Derrière le voile

Derrière le voile

 

Hier, deux parents comparaissent face au tribunal correctionnel de Lyon
pour privation de soins et non respect de scolarisation. Vêtus de noir de la tête au pied, l’homme a un turban sur la tête, la femme est gantée, les yeux invisibles jusqu’à ce
que la présidente du tribunal lui demande de lever son voile. En 2002, un médecin a donné l’alerte, évoque une situation « d’extrême danger ». Le petit garçon, âgé de cinq ans et demi, a
la taille d’un enfant d’un an et demi.
Il ne tient pas sur ses jambes, des os sont brisés, il ne parle pas, n’est jamais allé à l’école.

Des enquêtes successives découvrent une famille en complète autarcie. Le père affiche «une conviction
religieuse musulmane orthodoxe
». Il ne travaille pas, s’en prend aux institutions qui lui cherchent des noises mais «accepte très bien les avantages
sociaux
»,
note un expert. Leur appartement n’a pas un meuble. Des versets sont peints sur les murs. Et les vitres sont couvertes de papier plus ou moins opaque. Les enfants
souffrent de rachitisme, faute de lumière. lu ici

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