Macron, la France et la planète

Macron, la France et la planète

La France n’a pas de président. Elle est sous tutelle d’un personnage à l’ego surdimensionné qui se rêvait sans doute à la tête d’un État puissant capable de lui donner les moyens d’entraîner la planète dans sa mégalomanie jupitérienne.

La France, c’est trop petit, trop étriqué, trop égoïste, trop franchouillard, pas vraiment digne de lui.

La France, ce n’est pas son souci prioritaire.

Il lui faut les grands espaces : l’Europe, c’est un minimum ; la planète, c’est mieux.

Il veut en façonner l’humanité et même le climat et si, pour cela, il lui faut trahir la nation qui l’a élu, tant pis ; c’est pour la bonne cause.

En dehors du domaine économique, dans toutes ses fibres, c’est un homme de gauche.

Le réel n’a pas de prise sur lui. Au nom des droits de l’homme, il méprise les droits du citoyen.

Au nom de l’Europe, il méprise la nation.

Au nom de la fraternité universelle, il méprise les Français.

Il a un comportement semblable à celui de l’Église catholique et de son chef actuel, tellement attentive aux autres qu’elle en oublie les siens, quitte à faire le jeu de l’islam, le pire prédateur qu’elle ait affronté dans l’histoire humaine.

Comment peut-il s’émouvoir de la profanation du tombeau du soldat inconnu, alors qu’il a lui-même publiquement accusé son propre pays de barbarie et de crime contre l’humanité et qu’il vomit son histoire ?

L’exemple vient d’en haut.

Avec lui, c’est portes ouvertes à l’immigration africaine et musulmane.

Le jour même où, au détour d’une phrase de son intervention « mea culpa » adressée aux « gilets jaunes », il admet qu’il va falloir parler d’immigration, il envoie un secrétaire d’État à Marrakech signer le désastreux pacte onusien, désigné « Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières » – dont l’intitulé est, à lui seul, un aveu.

Pas de débat à l’Assemblée nationale à cette occasion, alors qu’il y a quelques jours, on y a sérieusement discuté de l’opportunité de mettre la fessée hors la loi.

On nous dit que cet accord est non contraignant. Ce qui est faux bien entendu.

Quand on connaît l’enthousiasme avec lequel nous appliquons, quelques fois avec emphase, toutes les directives venant d’ailleurs, il y a tout à craindre.

Un accord est toujours contraignant, sinon à quoi servirait-il ?

Ce qui doit être d’abord considéré est l’intérêt national qui, là, est oublié, une fois de plus.

Cet accord, de 41 pages, est un fouillis, décourageant la lecture, d’engagements innombrables consentis par les signataires, dont le moindre n’est pas celui qui concerne l’information.

On y lit que les signataires s’engagent à « promouvoir une information indépendante, objective et de qualité, y compris sur Internet, notamment en sensibilisant les professionnels des médias aux questions de migration et à la terminologie afférente, en instituant des normes déontologiques pour le journalisme et la publicité et en cessant d’allouer des fonds publics ou d’apporter un soutien matériel aux médias qui propagent systématiquement l’intolérance, la xénophobie, le racisme et les autres formes de discrimination envers les migrants, dans le plein respect de la liberté de la presse ».

Les derniers mots, « dans le plein respect de la liberté de la presse » (admirons la pirouette !) ne rassurent pas sur le sens qu’il faut donner à ce qui précède.

Dans le droit fil des tentations présidentielles de légiférer sur les « fake news », ce texte va corseter ainsi encore davantage la liberté d’expression déjà bien mise à mal dans notre pays depuis les lois Perben, Gayssot et Pleven.

Le délire est partout.

On inflige aux Français de lourdes taxes dans le dessein insensé de sauver la planète, alors qu’aucun des plus gros pollueurs du monde ne paie la moindre taxe carbone.

M. Macron, qui nie l’existence d’une culture française, vient de présider à Erevan un sommet de la francophonie dont il fixe le centre de gravité au Gabon et qui désigne une anglophone rwandaise comme présidente.

Petit papa Noël, s’il te plaît, apporte-nous un président français ; un clone français de Trump, Poutine, Orban, Salvini par exemple !

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Comments (8)

  • IOSA Répondre

    Les USA vont quitter la Syrie et laissé la France se démerdée du bourbier.

    Nous pouvons encore une nouvelle fois remercier notre zélu de Macron pour la diplomatie qu’il a fait preuve avant la signature de l’ordre de retrait des troupes américaines.

    En se croyant l’égal d’un personnage même comme Trump, il commet la même erreur de la grenouille qui se voyait plus grosse qu’un bœuf.

    Et la merde qui en retombera sera sur nos soldats en Syrie.

    Femmes de l’armée française, enfants de ses soldats, mères, pères, frères & sœurs, allez devoir pleurer sur la tombe de vos combattants par la faute d’un incompétent irrationnel revêtu d’arrogance primaire.

    24 décembre 2018 à 23 h 51 min
  • Alain PROTTE Répondre

    Il révèle de plus en plus qu’il est inapte au job.

    24 décembre 2018 à 13 h 12 min
  • Daflon Répondre

    A partir du moment où le chef de l’état signe un traité engageant la France à accepter d’être envahie sans demander l’avis des Français, il sort de la démocratie pour entrer dans l’autocratie, et quand il utilise la force pour tenter de mater la révolte du peuple, il devient un tyran.
    Mais l’histoire montre qu’aucun dictateur n’est parvenu à juguler un peuple entier pendant longtemps.
    Notre Emmanuel Ceausescu, s’il s’entête, risque d’avoir la fin de l’ex « Président » Roumain.

    23 décembre 2018 à 11 h 21 min
  • Alain PROTTE Répondre

    La France, c’est trop petit, trop étriqué, trop égoïste, trop franchouillard, pas vraiment digne de lui. Bravo l’auteur.
    Mais comment en est-il arrivé à se considérer comme étant d’une espèce supérieure, d’une “race supérieure”.?
    Ce n’est pas l’ENA, tant parmi les énarques sont nombreux ceux qui, en toute conscience, se sont accommodé de leur médiocrité et n’en font pas tapage.
    Chez Macron il y a un “ego” tellement surdimensionné qu’on pourrait croire ou qu’il appartient à une race d’extraterrestre ou qu’il a été traité psychologiquement, plongé dans une sorte de potion magique, ou hypnotisé par des sorciers…
    Le pauvre “franchouillard” populiste, avec le bon sens gaulois qui le caractérise quand il échappe à sa sensiblerie maladive, commence à se demander sérieusement à quel zigoto il a confié son destin…

    19 décembre 2018 à 15 h 57 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Bonne description de la situation, Iosa.
    On se demande d’ailleurs où se trouve le chouchou à sa mémé?
    A-t’il été mis au coin revêtu d’un bonnet d’âne ou est-il privé de dessert et de “Falcon jet” jusqu’à nouvel ordre?

    19 décembre 2018 à 10 h 52 min
  • IOSA Répondre

    Le fil du temps apporte des éclaircissements sur la personne de Macron.

    De reculades en débandade sur l’intelligence supérieure qui trône à l’Elysée, ordonnant tantôt ceci puis exactement son contraire l’instant d’après*, nous comprenons le pourquoi et le comment de la paralysie de tous ceux qui malgré le pouvoir de l’autorité publique dont ils sont investis, non pas réagis face à l’affaire Benalla et laissé prospérer ce personnage au sein même de l’ Elysée.

    *pas de coup de pouce au smic, puis déclaration de hausse de smic de 100 euros, devenu maintenant prime d’activité.
    *suppression de la prime d’énergie pour 2 millions de foyers fiscaux, puis nouvelle débandade…..

    Plus avant, il y avait eu la démission du Général DEVILLIER, Général des armées tout de même et qui avait souligné judicieusement une crise d’autoritarisme juvénile de Macron président (pas le beurre).

    Et c’est là la vrai question, complètement absent pendant les 5 actes des gilets jaunes et contredisant sans cesse ses portes paroles, se peut il que le Général DEVILLER ait raison et que nous sommes gouverné par une personne affectée de troubles mentales ?

    Et le plus grave, c’est de cacher ce qu’il en est, pour ne pas perdre le pouvoir.

    18 décembre 2018 à 22 h 34 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      ” la critique est aisée, mais l’ art est difficile ”

      ( Polybe ) le plus pillé de tous les historiens grecs

      celui qui a décrit l’ ochlocratie où les masses ont tout(s) le(s) pouvoir(s) , ce qui nous guette avec Lucus Spartacus Melenchoncus

      24 décembre 2018 à 20 h 27 min
      • IOSA Répondre

        Pour l’instant, ils font plutôt du lard sur notre dos et sans difficulté.

        26 décembre 2018 à 2 h 02 min

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