Trump se rebiffe en twittant…

Trump se rebiffe en twittant…

Selon les médias, le populisme aurait été stoppé net car, après le Brexit et Trump, la gauche internationale s’est organisée dare dare.

D’où l’Opération Macron, putsch médiatico-financier qui a amené un clone d’Obama et de Justin Trudeau à l’Élysée.

Mais Macron semble fasciné par Trump, son absolu contraire, que ce soit pour lui agripper la main et ne plus la lâcher ou pour (dans son dos…) le sermonner sur le climat dans un anglais d’élève de 3e qui fait s’interroger sur l’excellence supposée de l’ENA. Ses conseillers semblent ignorer qu’il n’y a rien de plus ridicule qu’une tirade prétentieuse débitée avec un fort accent français !

Trump a eu la charité de ne pas twitter à ce propos. Il est vrai que le bonnet d’âne de ce mois de juin a été remporté haut la main par notre lointain cousin Trudeau avec son syncrétisme impossible : fêter la fin du ramadan, tout en inaugurant la parade de la gay pride…

Macron vient d’inviter Trump à la parade militaire du 14 juillet, où seront honorés les soldats américains venus terminer la Grande Guerre – ce qui est bien. Il en profitera pour se nimber dans la lumière de l’« astre ».

Car Trump, fidèle à ses promesses, retourne une à une les décisions calamiteuses de son prédécesseur et il gagne. Malgré ses nominations bloquées au Congrès par les soixante-huitards sectaires du parti démocrate (nous n’avons toujours pas d’ambassadeur américain en France), et malgré les élus républicains mous et incapables d’agir, malgré les fuites organisées par des employés félons, ou les accusations absurdes de collusion avec la Russie, Trump avance dans son programme et accumule les succès.

Il y a d’abord la Cour Suprême qui, sous l’impulsion du Juge Gorsuch, revient à la jurisprudence originelle et a reconnu, par 9 voix à 0, la parfaite constitutionnalité du décret de Trump sur l’immigration.

Puis les 4 élections partielles récentes, où de vrais républicains ont battu la gauche avec ses millions de dollars escroqués aux gogos de Hollywood.

Ce à quoi il faut ajouter tout ce qui vient justifier Trump : 3 journalistes de CNN pris en flagrant délit de fabrication de fausses informations renvoyés. Jubilatoire aussi, le « Berniegate »…
Même les faits tragiques ren­forcent Trump : la tuerie d’A­lexandria contre des élus républicains par un gauchiste admirateur de Bernie Sanders ; le cas d’Otto Warmbier, jeune Américain parti faire du « tourisme extrême » en Corée du Nord, rendu à sa famille (grâce à Trump) pour mourir des tortures subies pendant des mois, sans un geste de l’Administration Obama !

Il y a à l’intérieur comme à l’extérieur des ennemis irréductibles.

La gauche pornographique, qui encensait les turpitudes de Bill Clinton, est acharnée contre Trump et ne recule devant aucune ignominie : simulations d’assassinat, insultes ordurières, émeutes violentes contre ses partisans.

Trump déchaîne les pires pulsions de la gauche, parce qu’il est à la fois cet obstacle inattendu à la révolution soixante-huitarde et le premier président à rendre les coups.

À l’inverse de Bush, qui a enduré les insultes sans broncher, Trump n’hésite pas à descendre dans le caniveau. Il sait que, dans la guerre culturelle, la gauche est sans pitié ni décence, qu’il faut, comme dans une cour de prison, mettre les caïds au pas ou être tué par eux. Alors, après avoir tenté l’indulgence et la mansuétude, Trump se rebiffe enfin.

Et il a une arme qu’il manie avec virtuosité. Il n’attaque pas le premier, mais, en quelques tweets, il contre-attaque. Il rappelle, faits réels à l’appui, qu’Obama et les Clinton ainsi que leurs subalternes sont les seuls véritables coupables que le Conseiller Spécial Muller cherche si désespérément. Il réduit à leurs justes proportions un couple minable d’animateurs de télévision engagés dans des propos obscènes contre lui.

Il tweete du reste tout le temps, sur tous les sujets, triviaux ou importants.

Président, c’est à lui d’imposer le débat et de confondre la gauche.

Ceux qui lui demandent d’arrêter veulent le désarmer et couper le lien vital entre lui et sa base.
Bien sûr, la concision de l’anglais le sert, mais il a su faire des tweets un genre littéraire et politique nouveau et même un art : qualificatifs lapidaires, formules cinglantes, justesse des raccourcis synthétiques.

Talent que ses détracteurs auraient été les premiers à saluer, si seulement il avait été un des leurs !

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Comments (6)

  • paccini Répondre

    Merci à Mme Joslain de nous dresser un portrait ressemblant à la réalité précise des faits et gestes du Président américain, événements caricaturés, ou totalement sortis de leur contexte à seule fin de déstabiliser et nuire à la popularité existante de M. Trump , par les médias français, hélas, trois fois hélas! Si seulement la France avait pu hériter, lors des récentes élections présidentielles et législatives, du sens aigu de la politique, du prestige et du patriotisme du président actuel des Etats-Unis, elle serait en voie de redevenir l’une des trois puissances mondiales, et ne serait pas soumise à des instances dirigeantes qui sapent toutes ses institutions et la dépouillent de tout son patrimoine millénaire!

    10 juillet 2017 à 13 h 09 min
  • lepelblanc Répondre

    Bravo et encore bravo à ce président qui bouscule avec panache le politiquement correct. En France nous n’avons que des lèches culs ou/ et des couards!

    6 juillet 2017 à 11 h 35 min
  • vozuti Répondre

    A la télé française,les commentateurs continuent à pleurer obama,ce speaker qui a émergé au pouvoir à chicago,l’endroit le plus corrompu du pays,et qui lorsqu’il parlait, donnait toujours l’impression de tourner une pub pour un dentifrice.
    Un journaliste de CNN a admis que si les médias avaient critiqué les moindres faits et gestes d’obama,comme ils le font avec trump,cela aurait été perçu comme un acharnement raciste.
    C’est toujours le même scénario: celui que le système a choisi est exempté de critiques (en france c’était juppé,puis macron dans une moindre mesure) tandis que ses adversaires principaux subissent un déferlement ininterrompu d’attaques et de critiques.
    Et si les électeurs ne se sont pas laissé manipuler,ça continue même après l’élection!
    Si lepen avait été élue,on n’ose pas imaginer la crise d’hystérie des lèches-culs médiatiques français…jours et nuits pendant 5 ans!

    5 juillet 2017 à 17 h 21 min
  • BRENUS Répondre

    Les adversaires de Trump (mais ne devrait on pas plutot dire ses ennemis) lui font une guerre de voyous. Normal que Trump rende coup pour coup et en cas de victoire qu’il parachève bien la raclée. Si un leader de droite en France, savait et voulait procéder de la même manière, les traitres et les micronistes se tiendraient à carreau. Au lieu de ça, Wauquiez présenté comme l’épouvantail presque facho par les professionnels de l’accusation, n’ose même pas demander à virer les ex LR qui sont passés à l’ennemi. Finalement les “marcheurs” n’ont de force que la faiblesse de ceux qu’ils ont en face d’eux….comme toujours.

    4 juillet 2017 à 23 h 55 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    pour ce qui est de l’ article je le trouve pour une fois excellent tout en déplorant que le Président de la plus puissante Nation du Monde doive perdre son temps à twitter … contre les professionnels de la désinformation … démocrate c.à d. celle des milieux financiers qui s’ emploient activement à faire chuter l’ U.S. $ dans l’ espoir d’ entraîner la chute de Trump

    P.S. …. : quant à l’ anglais de Macron il est à … l’ unisson de son parcours : seulement scolastique !

    4 juillet 2017 à 16 h 46 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    naïveté toute américaine

    ” à Kaboul McCain compte sur le Pakistan contre les … extrémistes ” ( les agences )

    sans doute sur leurs services spéciaux !

    4 juillet 2017 à 16 h 34 min

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