Peut-on encore parler de la civilisation occidentale?

Peut-on encore parler de la civilisation occidentale?

Le 5 juin, a Varsovie, en un lieu hautement symbolique de la résistance polonaise, Donald Trump a prononcé un discours magistral, superbe et d’une haute importance historique, consacré a affirmer les valeurs et les accomplissements de la civilisation occidentale.

Il l’a terminé en demandant si les Occidentaux étaient encore à même de défendre ces valeurs et ces accomplissements.

En regardant les réactions des foules polonaises assemblées pour l’écouter, il était clair que pour un grand nombre de Polonais, la réponse était oui, bien sûr.

Si Donald Trump avait prononcé son discours dans un autre pays d’Europe centrale, en Hongrie, en Slovaquie, en République tchèque particulièrement, la réponse aurait été oui, encore.

S’il avait parlé en Israël ou aux multitudes qui l’ont accompagné tout au long de sa campagne victorieuse et qui le soutiennent toujours, la réponse aurait été oui, toujours.

S’il avait parlé dans les villes universitaires américaines, la réponse aurait pu fluctuer : tous les journalistes de gauche américains, la plupart des professeurs d’université américains ont montré leur dégoût face aux propos tenus par Donald Trump à Varsovie.

Ils ont considéré que parler de « civilisation occidentale » autrement que de manière critique et dédaigneuse était une « provocation » vis-à-vis des autres civilisations, presque une déclaration de guerre.

Certains ont même traité Donald Trump de « raciste », bien qu’il n’ait pas fait la moindre référence à une race.

Fort heureusement, il existe des médias conservateurs puissants aux États-Unis, et des analyses pertinentes du discours, de sa signification, et de ses implications politiques ont circulé assez largement.

En Europe occidentale, je ne suis pas certain qu’il se trouverait, où que ce soit, des multitudes semblables à celles qui ont soutenu et soutiennent toujours Donald Trump aux États-Unis.

Je ne suis pas certain que Donald Trump pourrait rassembler, où que ce soit, des foules telles que celles qu’il a rassemblées à Varsovie.
Et je ne suis pas certain que ceux qui seraient prêts à défendre les valeurs et les accomplissements de la civilisation occidentale seraient nombreux.
Je ne doute pas que des gens de ce genre existent, et ils constituent l’honneur de l’Europe.

Je crains qu’ils soient minoritaires et submergés par une lame de fond multiforme qui vient détruire l’Europe occidentale.

Cette lame de fond a le visage des hordes sauvages qui ont déferlé sur Hambourg lors du sommet du G20 et qui ont ravagé la ville sur un mode nihiliste.

Elle a le visage des zones de non-droit islamiques qui désormais prolifèrent.

Elle a le visage des médias européens qui sont peuplés de copies des journalistes de gauche américains, sans qu’existent des médias conservateurs assez puissants pour contrebalancer une désinformation distillée à haute dose.

Elle a le visage de l’essorage de cerveau généralisé et du conformisme qui en résultent et qui font que lorsque des foules immenses s’assemblent, c’est pour dire, sur un mode unanimiste, par exemple : « Je suis Charlie ».

Elle a le visage des réactions après chaque attentat islamiste : des pleurs, des bougies, des fleurs, pas de colère.

Elle a le visage des dirigeants politiques choisis par les peu­ples d’Europe occidentale.

Après cinq années de François Hollande, la France a choisi Emmanuel Macron, l’homme qui pense que le terrorisme islamique est lié au réchauffement climatique, et qui, même s’il a reçu Donald Trump le 14 juillet, fait jouer du Daft Punk par la fanfare interarmées.

En Allemagne, Angela Merkel va se succéder à elle-même et les Allemands vont la remercier d’avoir livré leur pays à des musulmans inassimilables.

Au Royaume-Uni, Theresa May a perdu sa majorité absolue et la jeunesse se dirige vers Jeremy Corbyn, un Mélenchon local.
Quasiment aucun journal européen n’a parlé du discours de Donald Trump à Varsovie.

Les journalistes d’Europe occidentale ne supportent pas qu’on leur parle d’Occident.

Les politiciens d’Europe occidentale non plus. Les uns et les autres ont renoncé à exister. Une majorité des populations semble aussi sur la voie du renoncement. Hélas. Une fois de plus, j’aimerais me tromper.

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Comments (5)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    Donald Trump parlant de la ” civilisation occidentale ” : il parlait de quoi au juste de la ” civilisation de Wall-Street et de celle d’ Hollywood ?

    19 juillet 2017 à 8 h 44 min
  • vozuti Répondre

    Nos dirigeants et nos médias nous expliquent inlassablement que la france est un vieux pays peuplé de ringards,mais qui reste néanmoins moderne grâce à l’implantation massive des populations arabes et africaines.
    Les français sont fiers de voter pour leur propre disparition car cela leur permet de se sentir modernes et à la mode.
    Si les médias demandaient aux français de se jeter d’une falaise pour être modernes,ces derniers hésiteraient peut-être,mais voter pour un remplacement de population est moins stressant,même si au bout du compte cela revient au même…et c’est tellement tendance! si on est cool,on vote contre la vielle france,on fait barrage au fn…et welcome aux populations qui nous détestent.

    19 juillet 2017 à 5 h 18 min
    • Hilarion Répondre

      Félicitations. Bien résumé.

      23 juillet 2017 à 17 h 45 min
    • gallapagos60469600 Répondre

      tout à fait d’accord!

      3 août 2017 à 2 h 08 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    le quotidien ” Le Temps ” nous propose un long article sur l’ opération ” tapis-volant ” initié en Israël à la fin de la guerre, avec le concours … des U.S.A. et du R.U. : une ” expérimentation médicale ” qui n’ a rien à envier à celles commises par le célèbre Dr Mengele

    18 juillet 2017 à 19 h 42 min

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