Mayotte, première entorse au droit français?

Mayotte, première entorse au droit français?

La situation de Mayotte, île et département français, est bien connue pour son immigration massive – venant de Madagascar, des Comores ou d’Afrique du Sud-Est.

L’île attire un grand nombre de femmes venant y accoucher, dont une grande majorité est en situation irrégulière, mais dont les bébés bénéficieront du « droit du sol » et de toutes les allocations et autres avantages qui s’y rattachent.

Cela est devenu un business qui a conduit à la construction de nombreuses maternités.

Ce qui est moins connu, c’est que 95% de la population de ce département est musulmane.

Les mosquées s’y comptent par centaines et cela a entraîné des dérogations à nos lois qui ne s’appliquent qu’à Mayotte.

La polygamie, abolie en 2003, y reste légale pour les mariages survenus avant cette date.

La justice est souvent rendue par des juges musulmans qui appliquent la loi coranique et les écoles coraniques foisonnent.

Toute personne née sur le territoire de parents relevant du droit local ou coutumier peut choisir entre le droit local et le droit commun.

Bien sûr, Mayotte est dans l’autre hémisphère. C’est très loin de l’Europe et c’est une petite île.

Mais, si le gouvernement français s’est cru obligé d’ignorer le principe de laïcité de notre République et d’accorder des dérogations à nos lois, qu’en sera-t-il lorsque un département situé dans la France métropolitaine verra sa population musulmane devenir majoritaire ?

La Seine-Saint-Denis en est-elle si loin ?

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