Le sectarisme islamique dans la phase finale de sa constitution

Le sectarisme islamique dans la phase finale de sa constitution

On arrive en France aux dernières étapes de la constitution sectaire de
l’islamisme :


« Dans le cas des adeptes de l’intégrisme musulman, cela se traduira par une exagération absurde
et plus que littérale de tous les rites de cette religion
 : jeûne toute l’année, refus
de consommer des produits hallal vendus dans des lieux qui ne sont entièrement hallal, évidemment burka pour les femmes et barbe teinte au henné roux pour les hommes, etc. Avec toutefois des
adaptations qui rendent l’intégrisme musulman à « la française » différente de celui des théocraties du Moyen-Orient : une revendication certaine du corps féminin voilé qui
donne des bizarreries telles que le burquini
pour l’exercice de la nage, la pratique à égalité et revendiquée de la prière et de tous les rites musulmans dont sont généralement dispensés
les femmes musulmanes en ménage, etc.

Cette étape du processus sectaire est fondamentale, car elle va renforcer la fusion du groupe autour de
l’initiateur, le signaler envers les non-membres et les interroger, permettant une captation plus grande d’adeptes potentiels. C’est l’étape en apparence la plus sereine de l’entreprise menée par
l’initiateur, celle où ce dernier peut « déléguer » sans trop de risques des parcelles de sa légitimité première à des « lieutenants », celle durant laquelle le groupe
constitué peut faire des pauses tactiques dans la propagation du message ou « corpus métaphysique », et surtout celle où la société environnante n’a pas encore pris conscience du
danger.

On vient donc précisément à la quatrième étape : au moyen des techniques déjà citées, le groupe atteint
alors plusieurs centaines d’adhérents, la fortune est assurée pour l’initiateur et ses proches lieutenants via les donations volontaires des catéchumènes
toujours plus nombreux, le commerce pyramidal en circuit fermé, la captation de ressources sociales établies sur le modèle familial ordinaire (!). La consécration finale est enfin
apportée avec la réaction du corps social environnant et singulièrement du pouvoir politique séculier.

Ainsi lorsqu’on applique cette grille d’analyse tirée de l’examen historique d’autres phénomènes sectaires à
l’intégrisme musulman « à la française », on peut en retrouver ces vingt dernières années tous les jalons et déterminer la situation atteinte aujourd’hui en
France :
celle d’un groupe de plusieurs centaines de musulmans intégristes qui se distinguent radicalement du corps social dont ils ou elles sont issues et qui les
environne nécessairement, en provoquant la réaction hostile du pouvoir politique séculier qui va dès lors exercer une répression policière.

Vous vous demandez quelle est l’étape suivante de cette analyse. Historiquement elle a consisté en une
alternative pour le groupe sectaire constitué : le corps social exerçant une répression policière si forte qu’elle l’oblige à choisir entre l’exil ou la dispersion.

Toutefois, le contexte français fait apparaître deux facteurs qui pourraient atténuer cette
alternative : premièrement, le terrain fertile de l’amalgame politique possible entre l’intégrisme musulman sectaire et toute la population plus ou moins imprégnée de religion musulmane en
tant que religion des parents, de musulmans « sociologiques ». La crainte de cet amalgame vécue chez ces derniers explique facilement qu’ils ne se permettent pas de condamner
publiquement la dérive sectaire intégriste,
car ce serait précisément déjà répondre et prendre position en fonction d’une suspicion amalgamante à leur égard, tout en vomissant auprès de
leur entourage et leurs amis les délires sectaires des intégristes musulmans.

Second facteur enfin à ne pas négliger tout de même : le cadre de l’État de droit, qui
permet toutes les libertés publiques dont nous jouissons tous au quotidien, mais qui a « l’inconvient » de protéger aussi ceux qui n’ont, comme démontré plus haut, que mépris pour toute
construction de valeurs qui ne sont pas la leur : les porteuses de burqa, les maris intégristes polygames de fait, etc.

Va t’on admettre la suspension de l’État de Droit pour l’intégrisme
musulman
 ? Il n’y aurait pas mieux pour donner encore des titres de noblesse relevant de
la martyrologie hautement exploitable à ses adeptes. » chronique d’un abonné du Monde

 

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