La porte d’entrée des clandestins (Grèce)

La porte d’entrée des clandestins (Grèce)

Aux routes qui rejoignent l’Espagne ou l’Italie, les passeurs préfèrent celle menant d’Istanbul à la frontière turco-grecque. 90% des immigrés arrivant en Europe aujourd’hui passent par la Grèce et, pour quasiment la moitié d’entre eux – environ 39.000 depuis le début de l’année -, par cette frontière terrestre gréco-turque de Thrace.

La police turque ne fait pas son travail, elle laisse tout le monde passer et, en contradiction avec l’accord signé avec la Grèce en 2002, refuse de reprendre les immigrés qu’on arrête», selon le responsable de la police d’Orestiada.

La scène se répète quotidiennement à Filakio. Après avoir payé 600, 1500 ou 3000 euros leur transit clandestin jusqu’à la Grèce via Istanbul, la plaque tournante de ce trafic, certains ont encore assez d’argent pour prendre le bus jusqu’à Athènes.
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(via )

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