Pour faire des économies, la France quitte l’Afrique

Pour faire des économies, la France quitte l’Afrique

A l’occasion de son récent voyage en Afrique, Nicolas Sarkozy a annoncé un bouleversement de la politique africaine de la France. « Il faut changer le modèle des relations entre la France et l’Afrique si on veut regarder l’avenir ensemble » a dit-il dit devant le Parlement sud-africain.

Les troupes françaises stationnées en Afrique ne participeront plus directement aux combats, tout au moins pas sous le drapeau français. Le chef de l’État a pris l’exemple de la présence militaire française au Tchad, où il avait fait escale la veille, moins de quatre semaines après l’attaque avortée de rebelles venus du Soudan contre le régime du président Idriss Déby. La France « s’est interdit de s’immiscer dans les combats et de tirer sur des Africains », a dit le président de la République. En vertu d’un accord de coopération militaire, les troupes françaises basées à N’Djamena avaient fourni aux forces armées tchadiennes un appui en matière logistique et de renseignements sans lequel elles n’auraient pas pu repousser les rebelles, mais elles n’avaient pas fait feu sur eux.

Sarkozy a affirmé : « Il n’est plus concevable que l’armée française soit entraînée dans des conflits internes ». Le chef de l’État a annoncé une remise à plat de tous les accords militaires franco-africains – conclus au lendemain de la décolonisation, il y a 50 ans – dans le cadre d’une « refondation » plus générale de la politique française sur ce continent : « L’idée, c’est de s’en aller sur la pointe des pieds en mettant en avant le fait qu’on africanise, européanise ou internationalise les opérations sur le sol africain », a-t-il précisé.

La France va passer la main : « Je pense que les temps ont changé et que la France n’a pas à jouer un rôle de gendarme en Afrique, c’est le rôle de l’Union africaine et des organisations régionales africaines », dit le président de la République. Il propose de « faire de l’Europe un partenaire majeur de l’Afrique en matière de paix et de sécurité ». Le président de l’Afrique du Sud, Thabo Mbeki, a applaudi : « Cela fait partie de la suite du processus de décolonisation en Afrique ». Les retombées calamiteuses de l’opération Turquoise au Rwanda, en 1994, ont laissé une empreinte indélébile dans les esprits à Paris, où l’on cherche à se désengager du bourbier africain.

Les militaires, qui n’avaient pas été prévenus de ce retournement, sont stupéfaits : renégocier ces accords constitue « un chantier énorme », dit-on à l’état-major des armées. La France est liée à une vingtaine de pays en Afrique par des accords militaires de deux types : coopération militaire, comme au Tchad, et accords de défense stricto sensu, notamment avec le Sénégal, la Côte-d’Ivoire ou le Gabon. Ces ententes permettent une intervention des forces françaises en cas d’attaque contre le pouvoir en place. Environ 9 500 soldats français sont déployés sur le sol africain, dont 2 900 à Djibouti. Selon l’Élysée, huit pays sont concernés par ces annonces présidentielles.

Ce désengagement fera reculer un peu plus l’influence française en Afrique, réservoir de matières premières sur lequel les États-Unis, la Chine, et d’autres pays mettent la main. Il fera partie de la nouvelle cure d’amaigrissement qui va être infligée à la Défense nationale. Son budget va subir des coupes claires, préparées par la commission élaborant le « Livre blanc » sur les nouvelles orientations de la politique de défense française, qui sera soumis à l’approbation du chef de l’État en mai.

La France consacre 1,8 % de son produit intérieur brut à la défense (36 milliards d’euros). Bercy fait pression sur la commission du « Livre blanc » pour bloquer le budget à son niveau actuel, sans l’augmenter du montant de l’inflation, afin de l’amener à 1,3 % du PIB dans cinq ans. Cette option semble devoir être retenue. La dotation en avions Rafale, prévue à 294, passera à 240. La composante nucléaire aéroportée sera réduite d’un tiers. La Marine devra renoncer à une partie des six sous-marins d’attaque Barracuda commandés et, surtout, au second porte-avions nucléaire, pourtant indispensable pour relayer le Charles-de-Gaulle quand il est en réparation. Les moyens humains et matériels des forces terrestres affectés aux opérations extérieures seront réduits. Ce qui n’empêche pas des élus locaux d’obtenir du gouvernement des promesses de maintien dans leurs circonscriptions d’implantations devenues inutiles…
Point positif de la nouvelle politique de défense : la fonction « renseignement » sera renforcée et modernisée, par notamment la mise en orbite de nouveaux satellites espions et la création d’un commandement spatial intégré confié à l’armée de l’air.

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Comments (15)

  • Brice Répondre

    Pour Tucroy,

    "l"histoire a un sens irréversible", non elle n’est pas un long fleuve tranquille.

    Repenser à Alexandre et son fumiste rêve de réunir l’Europe (que certains osent désigner comme une partie de l’Occident, jargon appartennant à l’arsenal de la vieille droite) et le moyen-orient ; foirage monumental, il fut assassiné. Puis la chute de l’empire romain qui dont l’une des principales causes est l’hétérogénéisation de son substrat ethnique, à lire le livre d’André Lama "Des dieux et des empereurs".

    Tout empire hétérogène ethniquement ne peut être gouverné que par une dictature, ce vers quoi nous glissons lentement. Un poète anglais écrivait "trahison jamais ne prospère, car si elle prospère, nul ne la nomme trahison". Il en va de même pour "l’empire européen" et le "bloc-euro-atlantique". Alors que personne ne se demande pourquoi les empire japonais et chinois se maintiennent, CAR ILS SONT FAROUCHEMENT MONOETHNIQUE, ici réside le premier pilier de la démocratie, de l’harmonie et du bien-vivre ensemble.

    Voici un lien fort intéressant : http://www.videospider.tv/Videos/Detail/190430327.aspx

    Salut.

    11 mars 2008 à 12 h 59 min
  • Anonyme Répondre

    L’inconnu (courageux) : "Mais l’Afrique, ce n’est pas que l’Afrique noire et tribale. C’est aussi l’Afrique du Nord – civilisée et sereine… Pas d’amalgame SVP…"

    Ah booooooooooooon !!!  Ben voyons.  Alors il faut enlever l’Algérie du terme "civilisée et sereine", car les Algériens ne règlent les choses que de façon cruelle et gore : l’égorgement où le sang gicle, la massacre des bébés, des prêtres pacifistes et femmes à la hache, et j’en passe et des meilleures.

    Bon, je ne dis pas pour les Marocains et Tunisiens jusqu’ici à peu prés pacifiques, mais les Algériens…merci.  Des sauvages avinés courageux comme des chacals.

    L’Afrique n’est donc sûrement pas un havre de paix, de civilisation tolérante et de sérénité.  Il faut arrêter de dire de telles inepties flagrantes.  C’est un continent qui pratique le massacre, l’anthropophagie et l’esclavagisme depuis la nuit des temps et continue toujours sans avoir fait la moindre repentance que personne ne leur demande d’ailleurs, comme par hasard.  Marre de cette connerie politiquement correcte des tarlouzes médiatiques.

    Moi, je suis bien content que la méditerrannée nous sépare et même si un tunnel reliera l’Espagne et le Maroc, il y aura une méchante douane.  D’autant que les Espagnols ont donné durant plusieurs siècles et les gens et amis que je connais là-bas à Malaga n’ont absolument aucune envie que ça recommence et ils veilleront au grain, fusil à la main.

    9 mars 2008 à 21 h 03 min
  • Anonyme Répondre

    Signal fort que ce tunnel sous le détroit de Gibraltar, dont nous parle ailleurs MOHAMED Abdel, Non ?
    Il est en tout cas le signe que contrairement à ce qu’en pensent certains, la France est loin de se retirer d’Afrique. Il est des manifestations de présence autre que militaires.
    L’établissement de moyens de communication a toujours été la première manifestation du génie humain, dans son lent travail de rapprochement entre les hommes, quelles qu’en soient les raisons et les arrière-pensées. C’est pourquoi ce tunnel est le symbôle le plus flagrant de ce qui se passe, aujourd’hui, entre l’Europe et l’Afrique, n’en déplaise aux nostalgiques contempteurs d’une époque qui fut belle et glorieuse (pour certains). Cela ne rappelle-t-il d’ailleurs pas un certain autre tunnel, dont certains autres irréductibles ne voulaient même pas entendre parler ?
    Voilà qui devrait porter à réfléchir les réacs de tout poil et de toute couleur. L’histoire a un sens irréversible que les combats d’arrière garde les plus retardateurs ne sauraient changer.
    En attendant, le comportement le plus pragmatique est à coup sûr d’anticiper, de chercher les moyens de limiter la casse plutôt que de nier l’évidence en prétendant que "Pour faire des économies, la France quitte l’Afrique"

    9 mars 2008 à 11 h 51 min
  • Anonyme Répondre

    Mais l’Afrique,

    ce n’est pas que l’Afrique noire et tribale.

    C’est aussi l’Afrique du Nord – civilisée et sereine… Pas d’amalgame SVP…

    Et il semble que de cette Afrique du Nord, certains Français ne se lassent pas.

    La preuve :

    Le TGV Tanger / Casablanca vient d’être programmé – pour livraison 2013. Très bien, pour Alstom notamment…  Alstom peut remercier Monsieur SARKOZY, et nous Marocains – aussi.

    J’explique. cette 1ère tranche (sic)de TGV …  …Montant total "estimé" : 14 milliards d’Euros.

    Financement ? de l’opération : 5% l’Etat Marocain – 3% l’ONCF (SNCF Marocaine) et le reste (92%)… Par "la France"…   Merci la France et les Français !

    Cette section Tanger / Casa est la 1ère. Suivront – jusqu’en 2030 – plusieurs lignes visant à quadriller parfaitement le Maroc.

    Montant total estimé – Euros d’aujourd’hui – environ 55 milliards d’Euros…

    Alstom – aux actionnaires pas forcément français – dit merci à qui ?

    Et pour bien enfoncer le clou : avec 55 milliards d’Euros (à 92%) mais en réalité peut être à + car l’ONCF n’est pas riche… Le Maroc non plus… Combien de sous marins nucléaires ? Etc… 

    Messieurs avant de disserter sur la "violence" et le côté primitif d’une certaine afrique – réfléchissez à la violence de ce que vous font subir vos dirigeants. Vous avez encore des leçons à nous donner ?

    Certainement que l’argent de cette opération ne sera pas perdu par tous… 

    Mais ce n’est pas notre problème à nous, Marocains. Mais sincèrement, merci aux contribuables Français…

    Salam

    Abdel MOHAMED – Casablanca

     

     

     

    7 mars 2008 à 22 h 39 min
  • Anonyme Répondre

    Saint tex : " Quant à notre armée…  hé hé hé, elle a toujours été réduite la veille des guerres, ce qui fait que nous n’en avons jamais gagné seuls depuis 1812.  Nous avons une micro-armée de prototypes.  Avec ça, on va loin.  On ne pourrait même pas parer à une guerre civile."

    La lucidité de St Ex! J’apprécie la derniere phrase du paragraphe, qui évoque une question qui a quand meme été réellement posée chez les Militaires : "On ne pourrait même pas parer à une guerre civile."

    Allez, il n’y aura pas de guerre civile… Une guerre ethnique ou une guerre civilisationnelle(?), peut etre? Sous une forme différente anyway.

    Best,

    Mancney

    7 mars 2008 à 16 h 28 min
  • Jea-Claude THIALET Répondre

    07/03/08    – "Les 4-Vérités"

    En Afrique, la France est confrontée à une situation que l’on pourrait qualifier d’aussi inextricable que la jungle africaine. Cette situation découle, certes, du passé colonial de notre pays, un passé que, stupidement, certains de nos dirigeants politiques (1), mais aussi de pseudo-historiens engagés, ainsi que des Associations (2), ont transformé en "pillages", "tueries" et autres billevesées. Ensuite de la décolonisation où des politiciens de chez nous ont tissé avec des politiciens africains des liens douteux qui ont permis, aux premiers, d’alimenter leurs caisses électorales, aux seconds, leurs coffre-forts en Suisse ou ailleurs, cela avec l’argent des contribuables français, comme si "leurs" colonies ne leur avaient pas coûté suffisamment cher ainsi que devait le démontrer un historien … suisse. Et enfin, par des accords militaires, relents dee la présence française en Afrique, mais aussi de l’UNION FRANCAISE qui avait permis à De GAULLE et à ses successeurs putatifs de maintenir l’illusion que malgré la perte des son Empire, la France était encore une puissance mondiale. Ces accords militaires – sans doute parce qu’ils sous-entendaient la protection de nos intérêts économiques et celle des citoyens français – incluaient la défense des gouvernements locaux, et cela quels que soient l’honnêteté, la crédibilité et le mode d’accession au pouvoir de leurs dirigeants.

    Aujourd’hui, Nicolas SARKÖZY qui, d’une certaine façon, lors de ses différents voyages et de ses interventions dans certains pays africains (y compris l’Afrique du Nord ! ) a fait perdurer ce système aussi obsolète qu’inefficace est obligé de constater que nos moyens militaires  – sans parler du fait que la présence de nos forces donne matière à constestations, voire même à des drames (3) – sont insuffisants pour faire face à tous les troubles qui se propduisent ici où là en Afrique. Cela tient certes, aux réductions budgétaires drastiques (elles ne datent pas d’aujourd’hui !), mais aussi au fait que Nicolas SARKÖZY a pris on ne sait trop quel engagement vis à vis de George W. BUSH et d’Associations qui soutiennent l’ ISRAËL dont les ETATS-UNIS sont l’allié indéfectible, engagements qui concernent, notamment le golfe arabo-persique, mais aussi l’IRAN, sans parler de l’AFGHANISTAN où la France a décidé de renforcer sa présence militaire …

    Comment s’arracher à ce passé lourd à plus d’un sens ? Sinon en retirant nos forces partout où elles sont installées. En assainissant les relations financiéro-politiques (à caractère parfois mafieux) qui existent entre les dirigeants africains et les politiciens français ? Et  en trouvant des moyens efficaces popur aider, et même assister au besoin, nos entreprises et les expatriés à lutter efficacement  contre les concurrences américaines, chinoises, indiennes, et autres. Notamment en ne cherchant pas des poux judiciaires pour versement de pots de vin et autres backchichs (4). Et en h’hésitant pas à soutenir avec vigueurs tous nos intérêts dans ces pays, notamment en faisant usage de représailles financières ou autres.

    Une chose est certaine, il faut tourner au plus vite la page en Afrique, en faisant table rase du passé, surtout du passé "conflictuel". Sans doute aurait-on dû avoir le courage de le faire à l’époque du Cartiérisme. Souvenons-nous de la formule, certes simpliste, de Raymond CARTIER :" LA CORREZE AVANT LE ZAMBEZE !". Une formule dont s’était souvenu Jean-Louis TIXIER-VIGANCOUR lors d’une campagne présidentielle, et qu’avait oubliée superbement le Corrézien CHIRAC qui avait fait de l’AFRIQUE, de ses marigots et de ses magouilles son jardin privilégié. Comme l’avaient fait avant lui les Gaullistes de tous acabits ! A croire qu’ils y trouvaient un intérêt personnel. En dehors, bien sûr de la grandeur de la FRANCE et de sa pérennité !

      Cordialement, Jean-Claude THIALET

    (1) à noter que, dans un discours, Nicolas SARKÖZY s’est désolidarisé des "dénigreurs" de la Colonisation française. Discours sans lendemain (c’est à dire sans mesures adéquates ) comme tant d’autres !

    (2) des Associations qui pullulent en France et qui subsistent non par les cotisations de leurs membres dont le nombre est famélique, mais par des subventions accordées sans contrôle comme sans discernement pour des raisons aussi démagogiques qu’électorales

    (3) je pense certes particulièrement au RUANDA, mais aussi à un drame qui a été évité récemment au TCHAD lors de l’évacuation de civil français. Au moment du décollage de son TRANSALL, un pilote militaire français s’est aperçu qu’il était sus la ligne de feu d’un rebelle. En virant précipitamment sur l’aile, le pilote a évité le roquette qui lui était destiné. Mais l’aviation française, brisant la neutralité, est intervenue sur le tireur…. Heureusement, cette intervention n’a pas entraôné un déchaînement …

    (4) qui sont moins criticables aux yeux de la morale que les pratiques fnancières occultes évoquées ci-dessus entre gouvernants agfricains et politiciens français. Les pots de vin et autres arrosages qui sont courant dans ces contrées comme sous d’autres latitudes et  les concurrents internationaux de la FRANCE ne se gênent pas pour les "respecter"…. Les affaires sont les affaires !

    7 mars 2008 à 13 h 35 min
  • Anonyme Répondre

    Est-il vraiment indispensable de considérer systématiquement chaque prise de position du pouvoir autrement que d’un point de vue négatif ? Toute situation, orientation, décision a de multiples facettes et résulte d’un choix qui ne peut à l’évidence satisfaire tout le monde. L’important est que soient pris en compte les priorités, et l’avenir du continent Africain en est une d’importance planétaire. La France s’honore de la traiter, serait-ce au prix de quelques sacrifices.

    La position évoquée dans cet article est en parfaite adéquation avec l’idée d’Union de la Méditerranée, elle est son complément, sans lequel le continent Africain dans son ensemble ne sera jamais en mesure (en espérant qu’il soit apte à le devenir) de parer les éclaboussures résultant d’une gestion des difficultés touchant le nord du continent et son plus proche voisin, le Moyen orient

    « Point positif de la nouvelle politique de défense : la fonction « renseignement » sera renforcée et modernisée, par notamment la mise en orbite de nouveaux satellites espions et la création d’un commandement spatial intégré confié à l’armée de l’air. ». Preuve que les choses changent et qu’il est plus que temps d’envisager nos rapports avec l’Afrique autrement qu’à la manière de grand papa

    7 mars 2008 à 9 h 18 min
  • Anonyme Répondre

    D’accord avec TOUS …

    et aussi Juliette ABANDOKWE

    Elle a raison.  Tirons-nous d’Afrique pour nous occuper de notre pays et laissons les Africains retourner à leur moyen-âge pour s’étriper sauvagement (leur nature profonde) en paix, avec la froide contribution des Chinois qui sont pires que nous, et l’aide des Américains qui pousseront encore plus à ce qu’ils s’entretuent.  L’Afrique nous montre tous les jours qu’elle est un pays de violence gore entre ethnies.  C’est pas nouveau !  Et nous, pauvres crétins, on essayait de jouer aux arbitres avec 4 soldats et 2 avions !    L’Afrique est encore sous le règne lémurien du sang.  Ils se pillent, se tuent, se violent entre eux de la pire façon (à faire peur aux hyènes) quand les blancs ne sont pas dans le coin.  Si tou allait bien entre eux, ils ne se sauveraient pas chez nous. Laissons-les s’exterminer, On aura la paix. 

    Du pétrole, mais on sait en fabriquer à partir de ferments sur des déchets organiques : pour une tonne de boues d’égoût, on obtient à 42°C 800 L de pétrole brut et 245 m3 de gaz naturel en un rien de temps.  L’Afrique du Sud (la plus civilisée) a des ressources minières qu’elle peut nous vendre.  Où est le problème d’autant que nous développons enfin les énergies renouvelables.  Il faut ouvrir les yeux.

    Quant à notre armée…  hé hé hé, elle a toujours été réduite la veille des guerres, ce qui fait que nous n’en avons jamais gagné seuls depuis 1812.  Nous avons une micro-armée de prototypes.  Avec ça, on va loin.  On ne pourrait même pas parer à une guerre civile.  Le seul hic est que sans second porte-avions, la Marine a ses ailes coupées, et ça, ça va nous porter préjudice.

    6 mars 2008 à 19 h 19 min
  • richard Répondre

    Il serait temps que la France se rende compte de 2 choses:
    1- nous ne sommes plus une grande puissance, notre égo dut il en souffrir!
    2- ces pays sont indépendants…leur sécurité les regarde!  l’Afrique regorge de matières premières?? en quoi en profitons nous?? est ce la France qui exploite le pétrole Tchadien??
    Bien sur les militaires ne seront pas contents…adieu les primes d’expatriation….
    mais si on s’occupait d’abord de notre pays??

    6 mars 2008 à 13 h 16 min
  • Gérard Pierre Répondre
       Une fois de plus j’enrage ! …… je ne décolère pas !
     
       J’enrage du silence de toutes nos associations de réservistes, de l’air, de terre ou de mer, toutes régies par la loi de 1901, et qui se croient tenues par une obligation totalement imbécile, …… dite obligation de réserve …… ! ! !
     
       A QUEL TITRE DEVRIONS NOUS NOUS TAIRE ?
     
       Au nom de subventions que nous toucherions du ministère de la Défense Nationale ?…… elles sont quasi inexistantes ! …… toutes nos associations, sans exception, fonctionnent essentiellement sur les recettes que leur procurent les cotisations de leurs adhérents et les retombées de la vente de quelques produits dérivés tels la vente d’insignes, de cravates, de coupelles et autres objets décoratifs.
     
       Au nom d’une éthique ? …… mais alors de quelle éthique ? …… celle de la Grande Muette ? …… mais alors pourquoi puisque nous sommes d’abord et avant tout des citoyens, C’EST-A-DIRE DES CIVILS, bien que nous consentions à consacrer beaucoup de notre temps libre aux problèmes de la Défense de notre pays ?
     
       Pendant que nous nous taisons, ALORS QUE NOUS SAVONS, des gens qui ne savent pas, et qui n’ont donc aucune légitimité pour ce faire, s’expriment en nos lieux et places sur le sujet de notre Défense. Ils sont chanteurs « engagés », comédiens « préoccupés d’humanitaire », artistes droitsdelhommistes, intellectuels « éclairés », philosophes à la remorque, journalistes « impartiaux » …… mais pas de droite, syndicalistes sans frontières, cinéastes subventionnés, …… que sais-je encore ! …… et leur avis fait autorité sur les plateaux de télévisions et dans les studios de nos radios.
     
       Des centaines de milliers, pour ne pas dire des millions de Français ont en matière de politique de Défense un avis autorisé que personne chez les politiques ne se soucie de prendre en compte ! …… CELA SUFFIT CE DENI DE DEMOCRATIE !
     
       Monsieur Nicolas Sarkozy, …… pas plus d’ailleurs que dame Royal, …… n’a pas consacré un seul mot dans sa campagne électoral aux problèmes de notre défense nationale, aux conceptions qu’il nourrissaient en ce domaine, alors que la magistrature suprême qu’il convoitait lui octroyait de facto la responsabilité de chef de nos armées ! …… étonnant, … non ?
     
       Aujourd’hui, l’inconséquent agité s’octroie le droit de réduire le format de nos armées sans consulter les chefs militaires ! …… mais où on est ? …… mais où on va ? ……………………… par pitié, …… arrêtez le avant qu’il ne soit trop tard !
    5 mars 2008 à 22 h 19 min
  • R. Ed. Répondre

    Minables avec un président d’opérette.

    Sarkoléon Premier !

    5 mars 2008 à 17 h 45 min
  • Juliette Abandokwe Répondre

    Si je comprend bien, la France s’est sacrifiée jusqu’à maintenant pour l’Afrique!?

    Elle est bien bonne celle-là!!

    Quand la France comprendra-t-elle enfin, qu’à l’instar des autorités françaises qui ne veulent pas des africains en France, les africains aussi ne veulent pas des Français en Afrique!!

    Si en plus cela vous fait faire des éconmies (!??), mais alors pourquoi hésiter plus longtemps!

    ça serait vraiment top, si vous pouviez en même temps embarquer avec vous vos pions-polichinelles que vous avez sprayé partout, du genre Deby, Bozizé, Biya, Bongo, Nguesso et consort!!!

    ça par par contre ça vous coûterait trop cher!!!

    5 mars 2008 à 15 h 02 min
  • chenavas Répondre

    sarkozy

    va reduire notre marine a l etat de la marine de son pays  origine  rien  de plus pour la colombie equipon le  d un casque et d un lebel pou faire peur  au farc il et trop petit pour le cos

    5 mars 2008 à 11 h 26 min
  • Anonyme Répondre

    Il est consternant de voir, si cela se vérifie, l’abandon de notre position militaire de par le monde et de notre influence en Afrique.

    Pour des raisons budgetaires, Bercy coupe les vivres à la défense comme d’habitude, si je puis dire, puisque déjà Jospin usait de cet artifice.

    Pas de 2éme porte avions, reduction du nombre de Barracuda, limitation des frégates FREMM à 8.

    Ce n’est plus un marine nationale, cela devient un marine de petits canards en plastique dans une baignoire de bébé.

    Que voulez vous faire avec 8 fégates FREMM pour protéger les SNLE en sortie de Brest, escorter le seul porte avion qui nous reste en mer, assurer des missions d’assistance, d’escorte de par les océans.

    L’histoire de France montre à travers les siècles le peu d’intérêt de nos élites (!) pour la chose maritime, à l’inverse de nos voisins britanniques.

    Seul Richlieu, Louis XIV, Emile Bertin avaient su voir l’intérêt de disposer d’une marine performante.

    A un moment ou de par le monde, de nombreux pays développent à vitesse grand V leur instrument maritime, (Chine, Inde, Malaisie, Australie), nous Français abandonnons la partie pour des raisons matérielles.

    Trop de dettes, trop de fonctionnaires, trop d’impôts! Je suis pessimiste, nous ne nous en sortirons pas.

    Sarkozy va finir de nous enfoncer, et cela me désole, car j’avais senti un (petit) vent d’espoir renaitre mais ce n’était que des paroles.

    Paroles, paroles comme disait Dalida.

    Nous sommes devenu minables, voila mon sentiments aujourd’hui.

    5 mars 2008 à 9 h 18 min
  • Florin Répondre

    Il nous faut moins de portavions et autres Rafales, et davantage de prisons et forces spéciales à l’intérieur du pays  (de type RAID ou GIGN). Sauf si l’on décide de bombarder Grigny ou Villiers-le-Bel …

    5 mars 2008 à 1 h 47 min

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