Soros a investi 128 millions dans les midterms

Soros a investi 128 millions dans les midterms

En 2022, le milliardaire de 92 ans s’est fendu d’un chèque de 128 millions de dollars pour financer son réseau Democracy PAC (comité d’action politique).

Officiellement, cette association a pour but de promouvoir la démocratie en informant les gens et en les incitant à voter, quelle que soit leur orientation politique.

La réalité serait moins louable. Il s’agirait plutôt d’une énorme machine destinée à financer des milliers de petites mains qui vont collecter des votes un peu partout au service du parti démocrate (« ballot harvesting »). Notamment auprès de gens qui ne se seraient jamais déplacés dans un bureau de vote. Pire, le plus souvent, les personnes visées sont décédées ou ont déménagé dans un autre état mais demeurent inscrites sur les listes électorales volontairement non mises à jour.

Ces « moissons » sont devenues une véritable industrie depuis quelques années. Leur efficacité est telle que le nombre de votants « non conventionnels » a atteint des niveaux stratosphériques : en 2020, 69 % des électeurs américains ont (officiellement) voté par correspondance ou par anticipation. Oui, vous avez bien lu : les électeurs qui se déplacent et votent le jour du scrutin (comme en France) représentent moins d’un tiers des voix exprimées. Hallucinant.

Georges Soros est loin d’être le seul donateur. En 2020, on comptait également Facebook, Google, the Rockefeller Brothers Fund, ainsi que le fonds Democracy développé par l’ancien dirigeant d’Ebay, Pierre Omidyar. En 2022, selon le média mainstream CNBC, les milliardaires auraient donné près de 880 millions de dollars pour les élections de mi-mandat.

Ce constat est gravissime car ces votes « non conventionnels », devenus désormais très largement majoritaires, sont, par nature, très peu contrôlables (aucune présence physique requise).

Inutile de préciser que les résultats obtenus à partir de ces bulletins présentent des profils très éloignés de ceux obtenus à partir des bulletins réguliers, c’est-à-dire dépouillés et décomptés normalement le soir de l’élection.

Jugez-en par vous-même :

– Le 9 novembre (donc le lendemain de l’élection), après que les votes réguliers aient été décomptés, les républicains bénéficient de 54 sièges d’avance (168 contre 114 pour les démocrates). Les démocrates recueillaient 114 sièges et les républicains 168. 65 % des 435 sièges de la Chambre sont donc attribués. Cette vague rouge correspondait d’ailleurs assez bien aux sondages publiés peu avant le scrutin. Dans un monde normal, les 153 sièges (35 %) qui ne sont pas encore pourvus ne devraient pas vraiment changer la donne. On attend donc que les états submergés par les votes non conventionnels poursuivent le dépouillement et ce, bien après la journée électorale. Et ça n’en finit plus de finir …

– Le 25 novembre, surprise, le score défie toute logique mathématique : en raison des votes par correspondance ou anticipés, l’avance des républicains passe de 54 sièges à 7 (!) (220 contre 213). Il reste encore 2 sièges à attribuer.

Du jamais vu puisque les élections de mi-mandat profitent toujours à l’opposition. Lors des élections de mi-mandat en 2010, alors que le pays était présidé par Barak Obama, le parti démocrate avait perdu près de 60 sièges à la Chambre du Congrès. Il y avait alors tout lieu de penser que ces élections du 8 novembre dernier déboucheraient sur un transfert de sièges à peu près équivalent. Ce ne fut pas le cas et on comprend pourquoi.

Le procédé pervers consistant à déverser des dizaines de milliers de bulletins non réguliers dans des états clés ne sévit pas qu’au sein de la Chambre. Nous avons observé les mêmes anomalies dans les autres suffrages (gouverneurs, sénateurs, etc.). Les conséquences sont évidemment terribles, l’expression du peuple américain étant viciée dans des proportions alarmantes.

En conclusion, tant qu’il y aura des votes par correspondance et des votes par anticipation, il n’y aura aucune fiabilité du scrutin. Ce type de pratique électorale défendue ardemment par les démocrates américains (et par certains membres l’establishment républicain) compromet toute démocratie réduite désormais à l’état de mauvais simulacre.

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Comments (2)

  • Jojo Répondre

    Si le bulletin Harveasting est un complot démocrate de financier apatride qui permet d’élire des démocrates en fraude, on se demande pourquoi les Républicains l’ont mis en place dans autant d’Etats dont ils controlent.

    En bas de ce message la liste des Etats où la récolte de bulletin n’est pas réglementé (n’importe qui, donc y compris des militants payés peuvent le faire) – dans tous les autres états c’est très réglementé, par exemple dans 25 Etats le bulletin ne peut être déposé que par une personne que vous avez mandatée à l’avance (comme en France donc).

    Et à côté le résultat à la présidentielle 2020 – 2016 – 2008 + le nombre de grands électeurs pour la présidentielle 2022.

    On remarque que Le seul état où il y a un changement de camp est le Winsconsin en 2016 ou Trump la emporté. Si on prend l’historique spécifique de cet Etat voilà ce que cela donne : 2020 démocrate, 2016 républicain, 2012 démocrate,, 2008 démocrate,, 2004, 2000 démocrate, 1996 démocrate, 1992 démocrate, 1988 démocrate républicain, 1984 républicain, 1980 républicain, 1976 démocrate.
    Il est difficile de prétendre que le Winsconsin serait un Etat farouchement républicain que la fraude aurait rendu démocrate par la fraude bulletin harveasting en 2020. La dernière fois où les républicains l’avaient emporté, c’était en 1984, avec le très populaire R Reagan.

    -Washington : 12 BIDEN CLINTON OBAMA
    -Idaho : 4 TRUMP TRUMP CAIN
    -Wyoming : 3 TRUMP TRUMP CAIN
    -Utah : 6 TRUMP TRUMP CAIN
    -Oklahoma : 7 TRUMP TRUMP CAIN
    -Mississippi : 6 TRUMP TRUMP CAIN
    -Tennessee : 11 TRUMP TRUMP CAIN
    -Wisconsin : 10 BIDEN TRUMP OBAMA
    -New York : 29 BIDEN CLINTON OBAMA
    -Vermont : 3 BIDEN CLINTON OBAMA
    -Rhode Island : 4 BIDEN CLITON OBAMA
    -Delaware : 3 BIDEN CLINTON OBAMA

    5 décembre 2022 à 14 h 37 min
  • Sansillusions Répondre

    Après tout, si cette pétaudière électorale US convient aux américains, c’est la preuve qu’ils acceptent de se voir manipulés. Ils n’ont plus alors qu’à subir…. ou entamer une nouvelle “civil war” comme au 19° siècle. Le monde “occidental” est bien parti.

    29 novembre 2022 à 17 h 53 min

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