La dérive talibanesque de la police algérienne

La dérive talibanesque de la police algérienne

“Le collectif algérien SOS Libertés réagit à la condamnation, lundi 18 octobre, d’un jeune algérien à deux ans de prison ferme et de 100 000 dinars (1 000 euros environ) d’amende pour n’avoir pas jeûné fin août durant le ramadan. Selon l’AFP, le groupe composé d’intellectuels s’insurge contre la multiplication de ce type de procès et presse le gouvernement algérien d’y mettre un terme. Le collectif se dit «vivement inquiet des dérives “talibanesques récurrentes” de la police transformée en police religieuse et de l’instrumentalisation de la Justice par l’idéologie de l’intolérance et de la régression […] Sans base légale, ces poursuites pour délit de culte sont dictées par des motivations extrajudiciaires qui évoquent la pratique médiévale des procès de sorcellerie […] La liberté de conscience et de culte est garantie par la Constitution algérienne et par les pactes internationaux ratifiés par l’Algérie. Elle est synonyme du droit de chaque citoyen de pratiquer le culte de son choix, ou de ne pas pratiquer, qu’aucune autorité ne saurait remettre en cause sans se mettre hors la loi»

(via )

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Comments (1)

  • PIGIS Yves Répondre

    Il faut être con pour croire que ,dans ces pays là les dirigeants et même le peuple respectent les accords qu’ils ont signés ! se souvenir de la manière dont ils ont respecté les accords d’Evian !

    30 octobre 2010 à 18 h 53 min

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