La plupart des délinquants sont… en liberté

La plupart des délinquants sont… en liberté

Tribune libre de Paysan Savoyard

Nous terminons avec cette tribune l’examen des différentes formes que prend le laxisme des pouvoirs publics en matière de délinquance.

Il n’y a aucun suivi de la plupart des condamnés

L’appareil pénal a pour fonction de condamner les auteurs d’actes délictueux. On pourrait considérer qu’il lui incombe également, pour éviter la récidive, de se préoccuper des délinquants une fois les peines effectuées. Or il n’en est rien dans la grande majorité des cas : il n’y a pas de suivi de la plupart des condamnés.

La loi prévoit, depuis 1998, la mise en place d’un suivi socio-judiciaire. Réservé d’abord aux condamnés ayant commis des délits ou des crimes à caractère sexuel, il peut être appliqué également, depuis une loi de 2005, aux auteurs de meurtres et d’enlèvement et séquestration.

Le suivi peut consister, à l’appréciation du juge, en différentes mesures dont les principales sont les suivantes : obligation de soin (pour les délinquants sexuels) ; obligation de trouver un travail ; interdiction de se rendre dans certains lieux ; obligation de se présenter régulièrement dans un commissariat ; obligation de justifier régulièrement ses revenus. La durée du suivi peut aller jusqu’à 10 ans pour un délit, jusqu’à 30 ans pour un crime (et même être sans limitation de durée pour les personnes condamnées à perpétuité).

En pratique les juges décident la mise en place de ce suivi pour environ un millier de condamnés par an.

(via )

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Comments (1)

  • Jean Répondre

    Et comme il y a plus de noirs et d’arabes délinquants, si on les renvoyait dans leurs pays d’origine peut-être que la tâche serait facilitée pour les juges.

    15 janvier 2011 à 9 h 05 min

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