Robert Mugabe: mort d’un criminel

Robert Mugabe: mort d’un criminel

L’ancien dictateur du Zimbabwe, Robert Mugabe, est mort voici quelques jours à Singapour.

Son corps a été rapatrié dans son pays pour y être enterré.

La justice la plus élémentaire aurait pu vouloir qu’il ne meure pas dans un lit d’hôpital, mais connaisse une fin plus expéditive.

Les articles parus en France au moment de son décès ont été très édulcorés.

Ils l’ont présenté comme un héros de la «libération» de son pays et de la «lutte anti-impérialiste» qui, une fois arrivé au pouvoir, aurait mal tourné.

Quiconque a un minimum de lucidité sait, quand il voit des mots tels que «lutte anti-impérialiste» qu’il a affaire à une cause criminelle, et que la liste des cadavres suppliciés va suivre.

Robert Mugabe était un léniniste.

Il a, à la tête du mouvement qu’il dirigeait, le ZANU (Union Nationale Africaine du Zimbabwe), mené une «guérilla» terroriste qui lui a permis d’obtenir une emprise partielle, puis totale sur son pays dont il s’est emparé.

Il a systématiquement détruit l’économie du pays.

Il s’est conduit de manière raciste vis-à-vis des Blancs, qui avaient fait du Zimbabwe un pays prospère et exportateur de denrées alimentaires. Et, en ravageant les exploitations agricoles tenues et gérées par les Blancs, il a suscité pénuries, famines et comportements prédateurs.

Il a laissé subsister, pour maquiller la dictature, des simulacres de pluralisme striés de fraudes, d’abus, d’intimidations et de violences meurtrières, de massacres.

Il n’est, hélas, qu’un dirigeant criminel parmi d’autres sur un continent où ils ont été et sont encore très nombreux.

Il a bénéficié de la complicité tacite d’une large part du reste du monde qui, lorsqu’il s’agit de dirigeants criminels africains, se montre très timide.

Il a même failli être nommé en 2017 «ambassadeur de bonne volonté» par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), et il a fallu que divers mouvements de défense des droits de l’homme soulignent que le système de santé du pays était en état de délabrement total, ce qui faisait de sa nomination une ignoble imposture, pour que l’OMS renonce.

Inutile de dire qu’il était totalement corrompu, absolument cynique, et n’hésitait pas à montrer qu’il disposait d’une fortune entièrement constituée par la captation des richesses d’un pays qu’il avait rendu exsangue, ainsi que par le détournement des aides internationales.

Il a été chassé du pouvoir par un coup d’État voici deux ans. Cependant, ceux qui l’ont évincé lui ont permis de continuer à jouir de ce qu’il avait accaparé et de finir sa vie en disposant d’un confort dont la population de son pays ne peut pas même rêver.

Il a, comme tant d’autres dirigeants criminels de son espèce, sur le continent africain utilisé le tribalisme et accordé des avantages indus à sa tribu, les Shonas.

Ceux qui voudront lui trouver des circonstances atténuantes diront que la Rhodésie, ancien nom du Zimbabwe, était un État colonial dont le fonctionnement reposait sur des principes proches de ceux de l’apartheid en Afrique du Sud.

Ce n’est pas inexact. Ce n’est pas pleinement exact non plus.

Ce qui serait exact serait de dire que la Rhodésie avait été intégralement créée par des Blancs à l’époque coloniale et avait existé grâce à ceux qui l’avaient créée.

Sans eux, il n’y aurait pas eu de pays.

Ce qui serait exact serait d’ajouter que, s’il y avait de la discrimination en Rhodésie et si les Noirs n’y avaient pas le droit de vote, il y régnait des valeurs de droit et un respect de ces valeurs qui rendait la vie des habitants du pays, Noirs et Blancs, plus digne et moins précaire, infiniment plus digne et infiniment moins précaire, que ce qu’elle est devenue ensuite lorsque le ZANU et Robert Mugabe sont arrivés au pouvoir et ont ravagé le pays.

D’aucuns souligneront qu’il est très politiquement incorrect d’écrire ce que je viens d’écrire.

Mais la vérité est souvent très politiquement incorrecte.

D’aucuns ajouteront qu’écrire ce que je viens d’écrire peut facilement vous conduire à être traité de raciste.

Pourtant, la vérité est que ce dont je viens de parler n’est pas une question de race, mais une question de culture. Et, lorsque s’ajoute à l’anti-impérialisme une culture peu propice aux valeurs de droit et à leur respect, les conséquences sont souvent effroyables.

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Comments (2)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    Mugabe n’ est pas un ” criminel ” c’ est un despote africain … ” ordinaire ”

    un jour ou l’ autre on aura le même en A. F. S.

    28 septembre 2019 à 13 h 14 min
  • BRENUS Répondre

    Allo ? Toutes les assos subventionnées : les “cran” , “sosracisme”, “les blancs doivent expier”, etc… . Vous avez un client de première bourre avec cet article. De quoi vous faire des couilles en or avec les dommages et intérêts que vous allez pouvoir réclamer à l’auteur. Comment ? Il vit aux USA, pays où l’on a le droit de dire ce que l’on pense ( même des dirigeants blacks haineux contre les blancs) et a – peut être la double nationalité – . Tenez bon, manifestez devant l’ambassade US , grimez vous en whiteface pour lui faire honte. De toutes façons, vous avez un allié indéfectible qui hait Millière sur ce site et qui, de plus, considère que les blancs sont stupides. C’est tout bon. Vas y camarade, c’est bon, c’est bon.

    24 septembre 2019 à 18 h 06 min

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