Arnaud Montebourg découvre la réalité de la rue

Perdu, il dresse un constat qu’il croit sans doute tout  neuf :

“Je m’inquiète de la façon dont la France est en train de se laisser aller dans une sorte de guerre civile, des guerres identitaires pendant longtemps à bas bruit, du fait de ceux qui l’exploitent électoralement (…)

Lorsqu’il y a eu la polémique sur les Roms, on a utilisé une catégorie de citoyens, d’ailleurs français [Pourquoi la France les a renvoyés dans leur pays, alors? NDL] ou européens, comme moyen de démontrer que la délinquance et l’immigration c’était la même chose [beau cliché. NDL] (…)

avec cette stratégie de bouc émissaire, cette organisation à des fins électorales d’une sorte de guerre permanente entre des catégories de Français, nous risquons gros (…) Nous sommes le pays de la Saint Barthélemy : on s’est étripé pendant des siècles [Quels siècles? NDL] pour des histoires religieuses entre catholiques et protestants [deux religions chrétiennes et compatibles avec la culture française. NDL] et nous sommes en train de redécouvrir les guerres de religion sur notre territoire [Ca ne date pas d’aujourd’hui… NDL] (…)

le travail de la République (est) de réunifier l’ensemble des Français [Il serait temps en effet… NDL] (…) Or, les dirigeants politiques au pouvoir ne font pas le travail (…) le débat sur l’identité nationale a été un déclencheur funeste”.

Un éclair de lucidité malgré tout :

“[La France est] le seul pays en Europe, et même au monde à avoir plus de 6 millions de musulmans sur son territoire, soit presque 10% de la population (…) si nous acceptons de nous faire la guerre, cette affaire tournera mal” [Depuis le temps que tantle disent, il fallait écouter! NDL].

Conclusion :

La République est-elle en danger? “Oui, je pense qu’elle l’est“, a-t-il dit.

Finalement, Arnaud Montebourg serait-il d’accord avec Marine Le Pen? J’ironise bien sûr, mais tout le monde est désormais d’accord pour dire que la cohabitation en France entre musulmans et Français appelle la guerre civile. La conclusion finale s’impose d’elle-même à condition d’en avoir le courage.

(via là)