Al Quaida frappée à la tête en Irak

Al Quaida frappée à la tête en Irak

Même en terre d’Islam, les islamistes ne sont pas
invulnérables :

 

« Les forces irakiennes et américaines ont annoncé lundi la mort
du chef militaire du mouvement en Irak et d’un responsable d’un groupe affilié lors d’une opération conjointe.


C’est le coup dur le plus significatif jamais porté à al-Qaida en Irak depuis le début de l’insurrection, ont souligné les Etats-Unis. Deux des hauts responsables du mouvement djihadiste
ont été abattus ce week-end lors d’une opération conjointe, ont annoncé lundi les forces américaines et irakiennes.
Le chef militaire d’al-Qaida en Irak Abou Ayyoub al-Masri et
le responsable d’un groupe affilié Abou Omar al-Bagdadi
n’ont pas survécu à l’assaut mené à coups de tirs de roquette sur la maison dans laquelle ils se cachaient, à 10 km au sud-ouest
de Tikrit, un fief sunnite situé à 160 km au nord de Bagdad.(…)

 

Hamid Daoud Muhammad Khalil al-Zawi, alias Abou Omar al-Bagdadi, était le chef de «l’Etat islamique
d’Irak».
Son nom avait été mentionné pour la première fois en octobre 2006, lorsque al-Qaida avait annoncé sur Internet la création de «l’Etat islamique en Irak», dont il était présenté
comme le «commandeur des croyants». Cette organisation est composée d’une alliance de groupes sunnites chapeautée par la branche irakienne d’al-Qaida qui combattent les troupes américaines et
irakiennes. Très discret, Bagdadi a même réussi à faire douter les Américains de son existence. En 2007, le porte-parole de l’armée affirmait que Bagdadi était un «personnage fictif» à la tête
d’une simple «organisation virtuelle» n’ayant d’existence que sur internet et fondée à des fins de propagande. Le 30 décembre 2007 toutefois, Oussama Ben Laden avait demandé à «tous les
musulmans d’Irak de se rallier à Abou Omar al-Bagdadi».

Pour le commandement américain, comme pour de nombreux experts indépendants, le vrai chef d’al-Qaida
en Irak était l’Egyptien Abou Ayyoub al-Masri, «ministre de la guerre»
au sein du groupuscule. Ce spécialiste de la fabrication de bombes avait remplacé Abou Moussab Al Zarqaoui, tué en juin 2006. » Le Figaro

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