Münich de Spielberg : la déchéance morale d’Hollywood

Münich de Spielberg : la déchéance morale d’Hollywood

Les conservateurs américains parlent souvent avec mépris de la déchéance éthique de Hollywood. Il est vrai que, si le cinéma américain reste encore capable de produire des films imprégnés de valeurs respectables, ces films sont aujourd’hui plus rares qu’à l’époque de John Ford, Frank Capra, Howard Hawks, Alfred Hitchcock ou Raoul Walsh.
Dans la production de l’année 2005, on peut sauver le superbe « Monde de Narnia », adapté du roman de C.S. Lewis, le « King Kong » de Peter Jackson, « Walk the Line », belle biographie du grand Johnny Cash, quatre ou cinq autres productions, ce qui est déjà bien davantage que ce que le cinéma français a eu à nous offrir.
Mais, à côté de cela, que de films ineptes ou imprégnés de l’esprit de la gauche caviar de Beverly Hills ! Depuis le début de l’année 2006, quelques uns des plus beaux échantillons de ce dont je parle sont sur les écrans français et recueillent, bien sûr, l’approbation de la critique.

L’un d’entre eux, « Le secret de Brokeback Mountain » semble destiné à démolir une fois pour toutes l’image héroïque et virile du cow boy. À quoi mène la solitude des hommes gardant des troupeaux dans les grands espaces de l’Ouest ? À l’homosexualité, pardi ! Comme, chacun le sait, l’Amérique profonde est prude et a des vues étroites, les deux amants se marient chacun de leur côté avec des femmes, ce qui ne les empêche pas de se retrouver régulièrement pour des ébats passionnés. Ne parlez pas de tromperie ou de débauche ! Le jour où j’ai vu le film un reportage passait à la télévision où il était question d’une famille moderne : maman était lesbienne et vivait avec une jeune fille, papa était homo et vivait avec un collègue de bureau, cela créait un climat idéal pour les enfants, paraît-il.

Un autre de ces films est le « Good night and good luck » de George Clooney. Je l’avais vu voici quelques semaines dans une salle de San Francisco, la ville la plus à gauche et la plus homo des États-Unis, et toute la salle avait applaudi à la fin, c’est dire… La thèse du film est simple : il n’y a jamais eu d’espionnage communiste aux Etats-Unis, les communistes étaient de doux agneaux idéalistes, et le sénateur McCarthy un ignoble monstre menaçant la liberté. Heureusement de courageux journalistes aux allures de penseurs profonds ont réussi à terrasser la bête immonde.

Si vous voyez des ressemblances avec l’Amérique actuelle où, aux yeux de la gauche américaine, un ignoble monstre appelé George W. Bush menace la liberté sous prétexte d’un danger terroriste islamiste aussi imaginaire que le danger communiste il y a cinquante ans, vous ne vous trompez pas : les ressemblances sont volontaires.
J’ai gardé le pire pour la fin : le « Münich » de Steven Spielberg. Spielberg est un grand réalisateur, c’est incontestable. « La liste Schindler » était un film âpre et absolument poignant. « La guerre des mondes » était déjà porteur d’un message écologiste qui pouvait laisser sceptique, mais « Münich » passe les bornes. Traiter d’un acte terroriste palestinien particulièrement odieux et de l’élimination ultérieure des terroristes survivants aurait pu être une bonne idée. Faire reposer le poids de la culpabilité sur les Israéliens transforme la bonne idée en abomination.
Les athlètes israéliens pris en otage et tués à Münich en 1972 n’existent pas dans le film. Ils ne sont que le prétexte. Ce qui existe, c’est la souffrance des « Palestiniens ». Les agents israéliens sont présentés comme des assassins sans beaucoup de scrupules. Dans le raisonnement de gauche, c’est en général l’assassin qui est la vraie victime ; l’assassiné, lui, doit avoir quelque chose à se reprocher…
« Münich » présente la validation de la thèse de la propagande arabo-islamiste selon laquelle Israël aurait été créé sur des terres volées aux Arabes à la suite de la shoah. Et la validation de la thèse ignoble selon laquelle Israël serait une parenthèse de l’histoire : à la fin du film, le principal agent de l’action anti-terroriste d’Israël « comprend » que ce que les dirigeants de son pays lui ordonnent est immoral et, laissant Israël derrière lui, rejoint Brooklyn aux Etats-Unis. Le film ne le dit pas, mais on peut penser qu’il votera pour un candidat de gauche pacifiste à la prochaine élection. Les antisémites-antisionistes en auraient rêvé. Spielberg l’a fait. C’est triste et c’est révoltant.

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Comments (93)

  • Paul Répondre

    “La thèse du film est simple : il n’y a jamais eu d’espionnage communiste aux Etats-Unis, les communistes étaient de doux agneaux idéalistes, et le sénateur McCarthy un ignoble monstre menaçant la liberté.” Incroyable! Vous interprétez apparement systématiquement les paroles et les actes d’autrui dans un sens malveillant. Vous êtes complètement paranoïaque, Mr Milliere. Que vous puissiez à ce point déformer le contenu d’un simple film n’augure rien de bon quant à votre capacité à analyser des situations géopolitiques autrement plus complexes.

    12 juin 2006 à 16 h 00 min
  • Rems Répondre

    Cher monsieur, cela faisait bien longtemps que je n’avais pas été autant choqué. Mais comment vous laisse t’on encore enseigner et influencer quelques élèves déstinés à être soit disant l'”élite”. D’après ce que je viens de lire, plutôt celle de l’intolérance, du nombriliste, du nihiliste. C’est tellement énorme que j’ai d’abord cru à une farce de mauvais goût. Quand aux pauvres âmes qui préfèrent être un bon mouton plutôt que de tenter de se faire une opinion (voir les 2 premiers commentaires particulièrement navrant), on peut pas dire qu’il aient inventer l’eau tiède… escusez l’expression populaire… Ne vous souhaitant pas bonne continuation.

    1 mars 2006 à 1 h 00 min
  • sas Répondre

    Cette spécificité française va certainement faire le tour du monde….”homicide volontaire avec circonstance agravant dès lors qu’il s’agit…d’un cousin” dixit le crif enjoignant au de galouzeau de villepin… …ha nom de dieux sas l’égalitaire…COMME FRATERNITE ET LIBERTE :des mots vains dès lors qu’ils sont servi à des ânes…

    22 février 2006 à 19 h 00 min
  • Mancney Répondre

    Ton Altesse, sorry, mais je ne connais pas bien cette clause. Je suis hors de France en ce moment, et cela m’a echappe. Enfin si c’est bien ce que tu as l’air de sous entendre, c’est savoureux! Je me renseigne asap. Best, Mancney

    22 février 2006 à 16 h 17 min
  • sas Répondre

    a Mancney….que pense tu de notre “novatrice” circonstance agravante…lorsque tu bute un citoyen français et que de surcroit il soit “un peu élu de dieux”??? intéressant ,hein comme égalité… sas qui n’en peut plus…

    22 février 2006 à 2 h 01 min
  • sas Répondre

    Pour le prix d’un 45 quelconque américain,tu peux avoir 1 douzaine de CZ73 1ere article 6…supèrieure au beretta 93. sas le pragmatique.

    17 février 2006 à 12 h 25 min
  • grepon le texan Répondre

    Et/ou un 1911 en .45 ACP, pour un traditionaliste. Perso je porte, tous les jours ici au Texas, un SigSauer P229 en .357 Sig. Il y plus de doses de crimincide dedans avec 50% de plus d’energie kinetic, et c’est moins lourd, plus maniable etc. Si jamais vous demanage un jour ici, n’hesitez pas, a prendre plutot un Glock(ou toute autre DAO). C’est bien plus facile a s’entrainer avec..s’entrainer pour survivre un combat terrifiant s’entend. Les DA/SA demande plus d’entrainement, et si je savais ce que je sais maintenant, je n’aurais pas commence avec un DA/SA.

    17 février 2006 à 5 h 37 min
  • Mancney Répondre

    Merci Grandpas, appreciate it. Et mes felicitations pour vos connaissances Cowboy car les Lucchese, faites a El Paso, ne sont connues que des vrais amateurs. Pas vraiment des Santiags. Tenez, puisqu’il s’agit d’Hollywood, regardez les boots du Marshal Kane, enfin de Gary Cooper, dans High Noon … Ce sont des Lucchese! Yes, sir. Best, Mancney

    16 février 2006 à 23 h 55 min
  • grandpas Répondre

    Décidement cher Mancney,vos goûts me plaisent de plus en plus,des “Lucchese”,jamais vu d’aussi magnifique paire de bottes,et ces extraordinaires plaques de ceinturons en argent ou en émaux. Pour le chapeau,un Stestson mais pour l’été j’ai un penchant pour le Panama,le vrai celui qui s’enroule dans un tube en bois,le must. Cordialement.

    16 février 2006 à 12 h 55 min
  • Mancney Répondre

    Post envoyé le 12 et perdu dans la tempete d’Hollywwood: Et Bis repetita placent. Florent : Merci, Florent. Pour les homos, ce sont les trous du c.. qui braillent et revendiquent, les homos de qualités sont discrets et bien élevés et n’apprecient guere les gesticulations des exhibitionistes. Je crois que c’est plus un probleme de bonne éducation qu’autre chose. Texan: il semblerait bien que l’on assiste a une poussée traditionaliste aux U.S.A. Je vais m’offrir un petit bout de jardin dans l’Hudspeth County, just pour pouvoir mettre mon Stetson et mes Lucchese . SAS : Diantre! Bravo, ton Altesse, d’ou te donc viens Subitement And Soudainement ce discernement? Enfin de la Sagesse Associée a de la Sagacité. Allez, pour ceux qui souhaitent relire et méditer, a la santé de SAS : ” Dès lors dans une démocratie que l’on commence à border ou légiférer à l’intention manifeste d’une minorité….c’est que le principe peut être louable…mais le principe défendu est assurément contre nature…. Il convient en république et démocratie de toujours légiférer pour le plus grand nombre….sinon il y a achoppement….et les règles les plus morales sont les plus comunément admises.” Merci, mon ami. Best, Mancney

    16 février 2006 à 0 h 40 min
  • grandpas Répondre

    Et surtout les superbes “Astérix”,ça y en être des grands films.

    14 février 2006 à 21 h 25 min
  • Florent Répondre

    Et dans le cinéma français, c’est la même chose en pire! Voir “Pédale dure”,”Les Yamakasi”, “Banlieu 13” et autres “Taxi”.

    13 février 2006 à 17 h 08 min
  • grandpas Répondre

    ce n’est pas l’homosexualité qui est perverse,mais une minorité de personnes qui s’en réclame et demande des droits au nom de la liberté.

    12 février 2006 à 22 h 41 min
  • Adolphos Répondre

    Enfin bref, Holliwood, ce sont des artistes, des poétes, donc leur opinion n’a aucune importance, car ces gens vivent dans le rêve, la fiction, l’imaginaire, etc..

    12 février 2006 à 11 h 13 min
  • grepon le texan Répondre

    Normalement j’approuve les textes de Guy Milliere. Mais voila, j’ai vu Brokeback Mountain, et j’ai trouve ca pas du tout positivant sur l’homosexualite. C’etait une histoire tragique, divertissant. Munich, c’etait chiant a regarder vers le fin, et la scene finale ou l’anti-hero baise sa femme comme un detraque toute en voyant dans sa tete des scenes de mort, facon “flashback”, qu’il n’a pourtant jamais vu, c’etait du n’importe quoi. Pour la historicite de l’histoire, c’etait plutot Oliver Stone que Spielberg. Mais voila que ce n’est pas “Hollywood” mais Spielberg a l’origine de tout ca. C’est le meme Spielberg qui trouve le dictateur Fidel Castro impressionnant, mais aussi celui de “Schindler’s List” et de E.T., ou la serie Indiana Jones. Dans son nouveau film il y a tout plein d’idioties mettant en scene comme verite vrai une equivalence morale entre les terroristes et les Israelien, ou bien des condamnations sur la violence comme si elle est sa propre cause, un mal separee de ses auteurs pour laquelle ils sont irresponsables. Bref, des conneries. Mais au moins la moitie du public americain comprend que la seule source de paix fiable est un truc geniale qui s’appele la victoire. C’est ceux la dans la majorite, et cet etat des choses va progresser par la demographie. Ce sont les democrates/gauchistes qui font des avortements et peu d’enfants, c’est ceux des red states qui s’en fou un peu des artistes comme Spielberg quant a la politique, qui fondent les familles plus fecondes et stable. L’Amerique va continuer a etre dominer par les valuers qui ont guaranti le pax americana du dernier siecle, malgre les artistes et intellos des deux “left coasts”.

    11 février 2006 à 20 h 47 min
  • Florent Répondre

    Très bien résummé Mancney même si, à mon sens, et je ne crois pas être le seul à le penser, Hollywood n’enseigne plus de valeurs viriles depuis longtemps, devenu antimilitariste, antichrétien, anti patriote, homophile et gauchiste, à quelques exceptions prêts bien sûr ( Mel Gibson ). Quand aux homos, avant de réclamer des droits ( expression devenu bien vide de sens ), ils feraient bien de songer d’abord à leurs devoirs dont, en premier lieu, ne pas imposer des lois stupides à une société multimillénaire.

    11 février 2006 à 13 h 25 min
  • sas Répondre

    Dès lors dans une démocratie que l’on commence à border ou légiférer à l’intention manifeste d’une minorité….c’est que le principe peutêtre louable…mais le principe défendu est assurément contre nature…. Il convient en république et démocratie de toujours légiférer pour le plus grand nombre….sinon il y a achoppement….et les règles les plus morales sont les plus comunément admises…cqfd sas qui respecte la loi du nombre à tous moments car c’est cela la démocratie.

    11 février 2006 à 13 h 11 min
  • fiona Répondre

    Expliquez-moi pourquoi vous considérez l’homosexualité comme une perversité. En quoi est-elle mauvaise selon vous?

    10 février 2006 à 19 h 52 min
  • Mancney Répondre

    Ok. je sais que c’est dur a comprendre, mais si les gays veulent continuer a s’aimer tendrement, ils ont besoin de LIBERTE. Or, cette Liberte ne peut perdurer que si elle est DEFENDUE. Pour defendre la Liberte, il faut, un, des hommes, donc des BEBES que les gays ne font pas tres bien, deux, une VOLONTE defensive du Peuple, (etre pret a se BATTRE) , que l’on trouve dans des valeures VIRILES (so far!) . Alors, en raccourci, les homos n’ont pas interet a exposer leur “particularites” (et beaucoup ne le font pas) et les Societes ont besoin de voir les valeurs viriles encouragees, et Hollywood faisait ca tres bien et devrait continuer, dans notre interet a TOUS. Ca va comme ca? Allez, vive l’Amour. Best, Mancney.

    10 février 2006 à 16 h 01 min
  • Florent Répondre

    Mais bien sûr. Et a + b = c! Et sinon, l’impartibilité, la neutralité justement, ça vous dit quelque chose? Un artiste (réalisateur, écruvain, peintre…) a-t-il une obligation de pendre parti? Doit-il forcément faire passer son avis dans son oeuvre? Brokeback Mountain raconte une histoire d’amour. Fin du débat. ps: On peut vraiment tomber sur du grand n’importe quoi en surfant… Ce n’est même pas une obligation mais une réaction instinctive typiquement humaine, tout homme prend parti dans sa vie qu’il ait le courage de l’assumer ou non. Une histoire d’amour? Oui mais anormale et perverse car homosexuelle. Vous pouvez me traiter d’homophobe ( de toute façon, vous n’avez que ça comme argument ), mais j’estime moi aussi que le comportement homosexuel est mauvais, sans juger des personnes. Et il est bien connu que le cinéma bien pensant de gauche ( pléonasme ) est notoirement homophile, à moins bien sûr de vivre dans une caverne ( il parait que Lascaux est choutte à cette période ). Bref encore une pseudo-argumentation vide de sens et politiquement correct, comme si on en avait besoin. Par contre, d’accord avec votre dernière phrase, on tombe vraiment sur du n’importe quoi en ce moment. Vous voulez contribuer à ce que ça change? N’envoyez plus d’intervention.

    10 février 2006 à 14 h 17 min
  • fiona Répondre

    “A Halv, dans tout le film très cher et même si je ne l’ai pas vu. La raison est simple: A partir du moment on ne condamne pas quelque chose, on l’accepte car on le juge bon, la neutralité est impossible en morale. Ors le film, si je ne m’abuse, ne condamne à aucun moment l’homosexualité. Donc, il en fait l’apologie” Mais bien sûr. Et a + b = c! Et sinon, l’impartibilité, la neutralité justement, ça vous dit quelque chose? Un artiste (réalisateur, écruvain, peintre…) a-t-il une obligation de pendre parti? Doit-il forcément faire passer son avis dans son oeuvre? Brokeback Mountain raconte une histoire d’amour. Fin du débat. ps: On peut vraiment tomber sur du grand n’importe quoi en surfant…

    10 février 2006 à 2 h 23 min
  • Arthur Répondre

    Je ne savais pas que l’intelligence était un tort et je pensais qu’un film de qualité, ainsi intelligent serai remarqué par de tels gens. Munich ne prend aucun parti. Ni israëlien, ni palestinien. Munich est le film des hommes, c’est un film qui crire la stupidité de ces combats vains et de ces morts gratuites, c’est un film humaniste plus que politique. c’est la force de spielberg. brokeback évoque l’homosexualité. je comrpends que cela choque les esprits stériles ou ceux qui veulent résolument donner l’impression de ne l’être pas. je suis déçu de cette aigreur, cette mauvaise foi, ce manque de bonne intelligence. arthur dreyfus

    9 février 2006 à 21 h 36 min
  • Florent Répondre

    ah ce brave Pascal, tout dans la nuance. Oui, nous savons en effet que l’homosexualité est normale et que la pédophilie n’y existe pas, de même, Mac Carthy est la seule ordure de la Guerre Froide et les communistes étaient les vrais défenseurs des libertés. Quant aux valeurs judéo-chrétiennes, beurk jetons les à la poubelle, elles nous emmerdé assez longtemps avec leur morale rétrogade ( aimez-vous les uns les autres, non mais vous avez vu ces fasco! ) et préfèrons leur les valeurs athées qui ont si bien prouvé leur importance surtout en 1791, 1870, 1917 et 1933. Et Pinochet est bien une ordure avec 3000 morts, comparé à lui les Khmers Rouges sont respectables, d’ailleurs ils sont toujours respectables de même que Fidel Castro. trois millions de morts, oui mais là c’était pour la bonne cause! Ah et puis Millière est un sale con ignare, ne pas l’oublier! Et le seul pourfendeur de la pensée unique ici, c’est moi Pascal Ier, non mais! Hein, démago, vous avez dit démago?

    9 février 2006 à 13 h 26 min
  • Pascal Répondre

    Ah, ce brave Millière, tout dans la nuance…. Beurk, des films avec des cow-boys homos, horreur, Clooney ose critiquer ce grand défenseur des libertés qu’était McCarthy…. Mais j’oubliais que Millière est déjà l’auteur de propos édifiants comme « les valeurs judéo-chrétiennes sont essentielles et fondatrices pour l’idée de démocratie », et que pour lui également, Pinochet est un type éminemment respectable… Millière, pourfendeur de la pensée unique….ouarf ouarf ! Avec des guignols pareils on n’a pas fini de rire….. Pour ceux qui aiment son humour il paraît qu’il est prof à Paris VII. Je me demande si je ne vais pas reprendre des études rien que pour le fun de l’entendre déblatérer ses âneries bien réacs. Au fait, c’est quoi une « valeur respectable » monsieur Guy Millière ?

    8 février 2006 à 14 h 02 min
  • Action-Réaction Répondre

    Allez, zou! Je vais me retaper la trilogie du “Seigneur des anneaux”. Chacun y trouvera son compte selon son niveau de “lecture”. En plus, y’a que du bon blanc, du magicien au guerrier en passant par l’elfe. C’est pas une pub Benetton au moins. Ah si, il y a les méchants Horks.

    7 février 2006 à 23 h 29 min
  • Florent Répondre

    OK, bien reçu. Alors marrons-nous ensemble, y’a encore de quoi pour le prochain demi-siècle.

    7 février 2006 à 15 h 21 min
  • sas Répondre

    Sa seigneurie avait bien capté…pour ta liste et l’énumération…je ne suis point ému ni même interessé…en revanche le cas des pinsons m’importe.. sas qui aime aussi l humour corrosif…(on ne peut plus dire noir c’est raciste…et passible des foudres de la loi. sas qui se marre…

    6 février 2006 à 16 h 39 min
  • Florent Répondre

    Euh SAS, je ne sais pas si tu as compris, mais tout ce post était entièrement ironique, je voulais donner un exemple de mentalité bobo en action. Rassure-moi, tu avais bien compris du premier coup. Sinon, pour les pinsons normands, ils sont peut être en effet une grande cause à défendre, qui sait? Après tout, on en découvre tous les jours: après les homos, les bis, les clandestins africains, les clandestins maghrébins, les bonnes femmes du XVIe, les ours des pyrénées, pourquoi pas les pinsons normands? Non mais! faaasciste!!! PS: tout aussi ironique, hein? Florent, qui adore l’ironie ( bien mordante )

    5 février 2006 à 13 h 34 min
  • sas Répondre

    hoo calmos florent…tu craques??? dit moi parceque le cale un brin…les pinsons normands ont un problème ????la grippe aviaire peut être ???….allez détend toi,tu ne peux lutter contre la connerie humaine…et en FRANCE, on es pas près d’être en rupture de stock…ca et les sarrasins …on a… sas qui s’inquiète aussi pour les pinsons normands. NB) pour le reste si tu es étiqueté à toutes “les officines annoncées”…tu dois te faire des grosses tunes et tu as du gros taf…

    5 février 2006 à 0 h 08 min
  • Florent Répondre

    A Alborg, pas sigrave que les français se prennent une branlée, ce ne sont que des bonapartistes, autant dire des révolutionnaires. Comme dans les frères Grimm d’ailleurs ( mais là le film est un peu pourri ).

    4 février 2006 à 14 h 09 min
  • Florent Répondre

    Ben oui, c’est ça la vérité, si vous osez proner des valeurs comme le patriotisme, l’honnêteté, l’intégrité, le courage et la responsabilité, alors vous êtes faaasciste. Et si vous osez critiquer nos films gauchistes, eh bien vous êtes aussi faaascistes. D’ailleurs, tous vos films, “La passion du Christ”, “Le seigneur des anneaux”, “le monde de Narnia” et autres “Patriot” ne sont que des actes de propagande. Heureusement que nous, on fait des vrais films, des chefs-d’oeuvres, et zengagés, comme “Les 11 commandements”, “Banlieu 13”, “taxi”, “Docteur Kinsey”. Comment, vous me dites qu’ils sont nuls? Non mais pour qui vous prenez-vous monsieur, je suis le seul ici à avoir la science infuse cinéphilique. Hein, en plus, je suis parano? Non mais vous ne savez pas à qui vous parlez, moi je suis Toto 1er, roi des bobos et je suis inscrit à la LDH, SOS Racisme, au MRAP et au Réseau Voltaire, et je suis de toutes les manifs pour les sans-papiers, les homos, les femmes battues et les pinsons normands si ça ce n’est pas de la référence!Comment, vous me trouvez pathétique!? Non mais, vous vraiment qu’un sale…ah comment avez-vous deviné? De toutes façons, je ne veux plus vous parl…mais où est-il passé? Voila, c’était comment enfoncer des portes ouvertes avec le professeur Toto, la semaine prochaine, nous verrons comment être à côté du sujet avec Ouissem(va pas du toout ).

    4 février 2006 à 14 h 07 min
  • sas Répondre

    A martin l’instituteur…dire d’un film comme bad boy qu’il est débile etc,etc,…il convient à un très large public “mondial”….ricains+PETITS FRANCAIS…..= dollards,le reste,ils s’en tamponent. Donc je résume, d’un coté le cinéma commercial…de l’autre le subventionné pour”intellectuels conceptuels initiés”…..quel avenir ???? sas qui se marre et conseil sérieusement la voie du milieu.

    4 février 2006 à 12 h 27 min
  • davidmartin Répondre

    The Island est le meilleur film de Michael Bay, dont la filmo n’est pourtant pas avare en chef d’oeuvre (Bad Boys II, le film d’action le plus ouf de toute l’histoire du cinéma, un concentré génial de vulgarité, de délires graphiques , de scènes ultra-virtuoses montées par un génie absolue.. Et en prime, un méchant cubain qui se fait exploser dans les barbelés de Guantanamo). Et je dis cela sans second degré. Les goûts et les couleurs sont … vous connaissez la suite

    3 février 2006 à 20 h 33 min
  • prozac Répondre

    “Et pas même un mot, pas l’ombre d’une pique de la part de l’auteur de ce torchon cinéphilistique à propos de ‘Lord of war’ ? ” même que l’instit’ pourrait nous faire un cours magistral sur comment l’Yuri Orlov n’est que le brillant commandeur de la régulation démographique africaine…

    3 février 2006 à 15 h 40 min
  • Jean Répondre

    Arrètez d’embêter Guy Millière, il ne pense pas un mot de ce qu’il écrit.

    3 février 2006 à 13 h 47 min
  • sas Répondre

    a ALBORG…master et comander t’a particulièrement plus car…vrai…historiqure et soucieux du détail…DONC CREDIBLE…peu importe que les francais se fassent déculotter(sur mer on a toujours pris des volées par les anglais…)et RUSSEL est top.. sas le marin…

    3 février 2006 à 10 h 59 min
  • ouissem Répondre

    Bravo guy millière pour cet article qui aura étalé au grand jour votre homophobie…et ça veut donner des leçons ?

    3 février 2006 à 1 h 27 min
  • Alborg Répondre

    Je me rends soudain compte que j’ai surtout évoqué des films “du passé” c-a-d. des Classiques, c’est sûrement l’âge ! Croyez bien pourtant que des films tout-à-fait actuels sont capables de m’enthousiasmer… Et pour continuer un peu la page de pub de TEO, et en même tps poursuivre dans la ligne(en gros)”idéaliste” prescrite par MANCNEY, je voudrais citer le très méconnu en France “MASTER & COMMANDER” de l’Australien Peter WEIR(avec le “gladiateur” R.Crowe) ….. Toutes les valeurs évoquées plus haut s’y trouvent…. dotées bien sûr de leurs contre-valeurs indispensables…. Mais c’est curieux comme on en a si peu parlé en France … Serait-ce parce que la France là-dedans (napoléonienne)n’y tient pas le plus beau rôle ? Voila en ts cas un film qui donne envie d’être meilleur pour ses compagnons de bord, et bien plus exigeant avec soi-même sur un rafiot balloté dans des tempêtes de plus en plus hideuses et hostiles …… Un vrai film hollywoodien à l’ancienne ! Alborg

    3 février 2006 à 0 h 33 min
  • sinemaze Répondre

    bon.. Devant tant.. étang d’ « acuilturism-o » moi j’dis c’est le premier kill’ dit quillet assonnant : En ce début d’année… ‘triste et révoltant’. Et pas même un mot, pas l’ombre d’une pique de la part de l’auteur de ce torchon cinéphilistique à propos de ‘Lord of war’ ?

    2 février 2006 à 23 h 48 min
  • Eiff Répondre

    E.T. telephone maison…

    2 février 2006 à 20 h 53 min
  • TL Répondre

    j’vais plutôt aller voir les bronzés III, ça me reposera…

    2 février 2006 à 20 h 34 min
  • Jean Répondre

    Pour moi le seul vrai grand film libéral défendant les valeurs conservatrices et judéo-chrétienne est et restera, personne ne me démentira, le chef d’oeuvre absolu, d’ailleurs fortement conseillé par G.Millière à ses étudiants, à savoir “Les Bronzés 3”.

    2 février 2006 à 18 h 49 min
  • David Répondre

    Encore un brillant article de Guy Milière après trois extraordinaires bouquins sur Bush. J’adore!

    2 février 2006 à 17 h 45 min
  • prozac Répondre

    tu parles Charles!

    2 février 2006 à 16 h 40 min
  • Charles Répondre

    J’ai envie d’être concis aujourd’hui… 0+0 = la tête à Toto….

    2 février 2006 à 15 h 13 min
  • Toto Répondre

    Oui, Guigui, on comprend bien votre propos : homophobie, racisme, peur du déclin de l’occident, haine pour tout ce qui n’est pas WASP, goût de l’ordre et de la discipline, des valeurs conservatrices, des bruits de bottes. Travail, famille, patrie. Canons d’une morale rigide, réactionnaire et fascisante érigés en absolus… Et vous osez appeler votre torchon “la publication anti-bourrage de crâne ?” A vous lire, on sent que L’extrême droite se porte très bien, merci pour elle. Mais elle n’a jamais rien compris au cinéma, c’est ainsi. Quand elle entend cinéma, ou art en général, elle sort son revolver ou a envie d’envahir la Pologne – comme disait ce répugnant gauchiste de Woody Allen. A ce jeu-là, je pense qu’en tant que critique de cinéma, même Minute ne voudrait pas de vous. Vous ne savez ni écrire une critique, ni lire un film, ce qui est plus grave. Les critiques d’art de Gringoire ou Je suis partout étaient des salopards, ils sentaient mauvais, mais ils avaient de la plume. Fût-elle trempée dans la bile et la fange. La vôtre est restée collée au fond d’un pot de bêtise crasse. Et vous vous dîtes philosophe ? Et vous enseignez à Paris 8 ? J’ai bien eu un prof qui voulait enseigner de force un ersatz de créationnisme, mais un comme vous, je n’imaginais pas cela possible. Enfin, Bruno Gollnisch est bien universitaire, lui aussi. Vous vous souvenez de ce que fit Spinoza après la mort des frères de Witt ? Il placarda sur les murs de La Haye des affiches : Ultimi barbari. Les derniers barbares. il avait tort : ce n’était pas les derniers.

    2 février 2006 à 3 h 23 min
  • TEO Répondre

    Bonjour, Comme je selectionne les films que je vais voir, je n’ai pas vu les “zouilles” dont Mr. Milliere parle. En revanche, je conseille aux plus conservateurs d’entre vous d’aller voir “the Island” de Michael Bay avec Ewan Mc Gregor et Scarlett Johansson. C’est un film d’action…. Mais aussi un vrai film conservateur sur la bioethique et les idées libéral. Moi, j’ai adoré…A voir absolument au second degres !!! Cordialement, TEO

    2 février 2006 à 0 h 33 min
  • Alborg Répondre

    Je n’ai vu à mon grand regret AUCUN des films dont il est question dans cet énervant débat. Néanmoins, rien que pour son introduction générale sur le cinéma Américain classique, j’ai bien envie de “sauver” l’article de Guy MILLIERE en entier! Car comment ne pas regretter en effet l’époque(+_de1925 à 1965)où ce cinéma diffusait des valeurs A VIVRE, donc à être exemplaire(comme l’explique aussi MANCNEY)pour toute une génération -avec ses héros et aussi ses “anti-héros” d’ailleurs…. Le cinéma Américain était aussi non seulement porteur de ces “valeurs” barbantes pour certains, mais aussi d’une esthétique des plus audacieuses, parfois même carrément “révolutionnaire” ou même franchement “surréaliste”…. Que l’on songe aux splendides comédies musicales de cette époque (“singin’ in the Rain”, “Top Hat”, “The Band Wagon” et combien d’autres……) Quant à mes “modèles” de réalisateurs, ils sont un peu différents de ceux que l’on cite toujours en France de façon toujours aussi compulsive et automatique : la fameuse “bande-des-4” FORD-HAWKS-CAPRA-WALSH ! ! Je trouve qu’il y a chez vous autres Français une véritable MANIE à toujours citer ces noms-là au détriment de dizaines d’autres et alors là, pas seulement chez G.MILLIERE, mais chez absolument TOUT LE MONDE !! Et pour diantre quelle raison ? ? Vous croyez que CAPRA arrive seulement à la cheville de Billy WILDER en fait d’humour ?? Ou que HAWKS est autre chose qu’un sot prétentieux, et R.WALSH autre chose qu’un faux “dur-de-dur” encensé par la brave cinéphilie parisienne de gôche?? D’accord pour HITCHCOCK (éminemment Britannique d’ailleurs), mais qu’avez-vous fait d’Elia KAZAN, de John HUSTON, J.MANKIEWICZ et Otto PREMINGER, par ex.? Eternellement délaissés par tous les bons offices soi-disant cinéphiles en FRANCE….(Ah oui je sais pour Huston : Saint-François-TRUFFAUT, du haut de sa tonitruante chaire des “Cahiers du Cinéma”(plus-Mao-que-moi-tu-meurs), l’avait excommunié en le traitant de “Fumiste”…!! Excusez du peu ! Projection,quand tu nous tiens ! Surtout que, tiens, c’est justement de cette épithète-là(FUMISTE) que j’aurais bien envie de qualifier “Saint-François” et 95% de sa production, lui et son insupportable moralisme st-sulspicien) ……………. Et je pourrais citer bien d’autres exemples de très grands cinéastes “hollywoodiens” systématiquement occultés tant dans les commentaires que dans les rétrospectives Télé, on se demande bien pourquoi…. Peut-être est-ce simplement par myopie ? ? Quant à SPIELBERG, c’est dans l’ensemble un vrai grand réalisateur de cinéma même si parfois il loupe soit le sujet, soit le style adapté au sujet. Mais comme répondait avec flegme l’aristocrate épris quand Tony Curtiss déguisé en femme finit par lui hurler “But don’t you understand ?! I’m not a woman… I’M A MAAAAN ! ! ” Et lui de répondre avec un égal enthousiasme : “NOBODY’S PERFECT !” Alborg

    1 février 2006 à 23 h 58 min
  • Florent Répondre

    Sinon dans le genre film énervant de démagogie et de mensonge tel qu’on a presque envie de quitter la salle avant la fin, il y a aussi: “Larry Flint”,”La dernière danse”,”Docteur Kinsey”, “Kingdom of Heaven”, bref, y’a que l’embarras du choix. Mais récemment, un producteur de cinéma a eut une idée intéressante: récompenser les films qui pronent les vraies valeurs américaines”Le monde de Narnia”,”Harry Potter” sont en lice. Les néocons ont bien compris le principe: reconquérir le terrain des idées par le biai de la culture. Un exemple à méditer chez nous.

    1 février 2006 à 20 h 32 min
  • Mancney Répondre

    Hello Adolphos: ” Interressant d’apprendre que la “minorité” se défini par le viole de la Loi..” On aime bien sortir les mots de leur contexte, n’est ce pas? et ca vous donne quoi, de “twister” mes propos? Vous savez tres bien que je n’ai pas voulu dire cela. Be fair please, ok? Asmodee: ” you mean “white people” ? I mean les gens qui contribuent a la continuité de notre culture, de notre Occidentale CIVILISATION. Je n’exclue personne qui se reconnaitrait dans “notre” mode de vie. Je souhaite que notre culture, notre langue, notre habillement, notre art, nos valeurs (ou ce qu’il en reste), persistent et perdurent, qu’ils evoluent dans le cadre de notre histoire. Je pense que c’est aussi notre devoir de preserver cela, et meme de se battre pour cela. Je ne vois pas l’interet de laisser s’installer d’autres civilisations sur notre sol, ni d’y parler une langue etrangere, ni de s’habiller en Martien . (Vous remarquerez que c’est a peu pres ce que disent certains Arabes sur ce site quand ils nous reprochent – les ingrats – de ne pas avoir respecté leur “identité” en Algerie.) Le monde est riche de sa diversité, et la derniere chose a faire est de melanger tout en un meme lieu. Idem pour les races, puisque vous l’evoquez; quel interet aurions nous a toutes les mixer? Dans les années quatre vingt, j’avais entendu un haut dignitaire G.O. (Hello, ton Altesse, a toi de jouer) , bien black de peau et qui pronait publiquement le metissage comme une excellente chose. (Des esprits railleurs seraient tentés de vouloir expliquer les raisons cachées de cette “position” (!?) ). Je n’en suis pas si sur. En tout cas, le melange des races, si il n’est certes pas interdit, ne devrait sans doute pas etre generalisé, car il est souhaitable de conserver aux differentes races, leurs attraits et leurs caracteristiques et de s’opposer a leurs disparitions dans le gouffre de l’uniformité. Merci de noter que mes propos sont exactement “anti-raciste”. Gardons nos differences de race, de culture, de religion, d’art, de language, de religion, nous voulons un monde variés. Mon souci, aujourd’hui, ce n’est pas la race, c’est la civilisation, et Hollywood pourrait nous aider tout en nous distrayant. Guy Milliere a raison, dammit. What say you? Best, Mancney

    1 février 2006 à 16 h 36 min
  • marc Répondre

    milliere a une vision basique du monde : les bons ( lui , bush , les bons juifs ….) d’un côté , les méchants ( les zomos , les gauchos , les intellos ….) de l’autre ! soit ! mais, quand il applique cette vision au cinéma cela me laisse un peu songeur .. à quand les analyses trés fines de millere sur le sport , la musique …je suis sur qu’il a des choses trés interessantes à dire et qui fairont se pamer certains intervenants sur ce site

    1 février 2006 à 12 h 29 min
  • Asmodée Répondre

    “je pensais simplement au “core” du Pays, partie centrale de la societe, l’ensemble de ceux qui bossent, paient leurs taxes, respectent les lois, aiment leur Pays et la Societe dans la quelle ils vivent, font des enfants et les elevent, venerent peres, meres et n’ont pas honte de leurs ancetres.” you mean “white people” ? :-) “L’écologie est une Idéologie inventé par Hitler.” alors ca ! c’est le bouquet ! donc c’est quoi le principe ici ? les cadavres sur les champs de batailles fertilisent le sol ? ou alors les cendres des cheminées des camps de la mort peut etre ? hitler avait prévu des tanks fonctionnant a l’eau ? arretons le massacre svp.

    1 février 2006 à 12 h 10 min
  • Adolphos Répondre

    Interressant d’apprendre que la “minorité” se défini par le viole de la Loi..

    1 février 2006 à 7 h 26 min
  • Florent Répondre

    A Halv, dans tout le film très cher et même si je ne l’ai pas vu. La raison est simple: A partir du moment on ne condamne pas quelque chose, on l’accepte car on le juge bon, la neutralité est impossible en morale. Ors le film, si je ne m’abuse, ne condamne à aucun moment l’homosexualité. Donc, il en fait l’apologie. Sinon, en effet, Spielberg tend sèrieusement vers la guimauve depuis “Jurassik Par II”,il est loin le temps de “Empire du soleil” et “La liste de Schindler” ( que j’ai bien aimé moi ).Un retour de baton de “ET”? Ah et j’attends avec impatience le film de Mel Gibson sur Jean-Paul II.

    1 février 2006 à 0 h 37 min
  • Mancney Répondre

    Adolphos : “Nous sommes tous des minorités, imaginez vous.” Certainement si on nous cataloguait en numismate, en coureur des mers ou en poete comme Grandpas; je pensais simplement au “core” du Pays, partie centrale de la societe, l’ensemble de ceux qui bossent, paient leurs taxes, respectent les lois, aiment leur Pays et la Societe dans la quelle ils vivent, font des enfants et les elevent, venerent peres, meres et n’ont pas honte de leurs ancetres. Le tronc du chene en qqs sorte. Merci de votre remarque. Mancney

    31 janvier 2006 à 14 h 59 min
  • prozac Répondre

    soit monsieur GM ne connaît rien au cinéma hollywoodien, soit ses opinions politiques le rend à ce point aveugle… dans les deux cas cela fait de lui un bien mauvais critique! la nouveauté chez Spielberg est cette volonté de réduire l’idée unilatéraliste d’Israël et du sionisme il interroge sur la part de responsabilité d’Israël dans la politique de proscription du peuple palestinien à l’heure où le bloc occidental promeut la démocratie mais en refuse le produit, à l’heure où celui-ci -sur un peuple exsangue- exerce son chantage pour ne payer que les effets de l’occupation, à l’heure où l’absence de projet politique laissera libre court au projet social des radicaux… qu’est-ce être Juif dans l’escalade de la violence que nous sert le Moyen Orient depuis plus de 60 ans? la réponse devra bien se faire jour… que le film de Spielberg soit un fiasco ne m’étonne d’ailleurs pas… allez dire à Hollywood et son public que ses héros sont fatigués, c’est courageux mais certes impopulaire! …

    31 janvier 2006 à 10 h 03 min
  • Adolphos Répondre

    “J’aime beaucoup les Etats-Unis mais enfin là, il faudrait comprendre qu’on n’est pas en train de parler d’Américains. On est en train de parler d’êtres humains. ” Hitler et Mao aussi étaient des être humains.. “si ce n’est d’exprimer une homophobie latente” Allez donc faire soigner votre hétérophobie lattante. “Vous n’etes pas écologiste?” L’écologie est une Idéologie inventé par Hitler. Mais même sans ces origines nazi, elle est aussi particuliérement irrationelle et a-scientifique. Le fait que l’extréme gauche l’ai récupérer laisse penser que ces avant tout une arme de subversion contre la liberté, le capitalisme, la démocratie, etc.. Sinon, ce film (Munich) est aussi descendu par Finkelkraut. Si j’ai tout compris, c’est surtout un tissu de contre vérité. ” Pour Munich, peut être auriez vous préféré que les agents du MOSSAD n’aient aucun doute sur ce qu’ils font, n’éprouvent aucun sentiment ? ça aurait donné une image bien mauvaise d’Israël… Encore heureux qu’ils se posent des questions, ce sont des êtres humains quand même.” Les agents du Mossad (les vrais) ont déclaré tout au contraire qu’ils n’avaient jamais douté de la Justesse de leur mission et qu’ils n’avaient aucun regret. De toute façon, Spielberg, c’est avant tout Indiana Jones. Sa LISTE DE SCHINDLER avait un scénario barbant au possible (sauf quand le nazi/cinglé se réveil et tir n’importe où sur le camps sans aucune raison, mdr) et surtout c’était bien trop long. En général, j’aime les film de guerres, mais la, je n’ai pas accroché du tout. Enfin, ca à beaucoups plus à la gauche, avec Amen. Spielberg, c’est à 90% de la guimauve et des violons larmoyants. “Et si la Somme des Minorites atteint ou depasse 50% de la Population du Pays,” Nous sommes tous des minorités, imaginez vous.

    31 janvier 2006 à 1 h 36 min
  • Mancney Répondre

    J’ai du mal lire, mais je croyais avoir lu un article de fond, sur la participation d’Hollywood, dans l’oeuvre sans doute desuette, de promouvoir, entretenir et diffuser des idees simples, nobles, morales et courageuses, au sein de la Societe US (et de la planete) via les salles obscures. Genre “donner le Bon Exemple”. (Surtout qu’on n’est pas trop mal payé dans cette industrie, n’est ce pas, juste pour interpreter un personnage que l’on est pas….) Je n’avais pas pensé en lisant l’article de Guy Milliere, a une chronique de critique des Cahiers du Cinema. (on va meme jusque a relever l’orthographe de “Munich”…Non, mais ca va pas bien, non?) Bon, et bien pour ceux qui ont lu comme moi, je trouve aussi que Hollywood perd un peu les pedales et manque de décence (vous connaissez, ce mot, n’est ce pas?) et qui, sous pretexte de faire “Intello”, (Intello comme qui? comme BHL?) expose en couleur et en grand ecran, des idees qui pourraient etre plus confidentielles, plus discretes; pour la bonne raison que si tout le monde les appliquait, ces brillantes idees, ca pourrait poser qqs problemes au sein de nos cheres Societes. In other words, Film = Proselytisme. Les Homos, par exemple, ce n’est pas un probleme; Dieu sait si certains sont brillants. Ils sont les bienvenus, c’est clair … Maintenant, vous en voulez combien dans une Societe? 5%, 20%, 50% ? Toute Minorite, qui ne devrait “jamais etre combattue” en tant que telle, si elle depasse un certain quota, devient un Danger pour la Societé qui la comporte …et par consequent pour Elle-meme. Je repete, et par consequent pour elle meme. Le pire que l’on puisse faire a une Minorite, c’est de detruire son support. (C’est pour cela que certains Arabes en France sont farouchement opposés a l’immigration massive dans notre Pays). Et si la Somme des Minorites atteint ou depasse 50% de la Population du Pays, et bien, je ne sais pas…et vous? C’est pourquoi il n’est pas vraiment utile de leur faire de la Pub. Thanks, Guy Milliere pour avoir exposé le Fond du probleme. Best, Mancney

    30 janvier 2006 à 21 h 29 min
  • Florent Répondre

    Dans King Kong, la scène des auvages frisent plutôt l’incorrection: on les voit en effet méchants, primaires, assassins, limite cannibales.Bref de l’incitation au racisme tout ça! Bizarre qu’aucun critique gaucho n’ait songé à épingler ça. Quant à la “Guerre des Mondes”, son message final, loin d’être écolo m’a plutôt paru revêtir un message patriote “les hommes ont gagné leur droit à être sur leurs terres” plutôt sympathique. Bien sûr, c’est une interprétation trrrrès subjective et libre à chacun d’y voir ce qu’il veut. M’enfin, une rubrique ciné est si rare sur les 4V!

    30 janvier 2006 à 21 h 22 min
  • Halv Répondre

    “Les films visés “Brobe Back Mountain” et “Good Night and good luck”, sont effectivement des films de propagande, l’un en faveur de l’homosexualité ( soi disant neutre, mais dés qu’on en parle au cinéma hollywoodien, c’est pour en faire l’apologie et tant pis si on me traite d’homophobe )” Citez-moi un seul passage permettant d’affirmer que Brokeback Mountain fait l’apologie de l’homosexualité. Je vous mets au défi de trouver une seule scène et j’attends votre réponse.

    30 janvier 2006 à 19 h 27 min
  • drzz Répondre

    Bravo à Guy Millière pour l’ensemble de ses articles et pour ses livres ! Hé oui, c’est triste, Spielberg sombre dans la déchéance morale qui caractérise d’autres grands réalisateurs (voir Ridley Scott et son “Kingdom of Heaven”, Saladin est décrit comme un visionnaire pacifique !). La “liste de Schindler” avait rendu un bel hommage aux Juifs, “Munich” les rend coupables de répliquer à des attentats. Avec l’élection du Hamas ces temps-ci, Spielberg va avoir des problèmes s’il ose présenter son film à Tel-Aviv…

    30 janvier 2006 à 18 h 08 min
  • christophe azzolin Répondre

    attention bientot dans la rubrique cine de milliere :les bronzes a bagdad (rire et bonne humeur garantis)

    30 janvier 2006 à 15 h 26 min
  • Jean Répondre

    Comment Millière peut-il défendre King Kong! ce film qui montre l’Amérique sous son jour le plus sombre, les américains comme des affairistes sans scrupules, les bons sauvages (symbolisés par K.K) comme détenteurs des vrais valeurs. Et la scène de la charge des dinosaures? Un véritable appel à l’insurection populaire! Et vous n’avez rien vu. Je vous annonce le pire avec “Bambi 2” qui n’est rien moins que l’apologie du stalinisme (et je pèse mes mots).

    30 janvier 2006 à 14 h 01 min
  • bingooo Répondre

    En meme temps le prof Meillières en question il est pas ami-ami avec Alain Madelin, qui est un ancien partisan d’un mouvement extremiste, raciste, homophobe (Gud et gags, je ne sait pas pour l’orthographe)? En tout cas c’est pas avec un texte comme ça que l’on va rétablir les valeurs d’entraide, de respect et de générosité!

    30 janvier 2006 à 12 h 58 min
  • Action-Réaction Répondre

    Spielberg vieilli très mal sur le plan intellectuel, à l’inverse de Woddy Allen. Ou bien, peut être, ne raisonne -t-il plus qu’en termes de tiroir-caisse? La thèse de son film relève de la désinformation pure et de la révision de l’histoire. Qui plus est, l’ignoble Kassovitz fait partie du casting. L’insupportable tête-à-claque “bobo” et anti-français. Une raison de plus pour que je fuis cette production.

    30 janvier 2006 à 11 h 08 min
  • davidmartin Répondre

    A Rom, Pas sur que les Oscars rattrapent le coup car aux Golden globes (anti-chambres des Oscars), c’est Brokeback Moutain qui a rafflé la mise. Du coup, Munich n’est déjà plus que dans 900 salles (au lieu des 1532 de son extension). Quand au film de Ang Lee, sans être aussi catégorique que Guy, j’avoue que le film m’a plutôt ennuyé et que son histoire d’amour me semble plutôt être un gimnick qu’autre chose. Son film sur la guerre de secession était nettement plus interessant

    30 janvier 2006 à 6 h 48 min
  • Caleb Répondre

    vous écrivez : “La liste Schindler » était un film âpre et absolument poignant. « La guerre des mondes » était déjà porteur d’un message écologiste qui pouvait laisser sceptique, mais « Münich » passe les bornes” Pour ma part je trouve que LA LISTE DE SCHINDLER donnait 1 image trés esthétisée de la Shoah et même les scène de camps de concentration étaient trés édulcorées (la scène d’évacuation du Ghetto était cependant par contre particulièrement réussie). La GUERRE DES MONDES n’était porteur d’aucun message écologiste, vous êtes complètement à côté de la plaque : il était au contraire porteur d’un sentiment d’effroi et d’épouvante face à la déstruction du monde par des monstres inhumains qui m’ont fait penser par moment à la Shoah (les corps dans la rivière, les vêtements qui flottents dans les airs, les corps qui disparaissent encendres). Quand à MUNICH, j’ai un jugelment trés sévère pour la fin : pas besoin de faire exprimer ses doutes au personnage, l’histoire suffisait à elle même (la scène au lit avec sa femme où il repense au meurtre des atthèles est ridicule). Ce film pose une question essentielle : et depuis la politique de représailles, où en est-on : pareil. Oeil pour oeil, dent pour dent et à la fin on a plus d’oeil pour savoir regarder la situation avec intelligence (ce qu’a finit par fiare Rabin puis Rabin) ni de dents suffisement pointus pour faire mal à l’adversaire qui s’est habitué à la douleur comme des bactéries aux antibiotiques. A part ça vive Mac Carthy, il nous en faudrait un comme ça en France pour clouer le bec à tous ces cow-boys, ces antisémites, ces palestiniens, un Kin-Kong genre Alain Finkielkraut mais en 15 mètres de haut avec des grosses lunettes à triple foyer. En tous les cas bravous pour votre site : vous n’avez que 4 vérités, et c’est déjà pas mal. Et c’est sûr qu’avec ça, on va pas se faire bourrer le crâne.

    30 janvier 2006 à 2 h 36 min
  • Florent Répondre

    Pour ma part, je suis plutôt d’accord avec Guy Millière. Les films visés “Brobe Back Mountain” et “Good Night and good luck”, sont effectivement des films de propagande, l’un en faveur de l’homosexualité ( soi disant neutre, mais dés qu’on en parle au cinéma hollywoodien, c’est pour en faire l’apologie et tant pis si on me traite d’homophobe ) et l’autre du gauchisme ambiant ( sous prétexte de défendre les libertés civiques et en choisissant une cible facile, le maccarthysme ). Quant au “Munich” de Spielberg, je suis plus sceptique, ne l’ayant pas vu ( plus de place dispo, argn! ), mais il est évident que, bien que juif, étant coulé dans le moule gauche de Hollywood, il ne pouvait se permettre de faire un film pro-israélien. Sinon, King-Kong et “Le monde de Narnia” sont effectivement de très bons films que je recommande. Et tant qu’on y est, repassez-vous “La passion du Christ” de Mel Gibson et “Le seigneur des anneaux” du même Peter Jackson!!! Flo le cinéphile

    29 janvier 2006 à 22 h 59 min
  • grandpas Répondre

    Vive “le seigneur des anneaux” et là nos tiers-mondistes ont trouvé à critiquer,les “elfes” étaient trop blancs et les “orques” trop noirs. Pour ma part je n’ai pas vu ces films donc je n’emettrai aucunes critiques. Quanr au milieu des stars d’Hollywood,ils sont tous démocrates ce qui correspond à nos bobos chez nous.Ces personnes donnent des leçons de morale mais ce gardent bien de les suivre.

    29 janvier 2006 à 21 h 29 min
  • David Répondre

    Maître, depuis quelques temps vous perdez les pédales. Vous insultez vos contradicteurs sur des sites libéraux, vous dites ne plus avoir d’opinions mais vous vous lancez dans la critique de cinéma. Reveillez vous merde! le Hamas a gagné les élections, et vous nous parlez de cow boys qui s’enculent! Mais qu’ils se sodomisent jusqu’à l’épuisement, Spielberg en tant que juif était dans une situation délicate, qu’aurait-on dit si son film avait montré des palestiniens vociférants? Nous savons tous que les arabes ne vocifèrent jamais, ou alors pour des raisons légitimes.

    29 janvier 2006 à 20 h 07 min
  • ALEXANDRES Répondre

    Bonsoir MR guy millière , si seulement les critiques cinéma avaient votre justesse dans les propos et pas l’appréhension de devoir dire ce que l’on souhaite entendre parce c’est tout simplement SPIELBERG. Eh oui le génie spielberg , celui-là même qui a réalisé la liste de Schindler et pourtant que s’est il passé depuis cette dizaine d’années… Pour ma part, je rejoins presque entièrement vos propos si ce n’est que je me pose vraiment la question si ce n’est pas depuis sa rencontre avec notre chèr tom cruise. Je suis peut-être très certainement out mais dans sa filmographie depuis je ne vois que des adaptations farfelues, puisque munich comme la guerre des mondes…sont les deux extraits de livres, l’un est un roman inspiré de faits réels et l’autre de l’imaginaire mais ils sont tout deux, basés sur des auteurs donc une idéologie pas forcément commune à tout le monde comme c’est le cas justement dans ce film… . Je sais pas si on comprendra mes pensées… . Je tiens une nouvelle fois à vous remercier MONSIEUR, car tant de vérités pour une fois c’est vraiment extraordinaire de nos jours. Si mes propos sont mal compris, je laisse mon mail. Je l’avoue je suis de confession judaïque mais je reste ouvert et surtout pour oeuvrer dans la paix , même si cela peut sembler naïf… .

    29 janvier 2006 à 19 h 34 min
  • guillaume Répondre

    Je suis pour une fois en total désaccord avec M. Millière et ce conservatisme me désole… J’ai vu Brockeback Mountain, en espérant que ce film ne soit pas un film communautariste gay, et je n’ai pas été déçu. Ce film présente sobrement une histoire d’amour en tre deux hommes, sur fond de superbes paysages américains. Il dénonce l’omerta des années 60 sur l’homosexualité, et les conséquences désastreuses de celle-ci…Je ne suis absolument pas pro-gay et je suis contre la mariage homosexuel, mais cela ne m’empêche pas d’être humain et de respecter l’amour entre deux personnes de même sexe. Les gens sont libres d’agir tels qu’ils le souhaitent et je m’oppose à cette dictature morale dont Millière se fait le porte-parole… S’agissant du second film, Good night and good luck, j’en ai aussi pensé beaucoup de bien. Ce film démontre selon moi la supériorité de la démocratie américaine sur toutes les autres…en effet, le film montre l’importance du pouvoir médiatique en démocratie, véritable contre-pouvoir au pouvoir gouvernemental. Mac carthy avait raison de s’engager dans la lutte contre les cocos, mais il l’a fait en niant les principes qui constituaient la supériorité morale de l’Amérique sur l’URSS, je fais référence aux principes démocratiques libéraux…de ce fait il trahissait l’Amérique, et c’est pourquoi il a été éjecté démocratiquement du pouvoir par une commission sénatoriale!! Je m’étonne donc de l’article de M.Millière, si prompt à défendre la démocratie américaine…

    29 janvier 2006 à 19 h 31 min
  • Rom Répondre

    Davidmartin: ça me rassure alors mais Munich n’a pas bénéficié d’une grosse promo, seul la polémique a servi de promotion – ce qui est sans doute l’une des meilleures formes de promotion. Cependant, même si la Liste de Schindler avait fait plus, ils ont un parcours similaire, comparé à d’autres films moins “personnels” de Steven Spielberg, leur carrière se fait à l’étranger notamment. Et, il n’est pas impossible qu’il y ait un “effet Oscar” comme pour Schindler’s List qui ont fait des scores un petit peu semblable lors de leur sortie 764 salles pour 4.5M$ pour La Liste et 4.1M$ pour 532 salles il faut attendre avant de dire que c’est un échec j’ne profite pour un peu de pub http://spielbergfan.free.fr

    29 janvier 2006 à 18 h 54 min
  • Laurent Répondre

    Votre critique du secret de Brokeback Mountain relève de la haine d’avantage que de l’analyse. Ce film n’est en rien propagandiste et c’est justement cela sa particularité. C’est une simple histoire d’amour impossible. Le fait qu’il s’agisse de cowboys vous gêne car l’image véhiculée par la cage aux folles par exemple nous rassure d’avantage. Pourtant le fait est que la virilité n’est pas exclusivement “hétérosexuelle”. Quelques notions d’Histoire suffisent à nous le rappeler. Vous faites allusion au gauchisme des homos et vous avez en grande partie raison. Cela dit l’homophobie grasse dont vous faites preuve de même que certains de vos commentateurs ici- même les embrigade plus certainement dans le gauchisme que n’importe quelle propagande inverse. Les “homos” qui sont de droite ont bien du mérite franchement quand on voit que tant d’entre nous s’acharnent à correspondre exactement à une image de gros intolérants aigris. Soit dit en passant, votre discours incantatoire sur la “liberté” aux EU passe complètement à la trappe pour l’occasion…

    29 janvier 2006 à 18 h 41 min
  • bingooo Répondre

    Parce que une phrase comme ça je ne comprend pas: “la guerre des mondes” était déjà porteur d’un message écologiste qui pouvait laisser sceptique Vous n’etes pas écologiste?

    29 janvier 2006 à 18 h 12 min
  • julie Répondre

    Israël sait ce qu’il fait. C’est un état mature et souverain et son peuple est lui aussi mature

    29 janvier 2006 à 17 h 50 min
  • Damien Répondre

    Je ne doute pas de votre compétence dans vos domaines d’enseignement, mais par pitié, ne parlez pas de cinéma monsieur Millière. 1) Affirmer que les seuls bons films américains de 2005 sont King Kong et Le Monde de Narnia montre que vous vous êtes contenté de consulter les résultats du box-office. Clint Eastwood, David Cronenberg, Martin Scorsese, Gus Van Sant, Woody Allen, ça vous dit quelque chose? Quant à votre pique contre le cinéma francais, elle est dépassée dans la mesure où l’année 2005 a réservé d’excellentes surprises: les films de Michael Haneke, Emmanuel Carrère, Jacques Audiard ou Costa Gavras ont été d’incontestables réussites… 2) Relier Le Secret de Brokeback Mountain à la propagande gay de certaines émissions de TV françaises est un contre-sens désolant. Brokeback Mountain raconte une histoire particulière qui ne prétend à aucun univeralisme. D’ailleurs, la description de l’homosexualité n’y est en rien positive. Avez-vous vu le film?? 3) Quel rapport entre votre avis sur le film de George Clooney et le fait que vous l’ayez vu dans une ville homosexuelle? C’est votre problème si vous allez passer vos vancances dans des lieux homos, pas le nôtre. 4) Sur Munich, je n’arrive tout simplement pas à concevoir que ce soit un professeur d’Université qui ait écrit ce texte malhonnête et caricatural. Vous n’avez pas vu le film. Il n’est en rien pro-palestinien, il ne fait qu’inspecter les dédales d’un esprit en proie au doute et au dégoût de la violence.

    29 janvier 2006 à 17 h 10 min
  • davidmartin Répondre

    A Rom, bien sûr qu’on juge pas sur ses entrées. J’en veux pour preuve que l’un des films que j’ai le plus adoré ces dernières temps a été un échec commercial : Captain Sky et le monde de demain. Je le trouve supérieur à King Kong. De même que The Island a été un échec, c’est pourtant le meilleur film de Michael Bay !! J’analyse le box office mondial, Us et français sur mon site depuis 5 ans. Je tenais juste à dire que Munich et Good Night ont été des échecs, preuve que le public ne les a pas aimé, malgré une promo importante. A l’inverse , Narnia n’a cessé de progresser et est même revenu en tête du BO US durant deux semaines, 10 jours après en avoir été chassé par King Kong. Preuve d’un très bon bouche à oreille. C’est tout ce que je voulais dire car je me doute bien que de mauvais films comme Brice de Nice font aussi des cartons. Quoique cette merde a été battue par Le monde de Narnia, ce merveilleux conte chrétien !! Amicalement

    29 janvier 2006 à 16 h 36 min
  • Mancney Répondre

    “Je suis toujours partisan qu’Israël réponde fortement dès lors qu’il est menacé. En même temps, une réponse violente ne résout rien”. Non, évidemment…c’est l’attaque violente qui résoud tout, pas la réponse. Dans le meme genre, l’attentat, c’est ok, mais la torture c’est pas bien; et surtout ce n’est pas lié. L’équilibre, ca n’existe pas. Mon Dieu, protégez moi des utopistes. Mancney

    29 janvier 2006 à 16 h 33 min
  • Rom Répondre

    Je rajouterai qu’elle est l’intérêt de dire : “Je l’avais vu voici quelques semaines dans une salle de San Francisco, la ville la plus à gauche et la plus homo des États-Unis, et toute la salle avait applaudi à la fin, c’est dire… ” la plus homo ? si ce n’est d’exprimer une homophobie latente

    29 janvier 2006 à 14 h 32 min
  • Halv Répondre

    Je n’ai vu ni “Münich” (et à première vue, je crains que vous n’ayez raison sur la façon dont il présente l’histoire) ni “Good night and good luck” (le précédent film de Clooney m’ayant passablement ennuyé), mais je trouve que vous exagérez carrément pour “Le secret de Brokeback mountain”. Je n’y ai vu nulle part la moindre intention de “démolir” l’image héroïque et virile du cow-boy. Même en faisant des efforts. Que le film ramène l’archétype du cow-boy à la John Wayne, avec torse bombé et regard d’épervier, à son statut de simple être humain doué de sentiments, d’accord. Je vous accorde aussi que l’amour entre les deux hommes s’installe un peu vite et sans qu’on comprenne trop pourquoi. N’empêche. Une fois la situation acceptée (et c’est manifestement très difficile pour certains, dans un pays qui se prétend ultra tolérant sur ce genre de chose, puisque des spectateurs quittent la salle avec des airs outrés, et que d’autres primates ricanent des “oh, il a mal au cul !” ), le film ne raconte plus qu’une histoire d’amour impossible. Le contexte n’est pas habituel, puisqu’effectivement on connait surtout les cow-boys comme des mecs virils à outrance, et c’est pour cette raison que c’est si touchant. Que la détresse du personnage d’Enis, le bourru qui avale le mots, pris entre son amour pour Jack et celui pour sa femme, est compréhensible et étouffante. J’ai beaucoup de mal à saisir ce que vous avez trouvé d’inepte dans ce film. Les deux héros se marient chacun de leur côté, oui. Mais cela vous semble-t-il absurde ? Oseriez-vous affirmer que la société américaine de l’époque, surtout au far-west, était ultra tolérante, et pas du tout prude et obtue ? Pensez-vous que l’histoire que raconte Enis à Jack, sur le type torturé parce qu’il vivait dans un ranch avec un autre homme, ne puisse pas être vraie ? J’aime beaucoup les Etats-Unis mais enfin là, il faudrait comprendre qu’on n’est pas en train de parler d’Américains. On est en train de parler d’êtres humains. La même chose aurait pu se produire en France, s’il y avait eu des cow-boys. Parce que deux hommes qui s’aiment, pouah, c’est mal et c’est sale. Et quand on voit des gens manifester contre le mariage homo en brandissant des pancartes “A quand le mariage zoophile ?”, on prend conscience que les mentalités n’ont pas tellement évolué depuis les années 70. Même (et surtout ?) en France, le soit-disant pays des droits de l’homme, qui se gargarise de grands discours sur la tolérance. Alors vous parlez de débauche. Mais de débauche à cause de l’adultère, ou de débauche à cause de l’homosexualité ? Et encore, quand je dis homosexualité, en fait le personnage d’Enis n’a rien d’un homo. Il couche avec des tas de femmes, sauf qu’il est quand même amoureux d’un homme. La nature humaine est complexe, que voulez-vous. Mais bon d’accord, il s’agit effectivement de tromperie. Sauf que ça n’empêche pas Enis d’aimer sa femme et ses mômes. Quant à Jack il ne fait que chercher un palliatif à l’absence. Ils essaient tant bien que mal de s’adapter à ce que la société aimerait qu’ils soient, parce qu’ils ont peur (surtout Enis) et parce qu’il y a des tas de gens autour d’eux, prêts à ricaner “oh, il a mal au cul !”. Libre à vous d’y voir une critique du cliché de la mentalité puritaine américaine (pour ma part je trouve ça grotesque), ou une tentative de briser le mythe du cow-boy (là aussi je trouve ça ridicule, et d’ailleurs j’aimerais bien tenir l’abruti qui a qualifié ce film de “western gay”), moi je n’y vois qu’une histoire d’êtres humains, qui aurait pu se dérouler n’importe où sur la planète, entre deux hommes, deux femmes, ou même un homme et une femme pris dans la guerre opposant “deux anciennes maisons d’égale dignité”. Une histoire d’amour complexe avec des personnages complexes. La réduire à une histoire de cow-boys homos et débauchés, ça me fait mal. C’est un très beau film.

    29 janvier 2006 à 14 h 12 min
  • olivier Répondre

    GoodNight and Good luck ne traite pas du communisme a proprement parler mais surtout des méthodes utilisées par MacCarthy qui bafouait les libertés individuelles et la constitution….d’ailleurs dans le film, les personnages ne parlent jamais directement du communisme mais uniquement de MacCarthy. Et ce n’est pas le succès d’un film au box-office qui décide de ses qualités éthiques et artistiques, loin de là….

    29 janvier 2006 à 13 h 00 min
  • Kaiwen Répondre

    Ce que je vois dans votre article, Mr Millière, c’est de l’acharnement, de la haine, pour des films, et plus particulièrement un film, Munich, que vous n’avez pas du tout compris. C’est même à se demander si vous n’aviez pas préparé votre texte avant la vision du film… Ce que vous faites, c’est vous servir d’une oeuvre qui ne prend absolument pas parti pour servir vos propres convictions et je trouve cela tout simplement révoltant. Vous savez lire ? Parce que je me permets de vous rappeler que le traitement du film est fictionnel, c’est la première indication donnée au spectateur, je vous la rappelle : “Inspiré par des faits réels”. L’aveuglement, la connerie, la haine, le mépris… Je vois que vous n’avez aucune limite. Au plaisir : Kaiwen.

    29 janvier 2006 à 12 h 31 min
  • JereWan Répondre

    Pour Munich, peut être auriez vous préféré que les agents du MOSSAD n’aient aucun doute sur ce qu’ils font, n’éprouvent aucun sentiment ? ça aurait donné une image bien mauvaise d’Israël… Encore heureux qu’ils se posent des questions, ce sont des êtres humains quand même. Si vous pensez que Munich est un film pro-palestinien ou anti israëlien, je pense que vous n’avez pas vraiment compris le message de Spielberg. Munich est un film pour la paix, qui démontre que la violence ne résout rien. Pour ceux qui douteraient encore de Spielberg, je cite une phrase de lui : “Je suis toujours partisan qu’Israël réponde fortement dès lors qu’il est menacé. En même temps, une réponse violente ne résout rien”. Enfin bon, c’est pas nouveau qu’un de ses films soit incompris. Que la Force soit avec vous.

    29 janvier 2006 à 12 h 25 min
  • renee Répondre

    Je n’ai pas vu Munich mais il y a fort à parier que Spielberg, en bon businessman a raisonné de la manière suivante. Les sentiments anti israéliens sont très forts, sauf aux EU. Si je fais un film au message anti israélien, il risque de cartonner partout alors que si j’adopte un point de vue pro israélien, je vais être villipendé et boycotté par le public. End of the story. Spielberg me déçoit de plus en plus. Après sa pathétique “guerre des mondes”, dont le scénario tient sur un post it, voilà qu’il nous pond un film politiquement des plus corrects. Il serait temps pour lui de songer à s’arrêter !

    29 janvier 2006 à 11 h 47 min
  • TL Répondre

    que penser d’un film dont la publicité radio nous présente un israelien désireux de venger les siens qui parle avec un accent qui rappelle celui des allemands des films de guerre. Le message subliminal (excusez du jeu de mot) est limpide… ça sent la propagande à plein nez…

    29 janvier 2006 à 11 h 06 min
  • lucas Répondre

    Monsieur Millière, je vous pris la prochaine fois que vous viendra l’idée d’écrire un article, de faire quelques recherches; en effet, si vous l’aviez fait pour cet article, vous auriez notamment apris que Spielberg est un Juif pratiquant, qu’il a son rabbin personnel et qu’il en ai de meme pour ses enfants. Vous dites: “Les agents israéliens sont présentés comme des assassins sans beaucoup de scrupules.” J’en deduit donc que vous n’avez pas vu le film puisque c’est le theme meme du recit, le doute des agents, surtout Bana et Kassovitz. Enfin, le film s’appelle Munich, non pas Münich. Si votre desir etait de mettre le titre a l’allemande, ça donnerait Muchen.

    29 janvier 2006 à 10 h 37 min
  • ROm Répondre

    alors là, on a gagné le pompom, deux solutions, soit Mr Millière a pas vu le film, soit il a des problèmes de compréhension. Munich est tout l’inverse de ce qu’il cite, parler d’antisémite dans un film de Spielberg on croit rêvé. et la palme de la phrase la plus “débile” revient à celle-là “Le film ne le dit pas, mais on peut penser qu’il votera pour un candidat de gauche pacifiste à la prochaine élection.” Niveau raccourci on a pas vu mieux depuis des années, je te dirais bien le fond de ma pensée, mais je risque d’être qualifié de xénophobe où je sais pas quoi ouvrez les yeux ps: pour davidmartin, on juge pas un film sur les entrées qu’il fait, sinon en France Nacéri serait le président

    29 janvier 2006 à 9 h 29 min
  • davidmartin Répondre

    Munich a été un échec aux USA, ainsi que Good Night and Good Luck. Seul Brokeback Moutain tire son épingle du jeu. A l’inverse, Le Monde de Narnia est un triomphe et pourrait même battre Harry Potter et la coupe de feu. Walk the Line a passé la barre des 100 millions de dollars. King Kong sans entrer dans le top 5 a dépassé les 200 millions. Donc pas d’inquiétude, Hollywood propose, le public dispose !!

    29 janvier 2006 à 8 h 45 min
  • Le celte Répondre

    un brillant article encore une fois sur la manipulation des masses et le revisionisme en marche par l’image…tu vas voir que l’Europe va accepter de continuer à aider les arabes qui se prétendent palestiniens…c’est munich mais de plus loin…on sacrifie les chrétiens et les juifs au profit des islamistes pour avoir la paix comme à Munich….on sacrifie la liberté et la connaissance….mais putain merde Hitler à vraiment exister il a vraiment fait la Shoa…et on oublie merde mais les islamistes et les ss c’est la même chose reveillez vous !! heureusement il y a Guy Millière en France mais jusqu’à quand

    29 janvier 2006 à 6 h 33 min
  • gigi Répondre

    Je suis bien d’accord avec vous, monsieur Millière. Je n’irai pas voir ces films parce que, à coup sûr, je vais sortir du cinéma en colère et je veux rester calme, c’est meilleur pour la santé. Je pense, comme le dit, Michel Schooyans, qu’on veut reprogrammer l’homme. Est-ce que j’exagère? Bien à vous!

    29 janvier 2006 à 3 h 57 min
  • Annie Répondre

    Cher Mr Guy Milliere,Merci pour vos excellents articles remplies de bon sens et de verite. Je n’irai voir ni “Le secret de Brokeback Mountain” ni “Münich” meme si on me payait. Je ne veux pas salir mon esprit,

    29 janvier 2006 à 0 h 36 min
  • eric Répondre

    Bravo mr Milliere spielberg a fait un film ignoble, je suis entierement d accord avec vous, c est tres decevant et surprenant.

    29 janvier 2006 à 0 h 22 min

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