De l’évocation des racines chrétiennes à la construction des mosquées

De l’évocation des racines chrétiennes à la construction des mosquées

Lu dans la presse


La France est-elle frappé d’un « Alzheimer national » ?
C’est la question que pose François d’Orcival dans son éditorial de Valeurs actuelles du 10 mars, en citant des propos d’Hubert Falco, maire de Toulon et ancien secrétaire d’Etat à la Défense et aux Anciens Combattants : « Pour chacun de nous, affirme ce dernier, le déclin de la mémoire personnelle est assimilé à une perte irréparable et à une détérioration des relations entre individus, en même temps qu’il constitue l’engloutissement d’une partie de la mémoire familiale… Il en va de même de la mémoire collective ».

Comme souvent, sinon toujours, l’article de François d’Orcival vise à vanter les mérites de Nicolas Sarkozy. Il revient, à cette fin, sur les déclarations du président de la République au Puy-en-Velay : « La chrétienté nous a laissé un magnifique héritage de civilisation et de culture ». Une phrase, écrit l’éditorialiste, « qui fixe à nouveau les idées, près de dix ans après les débats passionnés qui entourèrent la rédaction du préambule de la Constitution européenne où les chefs d’État de l’Union se refusèrent à inscrire les “racines chrétiennes” de l’Europe. »

François d’Orcival fustige les commentaires défavorables qui ont pu s’élever dans les médias après cette intervention du chef de l’Etat, en particulier concernant ses arrière-pensées électoralistes : « comme s’il n’avait rien dit de tel durant sa campagne présidentielle de 2007, y compris entre les deux tours, comme s’il ne l’avait pas répété de multiples fois déjà, depuis son discours à Saint-Jean-de-Latran jusqu’à sa visite au pape Benoît XVI, en octobre dernier », s’indigne-t-il. Et de citer d’autres propos de Nicolas Sarkozy, appelant à résister au « relativisme » moral ou national, à « cette dictature de l’interchangeable où tout se vaut, où rien ne se mérite plus, où tout a la même valeur ».

A croire que le président, mal assuré de sa réélection en 2012, envisage de se présenter au prochain conclave. Sarko Ier, pape…

Aux chrétiens les musées, aux musulmans, les mosquées

Encore faudrait-il mettre ses actes en adéquation avec ses paroles. Le président est certes bien inspiré de parler des racines chrétiennes de la France, mais un mois auparavant il a nommé au Quai d’Orsay, responsable, entre autres, des relations avec le Vatican, un ministre auquel le pape actuel pose « un vrai problème »…

Nicolas Sarkozy est-il par ailleurs le mieux placé pour parler de la dictature de l’interchangeable et du relativisme, qu’il soit moral ou national ? Il est plus que permis d’en douter. Est-il le mieux placé aussi pour demander : « Si l’on ne croit pas à son identité, comment peut-on recevoir l’identité des autres ? » Il suffit de se rappeler du débat tronqué sur cette question de l’identité pour répondre non. Il s’agissait déjà d’un coup de « com’ » destiné à doter d’une légitimité pseudo-historique la société multiculturelle dont nos prétendues élites n’ont de cesse de favoriser l’émergence depuis quarante ans.

Au Puy, ce n’est pas sans arrières-pensées que Nicolas Sarkozy a exalté les racines chrétiennes de la France, au moment où il annonçait par ailleurs la tenue d’un débat sur la laïcité et sur l’islam.

Entre christianisme et islam, explique Alain Hasso dans Monde et Vie du 12 mars, « la laïcité est censée tenir la balance égale, dans une véritable neutralité. Selon le mot de Laurent Wauquiez, député maire du Puy : “Il faut sortir l’islam des garages, tout en assumant nos racines chrétiennes. ” Bref : aux chrétiens les musées, aux musulmans, les mosquées. On sait que le jeune Benoist Apparu, secrétaire d’Etat au Logement qui ne parle certainement pas de lui-même, propose déjà, contre la lettre de la fameuse loi de 1905, une loi pour financer la construction des mosquées. La laïcité au pouvoir compte bien, selon les promesses récentes de notre président, “interdire les prières dans la rue”, obliger à la mixité dans les piscines, prohiber les repas hallal dans les cantines scolaires. Mais elle veut aussi – c’est la monnaie d’échange – offrir, sur nos impôts, des mosquées aux musulmans. (…) La France en l’an 1000 s’était réveillée couverte d’un blanc manteau d’églises. Elle va se réveiller couverte d’une forêt de minarets, par la volonté expresse de la République. »

Reste que, comme le remarque Stéphane Denis dans Valeurs actuelles en évoquant la « guerre civile longue et cruelle » qui a précédé l’instauration en France de la laïcité, « Avoir réussi à mettre par terre l’Église catholique en la privant de ses biens pour agiter ensuite la question du financement du culte musulman est une conception curieuse de l’histoire de France, élection présidentielle en vue ou non. » Qui a parlé d’identité ?

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Comments (14)

  • siniq Répondre

    Monsieur Sembour Comment voulez vous que Jaures sache une once de vérité sur l’ Eglise, la seule vision qu’ il en est passe par le hebdomadaires de la gauche bien pensante. 9 fois sur 10 , il est pris en faute.

    21 mars 2011 à 14 h 04 min
  • Anonyme Répondre

    @ Jaurès,

       Vous écrivez : « Ce n’est pas avec malice que j’ai proposé que des églises soient prêtées aux musulmans le vendredi à Paris.
    Ce serait un grand exemple de tolérance donné au monde et une rationalisation de l’usage des espaces publics génératrice d’économies pour le contribuable.»

        Vous arrivez après la bataille car ceci se pratique déjà.

        Le problème est que ça ne plait à personne. Il ya opposition entre les Dieux vénérés, car TOUS les musulmans sont coraniquement obligés de croire que les chrétiens sont des «associateurs» c’est-à-dire des polythéistes (le Père, le Fils et le Saint Esprit). Ils ont donc de la difficulté à officier dans un temple païen. Par ailleurs certains chrétiens, et non des moindres, pensent qu’il y a eu en islam une « mutation cachée » et qu’Allah est un ersatz ultra-corrompu de Dieu, plus connu sous le nom de Satan dans la Bible.   

         Enfin les musulmans imposent que tout terrain ayant une fois dans son histoire supporté un culte à Allah ou eu un usage de mosquée ne peut plus jamais être consacré à autre chose. Bonjour les évictions confessionnelles à venir et bonjour les problèmes de révision d’urbanisme laïc, pour élargir la rue par exemple.

         Sur la défection apparente de l’assistance dans les Eglises, il faut réaliser que :

         l’ère internet fait que les journaux imprimés se meurent lentement, que des milliers de bistrots conviviaux ferment chaque année, que depuis 30 ans les cinémas ont pas mal disparu, que les rues sont moins animées, surtout en province, malgré l’accroissement important des populations, et donc qu’il est normal que les églises soient beaucoup moins remplies (sauf à certains offices solennels).

          Les gens passent en moyenne chacun et chaque année des milliers d’heures chez eux devant leur ordinateur, au lieu de se montrer dehors. Ils n’ont pas le don d’ubiquité. C’est ainsi. Les catholiques regardent aussi beaucoup la télé et l’office au « Jour du Seigneur »

     

     

         Vous écrivez : « Sembour, si les catholiques Français sont si nombreux et fervents, pourquoi donc allez-vous chercher des prêtres au Cameroun ou au Congo par centaines ? Pourquoi la moyenne d’âge des prêtres français dépasse-t-elle allègrement les 60 ans ? »

         Personne ne va chercher des prêtres au Cameroun ou au Congo. Vous êtes d’une autre génération, et avez gardé la vision raciste de la « traite des noirs » amenés comme du bétail là où il y a un manque de main-d’œuvre.

         Il est vrai que vos lunettes gauchistes promeuvent la vision négrière : le travail de prêtre est harassant et ne comporte pas de salaire fixe décent (sauf en Alsace-Moselle). Mais il n’y a pas d’esclavagisme connu chez les catholiques en France. Personne n’est obligé de rester. L’abolition de l’esclavagisme est une réalisation exclusivement chrétienne. Bref, il n’y a que des vocations et les noirs qui sont touchés sont FRANCAIS et représentent la fraction récemment immigrée, (grâce à l’action de la gauche UMPS, dont vous faites partie). Ceux qui n’ont pas encore le passeport français espèrent l’obtenir. Cela fait un contrepoids utile aux imams algériens et autres.

         Quand à l’âge, ils ont en général bien au-dessous de 60 ans.

         En France, depuis des décennies, au fur et à mesure que les riches et les jeunes diplômés compétitifs et entreprenants s’enfuient à l’étranger, la population active restante CHANGE. Malgré l’injection massive et quotidienne de surinformation-désinformation gauchiste, (goutte-à-goutte pernicieux auquel vous avez succombé depuis longtemps), elle se rend compte, dans un demi coma, qu’elle est flouée.  

         La gauche et l’ensemble du système UMPS, ne peuvent survivre qu’en important massivement chaque année les 200 000 pauvres qui seront leur appoint de réservoir électoral, pour compenser les désillusionnés perdus ou en fuite. Ces immigrés pauvres sont entièrement à la botte du système car ils ne peuvent survivre sans les prestations sociales. Ceux qui votent, votent « politiquement correct » et très peu « populiste ».

         Les quelques petites dizaines de prêtres noirs et centaines d’imams arabes, sont une conséquence statistique collatérale automatique de l’importation massive annuelle de 200 000 étrangers complets, absolument indispensables à la survie de l’Eglise laïque qu’est la machine PS-UMP avec tous ses intérêts exclusivement séculiers.

         A propos, la doctrine pro-avortement et son pendant, l’euthanasie en fin de vie, visent statistiquement en priorité la population autochtone française. Depuis des années, cette population-là est le gros souci du système géré par la Nomenklatura en place. Constamment, mécaniquement, et je dirais, sans en être conscient lui-même, ledit système se donne les moyens pratiques et législatifs pour tronquer, formater, réviser, façonner cette population, afin d’assurer la pérennité et les intérêts véritables de la Nomenklatura. Toute l’idéologie de gauche ou de la fausse droite est pro-Nomenklatura et anti-population, pour ce qui est intérêts bien compris à long terme. Ne parlons pas de la démagogie myope.  

          Ceci est vrai au niveau de l’Europe également.  

    17 mars 2011 à 13 h 06 min
  • Shadok Répondre

    Si j’ai bien compris, la gauche en général, est plus anticléricale et anticatholique qu’elle n’est anti musulmane.

    On renie et on nie l’origine d’une partie de ses racines et de son histoire pour se jeter dans les bras de " big other ".

    D’autre part, ce n’est pas parce que l’on prie dans les rues qu’il faut immédiatement en tirer la conclusion que l’on manque cruellement de mosquée.

     

     

    17 mars 2011 à 9 h 33 min
  • Jaures Répondre

    Shadok, ce que vous écrivez est juste: d’aucun ont vu dans le marxisme des éléments de la chrétienté.

    En ce qui me concerne, que mes convictions contiennent des éléments de chrétienté, de philosophie antique ou de sagesse orientale m’importe peu. Ce qui compte c’est qu’elles soient choisies en toute liberté, qu’on puisse me les contester et que j’ai loisir d’en changer.

    Sembour, si les catholiques Français sont si nombreux et fervents, pourquoi donc allez-vous chercher des prêtres au Cameroun ou au Congo par centaines ? Pourquoi la moyenne d’âge des prêtres français dépasse-t-elle allègrement les 60 ans ?

    Je ne souhaite pas plus que l’état finance les mosquées que les églises. Les musulmans doivent financer leurs lieux de culte. Mais si vous ne voulez pas voir les musulmans prier dans la rue, ce que je comprends, toute facilité doit leur être accordée dans l’acquisition de terrains constructibles ou d’immeubles à adapter.
    Il ne serait pas logique d’interdire la prière dans la rue tout en empêchant les fidèles d’édifier des lieux de culte.
    Si des catholiques édifient et financent des églises, c’est parfait. Mais je n’en comprends pas l’utilité puisque dans de nombreuses communes il n’existe qu’un office le samedi ou le dimanche et que de nombreuses églises n’en accueillent aucun.

    Ce n’est pas avec malice que j’ai proposé que des églises soient prêtées aux musulmans le vendredi à Paris.
    Ce serait un grand exemple de tolérance donné au monde et une rationalisation de l’usage des espaces publics génératrice d’économies pour le contribuable.

    16 mars 2011 à 17 h 33 min
  • Shadok Répondre

    Jaures et Les " Monsieur Jourdain" du christianisme.

    De nous tous, Jaures est certainement le plus chrétien. Jaures est totalement imbibé de christianisme mais il fait comme Monsieur Jourdain du christianisme sans le savoir. Du christianisme, certe sécularisé, mais du christianisme quand même. Comme quoi les racines chrétiennes cela compte.

    En définitive, le mot de Chesterton sur le monde actuel en proie à des vérités chrétiennes devenues folles pourrait non seulement parfaitement s’appliquer à certains chrétiens mais aussi à certains socialistes.

    Comme l’écrivait, voici longtemps, Maritain, « les idées révolutionnaires sont des corruptions d’idées chrétiennes » et « un ferment divin corrompu ne peut être qu’un agent de subversion d’une puissance incalculable."

    16 mars 2011 à 11 h 48 min
  • WatsonCorsica Répondre

    L’islam n’est pas une religion mais une secte car il ne délivre aucun message 

    Le seul message est la soumission, la seule action est la prédation généralisée de tout ce qui n’est pas muzlim.

    En finir avec cette merde !

    16 mars 2011 à 11 h 42 min
  • Anonyme Répondre

    Après avoir lu ma prose Jaurès m’écrit  (à moi SEMBOUR):

    « Mais comme vous dîtes (sic), la chrétienté appartient au passé ».

       Rien ne tel n’est dans mes propos. Encore sa logique en « fatal flaw » (traduisible par « mortellement vicieuse » ou « irrémédiablement fausse » ou « intrinsèquement contradictoire » ou « rédhibitoire par construction »).

       Mon opinion est au contraire que la chrétienté n’a jamais été aussi présente et vigoureuse dans le monde. Elle gagne en qualité, avec une bien meilleure connaissance des textes sacrés dont l’accès est désormais très facile et généralisé, ce qui n’était pas le cas autrefois. Si 70 ans d’éradication forcée et ultra-sanglante du christianisme en URSS ont abouti à une nation où le Président et le Premier Ministre sont des orthodoxes ouvertement pratiquants, dans un pays où les églises sont amoureusement restaurées, ce ne sont pas les vœux pieux (laïco-socialo-agnostico-athées) de Jaurès qui gênerons les catholiques français, extraordinairement nombreux mais peu démonstratifs.   

       On ne peut évidemment pas dire la même chose de l’islam. 99% au moins des « musulmans » n’ont qu’une très faible connaissance du Coran. On les excuse: le Coran est  écrit dans un langage ésotérique (arabe du 7ième siècle) qu’aucun arabe ne comprend correctement (ne parlons pas des Indonésiens, Africains, et autres). Comme aucune virgule du Coran n’est modifiable (dogme de l’INCREATION), et qu’aucune traduction ne peut rendre fidèlement l’esprit du texte original (à la différence de la Bible, dont l’esprit est parfaitement transmissible dans toutes les langues), la barrière entre fidèles musulmans et textes sacrés est très haute.

       Elle n’est pas complètement infranchissable et les rarissimes personnes qui possèdent une parfaite connaissance du Coran et y croient sont forcément des jihadistes dangereux, gibiers de potence, avant même d’avoir levé le petit doigt.

       En France l’Etat a volé les gigantesques biens de l’Eglise à la Révolution et en plusieurs autres étapes de restitutions très partielles puis de vols réitérés. Maintenant que tout ce qui était directement monnayable a finalement été dilapidé, il se retrouve avec des milliers d’Eglises dont il n’a que faire, dont l’entretien est coûteux, et qu’il est souvent interdit aux fidèles d’entretenir, puisque ce n’est plus leur bien (Notre Dame de Paris est l’exemple le plus emblématique).

       Beaucoup d’autres églises ont été construites depuis par des associations de fidèles qui les possèdent et les entretiennent très bien eux-mêmes.

       Parallèlement les musulmans, auxquels RIEN n’a été volé, voudraient que l’Etat fasse « comme si », et donc en compensation de spoliations inexistantes, leur CONSTRUISE des mosquées puis les ENTRETIENNENT, pour ARRIVER à une situation qui mime la situation PRESENTE des églises chrétiennes appartenant à l’Etat. Ainsi, des imams chevronnés bien formés à l’Université Al Azhar du Caire (par exemple), pourront faire pénétrer la substantifique moelle du Coran dans la tête d’au moins quelques étudiants assidus. Nous auront ainsi en France un réservoir correct, présentable et crédible d’islamistes correctement préparés à la guerre sainte et au terrorisme. Un pays candidat leader d’EURABIA ne peut pas faire moins.

       On ne voit donc plus pourquoi les chrétiens ne demanderaient pas à l’Etat la RETROCESSION des propriétés volées ou bien la CONSTRUCTION ou la REPARATION INTEGRALE d’autant d’églises, de sanctuaires ou de monastères que seront construites de mosquées aux frais du contribuable. Ceci en tenant compte, bien sûr, du rapport de population (une nouvelle mosquée équivalent à la rétrocession ou à la construction de 5 églises environ).

    16 mars 2011 à 11 h 23 min
  • IOSA Répondre

    Si tu supprimes le pinard aux français.

    Si tu supprimes le sauciflard cochonou aux mêmes français.

    Alors là, tu risques de finir à la morgue.

    Pour le reste…tu peux tout faire si tu as du pétrole dans ton pays !

    La preuve en Lybie, ca se branle les neurones pour ne rien faire ( l’Union européenne en attendant que kadafi reprenne le pouvoir).

    Quant aux racines chrétiennes, il y a déjà bien longtemps que celles-ci ont été bouffées par les verreux.

    Rappelons au passage, que la France à été conquise par des sarrasins chauds lapins durant un certain laps de temps.

    IOSA

    15 mars 2011 à 23 h 01 min
  • François Répondre

      Les dernières statistiques donnent en France 64% de chrétiens et 3 à 5% de musulmans. Ce que les promoteurs de la " 2° religion de France" ne nous disent pas, c’est le gouffre qui existe entre le n°1 et le n°2…
      Sembour et Homère, bien d’accord avec vous.
     R .ED. Mais nous ne demandons pas autre chose que chacun finance ses lieux de culte. C’est d’ailleurs ce qui s’est passé pour la religion catholique dont les membres ont financé entièrement par fonds privés (ou par leur travail bénévole) leurs lieux de culte au cours des siècles. L’état s’est approprié ces églises en plus d’autres bien du clergé, non parce qu’il les avait financés, mais en voyant là une source de subsides à bon compte…Que les musulmans fassent pareil!
      Tiens, à propos, ces siècles de construction sur fonds exclusivement privés qui ont couvert la France de cathédrales et d’églises ne sont ils pas une preuve de plus de nos racines chrétiennes?
     
     

    15 mars 2011 à 22 h 29 min
  • Jaures Répondre

    Cher Sembour, même Mimi Mathy sait que les branches dépendent des racines: pas de racines, pas de branches.
    Mais comme vous dîtes, la chrétienté appartient au passé: même parmi les croyants qui se disent catholiques, bien peu pratiquent réellement.
    D’ailleurs, au bout d’une ou deux générations, il en est de même avec les musulmans.

    Homère, les écoles privées d’obédience catholique ne font pas, si elles sont sous contrat, d’enseignement religieux obligatoire. Quand il y en a, bien peu d’élèves les suivent. Et pour cause: les parents qui inscrivent leurs enfants dans ces établissements le font essentiellement pour que leurs enfants côtoient des élèves de même catégorie sociale.
    Les établissements privés accueillent 20% des élèves. Y a t-il pour autant 20% de catholiques ?

    Ceux qui ne savent pas s’ils croient en Dieu, comme ils le disent, ne savent pas. Laissez leur ce doute, ils y ont droit.

    La misère du monde est vieille comme le Monde. Les athées et les agnostiques n’ont rien inventé.

    15 mars 2011 à 15 h 50 min
  • R. Ed. Répondre

    Ho, chrétiens, mahométans, protestants, juifs, bouddhistes, sintoïstes, animistes, témoins de Jéhova, adeptes du Temple polaire ou solaire, je ne me rappelle plus, adorateurs du chichon doré, attentistes, adventistes, arriéristes, carriéristes et j’en passe et des meilleures, il me faudrait un mois pour citer toutes les """ religions """ de la planète, en sachant que chaque adepte croit qu’il a raison.

    Donc, ma conclusion, c’est du bidon. Alors, que tous ces """ croyants """ croient  mais qu’ils foutent la paix aux autres. Celui qui veut financer sa connerie, qu’il le fasse sur ses fonds privés, et son cirque et ses pérégrinations, qu’il le fasse à la maison ou dans son jardin.

    Je n’en demande pas plus.

    La rue, les trottoirs sont faits pour se déplacer, pas pour y vendre des tapis.

    15 mars 2011 à 11 h 40 min
  • HOMERE Répondre

    Je ne vois pas pourquoi on rechercherait à éliminer la concurrence si soit même on ne serait plus concurrent…!!!

    Jaurès,qui nous démontre son anti cléricanisme viscéral de type "Mélanchonnien",sait il (il le sait) que les racines ne sont pas visibles mais que ce sont les branches.Il sait aussi que les branches se taillent pour donner vigueur à la plante ou à l’arbre.

    Il occulte bien entendu le rôle moraliste et l’éducation donnée à nos enfants par l’école confessionnelle, qui sont,eux largement concurentiels avec l’école laïque dirigée par la choura socialiste dont on voit les effets désastreux chaque jour !

    Un sondage montre que 60% des enseignants sont "à gauche" de même que 80% des journalistes….ce qui tendrait à dire que nous sommes opérationnels pour perpétuer le génie français.

    Dans son raisonnement tendancieux, comme ses opinions, j’aimerais savoir si dans le tiers de "ceux qui ne savent pas" il y en aurait quelque uns qui se poseraient la question positivement du genre "ceux qui ne savent pas mais qui pensent à la possible existence divine "

    On voit bien que le monde va beaucoup mieux depuis l’affaissement des religions…il n’y a qu’à observer,pour peu que l’on soit attentif à la misère du monde….

    La solution est bien entendu laïque et socialiste…..n’est ce pas Monsieur Le Directeur Général du FMI ?  autrement désigné comme l’Obama blanc, par comparaison avec le Président US désigné comme le DSK noir….les gôuts et les couleurs çà se discute pas…nulle part !

    15 mars 2011 à 11 h 36 min
  • Anonyme Répondre

    Jaurès écrit :

    « Bref, les soi-disant racines chrétiennes ressemblent plus à un vœux (sic) pieu. »

      Toujours sa logique en « fatal flaw » (mortellement rédhibitoire). Il cite des statistiques censées montrer la situation religieuse présente pour tenter de nier une situation passée. Même des intellectuels du niveau de Mimi Mathy ne feraient pas ce type d’erreur.

      Attendons la suite pour voir comment il va s’enferrer et descendre toujours plus bas.

    15 mars 2011 à 11 h 04 min
  • Jaures Répondre

    Un récent sondage (février 2011 institut Harris) divisait la France en trois tiers: 1 qui ne croyait pas en Dieu, un autre qui ne savait pas, un dernier qui affirmait sa foi. Et dans ce dernier, combien de Chrétiens ?

    Bref, les soi-disant racines chrétiennes ressemblent plus à un voeux pieu.

    Les Chrétiens ne voudraient-ils pas, devant la chute continue de leur influence, éliminer institutionnellement la concurrence ?

    14 mars 2011 à 15 h 40 min

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