Syrie : djihad contre djihad

Syrie : djihad contre djihad

Il ne fait aucun doute que les carnages qui s’opèrent en Syrie sont atroces. Il ne fait aucun doute que l’armée de Bachar Al Assad est une armée barbare et criminelle. Il ne fait aucun doute, non plus, que les Casques bleus de l’ONU dépêchés sur place sont abominablement inutiles, et ne servent, comme partout où des Casques bleus sont dépêchés, qu’à compter les cadavres.

On peut comprendre que certains clament qu’il faudrait intervenir. Je pense qu’une intervention n’aura pas lieu, et qu’il y a plusieurs raisons à cela.

La première est le précédent constitué par la Libye. L’inter­vention destinée à chasser Ka­dhafi a eu, comme c’était prévisible, des résultats effroyables que Bernard-Henri Lévy sera bientôt le seul à nier.

À une dictature brutale a succédé un régime islamiste tout aussi brutal, qui a pratiqué l’épuration ethnique et tué des Africains noirs par milliers.
Des armes ont été disséminées dans toute la zone sud du Sahara, en Somalie, au Yémen, dans le Sinaï et à Gaza.
Aucun dirigeant européen ou américain n’enverra, pour le moment, d’ambassadeur vers la République islamique de l’Aza­wad, née d’une partition de fait du Mali. Mais tous les dirigeants européens et américains savent que la République islamique de l’Azawad est née grâce à l’intervention en Libye.

Un changement de régime, quand des abominations sont commises, est possible et concevable, mais il implique une intervention armée directe et une supervision de moyen terme. En Libye, il n’y a eu ni l’une, ni l’autre.

Une intervention en Syrie ne pourrait être une intervention armée directe et ne serait pas accompagnée non plus d’une supervision de moyen terme. Aucun dirigeant européen ou américain, après la Libye, ne voudra s’impliquer en Syrie et assumer la responsabilité des effets secondaires susceptibles d’en découler.

La deuxième raison est l’implication directe en Syrie de plusieurs acteurs géopolitiques majeurs.
Kadhafi avait pour alliés les pays occidentaux, qui se sont retournés contre lui. Assad n’a pas fait la même erreur. Ses alliés sont l’Iran et la Russie. L’Iran joue, en Syrie, son hégémonie régionale et ne laissera chuter le régime Assad qu’après s’être battu jusqu’au bout. Intervenir en Syrie serait intervenir contre l’Iran. Les dirigeants européens et américains le savent et n’entendent, jusqu’à nouvel ordre, pas prendre ce risque.

La Russie, elle, joue sa présence en Méditerranée. Sans le port de Tartous, elle n’aurait plus un seul port sur une mer cruciale, qui relie l’Europe à l’Afrique. La Russie ne laissera pas non plus chuter le régime Assad. Espérer même qu’elle se fasse à l’idée d’un régime Assad sans Bachar al Assad est trop espérer.
Si, pure hypothèse que je ne veux pas exclure totalement, une intervention devait avoir lieu malgré tout, celle-ci pourrait, au mieux, désormais, se révéler être un remède égal au mal.
Si, au début de l’insurrection en Syrie, il existait des factions mo­dérées, celles-ci, depuis, ont été sacrifiées par l’administration Obama sur l’autel de ses liens avec l’islamisme sunnite.
Désormais, le choix en Syrie est entre le maintien au pouvoir du régime Assad, qui, sans nul doute, continuera à massacrer, et l’arrivée au pouvoir d’une coalition de circonstance où les Frères musulmans voisinent avec al Qaïda.

Et, si cette coalition arrivait effectivement au pouvoir, nul ne peut douter que des massacres de grande ampleur auraient lieu aussi : les premiers tués seraient les alaouites, membres de cette branche du chiisme à laquelle appartient la famille Assad. Suivraient immédiatement les chrétiens, qui constituent une part notable de la population syrienne et qui se sont ralliés d’emblée au régime.

La situation peut se résumer ainsi : un régime allié au djihadisme iranien combat les adeptes du djihadisme sunnite. C’est donc djihad contre djihad. Une victoire finale du régime Assad serait un bain de sang effroyable. Une victoire des opposants au régime Assad serait aussi un bain de sang effroyable. C’est terrible à dire, mais la poursuite de la guerre civile serait, presque, la moins pire des issues. Des djihadistes tuent d’autres djihadistes. Des carnages atroces ont lieu. Il faudra un jour regarder en face l’atrocité du djihadisme lui-même. C’est là que réside le problème, et il dépasse la seule Syrie.

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Comments (28)

  • Anonyme Répondre

    Jaures, Comme d’ habitude, vous ne comprenez rien. Tant que les musulmans s’entre-tueront, nous pourrons espérer une tranquillité toute relative car lorsque la majorité en aura fini avec ses hérésies et les syncrétismes adjacents, ils nous ferons la guerre (jihad)car vous oubliez qu’à leurs yeux sont des polythéistes ( Sainte Trinité); vous n’êtes pas croyant, vous n’êtes pas l’abri, le Coran a prévu des châtiments pour les athées et non des moindres. quinctius cincinnatus, Les musulmans n’ont besoin de personnes pour déclencher une Fitna, il y en a déjà eu deux:la guerre civile ayant suivi l’assassinat du calife Uthman, en 656 et la Bataille du Chameau appelée première fitna . La deuxième fitna désigne en général la guerre à l’intérieur du califat, lors du conflit entre les Omeyyades de 683 à 685. Mais parfois la solidarité raciale est plus forte que l’appartenance à une confrérie religieuse, le chiites irakiens combattirent les chiites iraniens avec autant de ferveur que les irakiens sunnites lors de la guerre Irak-Iran, les chiites au delà du Chott-el-Arab (« La rivière des Arabes ») ou Arvandrud (appelée اروندرود : arvandrūd en persan) étaient perses. Tout n’est pas simple ou manichéen , tiens Mani un autre prophète né en Mésopotamie.

    27 juin 2012 à 9 h 52 min
  • ozone Répondre

    Dans l’humanitaire

    "jusqu’à plus ample"

    Les "kamikazes" sont du menu frotin qu’il était deja possible d’écraser avec les moyens existants.

    Par contre,les effets chez nous de l’implantation chez eux  des islamistes grace a la "démocratie" seront bien plus pervers;

    26 juin 2012 à 20 h 51 min
  • Anonyme Répondre

    Merci M. Millière de rappeler qu’est-ce qui attend les Alaouites et autres minorités si les Sunnites gagnent leur djihad en Syrie!

    Oui, le régime Assad est excécrable mais ce qui le remplacerait promet d’être pire et surtout je rappele un petit détail: l’impérialisme islamique que subit l’Occident est le fait au mojns à 95% des SUNNITES!

    Que des minorités musulmanes leur font des misères en leur sein ne peut être que bénifiques pour nous! Je rappele que lorsqu’Israel ou l’Occident tue 100 civils en visant un membre d’Al-qaida, nos bonnes ames tiers-mondistes  braillent. Un tyran arabe en tue 1000, c’est un détail…

    Ne nous en déplaise, Assad fait NOTRE sale boulot en ayant pas plus les mains liées par les critiques  droits de l’hommistes que les djihadistes qu’il combat, contrairement à Israel et l’Occident! En d’autre mot, il se bat plus à armes égales!

    Et puis, si un jour il faut se décider à mettre au pas les immigrants djihadistes, mieux vaut que le monde musulman soit occupé à autre chose. Si Assad gagne, il restera toujours des Alaouites/chiites et des Sunnites pour se menacer l’un et l’autre. Mais si Assad perd, les Alaouites/chiites disparaissent du Levant…rapprochant ainsi l’Islam de l’unité… contre nous…   

     

    Serge Boisvert

    26 juin 2012 à 18 h 36 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ siniq

    tout à fait de votre avis mais une fitna * impulsée depuis où ?

    * expliquez à Millière ce qu’est une fitna , il vous en sera reconnaissant  pour ses prochains brûlots

    26 juin 2012 à 15 h 13 min
  • HOMERE Répondre

    Je n’ai pas dit que les maronites étaient musulmans…je n’ai pas vaste culture mais je sais qu’ils sont chrétiens…je sais aussi qu’ils sont aussi sauvages et barbares que leurs confrères….cf : la guerre du Liban.

    Bonsoir

    26 juin 2012 à 12 h 39 min
  • Jaures Répondre

    Siniq a raison. Mais pourquoi, Homère, lier ce type de conflit à Allah ? Notre propre Histoire est jonchée des mêmes conflits absurdes et sanguinaires, de guerres civiles où les bourreaux succèdent aux tyrans, de guerres de religions, de boucheries entre pays voisins, de génocides, de shoah et de goulags…
    Voir aujourd’hui les pays Arabes faire face aux mêmes plaies nous montre, s’il en était besoin, que leurs habitants sont fait de la même boue que nous.
    Je ne vois pas ce que cela a de réjouissant, sauf pour les esprits pervers.

    26 juin 2012 à 10 h 13 min
  • Dans l'humanitaire Répondre

    @ André

    D’accord avec ce que vous écrivez.

    @Ozone

    Pas d’accord!

    GWBusch reste incomparable! Regardez autour, tout pète autour d’eux!

    Aujourd’hui les kamikazes c’est pour leur gueule, les voitures piégées aussi, et leurs factions se détruisent l’une l’autre! …et en prime, la démocratie qui les ramène deux générations en arrière alors qu’ils auraient dû mettre les bouchés doubles pour demeurer dans leur sous-développement compte tenu de leur démographie. GWB fut un incomparable président qui se donna les moyens d’agir et jusqu’à plus ample… l’histoire lui donne raison !!!

     

     

    26 juin 2012 à 6 h 15 min
  • ozone Répondre

    Les consequences de la politique du heros adoré de Milliere;Bush

    25 juin 2012 à 20 h 11 min
  • Anonyme Répondre

    En Syrie, il s’agit d’une Fitna,le reste n’est que palabres

    25 juin 2012 à 8 h 40 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ André

    hélas les " occidentaux "( y compris la Turquie )  bougent …ils envoient des armes , des systèmes de communication , d’observation et sans doute des " forces spéciales " … comme en Libye

    vous ne pouvez pas vous imaginez  à quel point les " occidentaux " " ignorent " MAINTENANT  le Moyen Orient

    24 juin 2012 à 19 h 19 min
  • F Répondre

      SAS accuse Israël de mépriser le droit international. Mais un immigré clandestin ne méprise-t-il pas le droit ( tout court)?
      Arrêtons de pleurer sur l’expulsion de clandestins. Ils ne seraient pas expulsés s’ils n’avaient pas contrevenu à la loi. De même qu’il ne faut pas oublier que la police ne poursuivrait pas des "djeunes" s’ils s’étaient arrêtés au contrôle.
      N’inversons pas les responsabilités…

    24 juin 2012 à 15 h 13 min
  • André Répondre

    Bachar-el-Assad représente un moindre mal. S’il tombe, la Syrie sera islamiste. Israel sera entourée de régime islamiste et je ne donne pas un an avant qu’une guerre éclate.

    Les plus nationalistes (sionistes) s’en réjouiront, voyant une occasion d’agrandir leur territoire. Mais rien ne dit qu’il gagnent. Cela pourrait se terminer par une destruction mutuelle, ou au mimimum une violence crise économique qui fera dire que la crise des subprimes, c’était la belle époque. Et je ne vous parle pas du prix du pétrole, donc de la nourriture en Europe…

    Je vote donc Assad sans hésiter. Je regrette Khadafi et Ben Ali, même Moubarak. C’étaient des bourreaux, des "enrichis illégalement", mais on avait la paix.

    D’ailleurs, entre nous, jamais les occidentaux n’interviendront. Ils parleront mais sans bouger : La Syrie vit une histoire d’amour avec la Russie. Danger, zone privée ! Si Assad tombait, les russes ne laisseraient pas passer l’occasion de se venger. Ils ont plein de missiles que le Hezbollah a déjà testé en 2006. Ils vendraient généreusement aux islamistes pour s’en faire des amis, les grands perdants seraient l’occident, les USA et Israel.

    Le blabla onusien n’est qu’un film de fiction. On joue son rôle, mais en veillant bien à ce que cela reste un film. En plus, Poutine vient d’être élu et il fera sans doute 8 ans. Assad peut dormir tranquille.

    22 juin 2012 à 17 h 44 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ homère

    pour votre culture : un " maronite " est un … chrétien  !
    ne vous laissez pas emporté par la colère  ou la haine  car toutes deux sont mauvaises conseillères … parole de … bédouin !

    22 juin 2012 à 13 h 56 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    @troplabal

    l’avantage du " conte "  réside en ce qu’il oblige à une analyse idéologique
    y aviez vous seulement … songé ? !

    22 juin 2012 à 13 h 38 min
  • La Turlute à ceux qui méritent Répondre

     

    @SAS

     Bravo!

    Encore plus de haine, encore plus de fiel.

    Merci pour la confusion que tu entretiens.

    Avec toi le chameau est passé par le chas de l’aiguille

    22 juin 2012 à 13 h 29 min
  • HOMERE Répondre

    Vous savez SAS j’en connais qui rêvent tout haut ce que je pense tout bas comme beaucoup de français qui sans le dire seraient aussi sionistes…..même chez l’allumé Pif gadget il y en a !!

    Votre méthode serait elle plus douce ? du genre "permettez Monsieur Ivoirien que je vous demandasse de bien vouloir aller passer des vacances chez vous aux frais de notre Gouvernement,et que, ce faisant vous puissiez y rester indéfiniment ? " hum !!!  j’ai des doutes !! demandez à MLP comment elle compte faire pour réduire l’immigration ?

    22 juin 2012 à 10 h 18 min
  • HOMERE Répondre

    Comment peut on être aussi con…..qu’un sunnite, chiite, maronite, salafiste…..? impossible !!!!!

    Alors profitons de l’instant pour souffler les braises…..ils se haïssent avec tellement d’amour que même Allah ou Akbar ne peuvent plus rien pour eux……tous criminels, tous barbares, unis dans le délire le plus vil et le plus meurtrier……

    Quelle bande de cons !!! Allah ne peut que les aimer !!!

    21 juin 2012 à 19 h 02 min
  • sas Répondre

    Que c est beau une démocratie à la millière…

    Israël : Violentes expulsions d’immigrants africains !

    Le 17 juin 2012, les autorités israéliennes ont commencé l’expulsion d’immigrants africains en situation irrégulière, majoritairement des Sud-Soudanais et des Ivoiriens, après accord de la justice. Désormais, la nouvelle législation autorise la détention d’immigrants sans qu’aucune inculpation n’ait été prononcée.

    La veille du départ du vol charter avec à son bord cent vingt Sud-Soudanais, le gouvernement israélien annonçait que près de 300 immigrés clandestins avaient accepté une proposition de « retour volontaire » assortie d’« une prime de départ d’environ 1 000 euros par adulte et 400 euros par enfant ». La porte-parole du gouvernement, Sabine Hadad, a ajouté : « Après leur arrestation, ils seront interrogés puis présentés dans les 72 heures à un juge qui décidera de leur expulsion le cas échéant ou, en particulier en cas de problème de santé, d’un report de l’expulsion »…

    Sur le terrain, la réalité est toute autre…

    « Ils nous ont dit que nous étions comme le sida et que nous étions une maladie, ils nous ont dit beaucoup de méchancetés » a commenté à son arrivée à Juba, capitale sud-soudanaise, Mayuol Juac, 30 ans, qui a travaillé pendant cinq ans comme serveur dans les villes d’Eilat et de Tel-Aviv. Juac a été interpellé il y a trois mois, détenu une journée avant de se voir confisquer son visa : « Ils me l’ont pris et ils m’ont dit : "tu n’as qu’une semaine pour quitter ce pays" ».  La plupart des immigrants ont subi des pressions et des insultes de la part de la police israélienne dans le but de les intimider et de les pousser au départ.

    Ces départs forcés font suite à une manifestation xénophobe, anti-africains, extrêmement violente qui s’est déroulée dans le quartier sud de Tel-Aviv, le 23 mai 2012. Des Soudanais et des Ethiopiens avaient été la cible d’attaques violentes (ils avaient été assénés de coups et leur boutique avait été saccagée). Miri Regev, député du Likoud, avait déclaré de retour d’un bain de foule, le même jour : « Les infiltrés [les Africains, ndlr] sont un cancer pour nous, ils doivent être expulsés d’Israël, maintenant ».

    Une fois de plus, les caractéristiques du sionisme sont réunies : politique de force (agressions) et mépris total du droit international (détention sans inculpation) sans jamais rendre de compte. Quelle démocratie ! Toute l’histoire du sionisme et de l’entité sioniste n’est que cela, depuis ses origines…

    21 juin 2012 à 17 h 32 min
  • le Ket de Bruxelles Répondre

    NON, en Syrie, ce n’est pas une guerre civile ! 

     Depuis plus d’un an, les rebelles anti-régime sont  soutenus, instruits et armés par le Qatar, l’Arabie Saoudite et les USA. Des katibas ont été déplacées de Lybie et d’Irak vers la Syrie et des combattants salafistes tunisiens ont été capturés par l’armée syrienne.  L’ALS  (à l’image du CNT lybien) n’est qu’une marionnette manipulée par les mondialistes.

    L’ordre règne à MANAMA, où l’armée saoudienne a envoyé ses chars et ses troupes : car  Bahreïn -aux mains d’un monarque sunnite-  possède la plus grande base américaine du golfe Persique. Alors pourquoi donc les russes devraient-ils abandonner leur base de Tartous sur la méditerrannée ?

    Deux poids, deux mesures ? 

    OUI, il faudra sauver le soldat Al-ASSAD afin d’interdire aux sunnites la main-mise sur l’ensemble du pourtour  sud/oriental de la Mare Nostrum. Les dirigeants turcs sont les premiers concernés et BHL devrait se calmer…

    21 juin 2012 à 14 h 26 min
  • HOMERE Répondre

    Les adeptes de l’islam,quelles que soient leurs tendances, sont,depuis la nuit des temps des guerriers….Traduction : ils n’ont de cesse que de s’étriper entre eux…..c’est une chance inouïe pour les pays démocrates qui doivent persister dans leur refus d’aller se mêler de ces massacres, voire de ne pas les contrarier…….il y a des sponsors qui s’affairent…….le monde est bien fait finalement…..les mauvais à gauche,  à droite les mauvais…..

    L’islam…religion d’amour et de paix……pourviou qué sa doure disait la mama du Buonatarte….Watson va me tomber dessus à bras racorsis…..

    21 juin 2012 à 12 h 49 min
  • tropdlabal Répondre

    @Frank.

    Bien que non-juif (goy pour les "cultivés"),  je pense tout a fait comme vous, me plaçant d’un point de vue israelien . Il faut être totalement idiot pour promouvoir une idéologie utilisée par vos ennemis comme une arme destinée à vous détruire.

    Mais il est vraui que nous avons ici affaire a des français qui, même non-gauchistes, en sont encore a croire aux contes enfantins.

    21 juin 2012 à 11 h 13 min
  • Hugo du Hoggard Répondre

    Il est temps, quand même, que le pouvoir change en Syrie. Le clan Assad a fait trop de mal dans la région.

    Ceci dit il est arrivé le moment pour la France de prendre ses intérêts en main.… Car il est difficile d’oublier ce 14 juillet où la présence de Bashar el Assad aux côtés du président français était saluée comme un pas énorme en direction de quoi, au fait,… de l’abime du commerce extérieur français? Car comment digérer les simagrées françaises en direction des riches arabes qui ne rapportent en retour que des hochements de dédain de la part des décideurs dans le monde.

    Ne jamais oublier que la balance commerciale française a vu sa tendance s’inverser, définitivement, depuis le discours de Villepin aux Nations Unies ; lequel fut suivi de plusieurs lècheries de gros calibre, tel le voyage de Chirac en Algérie ; l’exposition du Caire, organisée par le Quai d’Orsay, ayant pour nom ‘’Quand les sciences parlaient arabe’’ inaugurée en Egypte par Villepin en personne le jour même de l’entrée des amerlocks à Bagdad avec ces images de la statut de Saddam déboulonnée; la tente du bédouin Kadhafi à Paris…

    En conclusion, ce que je veux dire est ceci : La France a toujours considéré les arabes comme de riches clients à qui elle veut refiler le meilleur de ses usines ! Sans succès car ceux-ci n’en veulent pas.

    Ainsi il faut en tirer les conclusions et ne prendre la tête d’aucune coalition qui serait organisée pour intervenir en Syrie. Notre pays est en danger, il doit investir toutes ses forces à trouver des solutions à son économie !!! Laissons les autres donner des leçons.

     

     

    21 juin 2012 à 10 h 11 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ Frank (  VOS  propos )

    c’est bien la première fois que j’entends un Juif  condamner l’intelligence !

    21 juin 2012 à 9 h 04 min
  • Frank Répondre

    Quintus Islamomarxistus, ce que tu appelles la "gauche européenne" israélienne est appelé là-bas la gauche idéologique. Ça s’appelle gauche idéologique car c’est une façon polie de dire la gauche idiote. Et la raison pour laquelle c’est une gauche idiote est qu’elle est composée d’idiots.

    21 juin 2012 à 2 h 34 min
  • grepon Répondre

    Comme Kissinger aurait replique sur la question de qui mieux supporter dans le conflit Iraq/Iran dans les annees 80.      "I wish they could both lose."    

    D’abord il ne l’a pas dis, je crois.  

    Et c’est un point de vue penible a tenir pour un humaniste.

    Toujours est-il que ce point de vue reste realiste.  

    Parfois, dans un monde en manque d’autre options, autant que possible, c’est mieux de laisser l’ennemi s’exhauster…. voir meme de l’encourager a le faire, comme Reagan a fait a l’USRR avec ses programmes de modernisation des armes americaines, defi impossible pour l’economie central-planning socialiste de l’empire Russe a tenir.    

    Il parait par aillieurs que la majorite du monde Islamique(a quelques exceptions  pres, comme le welfare zone dite "palestine") vient de subir des chutes rapides et peut-etre terminale de natalite.   Alors le venin, dans ce cas l’information liberee de l’ere moderne et encore la capacite de lire chez les femmes, fait son travail de facon tres rapide.   Les plus pathetiques dead-enders dans l’affaire, des fondamentalistes incapables, des sub zeros, males enrages contre le petit satan et le grand satan, se guerroiient internecinement.   Soit!   Ce qui n’empeche pas de les degommer au drone ici et la.

    20 juin 2012 à 22 h 32 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    tiens pas un mot sur Israël mais nous avons tous compris que Bachar est le moindre mal …
    quant à l’Iran la " société civile " éduquée  mène déjà depuis longtemps  SA propre vie … parallèle à celle des mollahs … un peu comme en … Israël  la " gauche européenne " et  les ultra-orthodoxes

    20 juin 2012 à 20 h 40 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Quand les amis de tes ennemis se battent contre tes ennemis, il est sage d’appliquer le dicton arabe bien connu: "campe sur les berges du wadi à l’ombre du plus grand dattier et attend tranquillement que toute cette clique passe devant toi sur le dos au fil de l’eau".
    Le dicton allemand qui suit va à peu près dans le même sens: "weit vom Geschütz gibt alte Krieger!

    20 juin 2012 à 18 h 06 min
  • F Répondre

      " Intervenir contre la Syrie serait intervenir contre l’Iran. Les dirigeants européens le savent et ne sont pas prêts à courir le risque"…
       Sauf notre baudruche nationale, qui après avoir critiqué l’intervention en Libye est prêt à aller en Syrie (enfin à y envoyer nos gars car elle est bien révolue l’époque où nos rois chargeaient à la tête de leurs troupes)…
      

    20 juin 2012 à 18 h 00 min

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