Terrorisme, immigration et frontières

Terrorisme, immigration et frontières

À chaque attentat surgissent les éternelles questions. Pourquoi un individu connu pour sa dangerosité était-il en liberté ? Comment a-t-il pu, après son crime, franchir les frontières sans être repéré ?

À la première question, on peut trouver deux réponses de base.

D’abord, dans aucun pays européen, les services de renseignement ne sont assez nombreux, ni assez bien équipés pour surveiller en permanence tous les individus suspects de connivence avec les mouvances terroristes islamiques.

Secundo, les lois des pays démocratiques ont été faites pour des sociétés où la majorité des citoyens était censée les respecter, et où les comportements extrêmes étaient rares.

Ce n’est plus le cas. On ne peut plus se contenter de lois qui ne permettent l’action que quand le crime est commis. À situation d’exception, lois d’exception.

L’État de droit ne doit pas profiter aux bourreaux. Il faut cesser d’invoquer les valeurs de la république chaque fois qu’une mesure nécessaire est évoquée.

Concernant les contrôles en Europe, on incrimine « Schengen ». Peut-on imaginer de fermer les frontières internes de l’espace Schengen ? Souvent évoquée, cette option serait, dans l’esprit de ceux qui y voient une solution au problème, aussi efficace que la fermeture d’une porte que l’on n’ouvre que si le visiteur nous convient. Possible sans doute dans les aéroports, c’est impossible d’une manière générale. Imagine-t-on des contrôles systématiques de chaque véhicule, de chaque passager d’un train ? De plus, voyez le nombre de points de passages possibles. On ne contrôlera jamais tout efficacement et c’était vrai aussi avant les accords de Schengen. Reste l’option de réaliser de véritables obstacles le long de la frontière ; certains pays l’ont fait dans certaines zones.

Il serait préférable évidemment qu’un contrôle efficace soit exercé aux frontières européennes.

Pour l’instant, c’est un vœu pieux. Sur les frontières maritimes de l’Europe, beaucoup pourrait être fait. Or on ne fait rien ou, quand « on fait », on se consacre surtout au sauvetage des migrants, clandestins par définition, alors qu’ils devraient être repoussés ou, au moins, débarqués d’où ils sont partis.

On peut et on doit renforcer les contrôles aux frontières, européennes si possible, nationales sinon. Mais on dit cela depuis si longtemps ! Il faut cependant être conscient que ce ne peut pas être la panacée, et que cela ne se fera pas avec les effectifs réduits qui restent aux douanes et à la police des frontières.

Terrorisme et invasion migratoire, islamique surtout, sont liés. Seuls les aveugles ne le voient pas. Trouver d’autres parades est nécessaire.

Croire qu’en aidant les pays d’émigration, on réduira le nombre de candidats à l’exil est illusoire, parce que le problème est à une échelle qui dépassera toujours de loin nos moyens.

D’ailleurs, nous aidons déjà ces pays, avec pour principal résultat d’enrichir les despotes au pouvoir. Il faudrait pouvoir contrôler l’utilisation des aides, ce qui sera refusé au prétexte d’un néo-colonialisme inacceptable. Cherchons ailleurs ; et ce n’est pas difficile à trouver.

Pour les clandestins, arrêt du versement de toute subvention à des individus qui n’ont que le seul mérite d’être arrivés jusqu’à nous sans se faire pincer.

Sauf cas particuliers justifiés par notre seul intérêt, arrêt de la délivrance laxiste de visas dans tous les pays sources d’immigration importante.

Suppression du droit du sol.

Expulsion systématique de tous les clandestins et de tous les déboutés du droit d’asile, sur simple décision administrative, sans passer par des procédures judiciaires compliquées.

Abrogation des dispositions concernant la scolarité obligatoire de tous les enfants, qui rendent la mère inexpulsable.

Déchéance de nationalité et interdiction absolue de l’accès au territoire français pour les « anciens combattants » de Daech. Ne retrouvent-ils pas actuellement les aides sociales, y compris celles accordées aux handicapés s’ils ont été blessés en se battant contre nous ?

En résumé, cessons d’être attractifs. Cela se saura vite, et le flux se tarira en grande partie de lui-même. Nous cesserons d’alimenter le vivier du terrorisme et, du même coup, d’importer des chômeurs. Resteront, bien sûr, les problèmes liés à la nombreuse population immigrée de fraîche date, pas du tout ou mal assimilée. Mais si on veut avoir une chance d’y apporter une solution un jour, il faut tarir la source. Quand le navire commence à sombrer, il est illusoire de compter seulement sur les pompes. Il faut d’abord colmater les voies d’eau.

Partager cette publication

Comments (1)

  • BRENUS Répondre

    Voila un article qui ne va pas plaire à l’assos “CAFARDS SANS FRONTIERES” qui, sous couvert de pseudo éducation et autre balivernes est un des portiers de l’invasion. Et ça marche d’autant plus que ça vit de subventions alimentées par vos impots. Avec le petit nouveau qui vient de naître, vous en aurez encore plus. Et pas question de vous servir de Baygon : c’est devenu verboten !

    21 mai 2017 à 18 h 20 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *