Ukraine

Des Ukrainiens ont été pendant la seconde guerre mondiale les alliés zélés de l’Allemagne nazie. Certains ont rempli les fonctions de gardiens dans les camps de la mort avec une remarquable cruauté. L’Ukraine a ensuite fait partie de l’URSS, lui servant de « grenier à blé ». Elle reste aujourd’hui un pays agricole, mais très pauvre. La mésentente avec la Russie est le fruit de la diplomatie américaine qui n’a cessé de mettre de l’huile sur le feu. Je ne comprends pas du tout le comportement hostile envers M. Poutine, manifesté par la Communauté européenne, et en particulier par la France. L’humiliation de la fédération de Russie est une grosse faute politique. La sanctionner économiquement, c’est de toute évidence nous punir nous-mêmes quand nous avons tout à gagner de la coopération avec les pays de l’Est. Diviser pour régner (« divide ut regnes ») a toujours été la stratégie des États-Unis d’Amérique. Les pots cassés le seront à notre détriment. Si M. Macron persiste dans ce sens, il fédérera contre lui tous les mécontentements générés aux prochaines élections présidentielles. On lui reprochera sa faiblesse à l’égard des ONG qui se servent des droits de l’homme pour exister et proliférer. L’immigration non désirée est déjà un fléau pour notre pays. Mme Macron, professeur de lettres classiques, serait bien inspirée de rappeler à son mari le vieil adage : « Arx tarpeia capitoli proxima » (la roche tarpéienne est proche du Capitole).

Xavier Dinet