Supériorité morale de l’Occident

Supériorité morale de l’Occident

qu'est-ce que l'occident philippe NemoPendant des années, la chape de plomb mise en place par le politiquement correct impliquait que l¹on pratique le relativisme généralisé, qu¹on dise que toutes les cultures se valent et qu¹aucune d¹elles n¹avait apporté à l¹humanité davantage que d¹autres.
Parler de « civilisation occidentale » pouvait vous valoir un regard soupçonneux : « Occident » dites-vous, cette source infecte dont sont sortis l¹esclavagisme, le colonialisme, l¹impérialisme, le capitalisme, la faim dans le monde et la destruction de la nature ? Ne prononcez plus ce mot que je ne veux entendre !
Je suis loin d¹être certain que la chape de plomb ait beaucoup bougé. Mais, quelques intellectuels lucides et courageux commencent à s¹insurger. Ils sont universitaires comme Jacques Garello, économistes comme Pascal Salin, philosophes comme Alain Laurent et André Glucksmann, géopolitologues comme Jean-François Revel, Yves Roucaute ou moi-même. Ils sont aussi historiens des idées comme Philippe Nemo, qui a publié, voici quelques semaines, un petit livre indispensable destiné à reposer la question, « Qu¹est-ce que l¹Occident ? », et à lui apporter des réponses précises.
L¹Occident, dit Nemo, cela peut se définir génériquement, par « l¹État de droit, la démocratie, la liberté intellectuelle, la rationalité critique, sciences, une économie de liberté fondé sur la propriété privée ».
Cela s¹enracine dans cinq événements essentiels :
1) le « miracle grec », qui voit émerger l¹espace public, l¹« homme abstrait égal à tous les autres devant la loi », du « gouvernement par la loi », de la « liberté individuelle » et de la science qui discerne l¹obéissance de tous les éléments à d¹« identiques lois naturelles anonymes » ;
2) « l¹apport romain » : le droit privé qui rend possible « la coopération pacifique et féconde entre les hommes en démêlant le tien du mien », et qui invente la « personne humaine individuelle » tout en permettant l¹humanisme, qui pose que « l¹humanité constitue une communauté unique partageant une identique nature humaine » ;

Naissance de la personne

3) « L¹éthique et l¹eschatologie bibliques », soit la « morale judéo-chrétienne », qui apporte un esprit de « rébellion contre l¹idée de la normalité du mal » et qui donne « le premier branle à la dynamique du progrès historique » ;
4) La « révolution papale » survenue entre les XIe et xiiie siècles : les hommes du parti papal pensèrent qu¹« il fallait d¹urgence christianiser le monde afin de rendre l¹humanité capable d¹atteindre ses fins éthiques et eschatologiques », une nouvelle théologie post-augustinienne s¹élabora expliquant que « l¹humanité est d¹ores et déjà sauvée », que « le péché originel a été racheté », et qu¹il ne reste plus alors à chaque homme qu¹à racheter les péchés actuels accomplis pendant sa propre vie et dont il est individuellement responsable ;
5) « L¹avènement des démocraties libérales », nées du libéralisme intellectuel, du passage de l¹idée de tolérance à celle de « pluralisme critique », d¹où découlent la démocratie représentative, la séparation des pouvoirs, les mécanismes de protection des droits de l¹homme, la liberté de la recherche scientifique, la liberté de la presse, la liberté d¹entreprendre et la liberté du travail, la protection de la propriété privée matérielle et immatérielle et le respect des contrats.
Tous ces apports, dit Nemo, ont permis un « saut révolutionnaire majeur dans les rapports que l¹espèce humaine entretient avec la nature ». Ce saut « exerce une pression de sélection sur l¹ensemble de l¹évolution culturelle de l¹espèce » : aucune société humaine ne pourra se dispenser des apports de l¹Occident, « sauf à accepter une situation d¹infériorité structurelle permanente ».
Sur ce fond, l¹Occident devrait s¹universaliser. Il a une matrice, où les « cinq événements » ont eu un plein impact, une périphérie et une extériorité. La matrice est euro-américaine, et l¹Occident devrait être uni pour que son message soit plus clairement entendu et disséminé.
En ces temps de mondialisation, tout ce qui renforcera l¹unité sera fécond, tout ce qui la brisera ou la restreindra sera stérile.

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Comments (31)

  • islam atheiste Répondre

    on s aime bien.je suis le plus beau ,le plus intelligent et ma civilisation est la meilleur…bref je suis superieur aux autres.hitler,bush,sharon et GM

    3 juillet 2006 à 3 h 57 min
  • Spirou Répondre

    Quelques commentaires : 1) Rendre à César ce qui est à César/Guy Millière a exposé la thèse de philippe nemo dans son ouvrage qu’est ce que l’occident. Il a simplement dénoncé dans l’introduction de sa fiche de lecture la reprise lancinante par certains bien “pansant” de la rhétorique marxiste(teintée de nationalisme russe prérévolutionnaire) sur la démocratie libérale et l’occident dont les relents fabriquent encore des cerveaux hémiplégiques (critique de Guy Millière que je partage à 200 %) 2) Philippe nemo n’a jamais prétendu à une supériorité morale de l’occident intemporelle. Il explique simplement la singularité de l’expérience occidentale vis-à-vis d’autres civilisations. Il démontre que si la démocratie libérale n’a pu s’épanouir jusqu’à présent qu’en occident c’est grâce à l’accumulation et la combinaison successive de processus culturel dans un ordre bien spécifique(il remarque que certains de ces processus culturels ont existé dans d’autres civilisations sans jamais atteindre les cinq stades qu’il décrit). Hormis son chapitre 7, il cherche à répondre à la question qu’il pose dans introduction qu’est ce que l’occident ? et précise bien que l’occident qu’il définit n’est pas un PEUPLE mais une CULTURE successivement portée par plusieurs peuples. En revanche, il affirme que les valeurs de l’occident sont jusqu’à nouvel ordre les meilleurs du monde. Il nous exhorte à les défendre. 3)A titre informatif pour marc: Mr Muchembled n’est pas un spécialiste du moyen age comme l’a dit marc mais plutôt un spécialiste de l’époque moderne(cf manuels) avec une spécialité pour les mentalités du 16-17 s dans lignée des travaux de Norbert Elias. Pour un spécialiste de l’histoire des mentalités au moyen âge, il faudrait plutôt voir du côté de l’un des grands précuseurs de ce type d’étude quelqu’un comme Jacque le Goff au hasard. Remarque : Comme le démontre muchembled dans son livre “les sorcières au village”, les attaques contre les sorcières ne peuvent se comprendre qu’en liaison avec l’affirmation de l’autorité étatique dans les campagnes. Pour schématiser la lutte entre les autorités orales de la communauté villageoise et les autorités écrites de l’état. 4) Pour la création des totalitarismes par l’occident, j’aimerais savoir en prenant la définition de l’occident de philippe nemo si comment l’occident a pu produire les deux totalitarismes. 4)Je pense que le véritable débat introduit par cette fiche de lecture est de définir si toutes les valeurs des différentes civilisations se valent ou pas ? Vaut il mieux être libre penseur en france ou arabie saoudite ? Vaut il mieux dénoncer le gouvernement aux états unis ou en chine ? Si les valeurs morales de l’occident n’étaient pas supérieurs alors il faut absolument que d’une part, nous avertissions les masses émigrants dans les pays recherchant ces valeurs là de choisir une autre destination(ou alors nous sommes des criminels en puissance) et d’autre part, que nous mêmes changions absolument nos valeurs et importions d’autres valeurs. Pourquoi pas la charia comme droit, le laogai en tant que prison et les castes comme système social ? NB /Il est évident que je pense que les intervenants ont du lire le livre avant de formuler leurs critiques

    17 mars 2005 à 13 h 13 min
  • Blanche Répondre

    Est-ce que l’occident est supérieur ? À la limite la question est sans importance. Ce qui est important est de savoir qu’un nombre toujours plus grand d’Occidentaux – dans une orgie de “tolérance” et de culpabilité – n’osent tout simplement plus défendre l’héritage de leurs ancêtres. Ce faisant, il prépare sa propre disparition. En fait, l’escroquerie intellectuelle qui nous guette est celle qui consiste à accuser l’Occident de tous les maux et partant de souhaiter sa disparition ou sa sujétion. Franchement, qui peut croire que le monde irait bien mieux si l’Occident n’avait pas existé ou s’il disparaissait ? L’Occident doit survivre parce que nous avons le même droit à la vie que les autres civilisations. Blanche

    14 mars 2005 à 18 h 51 min
  • 317ème section Répondre

    Quand je lis qu’Aron était crypto-communiste, je suis effaré par une telle ânerie . Qu’Aron ait mal évalué communisme et capitalisme dans leur évolution, c’est vrai. Qu’il n’ait pas anticipé Mai 68 est également vrai . Mais en faire un crypto-coco, c’est délirant .

    12 mars 2005 à 19 h 54 min
  • marc Répondre

    pour Adolphos: R. Muchembled est sans doute ce qui se fait de mieux actuellement en France pour décrire les mentalités du moyen age Pour quelqu’un qui veut donner des leçons cette lacune ne fait pas trés sérieux, enfin , c’est pas bien grave, il n’y a pas d’age pour apprendre!

    11 mars 2005 à 18 h 53 min
  • sas Répondre

    L’ocident a assurer son égémonoie et sa grandeur en pillant les autres nations et peuples du monde:cette période s’appelle la “colonisation”elle n’est toujours pas terminée (voir l’iraq)…quant aux apport culturels,cultuels,sociaux et autre des “autres”:les moins…je rappelerais l’architectrure,les mathématiques,l’astronomie,la physique et même l’écriture qui ne sert plus à grand chose en france…pays ou l’on refléchit comme on parle et comme on “chatte”….seul millière le fonctionnaire de l’EN est représentatif de cette supèriorité alléguée. …le principe étant d’enrichir les riches des pays pauvres…en même temps qu’apauvrir les pauvres des pays riches….à méditer sas

    11 mars 2005 à 14 h 31 min
  • Adolphos Répondre

    ” pour Adolphos: c’est vrai, Muchembled date les bûchers de la fin du moyen âge (fin 14eme , début 15eme ) ” Evidement, si vous parlez de Jeanne D’arc. Qui est ce muchembled ? ” le Communisme aussi bien que le Nazisme étaient tous deux foncièrement étrangers aux valeurs du monde occidental” Ni l’un ni l’autre non la moindre valeur, en fait. “car je n’ai pas souvenir de maladies étragères à un corps quelqu’il soit.” Métaphore.

    11 mars 2005 à 11 h 22 min
  • Magic Malik Répondre

    A Marc: Il est très difficile de discuter avec ALBORG en effet il se contente de marteler un discours truffé d’incohérences et d’erreurs de logique. Thierry Orlowski lui-même avait noté sa trop grande agressivité, elle n’a pour but que de dissimuler le vide de son argumentation et je dois dire que tout m’oppose également à Thierry sauf qu’avec lui il est possible de discuter rationnellement.

    10 mars 2005 à 14 h 48 min
  • bruno Répondre

    J’aime bien quand Mr Millière prend de la hauteur, du recul. C’est le cas ici. Les cinq lignes de force, qu’il dégage dans la genèse de la supériorité de la civilisation occidentale devenue manifeste au cours des deux derniers siècles, constituent une bonne explication. Très claire et rationnelle, éloignée des prédicats idéologiques, des mythes et des proclamations raciales ou religieuses qu’on entend en permanence. J’aurais voulu proposer de mettre aussi en avant l’émergence de la pensée scientifique expérimentale moderne avec Roger Bacon, moine franciscain au triple confluent d’une adhésion à l’évangile dont le prédicateur initial est obsédé du mot “vérité”, des acquis hélléniques, et de la mentalité pragmatique des Anglo-Saxons. Un cocktail unique dans l’histoire.

    10 mars 2005 à 14 h 14 min
  • Jean-Claude Lahitte Répondre

    A toutes et à tous. L’Occident est, hélas ! en train de s’effondrer. De l’intérieur parce que ses dirigeants,lâches, veules, corrompus, que sais-je encore ? ont perdu précisément les valeurs de l’Occident. Et si les pays, comme la France particulièrement, s’avèrent incapables d’assimiler les masses qui, sous divers prétextes, sous diverses raisons, tous à caractère économique, finiront par nous submergern c’est parce qu’ils sont incapables d’apprendre à leur “hôtes” ces valeurs. Ce n’est pas en abandonnant le boubou ou le seroual pour vivre “à l’occicentale”, que l’on devient un …Occidental ! Pour le devenir, il faut penser “occidental”, apprécier notre culture, nos us et nos coutumes et ne pas vouloir nous imposer des “valeurs” allogènes. L’exemple du “breton d’après la marée noire”, maire d’un village de Bretagne, “modèle d’intégration”, qui candidate aujourd’hui à la présidence de son pays d’origine (après avoir été ministre de la République, comme on dit pompeusement) est là pour nous le rappeler: ces gens que nous accueillons ne se sentent pas vraîment chez eux, même si, pour paraphraser le mot de Mitterrand, ils se comportent comme s’ils étaient “chez eux, chez nous”. Cordialement, Jean-Claude Lahitte

    10 mars 2005 à 12 h 11 min
  • marc Répondre

    Alborg , il faudrait savoir: soit le communisme et le nazisme sont étrangers à l’occident ,soit ils en font partie (“maladies infantiles de l’occident”) car je n’ai pas souvenir de maladies étragères à un corps quelqu’il soit.

    10 mars 2005 à 10 h 10 min
  • Alborg Répondre

    P.S : Avec tout ça j’ai complètement oublié d’écrire que je suis d’accord avec les 2 surfers qui ont dit (Chacun à leur manière) que le Communisme aussi bien que le Nazisme étaient tous deux foncièrement étrangers aux valeurs du monde occidental. C’est tellement vrai que c’est tout-à-fait littéralement(dans l’acception grecque,c-à-d.: “étranger à la Civilisation”) qu’on peut appeler “BARBARES” ces 2 idéologies qui sont autant de maladies infantiles de l’Occident … qui continuent néanmoins çà et là à nous faire (à nous Occidentaux) un tort immense ….. Question à 2 sous: quelle est de nos jours la barbarie montante, laquelle, etc…? Poser la question ici c’est presqu y répondre !

    9 mars 2005 à 21 h 13 min
  • Alborg Répondre

    Bonsoir, Puisque beaucoup d’entre vous ne semblent pas maîtriser l’Anglais, je me suis permis de traduire quelques petits extraits de ce texte fort complet sur cette imposture à la mode qu’est le culte à “la différence” : – “Le principe de la différence en lui-même ne peut nous fournir aucun critère d’évaluation(“standard”) qui puisse nous obliger à respecter la différence chez d’autres (…..) Il est très difficile en effet de soutenir un “respect pour la Différence” sans en appeler à quelque principe d’UNIVERSALITE ….. Et c’est la possibilité même d’établir de tels principes universels qui a été sapée (“undermined”) par l’adoption d’un point de vue PLURALISTIQUE…..” Plus loin, l’auteur démonte l’idée simpliste de l’égalité des cultures entre elles, tout en préservant la dignité native de chaque homme pris individuellement – la seule attitude juste ! Mais qui a inventé ce respect de l’individu sinon l’Europe elle-même(XVIIIème s.)? – “Ceux qui ont combattu l’impérialisme occidental au long des 2 derniers siècles reconnaissent eux-mêmes que leurs luttes étaient enracinées dans la tradition occidentale…” Encore une fois, que signifie tout cela sinon que qui dit EMANCIPATION dit forcément aussi élévation à un concept UNIVERSEL ! Et pour finir, notre auteur (un certain KENAN MALIK) cite un certain Lévi-Strauss Claude (celui-là même qu’un autre “Malik” aime tant s’approprier!), qui découvrit que : – “Les concepts d’universalisme et d’évolutionisme unilinéaire trouvent un soutien inattendu de la part de peuples qui ne désirent rien autant que partager les bénéfices de l’Industrialisation; des peuples qui préfèrent se considérer eux-mêmes comme temporairement DEMEURES(“backward”) plutôt que comme DIFFERENTS(“different”) d’une façon permanente. Ailleurs(continue l’auteur),il nota malicieusement (Lévi-Strauss,donc)que la doctrine du relativisme culturel ‘était mise à mal par ceux-là mêmes à qui était adressé tout le bénéfice moral que les anthropologues avaient tout d’abord créé ‘ ” ! Voila donc qu.petits passages de ce texte un peu long mais des plus intéressants (merci MICHA) qui passera malheureusement inaperçu de beancoup… En tous cas de quoi méditer sur quelques absurdités logiques qui sous-tendent ce relativisme-absolu qui nous mine, et que dire de ce fétichisme naïf “à la différence” qui excite tellement les esprits influençables d’aujourd’hui …..

    9 mars 2005 à 3 h 41 min
  • marc Répondre

    pour Adolphos: c’est vrai, Muchembled date les bûchers de la fin du moyen âge (fin 14eme , début 15eme ) pour Aude: excusez moi mais je préfère mes références( Kaspi et Courtois) aux votres : Sévilla fait quelques bonnes remarques , mais il est trop dans la tendance “regardez tout ce que l’on vous cache, heureusement que je suis là!” et cela en devient caricatural à par ça et pour conclure , en paraphrasant l’autre: la civilisation occidentale est la moins mauvaise des civilisations aujourd’hui cordialement

    8 mars 2005 à 21 h 05 min
  • gustave rodriguez Répondre

    interessant article de sorman dans le figaro ou il montre une fois encore que Aron etait un crypto communiste fasciné par la reussite prochaine du marxisme.

    8 mars 2005 à 13 h 48 min
  • Aude Répondre

    Je ne peux que conseiller à Marc la lecture du livre de Jean Sevilla “Histoiriquement Correct”. Très Cordialement

    8 mars 2005 à 11 h 19 min
  • Adolphos Répondre

    “-ceux du moyen-âge : des bruleurs de sorcières” Pour info bruler des sorciéres c’est plutôt à partir de la renaisance, pas au moyen-age. Sinon l’Occident à aussi inventé le relativisme culturel, ce qu’aucune autre culture n’a fait; Ce simple fait prouve sa supériorité.

    8 mars 2005 à 11 h 09 min
  • Magic Malik Répondre

    Décréter de manière péremptoire que la civilisation à laquelle on appartient est la meilleure prouve bien toute l’incohérence du modèle libéral selon Guy Millière (j’insiste, car nombre de libéraux sont plus conséquents et heureusement pour nous) et certains des participants à ce forum. En effet cela revient à considérer que j’accepte autrui à l’unique condition qu’il me ressemble, qu’il adhère à mes idées. Un tel simplisme prêterait à sourire s’il n’était institué par un haut fonctionnaire enseignant à l’Education Nationale. J’ai comme l’impression qu’il est passé au travers de tous les acquis de l’anthropologie et de l’ethnologie moderne, à commencer par Claude Lévy-Strauss, peu suspect de sympathie pour le totalitarisme quel qu’il soit.

    8 mars 2005 à 10 h 53 min
  • Christophoros. Répondre

    Depuis 2000 ans c’est toujours pareil, toujours les mêmes pharisiens donneurs de leçons qui se croient élus par Dieu… Encore de nombreuses guerres bien atroces en vue en toute bonne conscience…

    7 mars 2005 à 22 h 44 min
  • Jean-Claude Lahitte Répondre

    Je n’ose demander à la secrétaire de Guy Millière – celle qui est supposée avoir trahi (traduttore, traditore !)son “discours” sur un site américain à propos de Radio-Courtoisie – de nous traduire l’intarissable “livraison” de Micha. Que diable, nous ne sommes pas (encore) obligés de parler ou d’écrire dans la langue de George W. Bush ou de Tonny Blair,quand nous sommes entre nous, même si nous la comprenons et la parlons (plus ou moins bien pour ce qui me concerne, j’en conviens volontiers )quand nous rendons visite à leurs compatriotes ! Sincerely yours ! Jean-Claude Lahitte

    7 mars 2005 à 22 h 43 min
  • Thierry Orlowski Répondre

    Cher lecteurs, Une fois de plus, ce n’est pas parce que tout existe que tout est égale a tout : La chine, apres 5000 ans d’histoire n’a toujours pas inventé la démocratie….Allez raconter aux familles de centaines de tués de la Place Tienanmen cette « belle différence » ? Vous pensez que l’état de droit et les valeurs de l’occident ne sont pas supérieurs ? Comment expliquez-vous que les gens des autres civilisations souhaitent immigrer en masse en Occident (quelques fois au péril de leur vie!!)en général et aux USA en particulier ? NON : L’occident a engendré un incomparable model de vie, de société, d’économie ET de moral :l’occident ne se réduit pas a la France : Le Canada, l’Australie comme les USA sont de pays dans lesquelles la morale est bien plus importante qu’en France, en moyenne et par habitant. NON, ce n’est pas par exploitation que ces pays se sont devellopé mais par sacrifice : combien de d’occidentaux dans l’histoire ont donnée leurs vie pour que nous, Occidentaux du 21eme siecle, nous beneficions d’une vie meilleure ? Bien sur, cela ne s’est pas fait sans heurts, sans erreurs, sans que d’autres aient a payer… Mais il en est de même pour les pays non-occideaux !!!! L’occident est la meilleure civilisation, non parce qu’elle a fait moins d’erreurs que les autres, mais parce qu’avec autant d’erreurs que les autres civilisations, elle prolonge la qualité de vie. La richesse, l’économie, la prospérité et la société de ses habitants a un niveau incroyablement plus élevé qu’aucune autre !!! En ce qui a trait a l’uniformité…..Rentrez dans n’importe quelle capitale occidental, et vous trouverez toute sorte de gens, d’objets, d’habitude, de religions que dans aucune autre civilisation. L’occident est prospere par sa tolérance au pluralisme: C’est la raison de sa réussite. L’Occident EST la meilleure Civilisation. En terme de qualité de vie, de richesse, de pluralisme, de droit comme de valeurs, aucune autre ne supporte la comparaison. Cordialement, Thierry Orlowski

    7 mars 2005 à 21 h 11 min
  • marc Répondre

    j’en entends deja certains s’etrangler de rage… donc pour calmer leur ardeur je précise que les civilsations arabo-musulmanes , asiatiques , africaines …et autres, ont aussi beaucoup de saloperies à leur actif !

    7 mars 2005 à 18 h 42 min
  • Micha Répondre

    “Enfin pourquoi accorder une supériorité de principe à un monde uniformisé alors que la richesse des rapports humains se trouve dans la différence?” Magic Malik Against Multiculturalism by Kenan Malik ‘Multiculturalism’ is the buzz word of our times. But Kenan Malik argues that slavish adherence to the multiculturalist approach denies us our freedoms and diversity. ‘It’s good to be different’ might be the motto of our times. The celebration of difference, respect for pluralism, avowal of identity politics – these are regarded as the hallmarks of a progressive, antiracist outlook. Belief in pluralism and the multicultural society is so much woven into the fabric of our lives that we rarely stand back to question some of its assumptions. As the American academic, and former critic of pluralism, Nathan Glazer puts it in the title of a recent book, We Are All Multiculturalists Now. I want to question this easy assumption that pluralism is self- evidently good. I want to show, rather, that the notion of pluralism is both logically flawed and politically dangerous, and that creation of a ‘multicultural’ society has been at the expense of a more progressive one. Proponents of multiculturalism usually put forward two kinds of arguments in its favour. First, they claim that multiculturalism is the only means of ensuring a tolerant and democratic polity in a world in which there are deep-seated conflicts between cultures embodying different values. This argument is often linked to the claim that the attempt to establish universal norms inevitably leads to racism and tyranny. Second, they suggest that human beings have a basic, almost biological, need for cultural attachments. This need can only be satisfied, they argue, by publicly validating and protecting different cultures. Both arguments are, I believe, deeply flawed. The case for ‘value pluralism’ has probably been best put by the late philosopher Isaiah Berlin. “Life may be seen through many windows,” he wrote, “none of them necessarily clear or opaque, less or more distorting than any of the others.” For Berlin, there was no such thing as a universal truth, only a variety of conflicting truths. Different peoples and cultures had different values, beliefs and truths, each of which may be regarded as valid. Many of these values and truths were incommensurate, by which Berlin meant that not only are they incompatible, but they were incomparable, because there was no common language we could use to compare the one with the other. As the philosopher John Gray has put it, “There is no impartial or universal viewpoint from which the claims of all particular cultures can be rationally assessed. Any standpoint we adopt is that of a particular form of life and the historic practices that constitute it.”1 Given the incommensurability of cultural values, pluralism, Berlin argued, was the best defence against tyranny and against ideologies, such as racism, which treated some human beings as less equal than others. Pluralism and universalism This argument for pluralism is, as many have pointed out, logically flawed. If it is true that “any standpoint we adopt is that of a particular form of life and the historic practices that constitute it”, then this must apply to pluralism too. A pluralist, in other words, can never claim that plural society is better, since, according his own argument, “There is no impartial or universal viewpoint from which the claims of all particular cultures can be rationally assessed”. Once you dispense with the idea of universal norms, then no argument can possess anything more than, at best, local validity. Many multiculturalists argue not simply that cultural values are incommensurate, but also that different cultures should be treated with equal respect. The American scholar Iris Young, for instance, writes that “groups cannot be socially equal unless their specific experience, culture and social contributions are publicly affirmed and recognised.”2 The demand for equal recognition is, however, at odds with the claim that cultures are incommensurate. To treat different cultures with equal respect (indeed to treat them with any kind of respect at all) we have to be able to compare one with the other. If values are incommensurate, such comparisons are simply not possible. The principle of difference cannot provide any standards that oblige us to respect the ‘difference’ of others. At best, it invites our indifference to the fate of the Other. At worst it licenses us to hate and abuse those who are different. Why, after all, should we not abuse and hate them? On what basis can they demand our respect or we demand theirs? It is very difficult to support respect for difference without appealing to some universalistic principles of equality or social justice. And it is the possibility of establishing just such universalistic principles that has been undermined by the embrace of a pluralistic outlook. Equality requires a common yardstick, or measure of judgement, not a plurality of meanings. As the philosopher Richard Rorty observes, the embrace of diversity and the desire for equality are not easily compatible. For Rorty, those whom he calls ‘Enlightenment liberals’ face a seemingly irresolvable dilemma in their pursuit of both equality and diversity: Their liberalism forces them to call any doubts about human equality a result of irrational bias. Yet their connoisseurship [of diversity] forces them to realise that most of the globe’s inhabitants do not believe in equality, that such a belief is a Western eccentricity. Since they think it would be shockingly ethnocentric to say “So what? We Western liberals do believe in it, and so much the better for us”, they are stuck.3 Rorty himself, a self-avowed ‘postmodern bourgeois liberal’, solves the problem by arguing that ‘equality’ is good for ‘us’ but not necessarily for ‘them’. We can see here how the argument for incommensurability leads not to equal respect for, but to an indifference to, all other cultures. Are all cultures equal? Equality arises from fact that humans are political creatures and possess a capacity for culture. But the fact that all humans possess a capacity for culture does not mean that all cultures are equal. “We know one of the realest experiences in cultural life’, the art critic Robert Hughes has observed, “is that of inequalities between books and musical performances and paintings and other works of art”.4 Much the same could be said about all cultural and political forms. Some ideas, some technologies, some political systems are better than others. And some societies and some cultures are better than others: more just, more free, more enlightened, and more conducive to human progress. Indeed the very idea of equality is historically specific: the product of the Enlightenment and the political and intellectual revolutions that it unleashed. The idea of the equality of cultures (as opposed to the equality of human beings) denies one of the critical features of human life and human history: our capacity for social, moral and technological progress. What distinguishes humans from other creatures is the capacity for innovation and transformation, for making ideas and artefacts that are not simply different but also often better, than those of a previous generation or another culture. It is no coincidence that the modern world has been shaped by the ideas and technologies that have emerged from the Renaissance and Enlightenment. The scientific method, democratic politics, the concept of universal values – these are palpably better concepts than those that existed previously. Not because Europeans are a superior people, but because many of the ideas and philosophies that came out of the European Renaissance and Enlightenment are superior. To argue this today is, of course, to invite the charge of ‘Eurocentrism’, or even racism. This simply demonstrates the irrationality of contemporary notions of ‘racism’ and ‘antiracism’. Those who actually fought Western imperialism over the past two centuries recognised that their struggles were rooted in the Enlightenment tradition. “I denounce European colonialist scholarship,” wrote CLR James, the West Indian writer and political revolutionary. “But I respect the learning and the profound discoveries of Western civilisation.”5 Frantz Fanon, one of the great voices of postwar third world nationalism, similarly argued that the problem was not Enlightenment philosophy but the failure of Europeans to follow through its emancipatory logic. “All the elements of a solution to the great problems of humanity have, at different times, existed in European thought,” he argued. “But Europeans have not carried out in practice the mission that fell to them.”6 Western liberals have often been shocked by the extent to which anti-colonial movements adopted what they considered to be tainted ideas. The concepts of universalism and unilinear evolutionism, the French anthropologist Claude Levi-Strauss observed, found “unexpected support from peoples who desire nothing more than to share in the benefits of industrialisation; peoples who prefer to look upon themselves as temporarily backward than permanently different.” Elsewhere he noted ruefully that the doctrine of cultural relativism “was challenged by the very people for whose moral benefit the anthropologists had established it in the first place.”7 Disillusion with politics Multiculturalists have turned their back on universalist conceptions not because such conceptions are racist but because they have given up on the possibility of economic and social change. We live in an age in which there is considerable disillusionment with politics as an agency of change, and in which possibilities of social transformation seem to have receded. What is important about human beings, many have come to believe, is not their political capacity but their cultural attachments. Such pessimism has led multiculturalists to conflate the idea of humans as culture- bearing creatures with the idea that humans have to bear a particular culture. Clearly no human can live outside of culture. But to say this is not to say they have to live inside a particular one. To view humans as culture-bearing is to view them as social beings, and hence as transformative beings. It suggests that humans have the capacity for change, for progress, and for the creation of universal moral and political forms through reason and dialogue. To view humans as having to bear specific cultures is, on the contrary, to deny such a capacity for transformation. It suggests that every human being is so shaped by a particular culture that to change or undermine that culture would be to undermine the very dignity of that individual. It suggests that the biological fact of, say, Bangladeshi ancestry somehow make a human being incapable of living well except as a participant of Bangladeshi culture. The idea of culture once connoted all that freed humans from the blind weight of tradition, has now, in the hands of multiculturalists, become identified with that very burden. Multiculturalism is the product of political defeat. The end of the Cold War, the collapse of the left, the defeat of most liberation movements in the third world and the demise of social movements in the West, have all transformed political consciousness. The quest for equality has increasingly been abandoned in favour of the claim to a diverse society. Campaigning for equality means challenging accepted practices, being willing to march against the grain, to believe in the possibility of social transformation. Conversely, celebrating differences between peoples allows us to accept society as it is – it says little more than “We live in a diverse world, enjoy it”. As the American writer Nancy Fraser has put it, “The remedy required to redress injustice will be cultural recognition, as opposed to political-economic redistribution.”8 Indeed so deeply attached are multiculturalists to the idea of cultural, as opposed to economic or political justice, that David Bromwich is led to wonder whether intellectuals today would oppose economic slavery if it lacked any racial or cultural dimension.9 Authoritarian policies Not only is the demand for ‘recognition’ the product of political pessimism, it is also a means of implementing deeply authoritarian policies. Consider, for instance, Tariq Madood’s distinction between what he calls the “equality of individualism” and the “equality encompassing public ethnicity: equality as not having to hide or apologise for one’s origins, family or community, but requiring others to show respect for them, and adapt public attitudes and arrangements so that the heritage they represent is encouraged rather than contemptuously expect them to wither away.”10 Why should I, as an atheist, be expected to show respect for Christian, Islamic or Jewish cultures whose views and arguments I often find reactionary and often despicable? Why should public arrangements be adapted to fit in with the backward, mysoginistic, homophobic claims that religions make? What is wrong with me wishing such cultures to “wither away”? And how, given that I do view these and many other cultures with contempt, am I supposed to provide them with respect, without disrespecting my own views? Only, the philosopher Brian Barry suggests “with a great deal of encouragement from the Politically Correct Thought Police”.11 The thought police are already at work. On more than one occasion over the past decade I have been refused permission by both newspaper and radio editors to quote Salman Rushdie’s The Satanic Verses because it was considered to cause too much ‘offence’. The McPherson inquiry into Stephen Lawrence argued that even racist comments made in the privacy of the home should be made a criminal offence. Thankfully, this suggestion has so far been ignored politically. Many multiculturalists, however, wish to go further still, demanding that all private thought and feelings be subject to political scrutiny. Iris Young welcomes what she calls “the continuing effort to politicise vast areas of institutional, social and cultural life”. Politics, she suggests, “concerns all aspects of institutional organisation, public action, social practices and habits, and cultural meanings”. “The process of politicising habits, feelings and expressions of fantasy and desire” can, Young believes; “foster a cultural revolution.”12 Culture, faith, lifestyle, feelings – these are all aspects of our private lives and should be of no concern to the state or other public authorities. Multiculturalist policies inevitably bring to mind Orwell’s description in Nineteen Eighty-Four – “A Party member lives from birth to death under the eye of the Thought Police… His friendships, his relaxations, his behaviour towards his wife and children, the expression on his face when he is alone, the words he mutters in his sleep, even the characteristic movements of his body are all jealously scrutinised.”13 The irony of multiculturalism is that, as a political process, it undermines what is valuable about cultural diversity. Diversity is important, not in and of itself, but because it allows us to expand our horizons, to compare and contrast different values, beliefs and lifestyles, and make judgements upon them. In other words, because it allows us to engage in political dialogue and debate that can help create more universal values and beliefs, and a collective language of citizenship. But it is precisely such dialogue and debate, and the making of such judgements, that contemporary multiculturalism attempts to suppress in the name of ‘tolerance’ and ‘respect’. A truly plural society would be one in which citizens have full freedom to pursue their different values or practices in private, while in the public sphere all citizens would be treated as political equals whatever the differences in their private lives. Today, however, pluralism has come to mean the very opposite. The right to practise a particular religion, speak a particular language, follow a particular cultural practice is seen as a public good rather than a private freedom. Different interest groups demand to have their ‘differences’ institutionalised in the public sphere. And to enforce such a vision we have to call in the Thought Police. Multiculturalism is an authoritarian, anti-human outlook. True political progress requires not recognition but action, not respect but questioning, not the invocation of the Thought Police but the forging of common bonds and collective struggles. 1 John Gray, Enlightenment’s Wake: Politics and Culture at the Close of the Modern Age (London: Routledge, 1995), p79 2 Iris Marion Young, Justice and the Politics of Difference (Princeton, NJ: Princeton University Press, 1990), p174 3 Richard Rorty, Objectivity, Relativism and Truth (Cambridge: Cambridge University Press, 1991), p207 4 Robert Hughes, The Culture of Complaint: The Fraying of America (Oxford: Oxford University Press, 1993), pp201-202 5 CLR James, Spheres of Existence: Selected Writings (London: Allison & Busby, 1980), p179 6 Frantz Fanon, The Wretched of the Earth (Penguin, 1967), p253 7 Claude Levi-Strauss, Structural Anthropology, vol 2 (Penguin, 1978) p53; The View from Afar (Penguin, 1987), p28 8 Nancy Fraser, ‘From Redistribution to Recognition? Dilemmas of justice in a “post-socialist” age’, New Left Review, 212 (July/August 1993), p75 9 David Bromwich, ‘Anti-Intellectualism’, Raritan (Spring 1996), p27 10 Tariq Madood, ‘Introduction’, in Tariq Madood and Pnina Werbner (eds), The Politics of Multiculturalism in the new Europe’ (London: Zed, 1997), p20 11 Brian Barry, Culture and Equality (London: Polity, 2001), p271 12 Young, Justice and the Politics of Difference, pp9, 10, 152 13 George Orwell, Nineteen Eighty-Four (London: Secker & Warburg, 1949, p216) Kenan Malik is the author of Man, Beast and Zombie: What Science can and cannot tell us about Human Nature (available from Amazon UK) and The Meaning of Race: Race, History and Culture in Western Society (available from Amazon UK).

    7 mars 2005 à 18 h 09 min
  • Marc Répondre

    puisque vous y tenez , allons y gaiement: -les grecs : des pédophiles esclavagistes -les romains : des partousards… -les Barbares (vandales , goths….)rien que leurs noms fait froid dans le dos -ceux du moyen-âge : des bruleurs de sorcières -l’époque moderne : l’extermination des indiens (lire Kaspi qui n’est pas vraiment un gauchiste…), l’esclavage des noirs ( bien aidé par les arabes et certains chefs de tribus africaines c’est vrai) -l’époque contemporaine : les 2 guerres les plus destructrices que l’homme ait connu ,l’extermination industrielle(lire que l’urss prétendaient s’affranchir des valeurs occidentales , y’a de quoi tomber par terre : vous confondez, mon brave ,l’aspect économique et ce qui concerne la civilisation, lire Courtois un autre gauchiste; idem pour les nazis , il n’y a pas plus occidentaux qu’eux ,ah c’est sur ce sont des valeurs occidentales qui gènent aux entournures…)et enfin la course effrénée vers le toujours plus : plus de consommation , plus de pollution , plus de destruction …lire Hulot , pas monsieur , Nicolas!

    7 mars 2005 à 17 h 45 min
  • Ameladius Répondre

    A Malik, desole, l’occident n’a pas invente tous les totalitarisme du 20ieme. L’islam est exterieur a l’occident. Deja que les deux autres (communisme, nazisme) sont foncierement anti-occidentaux (tout comme l’islam), ce qui fait qu’il est difficile de les imputer aux valeurs occidentales et donc a l’occident. On ne va tout de meme pas egalement nous imputer ce totalitarisme la. L’occident, ou ce qu’il en reste (USA, Israel, Australie, Angleterre) apres la defection de la vielle europe, vient d’identifier le mal, le rideau de fumee des islamo-gauchistes a ete perce, et l’occident contre-attaque. Le monde change. Grace a Bush et l’occident. Elections en Afganistan, en Irak, en Palestine, en Arabie Saoudite, revolution du cedre … La superiorite de l’occident, n’est une superiorite de principe. Il suffit de regarder qui a apporte la plupart des dernieres avancees de l’humanite. La civilisation islamique? La civilisation chinoise ou les occidentaux ?

    7 mars 2005 à 15 h 52 min
  • Magic Malik Répondre

    Guy Millière a vraiment une mémoire borgne: il oublie de préciser que l’occident a aussi créé le marxisme et les totalitarismes du XXe siècle! Par ailleurs son argumentaire est purement ethnocentré. Comment peut-il justifier la supériorité d’une civilisation (comme par hasard la sienne…) sur une autre sans tomber dans le piège du subjectivisme? Comment expliquer à un chinois (ou autre…) que pour son bien il ferait mieux d’abandonner ses racines, sa culture, son identité pour adhérer à la nôtre? Enfin pourquoi accorder une supériorité de principe à un monde uniformisé alors que la richesse des rapports humains se trouve dans la différence?

    7 mars 2005 à 11 h 22 min
  • Ameladius Répondre

    Comme d’habitude, il faut qu’on nous ressorte les poncifs antioccidentaux … L’occident n’a pas extermine les indiens. Ils se sont en partie extermines entre eux. Ils sont morts des maladies amenees pas les colons blancs, qui les ont emmene malgre eux. Il n’y a aucune premeditation, la dedans. De meme maniere que les colons espagnols ramenerent des maladie du nouveau monde qui firent de nombreux morts. Concernant l’esclavage qu’on nous ressort sans arret. La bonne blague. L’esclavage existe dans quasiment toutes les civilisations et SEULE la civilisation occidentale y a mis fin de son propre chef. Les autres y ont ete contraintes par la civilisation occidentale, qui les dominait. Les noirs ont ete reduit en esclavage par les arabo-mulsulmans et d’autres noirs. Les occidentaux n’ont quasiment pas reduit de noirs en esclavage, car ils penetraient que rarement a l’interieur des terres (D’Afrique). Ce qu’ils faisaient c’est le commerce d’esclaves. Ils achetaient des esclaves aux noirs sur la cote qui reduisaient d’autres noirs en esclavage. Les arabos-musulmans ont reduit nettement plus de noirs en esclavage, sans parler des nombreux blancs. L’histoire europeenne regorge de razzia (Sicile, Corse, Balkan, …) et de piraterie en mediterraneee pour capturer des esclaves blancs. Les ottomans en faissaient leurs oenuques et leurs janissaires.. Alors, venir uniquement culpabiliser l’occident pour l’esclavage quelle escroquerie intellectuelle ! La civilisation occidentale est superieure a de nombreuses autres. Cela ne fait aucun doute, sauf pour les multiculturalistes. Notre civilisation a invente la SCIENCE, la DEMOCRATIE, le CAPITALISME, qui ont permis une elevation sans pareil de la qualite de la vie. Malheureusement les gauchistes antioccidentaux, antiliberaux, anticapitalistes veulent detruire notre civilisation et laissent libre cours a la haine de soi, a la culpabilisation, … Cela conduit a notre declin. Heureusement que l’europe n’est pas la seule heritiere de la civilisation occidentale, car sinon, elle serait mal partie. Les USA sont la, pour la defendre.

    7 mars 2005 à 10 h 25 min
  • R. Ed. Répondre

    Un petit peu de patience, marc, nous entrons à grands pas dans une nouvelle civilitation d’amour et de paix. Bientôt nous serons tous régit par la loi du prophète. En un quart de siècle, le nombre de mahométans est passé de 600 millions à presque 1 milliard 800 millions maintenant. La population musulmane de nos pays occidentaux judéo-chrétiens (pour combien de temps encore)augmente tous les jours au même rythme que leurs revendications. Les lieus de détention, pour ne parler que de cela sont presque 100 % hallal, les mosquées dans nos pays chrétiens se comptent par dizaines de milliers. Un peu de patience donc, marc, l’ère de paix et d’amour sur terre, c’est pour bientôt. Inch Allah

    7 mars 2005 à 9 h 55 min
  • Pickett Répondre

    “Supériorité scientifique , technique , militaire , pas de problème ! Mais supériorité morale , un peu moins sur , quant on parle d’une civilisation qui a quasiment exterminé tous les indiens d’amérique , qui a mis en esclavage des millions de noirs dans ces mêmes amérique ,et ,cerise sur le gâteau, qui a inventé la guerre industrielle(14-18 et 39-45), auschwitz et le goulag! Schweitzer , oui ! mais aussi Mengele ne l’oublions jamais !et arrêtons ces conneries de savoir qui est supérieur à l’autre ” Arrétons de prétendre que seul l’occident a pratiqué l’esclavagisme. Bien d’autres nations l’ont fait et de plus l’occident a arrété en premier. Par contre le mouvement abolitionniste est né en occident exclusivement. Arrétons aussi cette fable sur le massacre des indiens d’amérique. SI il est vrai que le gouvernement de l’époque a parqué les indiens dans des réserves, les indiens eux massacraient souvent des colons, femmes et enfants compris. On est loin du bon sauvage victime du méchant occidental. L’URSS et l’allemagne hitlérienne était clairement en rupture avec l’occident et ses valeurs. L’URSS prétendait s’affranchir de toute héritage et l’allemagne ne voyait que celui des aryens

    7 mars 2005 à 9 h 34 min
  • marc Répondre

    Supériorité scientifique , technique , militaire , pas de problème ! Mais supériorité morale , un peu moins sur , quant on parle d’une civilisation qui a quasiment exterminé tous les indiens d’amérique , qui a mis en esclavage des millions de noirs dans ces mêmes amérique ,et ,cerise sur le gâteau, qui a inventé la guerre industrielle(14-18 et 39-45), auschwitz et le goulag! Schweitzer , oui ! mais aussi Mengele ne l’oublions jamais !et arrêtons ces conneries de savoir qui est supérieur à l’autre

    6 mars 2005 à 19 h 10 min
  • Jean-Claude Lahitte Répondre

    Ouf ! merci Monsieur Millière, enfin un article où ce n’est pas la supériorité exclusive de l’Israël ou des USA qui est affirmée à grands coups d’… exclusions, voire de menaces, mais bien celle de l’Occident tout entier. Bonne fin de dimanche et bonne semaine à toutes et à tous, Jean-Claude Lahitte

    6 mars 2005 à 15 h 02 min

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