Trêve pascale pour le Brexit

Trêve pascale pour le Brexit

Trêve pascale apparente au Royaume-Uni, où la saga du Brexit épuise ceux qui causent tous les torts presqu’autant que la partie lésée qui les subit.

Pour le moment, les premiers se congratulent avec force ricanements mauvais.

Récapitulons : May a dit pas moins de 108 fois en 3 ans « qu’il valait mieux un départ sans accord marchand avec l’UE (le No Deal Brexit) qu’un mauvais accord ». Cette position légale massivement votée, elle aurait pu agréablement nous surprendre en l’imposant le 12 avril, malgré les manigances d’un Parlement-voyou euro-fanatique.

Au lieu de cela, May est restée fixée sur son « compromis » rejeté 3 fois au Parlement. On l’a vue pactiser avec le diable communiste Corbyn, contre les deux tiers de l’électorat et contre son propre parti, et choisir l’humiliation nationale : la 5e économie du monde mendiant à ses suzerains européens leur consentement méprisant à un sursis jusqu’au 31 octobre !

Et nos amis anglais vont devoir débourser 100 millions de Livres pour des élections européennes inutiles car le No Deal était parfaitement viable s’il avait été dûment préparé.
Le gouvernement réticent y avait consacré un budget spécial conséquent, mais fi des devises publiques !

Quant aux négociations avec l’UE, si chaotiques qu’elles fussent, les médias complices se gardent bien de dire qu’elles ont abouti à plusieurs minideals qui, à eux tous, formaient tout de même un accord !

Alors, la ruse est venue des forces anti-démocratiques. Ainsi fut inventé, été 2018, l’obstacle absurde d’une frontière dure entre l’Irlande du Nord et le Royaume « pour en éviter une entre les deux Irlandes », en dressant le spectre d’un retour au terrorisme d’avant les Accords du Vendredi Saint de 1998. Vraie fausse raison puisque l’entrée dans l’OMC l’aurait fait disparaître automatiquement.

On a là la preuve du sabotage délibéré du vote de la nation.

Et l’enjeu est là : la démocratie obtenue par 1.000 ans d’efforts. Or, un écart de 4 points (52 % contre 48 %), c’est un résultat très net, d’autant qu’il fut obtenu malgré une première campagne malhonnête pour effrayer les électeurs.

Comprenons que les Remainiacs anglais, comme les « élites du Continent », ont déjà troqué leur identité nationale, jugée dépassée, paroissiale et folklorique, pour une identité européenne dont le caractère factice leur échappe.

Et le jeu démocratique ne leur donnant pas raison, à bas la démocratie !

Le seul tort des Brexiteurs, ce n’est pas leur intransigeance supposée mais leur naïveté à croire que les Remainiacs pourraient revoir leur mépris pour le droit et les libertés anglaises.

Heureusement, le sentiment national est encore vibrant outre-Manche et la riposte s’organise. Le mois de mai va connaître deux élections. Le 2, les élections locales indiqueront l’état dans lequel May et les parlementaires félons ont laissé le parti conservateur et, le 23, les européennes diviseront les votes conservateurs et travaillistes en pro ou anti-Brexit. L’espoir vient des conservateurs vertueux, dont ceux de l’ERG, le groupe de Brexiteurs aux Communes depuis 1993 (que May a tenté en vain d’acheter) et, plus encore, du tribun Nigel Farage qui conduit la liste du tout nouveau Brexit Party.

En Europe, pas de trêve pascale, en revanche, chez les inconditionnels de l’anti-américanisme. Ils voient en l’Australien cosmopolite Assange un « héroïque lanceur d’alerte » (il n’est ni l’un ni l’autre) et ignorent tout de sa collaboration avec le Sergent américain et traître Bradley Manning, devenu Chelsea (et appelez-moi « Madame », je vous prie) aux frais du Pentagone, dont Obama avait annulé la peine de prison, « trop cruelle envers une femme ».

Aux États-Unis, pas de trêve pascale. Hostile à la loi que le ministre de la Justice va présenter cette semaine, la gauche exige la remise intégrale du Rapport Mueller qui innocente Trump, pour faire durer les trivialités jusqu’en 2020, tandis que la Représentante Omar, naturalisée de fraîche date, antisémite, anti-américaine, mais propulsée par les puissants lobbies islamistes, assène « sa vision » du 11 septembre : « Quelques personnes qui ont fait quelque chose », prétexte à « la priver de ses droits civiques » …

Et tout de même, le cadeau de Pâques de Trump : « Cités-sanctuaires, vos portes sont ouvertes ? Je vous envoie les immigrés illégaux que le système débordé va lâcher dans la nature. » Et la gauche ? Toujours pas contente !

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Comments (1)

  • vozuti Répondre

    c’est cela la “démocratie” européenne:
    lorsque le peuple vote comme les médias lui ont demandé de voter,pas de problèmes.mais lorsque le peuple n’obéit pas aux consignes des médias,l’élection est invalidée.tout simplement.
    on pourrait appeler ça une dictature,mais c’est tellement plus cool d’appeler ça “démocratie”.

    18 avril 2019 à 15 h 34 min

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