Les Européens votent pour les partis qui résistent à l'islamisation
En Hongrie, les législatives du 10 avril devraient consacrer la victoire du
grand parti conservateur et nationaliste, le Fidesz, mais aussi confirmer la percée du Jobbik, antisémite, xénophobe, qui a obtenu trois députés européens. En Slovaquie, le Parti national
slovaque (SNS), radicalement nationaliste, devrait se maintenir dans un gouvernement de coalition après les législatives du 12 juin.
Au Pays-Bas, le Parti de la liberté (PVV) de Geert Wilders peut devenir la première formation du pays lors des législatives du 9 juin.
En Scandinavie, le Parti du peuple danois (DF) est depuis 2001
l’indispensable soutien parlementaire du gouvernement libéral-conservateur ; le Parti du progrès (FrP) est le deuxième parti en Norvège ; et les Démocrates de Suède (SD) pourraient entrer au Parlement à l’automne.
En Grèce, l’Alarme populaire orthodoxe (LAOS) dispose de 15 députés et lutte
contre l’immigration-invasion venue aussi bien de Turquie que d’ Albanie.
Ces droites identitaires sont encore plus fortes dans l’arc alpin : Suisse,
Autriche, Italie, où le souvenir de la menace ottomane et la violente guerre de Yougoslavie ne sont pas oubliées :
En Italie, la Ligue du Nord d’Umberto Bossi, devrait remporter la Vénétie, peut-être le Piémont, et
devenir le premier parti de droite dans le nord du pays, Aux élections régionales du 28 mars.
La Suisse vient de voter par référendum
contre la construction des minarets, s’inspirant de la réglementation “anti-minarets” de deux Länder autrichiens, le Vorarlberg et la Carinthie.
Quant à la France, nul doute que le Front National
doit une partie de son bon résultat électoral aux fameuses affiches anti islamiste du FNJ.