Notre politique étrangère et ses résultats

Notre politique étrangère et ses résultats

La politique étrangère de la France se concentre sur 3 secteurs prioritaires : l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient.

En Europe, la commission européenne, lourde administration de 50 000 fonctionnaires largement rétribués, veille à tout : au pourcentage de moutarde dans la mayonnaise de Dijon comme – plus encore – au confort que l’on doit aux Roms.

En effet, par démagogie et idéologie utopique, les grandes puissances européennes ont commis l’erreur gigantesque d’admettre dans l’UE des pays de l’Est qui n’étaient nullement préparés à y entrer, malgré les milliards d’euros qui leur ont été dispensés par Bruxelles pour « se mettre à niveau ». En échange de ces milliards, ces pays nous ont envoyé leurs Roms – dont beaucoup vivent du vol et de la mendicité.

Une UE solide et raisonnable ne devrait compter, outre les 6 pays fondateurs, que l’Autriche, l’Espagne et le Portugal, plus, éventuellement, la Grande-Bretagne.

Aujourd’hui, nous sommes à 28, avec Malte et l’Estonie, en passant par la Grèce. Que l’on me dise ce que ces pays ont en commun !

Et voilà que, maintenant, on veut à tout prix faire entrer l’Ukraine dans l’UE… Et pourquoi pas, demain, la Biélorussie et la Moldavie, où un bon salaire tourne autour de 300 euros par mois !

En réalité, ce que veulent tous ces gens, ce sont les milliards d’euros que Bruxelles soutire aux contribuables occidentaux et la possibilité d’émigrer en masse en France, en Allemagne ou en Grande-Bretagne.

Les prostituées russophones constituent l’avant-garde de cette invasion annoncée.

La sagesse, en fait, serait de tirer un cordon sanitaire à l’est de la Pologne et de laisser la Russie régler ses problèmes internes, sous peine de voir Moscou travailler à l’indépendance de la Corse et de l’Écosse.

Une nouvelle guerre froide ne serait ni dans l’intérêt de l’Occident, ni dans celui de la Russie et imposer des sanctions à Moscou porte préjudice à tout le monde.

Quant à la Turquie, si, un jour, par malheur, elle était admise dans l’UE, le parlement européen pourrait être à majorité musulmane et, pour faire plaisir aux Turcs, on pourrait aussi transformer en mosquée la cathédrale de Strasbourg !

De l’Afrique, j’ai écrit dans le n° 970 ce qu’il convenait de penser. Comme l’a dit François Hollande, l’avenir de la France est en Afrique et, beaucoup plus encore, l’avenir de l’Afrique est en France, où, déjà, 2 millions de noirs vivent de l’assistanat.

J’ajouterai cependant quelques lignes, notamment cette réflexion d’Omar Bongo : « La France sans la Françafrique, c’est une voiture sans essence… »

Le président gabonais aurait dû être plus précis : la France dont il parlait, c’était le RPR, l’UMP, le PS, où « l’essence » arrivait en effet par valises entières !

En retour, la France est généreuse. Par exemple, pour le 11e sommet franco-africain au Burundi, qui devait accueillir Mitterrand, Paris a envoyé à Bujumbura 18 tonnes d’huîtres, de foie gras et de spiritueux, 105 limousines officielles, plus un pont aérien pour acheminer groupes électrogènes et cabines de conférence. Les huîtres ont sûrement été dégustées à la santé du contribuable français qui, lui, se serre la ceinture !

Un mot encore au sujet de l’Algérie, dont la politique est profondément hostile à l’égard de la France.

Je rappelle les tortures et exécutions de masse des harkis fidèles à la France, l’assassinat de l’évêque d’Oran, les 9 moines de Tibéhirine égorgés et décapités, probablement par l’armée algérienne qui entrave l’enquête sur ce massacre. Sans parler de Moktar Benmoktar, Algérien qui dirige la guérilla au Mali et dont la base opérationnelle se trouve dans le sud de la Libye, pays englouti dans le « printemps arabe ».

Or, les Algériens en France sont environ 3 millions. Il n’est pas nécessaire de sortir de l’ENA pour imaginer leur rôle dans la guerre civile ethnique qui se prépare en France. En attendant, la France prodigue ses soins à Bouteflika !

Au Proche et au Moyen-Orient, c’est un festival d’erreurs tragiques commises aussi bien par la France que par les États-Unis. Rappelons que le RPR, puis l’UMP, étaient, en la personne de Chirac, très favorables à la famille al-Assad régnant en Syrie. En 2008, le jeune Bachar fut invité à présider le défilé du 14 juillet. On n’avait que des mots aimables pour le président syrien et sa « charmante épouse », mais voici que Sarkozy découvrit le « printemps arabe », prélude à une guerre civile qui a déjà fait des centaines de milliers de victimes, des millions de réfugiés et des destructions considérables.

En Irak, Saddam Hussein faisait barrage à l’expansionnisme chiite iranien, mais il commit l’erreur de mettre la main sur le Koweit, ce qui permit aux États-Unis d’intervenir pour imposer à l’Irak « un modèle de démocratie, la paix, la prospérité et les droits de l’homme ». Résultat : une guerre dévastatrice, le califat de l’État islamique qui, mettant largement en œuvre la charia, tue, viole et rétablit l’esclavage.

Les États-Unis, constatant ce qu’était la « démocratie musulmane », doivent maintenant intervenir par bombardements aériens, au coût de 6,5 millions de dollars par jour, secondés symboliquement par la France, dont 9 Rafale et 6 Mirage restent généralement paisiblement sur la base d’Al Dhafra aux Émirats arabes unis ou sur la base d’Azzaq en Jordanie, faute de crédits. Il est vrai qu’une bombe coûte 250 000 euros et que les crédits sont réservés au « social », dans un pays en faillite qui compte quelque 8 millions de musulmans !

On notera aussi que la Turquie joue un rôle pour le moins ambigu dans l’immense désordre de la région. Membre de l’OTAN et candidate à entrer dans l’UE, elle cherche en fait à rétablir l’empire ottoman, ne respecte nullement les valeurs de l’Occident auquel elle prétend appartenir. C’est un État islamique et dominateur qui compte déjà des millions de citoyens en Europe, notamment en Allemagne.

Pour en terminer avec cette région bouleversée, un mot sur l’Afghanistan qui finira par tomber dans la zone d’influence pakistanaise et islamique et où la France a perdu 87 militaires pour promouvoir la démocratie !

Pour le reste du monde, pas de problèmes majeurs. Les relations avec les États-Unis restent bonnes, malgré l’anti-américanisme d’une bonne partie de l’opinion française qui déplore que les USA soient riches. Obama a pris Hollande sous son aile et lui prodigue ses conseils : « Tu sais, François, tu as 60 ans et tu es président ; alors, évite de courir les filles en moto à travers Paris. Tu fais rigoler le monde entier… »

Avec la Chine, qui a mis le communisme au service du « grand capital », les relations sont bonnes aussi. Disposant de réserves financières considérables, comptant 545 milliardaires plus ou moins mafieux, la Chine achète la France par appartements. Partici­pation dans Peugeot, 49,9 % de l’aéroport de Toulouse, etc. 250 entreprises chinoises sont installées en France, dont la maison d’enchères China Guardian qui achète les objets d’art chinois appartenant depuis des siècles au patrimoine français, sans compter les vignobles prestigieux de Bourgogne ou de Bordeaux. Et nous ne sommes qu’au commencement de cette braderie…

Quant au Japon, dont Chirac avait une bonne connaissance, on n’en parle pas : les ministres d’origine étrangère qui figurent au gouvernement français n’en ont pas connaissance ! Troisième puissance économique du monde, l’archipel japonais est pourtant une puissance importante.

Enfin, toujours en Asie, l’Indochine française n’est plus qu’un souvenir, souvenir de la défaite de Dien Bien Phu et des massacres perpétrés par les Khmers rouges, un temps soutenus par la France parce qu’ils étaient anti-américains – ce que j’ai constaté moi-même lorsque j’étais en poste dans ces pays.

La conclusion, je l’emprunterai à Nicolas Baverez qui écrivait dans le « Figaro » du 10 novembre : « L’abaissement de la France et la perte de souveraineté sans précédent font de notre pays un objet de compassion, de rire et de mépris partout dans le monde… » La diplomatie d’un pays en faillite n’est que prétention et illusion !

 Christian Lambert

 

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Comments (7)

  • druant philippe Répondre

    Tiens , au fait, j’ ai lu quelque part que notre bien aimé Fafa serait atteint de Parkinson et que supermollusque songerait à le faire remplacer sous peu .
    Cette nouvelle m’ a ému jusqu’ aux larmes (sic) .

    29 décembre 2014 à 17 h 52 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    pour ce qui est de l’ anti-américanisme la discussion pourra avoir lieu lorsque les ” 4 V² ” nous vanteront tous les bienfaits que l’ on est en droit d’ attendre de T.A.F.T.A., bienfaits ( en particulier juridiques ) qui dépasseront ceux observés de nos jours après notre soumission totale à Bruxelles

    29 décembre 2014 à 17 h 12 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    Pas d’ inquiétude à avoir dans l’ immédiat pour la Turquie [ d’ entrer politiquement dans l’ Europe ] ! les Turcs eux-mêmes ne veulent pas de cette Europe ( encore ) là … par contre ils sont tout disposés à nous ” envahir ” de façon … gestationnelle

    29 décembre 2014 à 17 h 06 min
  • JEAN SANS PEUR Répondre

    Bien dit DESOYER! Mais le ya ka faut kon de “Les forces de Droite doivent s’unir pour qu’il en soit ainsi.” n’est semble-t-il pas réalisable. En effet, la Droite, comme une jeune fille rougissante, ne peut envisager des négociation avec le FN pour faire une droite toute et balayer définitivement les fascistes de gauche et d’extreme gauche. C’est bien regrettable, les socialistes qui critiquent ce type d’union, eux n’ont pas le moindre scrupule, ce qui leur permet de se payer grassement sur le contribuable français et d’enfoncer la France dans un abime que seule une guerre civile pourra sauver!!!! Aux armes vrais citoyens !

    29 décembre 2014 à 17 h 00 min
    • DESOYER Répondre

      Attention!
      Quand je parle de Droite, je ne parle pas de l’UMP, du moins de la majeure partie de ce parti qui oscille entre le centre-droit et le centre.
      Ne pas oublier également qu’aux municipales, le premier parti de France, c’est le “Divers Droites”.
      Sinon, je suis, comme vous, conscient des difficultés: qui vivra verra!

      29 décembre 2014 à 17 h 56 min
  • DESOYER Répondre

    Comme les Français du général Barré en Tunisie ont arrêté de reculer vers l’ouest devant les parachutistes allemands au pont de Medjez El Bab le 18 novembre 1942, nous devrons un jour cesser de reculer et ouvrir le feu.
    La reculade pas mal décrite par Eric Zemmour devra cesser un jour et les mesures prises pour stopper définitivement l’adversaire.
    Les forces de Droite doivent s’unir pour qu’il en soit ainsi.

    29 décembre 2014 à 16 h 36 min
  • PiGiS Yves Répondre

    Vous devriez convertir. G. Thieulloy et Guy Millière, pour nous, c’est déjà fait. Y.P.

    29 décembre 2014 à 15 h 51 min

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