Le préfet Carenco autorise un séminaire d'islamistes…et interdit la marche des Identitaires

Le préfet Carenco autorise un séminaire d'islamistes…et interdit la marche des Identitaires

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“Je me demande s’ils ont pu croire un seul instant que je pourrais autoriser une telle manifestation ?“, s’est-il interrogé. “Son nom même m’était insupportable“. Lyon Capitale.

La préfecture interdit la “marche des cochons”…mais autorise un séminaire d’islamistes prônant la haine et la violence dans leurs livres. Un deux poids deux mesures scandaleux  qui n’honore pas la république. Explications.

Jean-François Carenco, le préfet de la Région Rhône-Alpes, a pris ce 4 mai un arrêté interdisant l’organisation de la « marche des cochons », une manifestation contre le halal dans les établissements publics et les entreprises d’Etat (comme Quick où le halal est exclusif dans de nombreux restaurants) prévue à Lyon le samedi 14 mai. Les organisateurs, membres du Bloc identitaire, veulent aussi alerter leurs compatriotes sur un mode d’abattage sans étourdissement préalable, contraire aux acquis législatifs en terme de bien être animal.   « Cette manifestation islamophobe et provocatrice est une atteinte au consensus de notre République », a affirmé le préfet. Avant d’ajouter : « La liberté d’expression est un principe fondamental, mais là c’est de la provocation ». la manifestation serait “de nature à faire l’apologie de la discorde sociale”.

Le groupe d’identitaires lyonnais à l’origine de cette « marche des cochons », Rebeyne, a décidé de déposer un recours devant le tribunal administratif. « L’État de droit est sur le point de céder face aux pressions communautaires »

Par contre le préfet trouve sûrement consensuel le prochain séminaire de la très républicaine Grande Mosquée de Lyon du 28 mai 2011, dont l’invité vedette est un théoricien du djihad offensif, Said Ramadan Al-Bouti, bien connu des spécialistes de l’islamisme. Nous avions déjà disséqué ses ouvrages et prises de position dans un article précédent, avec des scans de ses ouvragesil prône l’action secrète subversive pour renverser les gouvernements mécréants quand le djihâd offensif ne peut tourner à l’avantage de l’islam. Pour faire court, le professeur syrien de pensée arabe à l’université de Bordeaux, Ghassan Finianos, a précisé dans son livre Islamistes, apologistes et libres penseurs (Presses Universitaires de Bordeaux, 2006) que le maître à penser de la mosquée de Lyon “justifie la violence en vue de la conquête du pouvoir et, par conséquent, de la propagation des valeurs de l’islam”. (page 71)

Monsieur le préfet est peut être mieux informé que les islamologues de l’université de Bordeaux pour juger que l’islam fait partie du “consensus républicain”. En terme “d’apologie de la discorde sociale”, l’enseignement du djihad est donc moins inquiétant qu’une manifestation déposée en préfecture. Dont acte.

La Grande mosquée de Lyon (financée par l’Arabie Saoudite qui comme chacun sait pratique le consensus, un ami prêtre y officie actuellement dans la clandestinité au risque de la prison) a également invité pour animer sa sympathique journée d’islamophilie républicaine deux membres du sulfureux “Conseil européen de la fatwa et de la recherche”(CEFR), Mohamed Al Hawari et  Tahar Mehdi. Ces deux là ne semblent pas perturbés des prises de positions de leur directeur, Youssef Al-Qaradawi, qui préside le CEFR, militant dans ses livres et dans ses apparitions médiatiques pour le meurtre des apostats, des homosexuels et des Juifs, pour le mariage des fillettes dès 9 ans, entre autres choses évidemment compatibles avec notre code civil… Qaradawi, si Mr le préfet n’est pas encore conquis par la  référence consensuelle des savants de la Grande Mosquée de Lyon, a déclaré sur la chaîne qatarie  Al-Jazeera le 28 janvier 2009 :

Tout au long de l’histoire, Allah a voulu imposer aux Juifs des hommes pour les punir de leur corruption. La dernière punition fut infligée par Hitler (…) il réussit à les remettre à leur place. Ce fut une punition divine pour eux. Le souhait d’Allah est d’amener la prochaine [punition]  par la main des croyants (…) Si Allah m’en donne la force, je voudrais aller sur la terre du Jihad et de la résistance, fut-ce en fauteuil roulant, et je tirerai sur les ennemis d’Allah, les Juifs “.

Affirmer que Carenco pratique le deux poids deux mesures au bénéfice des islamistes psychopathes (qui eux bénéficient de la liberté de réunion, et qui ne causeraient pas de troubles à l’ordre public) au détriment des Français qui tiennent à leur identité (qui bien que s’inscrivant dans le jeu démocratique légal, sont suspectés de causer des “troubles”) est donc une tragique réalité. Comme en 1940, des préfets choisissent leur camp. Carenco, comme d’autres avant lui, sera une star des livres d’histoire.

Joachim Véliocas, directeur de l’Observatoire de l’islamisation. Dernier ouvrage paru, Ces Maires qui courtisent l’islamisme, Tatamis, 2010.

(via )

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