Meurtre à Westminster

Meurtre à Westminster

Dans quelques romans d’Agatha Christie, on découvre que plusieurs meurtriers s’étaient coalisés en secret pour trucider un ennemi commun.

Aujourd’hui, un tel crime est en train d’être commis par les conjurés anti-Brexit.

C’est le Brexit qu’on assassine et donc la démocratie véritable, conquise de longue lutte contre le despotisme naturel des « élites » et réaffirmée par référendum national, vote direct donc supérieur à la volonté du Parlement.

Car ceux qui traitent les peuples des États-nations de « populistes » et prétendent défendre « la démocratie » sont en vérité les suppôts d’une idéologie internationaliste et ne défendent que leurs intérêts égoïstes, tandis que les peuples s’avèrent les seuls vrais démocrates.

Les vilains de ce drame sont à présent connus.

– Theresa May d’abord : chargée de « délivrer le Brexit », elle ne cesse depuis 30 mois de semer la confusion par sa détermination factice, tout en agissant en avorteuse du Brexit. Son « Chequers Plan », rebaptisé « Plan de Retrait » (capitulation devant l’UE), a été rejeté sans appel par les deux tiers des Communes le 15 janvier, échec sans précédent dans les annales.

Or, May s’accroche au pouvoir et prétend maintenant sortir de l’ornière où elle a embourbé le pays et obtenir des concessions de l’UE, surtout la suppression du « backstop », cette absurdité qui séparerait l’Ulster du reste du Royaume-Uni pour éviter une frontière entre les deux Irlandes !

– Le « marécage » composé de « Remainiacs » : bureaucrates, mais aussi ministres de May, leur personnel, les caciques du parti (qui n’a plus rien de conservateur), et presque tous ceux des élus qui reçoivent des émoluments pour des fonctions para-gouvernementales.

– Enfin, la majorité des élus à Westminster, ceux qui ont sauvé May le 16 après l’avoir noyée le 15, font partie des conjurés, au désespoir du pays qui les a élus sur la belle promesse d’obtenir la meilleure sortie possible !

La faiblesse du Premier ministre renvoie le pouvoir au Parlement qui a voté pour la mise en œuvre de l’Article 50, selon lequel « si aucun accord n’a été approuvé [c’est le cas], une sortie sans accord tombe automatiquement à la date butoir du 29 mars 2019 ». Or, près de 500 voix aux Communes révoqueraient maintenant l’Article 50, pour empêcher un No Deal Brexit !

C’est là une pièce maîtresse du crime constitutionnel en cours contre la nation : abrogation puis extension dans la durée de l’Article 50 sont des procédés qui voleraient les électeurs.

La suppression du No Deal priverait du seul levier que les leaders européens redoutent en secret. Car la désinformation orchestrée par les Européens et les Remainiacs britanniques, prédit l’apocalypse, pas moins, alors que les avantages du Brexit sont multiples pour les Anglais.

May sait sans doute que les leaders de l’UE sont tétanisés à l’idée de perdre 39 milliards de Livres et d’avoir, eux, tous les inconvénients venant s’ajouter aux problèmes économiques et sociaux que leur dirigisme provoque déjà partout.

Pour le moment, May résiste sur ce point aux élites Remainiacs et à son Cabinet qui menace de « démissionner en masse ». Deux personnages sortent même de la neutralité à laquelle ils sont tenus : le Chancelier de l’Échiquier, Hammond, qui veut retirer les fonds dédiés à la préparation d’un No Deal, et le Speaker de la Chambre, John Bercow, qui favorise certaines prises de parole plutôt que d’autres.

Or, c’est la Chambre qui va de nouveau voter sur ce que May présentera le 29 janvier.

Seul un miracle pourrait transformer May en négociateur ferme, offrant à l’UE cet ultimatum : des concessions significatives, ou le Brexit clair et net d’un No Deal. Il serait aussi en son pouvoir de demander à la Reine de suspendre le Parlement jusqu’au 29 mars, afin de l’empêcher de continuer à trahir les électeurs.

Le pire des scénarios serait de repousser indéfiniment la date de sortie ; ce serait cauchemardesque et pourrait entraîner un second référendum et, dans la foulée, des élections générales que le communiste Corbyn aux aguets pourrait gagner.

Plus vraisemblablement, com­me elle n’a toujours pas idée de travailler avec ceux qui ont les idées et les solutions, il est à craindre que May finisse par obtenir juste assez de concessions pour arracher un mauvais accord, accepté comme un moindre mal pour en finir.

Tout peut désormais arriver, y compris la catastrophe absolue : Pas de Brexit et Corbyn !

 

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Dans quelques romans d’Agatha Christie, on découvre que plusieurs meurtriers s’étaient coalisés en secret pour trucider un ennemi commun. Aujourd’hui, un tel crime est en train d’être commis par les conjurés anti-Brexit mais seul le génie de Shakespeare pourrait en appréhender l’étendue, la complexité et la noirceur. C’est Brexit qu’on assassine et donc la démocratie véritable, conquise de longue lutte contre le despotisme naturel des “élites” et réaffirmée par référendum national, vote direct donc supérieur à la volonté du Parlement. Car ceux qui traitent les peuples des états-nations de “populistes” et prétendent défendre “la démocratie” sont en vérité les suppôts d’une idéologie internationaliste et ne défendent que leurs intérêts égoïstes, très particuliers et à court terme, tandis que les peuples qui se révoltent contre ce despotisme moderne font passer le bien supérieur de leur nation d’abord et s’avèrent les seuls vrais démocrates.
Les vilains de ce drame sont à présent connus.
__May d’abord: chargée de “délivrer le Brexit”, elle ne cesse depuis 30 mois de semer la confusion par sa détermination factice tout en agissant en avorteuse du Brexit. Son Chequers, rebaptisé “Plan de Retrait”(capitulation devant l’UE), a été rejeté sans appel par les 2/3 des Communes le 15 janvier, échec sans précédent dans les annales. Or, May s’accroche au pouvoir et prétend maintenant sortir de l’ornière où elle a embourbé le pays et obtenir des concessions des leaders de l’UE, surtout la suppression du “backstop”, cette absurdité qui séparerait  l’Ulster du reste du Royaume Uni pour éviter une frontière entre les deux Irlandes!. Personne ne la croit plus et le pays la méprise encore plus qu’elle ne l’est par les chefs de l’UE.
__Le “marécage” (“cabale”, dit Steve Baker) composé de “Remainiacs” (ou Restards): bureaucrates mais aussi ministres de May, leur personnel, les caciques du party (qui n’a plus rien de Tory), et presque tous ceux des élus qui reçoivent des émoluments pour des fonctions para-gouvernementales.
__Enfin, la majorité des élus à Westminster, ceux qui ont sauvé May le 16 après l’avoir noyée le 15, font partie des conjurés, au désespoir du pays qui les a élus sur la belle promesse d’obtenir la meilleure sortie possible!

La faiblesse abjecte du Premier ministre renvoie le pouvoir au Parlement qui a voté pour la mise en oeuvre de l’Article 50, selon lequel “si aucun accord n’a été approuvé (c’est le cas) une sortie sans accord tombe automatiquement à la date butoir du 29 mars 2019”. Or, ces près de 500 voix aux Communes révoqueraient maintenant l’Article 50, leur propre vote, pour empêcher l’éventualité d’un No Deal Brexit!
C’est là une pièce maîtresse du crime constitutionnel en cours contre la nation: abrogation puis extension dans la durée de l’Article 50 sont des bas procédés qui voleraient les électeurs qui ont voté “pour sortir de cette UE honnie, pas pour un accord quel qu’il soit”. La suppression du No Deal priverait du seul levier que les leaders européens redoutent en secret. Car la désinformation orchestrée par les Européens et les Remainiacs britanniques, dûment diffusée par tous les médias, anglais et européens, prédit l’apocalypse, pas moins, alors que les avantages en sont multiples pour les Anglais. May sait sans doute que les leaders de l’UE sont tétanisés à l’idée de perdre 39 milliards de Livres et d’avoir, eux, tous les inconvénients venant s’ajouter aux problèmes économiques et sociaux que leur dirigisme provoque déjà partout.

Pour le moment, May résiste sur ce point aux élites Remainiacs et à son Cabinet qui menace de “démissionner en masse”. Deux personnages sortent même de la neutralité à laquelle ils sont tenus et utilisent chacun leur fonction pour influencer les acteurs dans le sens d’une éradication de ce levier: le Chancelier de l’Echiquier, Hammond, qui veut retirer les fonds dédiés à la préparation d’un No Deal, et le Speaker de la Chambre, John Bercow, qui ne se contente pas d’aboyer ORDER! mais favorise certaines prises de parole plutôt que d’autres.
Or, c’est la Chambre (les Communes) qui va de nouveau voter sur ce que May présentera le 29 janvier.
Seul un miracle pourrait la redresser de sa position d’humble demanderesse et la transformer  en négociateur ferme, offrant à l’UE cet ultimatum: des concessions significatives, acceptables pour le peuple anglais, ou, à condition qu’elle en ait préservé l’option, le Brexit clair et net d’un No Deal. Il serait aussi en son pouvoir de demander à la Reine de suspendre le Parlement jusqu’au 29 mars, afin de l’empêcher de continuer à trahir les électeurs…
Le pire des scénarios serait de repousser indéfiniment la date de sortie; ce serait cauchemardesque et pourrait entraîner un second référendum (comme l’EU-Alcatraz a toujours obtenu!) et, dans la foulée, des élections générales que le communiste Corbyn aux aguets pourrait gagner…
Plus vraisemblablement, comme elle n’a toujours pas idée de travailler avec ceux qui ont les idées et les solutions, les ex-ministres Brexiteurs (Boris Johnson, Davis Davis, Dominique Raab…), les experts des think-tanks et les économistes pro-Brexit, il est à craindre que May finisse par obtenir juste assez de concessions pour arracher un accord, mauvais deal mais accepté comme un moindre mal, pour en finir.
Tout peut arriver, y compris la catastrophe absolue: Pas de Brexit et Corbyn!

 

 

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Comments (1)

  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Chère Theresa,
    “break it now, tomorrow may be too late”, le suspense a assez duré.
    Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras.

    23 janvier 2019 à 13 h 06 min

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