Trump, leader du monde libre

Trump, leader du monde libre

Les succès, erreurs et frustrations de Trump au cours de l’été finissant ne se comptent plus. Parfois clairs et nets, parfois plus difficiles à discerner.

Les erreurs sont dues à lui-même : il semblerait qu’il n’a pas su trouver, comme il s’en était vanté, « les grands généraux, à l’égal de ceux de la Deuxième Guerre mondiale », s’encombrant au lieu de cela de McMaster (Sécurité nationale), et de Mattis (Défense), tous deux viscéralement liés au politiquement correct.

Choix de Trump également remis en question : les hauts dignitaires civils comme Tillerson (Département d’État) et « Gary le Mondialiste » comme on surnomme Gary Cohn, premier conseiller en économie.

Tous ces ministres ont en commun une arrogance certaine face au président et affichent ouvertement leur insubordination par des réflexions publiques déplacées, apparemment prêts à se désolidariser à la moindre occasion de l’homme qui les a placés si haut.

C’est ce qu’attestent leurs commentaires sur la saine réaction première de Trump sur Charlottesville et leur rôle dans le pénible épisode des ministres et subordonnés cavalièrement congédiés, car fidèles, eux, aux promesses du candidat Trump.

Le général Kelly, qui faisait des merveilles aux frontières, rappelé pour faire cesser les luttes intra-gouvernementales, n’a rien arbitré du tout mais choisi le camp des généraux… comme Trump aurait pu le prévoir.

Bannon et Gorka, très aimés de la base conservatrice qui a élu Trump, ont dû « démissionner » : le nationalisme économique populiste de Bannon et le franc-parler de Gorka en matière d’islamisme déplaisaient aux puissants ministres qui s’avèrent tous pro-mollahs, pro-Palestiniens, anti-Israël et aussi adeptes du réchauffisme et autres notions alignées sur le credo de « l’opinion internationale », totalement opposées au programme de Trump.

Tout cela fait désordre et Trump le sait bien.

Il a jusqu’ici ventilé ses frustrations par tweets, mais il devra limoger ces gens-là et prendre des conservateurs à leur place, dès que le moment propice se présentera.

Par exemple, les agissements derniers de Kim Jong-Un pourraient être le prétexte idéal pour enfin appeler Bolton au Département d’État et le faire accepter par le Congrès !

Frustrations sur l’Afghanistan où il serait question, par la volonté de Tillerson et de McMaster, de « négocier avec les talibans ». Folie !

Frustration aussi au Congrès, surtout au Sénat, toujours sous le chantage des « modérés » et sous la direction inepte de McConnell, incapable de réunir sur quoi que ce soit ses 51 membres.

D’où l’échec à abroger l’Obamacare et l’impasse législative sur les grandes questions.

Cela, le public le sait et reste, pour le moment, fidèle à Trump.
On comprend pourquoi : plus d’un million d’emplois créés, un PIB à 3 %, tous les indices boursiers à la hausse et la confiance qui repart, les entreprises peu à peu libérées des régulations qui les étranglaient, et un superbe discours annonçant, le 30 août, la réforme des impôts (qui pourrait lui apporter le succès législatif qui lui manque). Sans oublier sa gestion optimale lors des inondations au Texas et les progrès contre l’immigration illégale…

Lors du discours de Phoenix, le 23 août, le public a retrouvé le grand Trump de la campagne : le mur se fera et sus aux médias désinformateurs !

Trump semble gouverner sous le radar et il obtient des résultats – invisibles d’Europe, mais appréciés chez lui.

Les violences de l’ultra-gauche, à présent engagée dans sa dernière marotte, la démolition du patrimoine historique, ne peuvent que le servir.

Sur la scène internationale, par son sublime discours de Varsovie le 6 juillet, Trump s’est affirmé défenseur des forces de la liberté, de la chrétienté et de la civilisation occidentale.

Leader du monde libre, titre que les bilieux de l’UE voudraient voir attribuer désormais à… Merkel ! Car, s’il y a un pays en Europe encore plus hostile à Trump que la France de Macron, c’est bien l’Allemagne.

Merkel se tourne vers Poutine, contre les pays de l’est européen, avec le projet Nord Stream 2 pour maintenir ces pays sous la dépendance énergétique de la Russie.
Or, les Européens décadents ont un modèle, non en Poutine, mais dans les pays de l’est, Pologne, Tchéquie, Hongrie, qui n’ont pas été atteints par le postmodernisme et le multiculturalisme suicidaires et sont véritablement démocratiques. Ce que Trump nous a démontré.

Voir les derniers ouvrages proposés par les4verites-diffusion ici

Acheter le livre ici :

Partager cette publication

Comments (13)

  • Figari Répondre

    Bravo chère Madame pour cet article nous donnant une version honnête, moins acerbe et fielleuse du Président des Etats -Unis, Monsieur D. Trump, que celle dispensée par les médias français, qui, à longueur de temps, ne cessent de le vilipender et de lui prêter les pires défauts qu’on puisse trouver chez un homme…C’est pathétique!

    Il est dit communément que l’on voit la paille dans l’oeil de l’autre et non pas la poutre qui obstrue le sien. Dans le cas présent cela semble être de mise, et nous serions plus avisés de balayer devant notre porte en observant les comportements et agissements de celui qui est censé gouverner la France alors qu’il la maltraite ( euphémisme) en méconnaît sa culture, et l’humilie sans vergogne, parce que, tout bonnement, il n’a pas la carrure d’un chef d’Etat: la presse étrangère est là pour nous le souffler et beaucoup de Français ne peuvent qu’opiner, dépités et anxieux pour l’avenir. Somme toute le Président des Etats-Unis pourrait lui en remontrer . God save Mr. Trump!

    8 septembre 2017 à 18 h 31 min
  • PROTTE Répondre

    Tout se passe comme si pour certain, Obama et son globalisme révolutionnaire était toujours au pouvoir. Les choses ont changé. Trump et son “america first” sont aux commandes, au moment où la plus détestable des situations s’est installée avec l’ombre du nucléaire nord-coréen. Que Trump puisse être critiquer, soit… Mais pour nous qui ne sommes pas américains, c’est à dire qui n’avons aucune raison de le vouloir comme nous le voulons et autrement qu’il est, nous lui demandons simplement de contribuer à assurer la paix du monde, et surtout d’empêcher un conflit nucléaire, et ce n’est ni dans notre petit hexagone, ni en Europe qu’existent les solutions efficaces.

    6 septembre 2017 à 13 h 35 min
    • Bistouille Poirot Répondre

      Vous en parlerez aux survivants d’HIROSHIMA, Non ? Eh bien à ceux de NAGASAKI puisque le Japon n’a pas “négocié” son abdication après le premier jet.
      Demain agressé, vous utiliserez dans l’urgence tout ce qui vous tombera sous la main même si les moyens mis en oeuvre sont disproportionnés avec ceux de votre agresseur et on vous demandera en sus d’en rendre compte.
      1/ VOUS serez puni mais ignoré par vos concitoyens !
      2/ Votre adversaire défait voir estropié, ne NOUS agressera pas. NOUS ne vous en remercierons pas !

      De la même façon, la faiblesse des moyens conventionnels de nos armées risque d’exposer la France à l’usage d’une arme atomique pour régler un conflit mineur qui ne l’exigerait pas.
      C’est un vague spécialiste de l’ABC qui vous parle de ce qui se dit dans les états majors chaque fois que le budget des armes conventionnels s’implique dans un conflit “classique”.
      – “Rendez-vous compte, utiliser une bombe nucléaire,… il est difficile de l’envisager”.
      – Mais cher monsieur, vous en sous entendez la puissance. Il existe une artillerie susceptible de pourrir l’accès stratégique d’un col de montagne sinon son occupation par une vulgaire compagnie de fantassins, en lui appliquant une charge ridicule…..d’UN KILOTNNE.
      Cela veut dire que le conflit s’installe dans l’ESCALADE. Gageons que l’autorité civile qui détient les codes nucléaires réfléchira à trois fois avant d’en user à l’abri de son bunker souterrain !
      Pour conclure de façon philosophique, à quoi vous convient les constructeurs de jeux électroniques, à un scénario qui vous montre l’élévation d’un mur par un maçon ou sa destruction par un explosif instantanée ?
      Parce que sa destruction est plus spectaculaire ou parce que la vidéo de sa construction est trop longue ? Bouaff….

      10 septembre 2017 à 18 h 29 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        nous savons que ce type d’ arme [ atomique ] a déjà été utilisé par l’ OTAN lors de son intervention en … Yougoslavie

        j’ ignore si les Forces Françaises en disposent

        11 septembre 2017 à 8 h 41 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    Trump ? …. c’ est [un peu ] comme si les Français avaient élu …. Tapie !

    6 septembre 2017 à 8 h 39 min
    • vozuti Répondre

      plutôt lepen.
      tapie était très politiquement correct.malgré sa grande gueule,son discours était calqué sur celui des médias mainstream.

      6 septembre 2017 à 21 h 19 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        à la différence que Le Pen n’ était pas un ” homme d’ affaires ” et qu’ il était historiquement cultivé ! je crois que toute la différence est là … de toute façon les States , avec ou sans Trump, devront négocier un jour l’ autre avec les Nord-Coréens avec ou sans Kim

        remarque : plus ” fou ” que Kim ou que Donald il y a … Benjamin

        8 septembre 2017 à 13 h 05 min
    • pepita Répondre

      votre comparaison est fausse et ridicule>
      Tapie a profite du systeme .
      rappelez-vous du Credit Lyonnais et autres.
      Trump aime son pays, n’a meme pas besoin de son salaire
      de president.
      Ce qu’il a accompli depuis son election au milieux de ceux aui en aurait prefere une autre
      est un gros exploit.
      Vous francais n’avez pas l’air de l’aimer parce qu’il n’a pas le langage ampoule
      de votre quai d’ORSAY. TOO BAD

      18 février 2019 à 4 h 18 min
  • vozuti Répondre

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=133&v=d-1YeOw6G3o
    une parodie hilarante des fake news des médias américains…finalement assez proche de la réalité.

    6 septembre 2017 à 2 h 53 min
  • A de Chanterac Répondre

    Ah ! si le pdt des USA avait les pouvoirs d’un président français !!!

    5 septembre 2017 à 19 h 30 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      il vous faut réfléchir davantage et plus ” profondément ”

      un jour ou l’ autre le Coréen arrivera à ses fins : conserver le Régime ! devant la puissance atomique du Communiste, même si elle est relativement faible, les Américains, Trump ou un autre, DEVRONT négocier !

      6 septembre 2017 à 8 h 44 min
      • BRENUS Répondre

        “Négocier” ? Quoi exactement. Le coréen est totalement fou et parano . Laissons le faire et, immanquablement , il va finir par balancer uned bombe sur le Japon ou la ou la Corée du Sud. Dès lors il aura droit à un écrasement pas nécessairement nucléaire mais radical. Et la Chine ne pourra pas s’y opposer. Peu importe les discours foireux de jupiter sur le sujet.

        7 septembre 2017 à 17 h 45 min
        • quinctius cincinnatus Répondre

          @ Brenus : …

          … je met ça dans une case de ma mémoire !

          8 septembre 2017 à 13 h 08 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Vous venez d'ajouter ce produit au panier: