USA : dernière phase de la campagne

USA : dernière phase de la campagne

Nous savions que la gauche ferait bloc derrière Hillary et déverserait sur Trump les attaques les plus vicieuses dans les dernières semaines précédant le 8 novembre. Nous y sommes.

Après 40 ans de vie publique (dont 13 années comme super-vedette de la télévision et 15 mois comme candidat à la présidentielle), durant lesquelles il n’y a jamais eu la moindre plainte pour harcèlement contre l’ex-playboy (beau, riche et célèbre, il a surtout vu quantité de femmes faciles se jeter à son cou), la puissante machine Clinton avec ses 2 milliards de dollars et le lobby médiatique à son service font surgir d’un passé lointain et confus des femmes qui avancent des histoires salaces faisant paraître Trump comme un prédateur sexuel. Sans preuves.

On reste pantois devant le génie cynique de la gauche pour retourner les pires situations en sa faveur. Dans le 2e débat, le 9 octobre, Trump au meilleur de sa forme, expose les turpitudes des Clinton, terminant par ce que tous attendaient : « Vous devriez être en prison. »

Avantage Trump, à ceci près que le modérateur lance perfidement : « Donc, vous, vous pouvez affirmer que vous n’avez jamais eu de conduite inappropriée envers les femmes ? » Trump, qui avait regretté des propos crus tenus entre hommes, onze ans auparavant, répond avec assurance que non.

Dès le lendemain, la gauche ra­dicale soixante-huitarde installée au parti démocrate, désormais le parti de la ploutocratie, de la corruption, de la pornographie, cette même gauche qui défendit Bill Clinton, coupable d’avoir sollicité des fellations d’une stagiaire tout en conduisant les affaires de l’État par téléphone dans le bureau ovale, cette gauche amorale s’érige en ligue de vertu contre Trump.

Et la contre-attaque semble réussir auprès des électrices, mais aussi auprès des républicains mous qui n’attendaient qu’un prétexte pour se distancer de Trump. On a ainsi vu les Paul Ryan, Pat Toomey, John Thune, et autres McCain, jouer les vierges effarouchées et prêcher pour l’abandon pur et simple du candidat démocratiquement dé­signé, décidant de diriger le peu d’argent des républicains vers les candidats aux législatives car, « la présidence étant perdue, il fallait au moins sauver les majorités au Congrès ».

Pour en faire quoi, au juste, de ces belles majorités ? Ramper devant un président Hillary comme ils l’ont fait pendant 8 ans devant Obama ? On comprend surtout leur intérêt personnel à garder leurs sinécures et à ne pas compromettre leur place dans le club des élites mondialistes, tous partis confondus, qui entendent nous gouverner.

Les républicains désespérément stupides devraient pourtant savoir, depuis Nixon, que la gauche mène une guerre impitoyable contre eux, gardiens va­cillants de la civilisation traditionnelle, et qu’elle sabote si bien leurs présidents ou leurs candidats aux présidentielles parce que trop d’entre eux sont gangrenés par le politiquement correct. En l’occurrence, en face d’un candidat macho, la gauche joue de la sensiblerie et de la féminisation de la société. Elle perçoit, mieux que les républicains, qu’un peu de testostérone serait justement ce qu’il faut dans le monde que laisse Obama !

Ce qui nous amène à imaginer la joie que suscite la perspective d’une présidence Hillary chez Erdogan, Rouhani ou Poutine.

À ce propos, les « fuites » de Wikileaks censées nuire à Hil­lary, qu’elles viennent d’As­sange seul ou de Poutine, com­me l’affirment encore sans preuves les « démocrates », tout ac­cablantes qu’elles soient (on a confirmation par Hillary elle-mê­me de son double discours…), n’affaiblissent pas Hillary, puisque les médias gardent le couvercle dessus, mais elles pourraient nuire à Trump. Il faut prévoir, aux alentours du 3e débat, le 19, des accusations de « collusion entre un Trump naïf et incompétent et un Poutine de plus en plus agressif ».

La base, une fois encore, réagit très différemment de la classe mondiale décadente : Trump n’a ni tué ni volé, et ce qui l’intéresse, c’est l’avenir du pays.

Il y a peu, Soros déclarait : « Trump va gagner l’élection populaire, mais c’est Hillary Clinton que nous installerons à la Maison Blanche. »

Tant d’assurance donne une idée de la puissance de l’adversaire ! À moins d’un revirement inespéré, le 8 novembre, la guerre culturelle aura été définitivement perdue.

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Comments (5)

  • BRENUS Répondre

    Il semble que Hillary sorte gagnante du futur vote. Elle ne devrait toutefois pas trop pavoiser car, si Trump, bien que vaincu refuse de reconnaitre une défaite déloyale et le proclame, peut être 100 millions d’américains “blanc” vont se sentir trahis. Bien sûr il ne risque pas d’y avoir une nouvelle “civil war”, mais je doute fort que le parcours des vainqueurs fraudeurs devienne un tapis de rose. Un peu, toutes proportions gardées, comme celui prochain de Cazeneuve avec les flics français qui ne peuvent plus supporter le soutien de fait à la racaille. De plus, cette Hilazy donne l’impression d’être fortement diminuée physiquement et peut être cérébralement : les USA risquent de connaitre des lendemains houleux avec cette harpie. Dans ce cas, qui dirigera réellement l’amerique?

    21 octobre 2016 à 0 h 16 min
  • vozuti Répondre

    pas de surprise,l’oligarchie fait tout ce qui est possible pour faire élire la corrompue.
    l’important n’est pas la réalité,mais la perception de la réalité fabriquée par les médias.ces derniers inversent la réalité,le couple clinton devient donc représentant de la vertu ayant fait vœu de chasteté et de pauvreté.
    et obama,le drogué mis au pouvoir par les médias 8 ans plus tôt,vient expliquer que ceux qui dénoncent le matraquage des médias en faveur d’un candidat sont des pleurnichards…les pistonnés de l’oligarchie mafieuse se permettent de donner des leçons à ceux qui sont écartés au mépris des règles démocratiques.

    20 octobre 2016 à 20 h 01 min
  • Boutté Répondre

    Coincés entre la “télé-réalité” de Donald et la “politique-friction” de Hillary , les Américains sont mal barrés ! Encore le second n’envisage t’il pas d’attaquer le Fédération de Russie et ne traine pas derrière lui le passif des Clinton : Subprimes, messages ultrasensibles non cryptés, comportement moral. . . .

    20 octobre 2016 à 16 h 32 min
    • Boutté Répondre

      Pardon : pas le second bien évidemment .

      20 octobre 2016 à 16 h 33 min
  • Bistouille Poirot Répondre

    Il est à retenir de toutes ces confidences sur un oreiller qui a manifestement pris congé de son alcôve, que ce Trump serait un hâbleur à la main leste quand le conjoint de son adversaire se livrait dans “l’ovalité” de son bureau à des assouvissements autrement plus significatifs.

    19 octobre 2016 à 18 h 05 min

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