Trump : le nouveau champion du Tea party

Trump : le nouveau champion du Tea party

Nous avions attiré l’attention des lecteurs sur le phénomène Trump avant que le magazine « Times » n’en fasse un numéro spécial.

L’ascension météorique de Trump fait ombrage aux autres candidats, en démontrant leur faiblesse médiatique due à leur timidité à s’affirmer sur les sujets qui préoccupent vraiment le pays profond.

Une valeur jugée sûre comme Scott Walker se révèle décevante. La campagne tout en finesse de Carly Fiorina est éclipsée aussi, même si Fiorina devrait être du débat du 16 septembre avec les « grands » dans le cadre sérénissime de la Reagan Library.

Il est remarquable, du reste, que les 3 candidats issus de la société civile soient dans les « 5 préférés », selon tous les sondages (Trump, Carson, Fiorina), ainsi que Cruz, homme politique qui s’est distinctement construit en opposition à l’establishment.

D’ailleurs, Cruz ménage ses arrières en étant le seul à louer ouvertement « le Donald », soit parce qu’il espère prendre la relève au cas où Trump s’effondrerait, soit parce qu’il y aurait connivence entre eux deux.

Toutefois, l’ironie, c’est que Trump, candidat « flashy » et soi-disant « pas sérieux », a donné vie à ces primaires en imposant le débat sur les problèmes-clés dont dépend l’existence même du pays.

Nous avons aussi parlé de la « stupidité » du GOP. Ses cadres ne voient pas l’urgence des problèmes et restent prisonniers de toutes sortes d’interdits.

Le succès de Trump ne vient pas seulement de sa qualité de vedette. Il ose dire que tout est possible, à condition de le vouloir et de savoir convaincre.

Ce qui n’est jamais possible avec les Républicains le devient avec lui.

De plus, Trump a déjà démontré qu’il sait repérer les talents dont la droite américaine regorge : son plan anti-immigration illégale s’inspire des travaux de l’excellent Jeff Sessions. Trump dit apprécier les analyses du non moins excellent John Bolton sur la politique étrangère et la sécurité nationale.On ne peut qu’applaudir.

La nomination officielle est encore loin, mais des caciques du GOP, moins bornés que d’autres, commencent à envisager et à accepter que Trump puisse être le « nominé ».

Pour le moment, en tout cas, c’est « l’été Trump ». Et quel été !

On a vu à quel point le pays était profondément malade.

À l’extérieur, la politique d’Oba­ma de trahison des intérêts américains et occidentaux continue de plus belle.
Poutine s’affirme comme un adversaire de l’Occident et la Chine manipule impunément sa monnaie à notre désavantage.

Le double négationnisme de la guerre froide et du caractère terroriste de l’Iran est consacré par l’ouverture d’ambassades occidentales à Cuba et à Téhéran, ce qui réjouit les lecteurs de téléprompteurs français qui nous annoncent benoîtement l’aubaine de nouvelles destinations de vacances…

Pas un mot sur le feu vert donné aux ayatollahs de mener à bien leur projet nucléaire militaire.

À l’intérieur, grâce à la caméra cachée d’un groupe conservateur, le Center For Medical Pro­gress, on a eu un aperçu de la pourriture morale de la gauche avec une vidéo qui montre des médecins employés par Planned Parenthood (organisme de « planning familial », en fait spécialisé dans l’avortement) qui parlent tranquillement, tout en sirotant du vin et savourant du brie, des techniques délicates qui permettent « d’écraser » les fœtus là où il faut, en préservant les cœurs, foies et reins qui se vendent très cher…

Oui, l’Amérique d’Obama, c’est aussi cela, un pays où la gauche immorale a gagné la guerre culturelle en réussissant à intimider ses opposants.

Mais il y a des lueurs d’espoir. L’Amérique est désormais le premier producteur de pétrole, en dépit des efforts désespérés d’Obama et de la gauche écolo. Hillary Clinton est rattrapée par le scandale de ses e-mails effacés, où son rôle dans l’infiltration des Frères musulmans dans les plus hautes sphères de l’administration apparaîtrait pour couler pour de bon sa candidature.

Et, surtout, il existe des opposants courageux à toutes les ignominies que nous subissons…
Le Tea Party semble avoir trouvé son champion en Trump qui n’a pas l’intention d’être « gentil », mais « efficace ».
Au fait, où est le Trump européen ?

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Comments (6)

  • Nicolas Bonnal Répondre

    vous etes une petite nulle dans la lignee des Milliere et des sagouins qui ont fait detruire le Moyen orient pour nous faire envahir.
    Trump se sent proche de Poutine BY THE WAY

    Continuez a trainer sur ce site suicidaire

    7 septembre 2015 à 11 h 00 min
  • Rouletabille Répondre

    Poutine ennemi de l’Occident?
    Hostile aux accords avec l’Iran?
    Contre le (supposé) double négationnisme de la guerre froide et du caractère terroriste de l’Iran(???) est consacré par l’ouverture d’ambassades occidentales à Cuba et à Téhéran] Ah bon! nous serions au temps de la guerre froide? Salaud de Poutine!

    Make America strong; Nuke them all? Non merci.

    3 septembre 2015 à 8 h 05 min
  • Mr-XX121 Répondre

    Oui des hommes des Vrais comme Joe Bush Poutine ….il en faudrait une armée pour redresser la France ce qu’il en reste pas grand chose , quelques Mosquées faites par Fabuis , des Djihadistes en manque d’action

    2 septembre 2015 à 20 h 53 min
  • DE SOYER Répondre

    Je préférerais être le “Veritas” européen!

    2 septembre 2015 à 19 h 29 min
  • DE SOYER Répondre

    Comme quoi un éléphant, çà Trump énormément!

    2 septembre 2015 à 19 h 26 min
  • Thibaud Répondre

    Bonjour ! Vous avez perdu 90% de vos lecteurs par une remarque anti-Poutine.

    “Know your audience !” comme disent nos ennemis anglo-saxons.

    Partenaires, pardon, partenaires.

    2 septembre 2015 à 10 h 59 min

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