Fondamentalisme et taquiya
Lorsqu’une vérité est dérangeante pour les musulmans, les porte-parole des modérés expliquent le sens qu’il faut donner aux mots. Le djihad, par exemple, devrait être compris comme une bataille contre soi-même pour vaincre de mauvais sentiments ! Une telle définition ne fait pas couler de sang, mais ne peut occulter les encouragements à tuer les infidèles qui émaillent le coran !
Dès qu’une mauvaise nouvelle jette l’opprobre sur la religion musulmane, comme la récente découverte d’un réseau salafiste constitué de « Français musulmans », les représentants de la communauté musulmane ne manquent pas de rappeler que leur Religion est Amour, Tolérance et Paix – ce que ne démontrent pas les nombreux conflits qui opposent les différents courants de cette religion qui ne se cantonne pas au cultuel et au spirituel, malheureusement !
Pourquoi cette précipitation à jouer les démineurs ? Pour éviter une réaction hostile des « sous-chiens », qui risquerait de freiner l’expansion de l’islam. Expansion que tous les musulmans favorisent, même les mahométans que les Occidentaux croient modérés. Il ne peut en être autrement, puisque le coran demande à tous les musulmans d’œuvrer pour l’installation de la grande oumma sur le monde.
C’est un devoir que chacun accomplit à sa manière : les modérés (ou supposés tels) en utilisant la taquiya, permission qui leur est donnée de mentir (car mentir n’est pas un péché en islam, si c’est pour le bien de la religion) ; les fondamentalistes et les extrémistes en utilisant les pressions et la violence…
Il est très facile de critiquer l’islamisme des fous de Dieu et de le rejeter. Sans cet islamisme, les critiques iraient directement à l’Islam ! L’islamisme est donc bienvenu pour recevoir les coups à la grande satisfaction des prétendus modérés, qui mesurent tout de même leurs paroles pour ne pas entrer en opposition avec le coran porteur de cette violence. Leur démarche ne va jamais jusqu’à s’opposer clairement en organisant des manifestations tonitruantes ; ils en restent à l’utilisation du verbe, ce qui me paraît assez significatif de leur niveau de réprobation !
Dans le genre, Dalil Boubakeur est un champion : lui et les imams jugés progressistes, qui prêchent trop souvent en arabe, n’ont jamais proposé une relecture des textes fondamentaux – de peur, sans doute, de subir le sort réservé aux apostats !
À moins qu’ils ne considèrent, eux aussi, que le coran est intouchable, ce qui ne me surprendrait pas. C’est à cette aune que l’on peut mesurer leurs convictions républicaines et droit-de-l’hommistes et leur zèle pour la liberté de parole !
Les jours passent, leurs certitudes demeurent fermes. L’incompatibilité de l’islam avec la démocratie et la modernité n’en est que plus évidente.
Comments (2)
Bravo “Mulatier” tu as bien récité ton bréviaire muzz. Faire “égorger 800 juifs”, c’est rien si c’est fait sans leur en vouloir. Vite, vas toucher ton chèque à la mosquée intégriste (je pense que beaucoup le sont) . Et suis ton mari (pardon ton seigneur et maitre) comme une chienne qui attend sa patée.
Bonjour.
Tout d’abord je précise que je ne suis pas musulmane, mais j’ai étudié l’islam durant 10 ans.
Le Coran est la parole de Dieu, selon les musulmans, alors oui il est effectivement intouchable pour eux.
Vous êtes assez de parti pris, je pense. Vous n’aimez pas l’islam et trouvez un malin plaisir à le critiquer sans le connaître réellement.
Savez-vous par exemple, que les premiers musulmans ont été persécutés à La Mecque entre 613 et 622 ?
Les persécutions étaient si terrible (surtout contre les musulmas qui ne pouvaient pas se défendre) que Mahomet envoya ses amis en Abyssinie (en 615).
Le roi chrétien d’Abyssinie protégea les premiers musulmans car il reconnaissait que c’était une bonne religion.
Mais d’autres sont morts des persécutions de La Mecque : Soumayyah est morte. Son mari Yasser est mort. Leur fils Ammar fut tellement torturé qu’il renia Allah.
L’esclave noir Bilal fut torturé durant 1 mois (puis sauvé par Abu Bakr), et la première femme de Mahomet (Khadija) mourut en exil dans le désert.
Si les premiers musulmans émigrèrent à Médine en 622 ce n’était pas pour des vacances. Ils n’ont pas fait 350 KM dans le désert brulant juste pour le fun.
Alors, oui, le Coran condamne fortement les persécuteurs les infidèles de La Mecque (surtout dans la sourate 2 qui est la première sourate révélée à Médine)
Tous les versets du Coran ont un contexte. Et si on ne connait pas ce contexte, on peu effectivement penser que le Coran est violent injustement.
Le Coran préconise la défense avant tout. Si les autres religions attaquent l’islam, alors oui les Musulmans peuvent et doivent riposter.
Mais “tuer un seul être humain innocent de meurtre ou de violence sur la terre, c’est comme tuer tout l’humanité” (sourate 5 v 32) La sourate 5 est l’une des dernières de la vie de Mahomet, c’est une sourate médinoise. Donc Mahomet était toujours d’accord pour dire que tuer quelqu’un d’innocent, c’était très mal (quelle que soit sa religion)
En 627 Mahomet fit égorger 800 Juifs à Médine, pas parce qu’ils étaient Juifs, mais parce qu’ils avaient trahi les musulmans en s’alliant aux Mecquois qui assiégeaient Médine; cette trahison (s(il avait réussi) aurait causé la porte de l’islam et la mort de centaines de civils musulmans… Et Mahomet s’est basé sur le Deutéronome des Juif pour les punir, les règles de la guerre chap 20.
Mais Mahomet n’était pas antisémites : 3 de ses femmes étaient d’origine juive, et il donna à son fils le prénom d’Ibrahim (Abraham)
Mais Mahomet fut très clément en revenant victorieux à La Mecque, en 630. Il ne tua personne alors que les gens avaient persécutés les musulmans en tuant sa première femme (en l’exilant dans le désert), son oncle Hamza, Soumayyah, Yasser…
cette clémence stupéfia tout le monde.