2014 à 16 h 01 min
  • BRENUS Répondre

    Jojo, une fois de plus vient faire “sa” morale : celle de ses copains polpotistes de gauche. Il vous parle avec des sanglots de liberté d’expression pendant que ses petits copains gauchistes s’emploient précisément a l’étouffer, en France, la liberté d’expression. DE vrais totalitaires. Après tout c’est un choix, mais qu’ils apprennent au moins à fermer leur gueule quand d’autres, ailleurs, utilisent les mêmes méthodes qu’eux. La gauche qui aurait du être la défenderesse du peuple (le notre d’abord, avant les parasites importés) n’est plus qu’un ramassis de prébendiers soutenus par des inféodés sans morale et uniquement préoccupés de v ivre sur la bête – pardon : les producteurs pa

    10 mars 2014 à 9 h 22 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      non ” LaGauche ” n’est pas hostile à la ” liberté d’expression “, pas davantage que ” LaDroite “, car, comme sa consoeur, elle est seulement hostile aux libertés non ” homologuées ” … vous le savez sans doute, mais il est toujours bon de le rappeler, que nous sommes dans la Société des ” normes ” … même les bananes doivent impérativement avoir une courbure ” conforme “

      10 mars 2014 à 13 h 34 min
  • R. Ed. Répondre

    Envahir Monaco, il en a de biens bonnes notre Jojo !

    L’état français n’est même pas capable ” d’envahir ” une cité ” sensible, sauf à prendre une raclée.

    Envahir la Suisse ?
    Quelle idée, même Dolf n’a pas osé !

    Si les allemands ont été vaincus en 45, c’est surtout à cause de la formidable machine de guerre produite par les Américains, des chars, des canons, des bateaux, des avions, construits bien à l’abri des bombes de l’adversaire, avec un accès à la matière première sans contrainte, ce qui n’était pas le cas des Allemands bombardés nuit et jour.
    Les Américains sont venus, ont gagné, mais nous l’avons payé, et le payons encore, puisque maintenant nous sommes ses vassaux.

    8 mars 2014 à 10 h 32 min
    • Jaures Répondre

      Je parlai uniquement du principe. Je doute que ces actions militaires soient à l’ordre du jour. Et je ne crois pas que l’invasion de Monaco serait plus difficile qu’une intervention au Mali.
      Quant au lien que vous faites avec les cités, il montre que vous méconnaissez totalement la réalité de ce qui s’y joue. Mais là n’est pas le débat. Nous aurons sans doute l’occasion d’y revenir.

      8 mars 2014 à 14 h 17 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        elle serait SANS AUCUNS DOUTES plus aléatoire sur le plan international …car il y a trop d’intérêts financiers et peoples en jeu … de roulette !

        10 mars 2014 à 13 h 37 min
  • Serge-Jean P.Peur Répondre

    Ne généralisez pas Jaurès,vos propos sont trop allusifs pour coller à cette réalité.Nous sommes d’accord pour ranger les différents dirigeants qui se sont succéddés à la tête de l’Ukraine dans la catégorie incapables ou corrompus (au pire) ou trop pro-russes ou trop atlantistes (au mieux).
    Mais si on se met à la place de Poutine on voit débarquer une révolution soi-disant spontanée originaire de Kiev qui renverse un président élu et on voit le sud-est du pays (la Crimée),russophone qui n’a plus le droit se s’exprimer dans sa langue,du jour au lendemain.Sachant que dans cette “révolution” participe une large tranche d’extrême-droite,ne faudrait-il pas avoir des craintes,sinon la peur de “la chasse au russe” et ainsi ne faut-il pas comprendre l’appel à l’aide de la Crimée envers le Grand Frère Russe?
    Evitons le ton anti-Poutine des médias,évitons les clivages droite-gauche,la litanie “droit des peuples” à géométrie variable et les interventions “pour la démocratie” montées de toutes pièces.
    Contrairement à certains neuneus croisant sur le web je ne pense pas que Poutine veuille envahir l’Ukraine:il veut protéger les siens et aussi garder une influence sur sa proche frontière sud,ainsi que l’accès à la mer (que dirait Obama en cas de bases russes à Cuba?).Car si toute l’Ukraine bascule côté européen,l’étape suivante sera la déstabilisation des régions sud de la Russie majoritairement musulmanes et comme un coup de pied dans un nid de guêpes.

    8 mars 2014 à 2 h 38 min
    • Jaures Répondre

      Personne ne nie les difficultés à gérer les soubresauts d’un pays qui doit assumer une histoire chaotique et des minorités culturelles diverses (n’oublions pas les tatars).
      Mais l’annexion de parties d’un pays sous prétexte de liens culturels et historiques est, si elle est consentie, la porte ouverte à tous les arbitraires. Dans l’Histoire “l’appel à l’aide du peuple” a donné prétexte à de nombreuses invasions.
      La bonne manière de procéder est la négociation. Une révolution a eu lieu, (que je sache, aucun soldat occidental n’a été vu dans les rues de Kiev), il faut en prendre acte et veiller à ce qu’elle soit ratifiée par le suffrage universel. Rien ne dit qu’une séparation n’aura pas lieu au final, ce qui a été fait dans un sens peut l’être dans l’autre, mais c’est aux Ukrainiens d’en décider comme l’ont fait Tchèques et Slovaques. Doit-on légaliser le fait qu’un pays peut intervenir dans un autre au prétexte qu’une révolution gênante pour ses intérêts y a eu lieu ? N’est-ce pas a posteriori justifier les invasions de la Hongrie et de la Tchécoslovaquie par les chars de l’ex-URSS ?
      Que Poutine retire ses soldats et qu’une négociation internationale s’engage. Que des observateurs indépendants veillent à ce que les droits des minorités soient respectées. C’est là la bonne méthode. Toutes les autres sont sources de tensions et de conflits.

      8 mars 2014 à 14 h 12 min
  • dot Répondre

    la vodka :)
    Poutine défend son pays contre une kabbale généralisée. Les milices et les snippers n’étaient pas ukrainiens/russes pour certains. Les putch et soi-disant révolutions populaires sont manipulés et organisés. Interessez-vous à l’origine des représentants des partis. Il s’agit d’appréhender ce genre de situation dans sa dimension geopolitique et peut-être occulte.

    7 mars 2014 à 11 h 13 min
    • Jaures Répondre

      Que Poutine défende son pays, soit. L’armée ukrainienne est-elle massée, menaçante, aux frontières de la Russie ?
      Que savez-vous avec autant de certitude sur les snippers qui ont fait 80 morts parmi les manifestants ? Sans doute les fruits de votre analyse “occulte”.

      7 mars 2014 à 15 h 29 min
  • Hector Répondre

    Je ne comprends pas les ukrainiens . L’UE est une machine a perdre contre les peuples . L’UE se paupérise , nous perdons notre identité et protection de notre pays , même le droit à la parole pour dénoncer notre mal , nos emplois sont vandalisés par le moins disant de l’UE ou allogène . Une immigration massive incontrôlée allogène théocratique dilue notre identité . Les ukrainiens veulent ils aussi cette immigration ? Pour un africain ( noir ou arabe ) se sera mieux de vivre en Ukraine que chez lui . Tous les jours ils nous le prouvent en échouant sur nos côtes surtout Lampedusa . Ce qui se passe en Lampédusa se passera chez eux par d’autres moyens .
    Il me semble que les ukrainiens qui manifestent le savent et veulent pourtant venir dans l’UE .
    C’est a croire qu’ils veulent des chaines . Ils devraient se rappeler une citation de Mirabeau : « les hommes passent la moitié de leur vie à se forger des chaînes et l’autre moitié à se plaindre de les porter. »

    A moins que l’objectif de ces manifestants c’est d’immigrer dans un pays européen pour fuir leur pays . C’est vrai je n’avais pas compris . De l’avenir de l’Ukraine ils en ont rien à foutre , eux ce qu’ils veulent c’est immigrer dans un pays de l’UE

    7 mars 2014 à 11 h 04 min
    • Jaures Répondre

      C’est que les Ukrainiens, eux, savent ce qu’est la réalité d’une dictature, de la pauvreté, de la difficulté pour s’exprimer, se soigner, pour élever ses enfants.
      Ici, nous avons oublié la signification de des mots. On crie à la dictature quand les résultats des élections ne nous satisfont pas. On hurle contre la presse qui ne diffuse pas ses opinions. On vocifère contre les services publics toujours trop chers, jamais assez efficaces. On s’abstient de voter en pensant “tous pourris”.
      Ailleurs, ce que nous méprisons fait rêver. C’est ainsi.

      7 mars 2014 à 15 h 24 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        vous ne ” vociférez ” jamais contre la presse ? bien entendu, elle est à l’unisson de votre ” idéologie ” … et les élus de ” LaDroite ” ( sous entendu ” républicaine ” ) sont en résonance avec elle, car pouvez vous me dire ce qui différencie un Fabius d’un Juppé ? un Hollande d’un Sarkozy ? etc …

        8 mars 2014 à 13 h 16 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      ” je ne comprend pas les Ukrainiens ” … pas plus que je ne comprend les Français qui vont chez …Ikéa

      car voyez vous c’est cela la force de la persuasion publicitaire : dire que si vous venez chez nous vous serez ” moderne “

      7 mars 2014 à 18 h 03 min
    • Oeildevraicon Répondre

      Ce ne sont pas les Ukrainiens dans leur majorité, c’est une minorité qui pose problème.
      Cette minorité sait pertinemment que dans l’Europe elle pourra s’imposer aux autres (comme le font toutes minorités des pays Européens), alors qu’avec le grand frère russe cela lui sera impossible.

      8 mars 2014 à 0 h 12 min
  • lefebvre Répondre

    Depuis que les Etats-Unis de conception « illuminati » ces migrants aventuriers et mystiques ont crée l’oligarchie mondiale contrôlée par une élite qui repose sur des loges mondialistes dites des droits de l’homme. Ce connaît révolutions et guerres de prédation. Treize ans prés la création du billet vert qui représente la pyramide l’œil de Satan maître provisoire de ce monde où règne le mensonge ce fut les révolutions de 1789 révolutions russes les stars empires royautés devaient être remplacé par la minorité de nantis usuriers argentiers du monde, qui aujourd’hui ne dissimulent plus leur plan
    Leur stratégie n’a pas changé créé le chaos ruiner les peuples la Grèce est un exemple et l’Ukraine aux mains des néonazis sera financé par l’élite non élue de cette Europe qui s’est prostituée à l’ordre Américain qui est cet ordre romain ressuscité en ce dernier empire qui doit tomber
    Les affaires Européennes ne concernent pas Obama car l’Amérique qui s’enrichit au fil des guerres et révolutions telles que les révolutions arabes bien ciblées et la volonté de mettre la main sur la Syrie pour contrôler les ressources telles que le gaz démontrent bien la cupidité de cet empire. La guerre du Kosovo d’Irak le chaos provoqué en Libye suite à nos interventions sous l’égide de l’OTAN sont les démonstrations.que nul ne peut nier
    Aujourd’hui c’est la Russie qui est diabolisée car ils veulent convoiter ces richesses. Poutine a raison de réagir et si la politique visionnaire Gaulliste avait était respectée l’Europe serait libre n’aurait pas besoin de ce marché transatlantique qui soumettra encore plus l’Europe cette prostituée donc parle l’apocalypse. Elle aurait une monnaie forte et sa patrie constituée de nations sœurs s’étendrait de l’Atlantique à l’Oural et le ver ne serait pas dans le fruit ce ver c’est l’OTAN et ses bases de fusées sur nos sols
    L’Amérique chasse les Russes de l’Afghanistan via ben Laden agent de la CIA Combien de morts ?
    Les usa nous remplace en Indochine guerres du Vietnam combien de victimes encore de nos jours suite aux gaz chimiques et produits défoliants, c’est comme pour les Palestiniens qui furent massacrés par la base américaine fabriquée à partir de la finance que constitue cet Etat d’Israël ; attention le peuple juif n’y est pour rien en leur plan diabolique qui réalise le dessein de Dieu car en finalité c’est la vérité qui triompher de l’imposture mondiale mise en place en 1776.
    Cette Europe devait apporter bonheur paix prospérité , les peuples soumis aux usuriers apatrides sans foi ni loi ni patrie sont saignés ruinés . La devise des humanistes existe nos sommes libres de bosser si les multinationales nous y autorisent de vivre nos rêves si ceux ci sont validés par les cartels banquiers agro alimentaires et de la santé Un viticulteur de bourgogne qui refusait d’utiliser des pesticides imposés s’est vu menacé par la justice au service des lobbies il risque six mois de prison ferme et 30000 euros d’amende . Oui l’égalité existe dans la misère programmée des Nations et quant à la Fraternité elle est celle de la religion laïque des loges maçonniques.
    Je dénonce cette structure mondiale qui dépasse la vision étriquée de maçons qui ont des convictions des vertus

    7 mars 2014 à 8 h 10 min
  • Marquais Répondre

    beaucoup trop de vérités gênantes; M. de Thieulloys, vous ne manquerez pas de vous attirer les foudres de quelques uns !

    7 mars 2014 à 8 h 00 min
  • Jaures Répondre

    Effectivement, que ce soit pour la Syrie ou l’Ukraine, Poutine agit avec les mêmes règles: celles qu’il choisit lui-même en fonction de ses intérêts. C’est ce que Thieulloy appelle (avec cynisme ?) les “règles traditionnelles du droit international”.
    Thieulloy caricature ensuite ce qui est appelé “devoir d’ingérence”. Il ne s’agit pas, bien sûr, d’aller bombarder tout pays qui n’appliquerait pas intégralement les Droits de l’Homme. Qui a jamais avancé pareille ineptie ? Mais on doit désapprouver les agissements condamnables, les atteintes à la liberté d’expression, une justice aux ordres, une police arbitraire, une démocratie défaillante avec tous les moyens pacifiques possibles. L’intervention militaire n’est là que pour empêcher le pire, les massacres, le génocide.
    Tout cela peut paraitre abstrait car on ne peut jamais faire un comparatif avec ou sans intervention. Cependant, pour être concret, n’aurait-il pas été préférable qu’une force s’interpose entre la France et l’Allemagne au siècle dernier ? Entre Turcs et Arméniens ? Entre sudistes et nordistes ?
    Quant aux “zones stratégiques”, il faut apprendre à les gérer autrement que par la force sinon tout est permis. Pourquoi la France n’annexerait-elle pas de force Monaco et la Suisse romande ? Les USA Cuba ? La Chine le Cambodge ?
    La diplomatie selon Thieulloy c’est, selon le mot de Pascal, “ne pouvant fortifier la justice, on justifie la force”.

    6 mars 2014 à 21 h 34 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      Pour ce qui concerne la Principauté de Monaco cela fut sur le point d’arriver sous …. de Gaulle I et II …et il ne s’en fallut que de 48 heures … ( cumulées ! ) …. d’hésitations !
      Pour ce qui est de la Suisse dite ” Romande ” , cela fut tenté sur les rives du Léman dans des temps pas si anciens que ça Buonaparte regnante
      Par contre le toujours même de Gaulle ” annexa ” le Val d’Aoste pendant quelques jours puis recula héroïquement, les ” Ricains ” lui ayant fait les yeux … pas doux du tout, le menaçant même de priver la France du plan ….Marshall ce qui fût notre deuxième soumission après celle du C.N.R. aux syndicats …. ” marxistes ” contre lesquels les toujours bien intentionnés ” Ricains ” inventèrent , mais vous le savez, F.O. !

      personnellement je ne suis pas, comme vous un démocrate … en peau de lapin mais un …. révolutionnaire c’est à dire un adepte farouche ” AU DROIT DES PEUPLES à DISPOSER D’EUX MÊMES ”

      ce qui a été ” bon ” car imposé par les bombes ” démocratiques au Kosovo, au Montenegro et à ce truc improbable la ” Bosnie -Herzégovine ” est NATURELLEMENT bon par référendum pour les Russes d’Ukraine … puisque c’est là la LOI de la Majorité !

      de toute façon Poutine annexera ( au moins ) la Crimée et aura des problèmes avec ses Turcs les Tatars !

      7 mars 2014 à 13 h 18 min
  • Catoneo Répondre

    Votre intéressante analyse est quand même un peu limitée au plan économique.
    Concernant la ruine ukrainienne par faillite de son Etat mafieux, on peut considérer que les 30 milliards appelés par le nouveau pouvoir à Kiev sont quasiment réunis, sous réserve que la corruption endémique soit éradiquée, ce qui en général est facile en période de tumultes.

    L’arme russe de la vanne de gaz n’en est pas une.
    Les virements des clients cesseront aussitôt et comme la Russie, 24 ans après sa libération, n’a toujours rien d’autre à vendre, il m’étonnerait que M. Poutine la ferme. Peut-on citer un produit fini russe en circulation dans le Marché commun d’Europe occidentale ?

    La Russie a des moyens de suprématie militaire sur l’Ukraine, mais peu de leviers économiques qui ne le pénaliseraient pas en retour.
    Pour le Kremlin, le réglage doit être plus fin que vous ne le suggérez.

    PS : je ne relève pas l’amalgame osé entre les massacres de masse et une transgression des droits de l’homme dans les pays occidentaux.

    6 mars 2014 à 17 h 26 min

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