La propagande d'Erdogan
Recep Erdogan, premier ministre turc, est arrivé au pouvoir en dirigeant un parti islamiste
radical. Sa femme porte le voile islamique.
C’est le même qui invite Nicolas Sarkozy à venir voir “la Turquie d’aujourd’hui”. Le problème c’est qu’en
dehors de quelques quartiers d’Istanbul, qui jouent le rôle de “villages potemkime” aux yeux des visiteurs occidentaux, la Turquie ne connaît depuis 20 ans d’autres développement que celui de
l’islamisme !
Mais le premier ministre turc n’en a cure qui développe ainsi ses sophismes :
“Non seulement une Turquie dans l’UE ne sera pas une charge pour l’Europe, mais elle contribuera à la
soulager.” ( ! )
Quant à la nature de son parti politique, il n’hésite pas :
Nous sommes des démocrates conservateurs. C’est ainsi que nous avons défini l’identité de notre
parti et que nous nous adressons à notre peuple. Pourquoi l’Occident ne nous qualifie-t-il jamais de cette façon et préfère-t-il utiliser ses propres termes ?
C’est une question en effet… Mais cet ancien activiste, dont le parti n’a réussi que de justesse, par des
moyens qui resteront sans doute longtemps inconnus, à ne pas être interdit à cause des menaces qu’il représente pour la constitution turque et sa fragile laïcité, doit bien connaître la réponse
!