Nos racines judéo-chrétiennes

Nos racines judéo-chrétiennes

Je ne suis pas croyant. Je suis, par contre, très respectueux envers ceux qui croient. Comme Friedrich Hayek, je remarque que les sociétés où les valeurs du judéo-christianisme refluent glissent en général vers le relativisme moral, l’incapacité de distinguer le bien du mal, l’irrespect pour la vie humaine.

Les civilisations européennes se sont édifiées sur des fondements judéo-chrétiens ; elles sont en train de s’effondrer parce qu’elles oublient ces fondements. La civilisation américaine s’est édifiée, elle aussi sur des fondements judéo-chrétiens. Elle reste dynamique, « la lumière sur la colline » dont parlait John Winthrop voici bientôt quatre siècles et qu’évoquait encore Ronald Reagan, parce qu’elle n’a pas oublié et que, malgré les tentations gauchistes d’Hollywood, elle reste essentiellement fidèle à ses fondements judéo-chrétiens.

L’Amérique globalement comprend bien mieux que l’Europe l’importance réelle et symbolique de l’État d’Israël pour cette raison précise. En Amérique, on se souvient bien mieux de l’horreur absolue que fut la shoah, alors que c’est en Europe que gît la grande culpabilité concernant un crime sans pareil qu’on a laissé commettre et qu’on serait prêt à voir se reproduire.
Pendant le xxe siècle, l’Occident judéo-chrétien s’est trouvé confronté au mal totalitaire, sous ses formes fasciste, national-socialiste et communiste. Il me semble très significatif que ce soit l’Amérique qui ait vaincu les totalitarismes en osant appeler le mal par son nom. Il me semble significatif aussi que tant de gens en Europe aient succombé aux diverses tentations que les totalitarismes ont pu faire naître.

Au xxie siècle, le mal totalitaire n’est pas mort, mais a seulement changé d’accoutrements. Il a désormais la forme et le contenu de l’islam radical. Et là encore, comme si l’histoire bégayait, l’Amérique affronte le totalitarisme islamiste et le combat sans merci. Parce qu’elle n’a pas renoncé à ses valeurs judéo-chrétiennes, elle ne tient pour autant pas un discours d’exclusion vis-à-vis des musulmans, ou même vis-à-vis de l’islam. « Si un croyant invoque le nom de Dieu et veut l’appeler Allah, je le respecte », me disait voici quelques mois un célèbre évangéliste. « Je dialogue fraternellement avec lui. Je lui ouvre ma porte. S’il parle de violence et veut me détruire, je le mets hors d’état de nuire parce qu’il représente un danger, pas parce qu’il appelle Dieu Allah ».

Parce qu’elle est imprégnée de l’idée que le droit et la démocratie valent pour tous, l’Amérique se bat, en Afghanistan, en Irak et ailleurs pour que les populations musulmanes soient délivrées de l’islam radical, et elle se bat au côté de musulmans. Pour les mêmes raisons, il y a aux Etats-Unis une classe moyenne musulmane qui se reconnaît dans les valeurs américaines.

À l’opposé, l’Europe a peur de combattre le totalitarisme islamiste, pratique l’apaisement à son égard, voire la soumission préventive. L’Europe était majoritairement pour le maintien de la dictature de Saddam comme elle est, dans son ensemble, plutôt favorable au statu quo envers l’Iran et à l’aide aux Palestiniens, fussent-ils membres du Hamas. Parce qu’elle est toujours davantage relativiste et athée, elle est porteuse de discours de plus en plus haineux envers l’islam et les musulmans : elle ne peut respecter quelqu’un qui appelle Dieu Allah parce que, fondamentalement, elle n’a plus de respect envers quelqu’un qui invoque le nom de Dieu. Elle ne se bat pas pour la délivrance des populations musulmanes de par le monde. Elle n’inclut pas de classe moyenne musulmane et les musulmans d’Europe réagissent au rejet qu’ils subissent et au relativisme qui les entoure en ne se reconnaissant pas dans les « valeurs » de l’Europe.

Si je devais tenter de prévoir l’avenir, je dirai que celui-ci me semble optimal pour l’Amérique car elle est forte, sûre d’elle-même, dynamique, imprégnée des valeurs judéo-chrétiennes, à même de parler de transcendance avec les musulmans. Et l’avenir me semble très sombre pour une Europe vieillissante, chaque jour plus éloignée de ses valeurs judéo-chrétiennes et plus incapable de parler de transcendance, que ce soit aux musulmans, aux juifs et aux chrétiens. « Les gens qui oublient leurs racines ne peuvent être ni libres ni respectés ». La phrase est signée Joseph Ratzinger

Partager cette publication

Comments (48)

  • Carmen Répondre

    Votre réflexion sur le judéo-christianisme aux États-Unis est intéressante et pertinente surtout en ce qui concerne la mouvance évangéliste et les nombreuses églises qui se réclamment de l’Ancien et du Nouveau Testaments. Néanmoins, des attaques de plus en plus virulentes se déchaînent contre la Tradition judéo-chrétienne dans ce pays, menées par les officines « libérales» qui, évoquant le Premier amendement et la soi-disant séparation de l’Église et de l’État, veulent effacer Dieu de la vie publique. Elles s’en prennent particulièrement aux symboles judéo-chrétiens comme les Tables de la Loi, et trouvent le moyen de faire enlever les Dix Commandements des Palais de Justice où d’autres lieux publics ; même obsession pour les symboles chrétiens, notamment la crèche et la croix. Ces mêmes zélateurs s’acharnent aussi contre « Christmas » et l’emploi du terme « Christmas » dans la vie publique, à un point qui relève de l’absurdité. A ce propos, un journaliste de Fox News a publié récemment un ouvrage intitulé « The War on Christmas ». Comme de bien entendu, les officines libérales se démènent pour faire supprimer l’expression «under God » du « Pledge of Allegiance » et finalement veulent faire disparaître le fameux « In God we trust » inscrit sur les billets de banque. Tout ce remue ménage est consternant et alarmant car il menace justement les fondements d’où l’Amérique tire son dynamisme : l’affirmation de son appartenance à la civilisation occidentale, civilisation judéo-chrétienne, qui contribue à sa cohésion et à sa force spirituelle. La palme de cette dangereuse et outrancière sécularisation revient à la puissante ACLU, qui oeuvre, non sans un certain succès, à la destruction, à l’éradication des valeurs traditionnelles de l’Amérique et de son identité. La « lumière sur la colline » semble bien vacillante, et la « Manifest Destiny » ne fait plus partie du Credo populaire. En ce sens l’Amérique se rapproche de l’Europe, mais ne s’offre pas encore à l’islamisation. Votre réflexion sur le judéo-christianisme aux États-Unis est intéressante et pertinente surtout en ce qui concerne la mouvance évangéliste et les nombreuses églises qui se réclamment de l’Ancien et du Nouveau Testaments. Néanmoins, des attaques de plus en plus virulentes se déchaînent contre la Tradition judéo-chrétienne dans ce pays, menées par les officines « libérales» qui, évoquant le Premier amendement et la soi-disant séparation de l’Église et de l’État, veulent effacer Dieu de la vie publique. Elles s’en prennent particulièrement aux symboles judéo-chrétiens comme les Tables de la Loi, et trouvent le moyen de faire enlever les Dix Commandements des Palais de Justice où d’autres lieux publics ; même obsession pour les symboles chrétiens, notamment la crèche et la croix. Ces mêmes zélateurs s’acharnent aussi contre « Christmas » et l’emploi du terme « Christmas » dans la vie publique, à un point qui relève de l’absurdité. A ce propos, un journaliste de Fox News a publié récemment un ouvrage intitulé « The War on Christmas ». Comme de bien entendu, les officines libérales se démènent pour faire supprimer l’expression «under God » du « Pledge of Allegiance » et finalement veulent faire disparaître le fameux « In God we trust » inscrit sur les billets de banque. Tout ce remue ménage est consternant et alarmant car il menace justement les fondements d’où l’Amérique tire son dynamisme : l’affirmation de son appartenance à la civilisation occidentale, civilisation judéo-chrétienne, qui contribue à sa cohésion et à sa force spirituelle. La palme de cette dangereuse et outrancière sécularisation revient à la puissante ACLU, qui oeuvre, non sans un certain succès, à la destruction, à l’éradication des valeurs traditionnelles de l’Amérique et de son identité. La « lumière sur la colline » semble bien vacillante, et la « Manifest Destiny » ne fait plus partie du Credo populaire. En ce sens l’Amérique se rapproche de l’Europe, mais ne s’offre pas encore à l’islamisation. Votre réflexion sur le judéo-christianisme aux États-Unis est intéressante et pertinente surtout en ce qui concerne la mouvance évangéliste et les nombreuses églises qui se réclamment de l’Ancien et du Nouveau Testaments. Néanmoins, des attaques de plus en plus virulentes se déchaînent contre la Tradition judéo-chrétienne dans ce pays, menées par les officines « libérales» qui, évoquant le Premier amendement et la soi-disant séparation de l’Église et de l’État, veulent effacer Dieu de la vie publique. Elles s’en prennent particulièrement aux symboles judéo-chrétiens comme les Tables de la Loi, et trouvent le moyen de faire enlever les Dix Commandements des Palais de Justice où d’autres lieux publics ; même obsession pour les symboles chrétiens, notamment la crèche et la croix. Ces mêmes zélateurs s’acharnent aussi contre « Christmas » et l’emploi du terme « Christmas » dans la vie publique, à un point qui relève de l’absurdité. A ce propos, un journaliste de Fox News a publié récemment un ouvrage intitulé « The War on Christmas ». Comme de bien entendu, les officines libérales se démènent pour faire supprimer l’expression «under God » du « Pledge of Allegiance » et finalement veulent faire disparaître le fameux « In God we trust » inscrit sur les billets de banque. Tout ce remue ménage est consternant et alarmant car il menace justement les fondements d’où l’Amérique tire son dynamisme : l’affirmation de son appartenance à la civilisation occidentale, civilisation judéo-chrétienne, qui contribue à sa cohésion et à sa force spirituelle. La palme de cette dangereuse et outrancière sécularisation revient à la puissante ACLU, qui oeuvre, non sans un certain succès, à la destruction, à l’éradication des valeurs traditionnelles de l’Amérique et de son identité. La « lumière sur la colline » semble bien vacillante, et la « Manifest Destiny » ne fait plus partie du Credo populaire. En ce sens l’Amérique se rapproche de l’Europe, mais ne s’offre pas encore à l’islamisation.

    25 juillet 2006 à 16 h 33 min
  • abbé faria Répondre

    Pourquoi,ne me suis je pas évadé avant! j’aurais claqué tout ce pognon à Las Végas ou Atlantic City. Take a chance cow boy!

    25 juillet 2006 à 8 h 39 min
  • emond_dantes Répondre

    Je suis toujours frappé de voir que les posts pro-américains sont tout aussi caricaturaux que pouvaient l’être les défenses des régimes staliniens à l’époque du bloc communiste, et sont empreints du même manichéisme. Les USA, comme TOUS les pays du monde, défendent leurs intérêts économiques, un point c’est tout. Cela les amène à soutenir des démocraties aussi bien que des dictatures (Irak de Saddam Hussein pendant la guerre Iran-Irak, Afghanistan des talibans jusqu’à la fin des années ’90, Arabie Saoudite, Indonésie, Chili de Pinochet, …). Il faut dépassionner le débat, me semble-t-il : il n’y a pas lieu de diaboliser les Américains, ni de les considérer avec angélisme …

    18 juillet 2006 à 11 h 00 min
  • florent Répondre

    Je n’ai qu’une chose à dire: que Dieu bénisse Millière. Le fait qu’il soit incroyant est d’autant plus remarquable, m’est avis qu’il ne doit pas être très bien vu par les autres qu’il fréquente. Voila en tous cas de quoi rabattre leur caquet aux cathophobes de service, n’est-ce pas messire parpaillot?

    17 juillet 2006 à 16 h 25 min
  • Marquelet Répondre

    Quand les hommes d’un même pays s’engueulent à propos de leurs racines, c’est mauvais signe. Cela prouve que ce pays n’est plus une nation soudée mais un vaste foutoir idéologique et que l’Histoire de ce pays est oubliée ou inconnue. Millière a donc 100 fois raison. Nous sommes des fantômes de Français, nous sommes morts et nous ne le savons pas.

    17 juillet 2006 à 0 h 12 min
  • raptor Répondre

    A Jaures, toujours aussi bobo, j’aimerai que vous me disiez quand les athés ont put être ouverts et tolérants: lorsqu’ils ont déclenché la Terreur révolutionnaire de 1791? Ou bien les massacres de la Commune de Paris de 1870? Ou encore avec le nazisme ou le communisme, deux idéologies athées de gauche, que ça vous plaise ou non (national-socialisme, eh oui)? Bref, voila de quoi relativiser les actes de l’inquisition, non? Ah mais suis-je bête, c’était au nom de la liberté? Donc tout va bien.

    13 juillet 2006 à 14 h 54 min
  • Miguel Angel Almela Répondre

    Bravo ! On peut être d’accord avec cet article. Il faut récupérer les racines judéo-chrétiennes. L’Europe est construite avec Rome, Grèce et le Croix. L’adition des éléments dits a fait la possibilité d’obtenir les droits humains, la démocratie, la séparation de l’Église et l’État. Si nous ne savons pas d’où nous venons, nous ne pourrons pas défendre nos idéals et notre forme de vie. Des idéals qui ont construit un monde de tolérance, de justice, de respect aux plus pauvres… Nous sommes encore une petite cellule dans la société européenne, mais nous avons la vérité, la raison, et nous travaillons pour faire ce que nous savons plus important pour nos fils : savoir qui est son père, quelles sont son racines. Miguel Angel Almela http://almela.blogspot.com

    6 juillet 2006 à 13 h 23 min
  • Ado Répondre

    “moi qui ne suis pas un intellectuel comme vous j’aimerais juste qu’on m’explique ce que c’est qu’une civilisation judéo-chrétienne, puisque chrétien c’est déjà une synthèse entre le judaïsme monothéiste et la philosophie grecque.” Ba, nos racines sont évidement greco-latine, puisqu’effectivement, le chrisitianisme est une rationnalisation, un interprétation, une lecture par la Pensée grecque de la “pensée” judaïque, l’hébreux étant une langue des plus rustique (imaginez l’anglais sans aucun mot d’origine latin et français, et aucune coordination, sauf le “and”…). Quand au latin, sa littérature, ses lois, etc.. nous en parlons la langue. Mais depuis 40, pour être sympa, on dit judéo-chretienne.

    4 juillet 2006 à 0 h 14 min
  • dan87 Répondre

    Hélios “la justice fonctionne en vase clos et n’obéit qu’à sa propre logique interne… ” C’est bizarre : on peut faire la même analyse de l’Education Nationale… du service des impots… et de toutes les administrations! C’est sans doutes pour cela qu’elles se font appeler “services publics”! Pollution des mots, là encore , qui permet de supprimer le sens de la vie pour exploiter financièrement la population. Et plus les institutions installent le désordre et plus il semble y avoir besoin d’une autorité publique forte. Et alors qu’ils organisent la destruction de leurs concitoyens, ces gens là s’imaginent qu’ils sont indispensables et que sans eux, le pays s’effondrerait.

    3 juillet 2006 à 22 h 57 min
  • Paul-emic Répondre

    Monsieur Millière moi qui ne suis pas un intellectuel comme vous j’aimerais juste qu’on m’explique ce que c’est qu’une civilisation judéo-chrétienne, puisque chrétien c’est déjà une synthèse entre le judaïsme monothéiste et la philosophie grecque. Il me semble que “fondements chrétiens” suffisent largement à tout dire, ou alors parlez de fondements judéo-helleniques par exemple si vous tenez à tout prix à bien faire apparaitre l’aspect judaïque de ces fondements.

    3 juillet 2006 à 18 h 33 min
  • Helios Répondre

    Réponse à Paul, L’universalité du droit est de fait remise en cause par le système actuel, Je vous en donne quelques exemples: la manière dont la police obtient une preuve a davantage d’importance que cette preuve elle-même. Un chauffard dont l’alcoolémie a été obtenue sans son consentement est déclaré innocent même s’il était en état d’ébriété avancée quand il a heurté sa victime. Il y a lieu de reconnaître dans ce cas, fort courant hélas, une profonde injustice, le criminel s’en tire à très bon compte, la victime elle n’est plus de ce monde ou lourdement handicapée et sa famille doit composer avec le chagrin, la colère et l’amertune. Autre exemple, une femme violée n’a pas le droit de savoir si son agresseur est atteint du VIH ni de lui faire subir le test sans son consentement, et vous devez savoir que les violeurs sont souvent des sadiques qui prennent aussi plaisir à exercer leur “droit constitutionnel” à ne pas révéler le contenu de leur dossier médical. Savez-vous que des criminels avérés choisissent de commettre leur meurtre quelques semaines avant d’atteindre l’âge de la majorité, soit 18 ans, afin de ne pas être condamnés à la détention et bénéficier uniquement de mesures de réadaptation sociale dans un centre pour jeunes délinquants, ces “jeunes” sont bien souvent à la solde d’organisations criminelles connues, en tant qu’hommes de main, impatients de s’intégrer comme membre à part entière et gravir les échelons après leur “réadaptation”. C’est pourquoi les organisations terroristes, pas plus bêtes que les organisations criminelles, recrutent de plus en plus d’adolescents pour faire la sale besogne, ils ne risquent pas grand chose advenant leur arrestation, et leur stage une fois terminé ils seront récupérés par leurs mentors. À la lueur de ces exemples bien simples seriez-vous disposés à reconnaître que le droit des victimes est simplement bafoué, ou qu’il est à toutes fins pratiques inexistant, alors que le droit des criminels est érigé en absolu? Or il s’agit ici d’exemples bien simples puisqu’ils concernent ce que l’on peut qualifier de criminalité courante, il en est autrement pour ce qui est de la grande criminalité, et bien davantage en ce qui concerne le terrorisme où l’assemblage de la preuve est une opération extrêmement complexe et de ce fait très vulnérable devant une cour criminelle où la condamnation n’est prononcée qu’à la condition qu’elle soit obtenue selon les règles strictes du droit et qu’elle soit établie hors de tout doute raisonnable. Mais la preuve obtenue dans les procès pour terrorisme implique de révéler des sources d’information que les terroristes seraient très heureux de connaître, je pense aux informateurs dont la vie serait en danger advenant que leur identité soit connue. Si les procès pour terrorisme conduisent à révéler au grand jour les sources d’information de la police, les procureurs de la couronne (la poursuite) devront y penser à deux fois avant de porter certains chefs d’accusations ou de soumettre leurs éléments de preuve. En effet plutôt que de “brûler” une source d’information précieuse, les procureurs seraient enclin à laisser tomber ces éléments de preuve du coup affaiblissant celle-ci. Par ailleurs aucun informateur doué d’un instinct de conservation normal ne se risquerait à informer la police sachant qu’il serait tenu de témoigner publiquement mettant ainsi sa vie et la vie de tous ses proches en danger. Dans le cas du procès Moussaoui, la défense a réussi à déclarer invalides certains témoignages du fait que la poursuite avait “parlé” avec les témoins; ce que ces témoins avaient à dire sous serment n’a simplement pas été entendu, leur témoignage a été jugé irrecevable non sur le fond mais à cause d’un vice de forme! C’est finalement Moussaoui lui-même qui s’est copieusement incriminé au grand désespoir de ses avocats, sans cela sa condamnation aurait été moins sévère. Dans le domaine judiciaire le respect de la forme et de la procédure est érigé en principe absolu, que les juges fassent la grève pour obtenir des salaires plus élevés et voilà plusieurs procès criminels retardés, certains ne seront jamais entendus puisqu’un long délai amènera invariablement leur annulation. C’est pourquoi il faut faire la distinction entre la justice et la “procédurite” dont usent et abusent allègrement les hommes de loi. Les grands criminels et les terroristes en profitent, de la même façon qu’ils tirent un avantage indéniable de l’intimidation des témoins qu’ils réduisent souvent au silence soit par la menace ou par l’élimination physique. Or la lutte contre la criminalité et le terrorisme a pour objectif de protéger les citoyens innocents et permettre à la société civile de fonctionner, dans ce combat inégal où les agresseurs jouissent de l’avantage indéniable que leur procure la loi, les citoyens innocents sont tout simplement ignorés, et c’est pourquoi il est plus que temps de réviser les règles de loi pour rétablir la balance. De la même façon que la guerre est trop importante pour la laisser aux généraux, la justice est trop importante pour qu’on l’abandonne aux hommes de loi. La justice fonctionne actuellement en vase clos et n’obéit qu’à sa logique interne laquelle est passablement étriquée et totalement déconnectée du but qu’elle est supposée poursuivre. En dernière analyse, les règles de justice à l’occidentale procèdent du même sentiment de culpabilité qui taraude nos intellectuels lesquels sont prompts à faire mea culpa pour des fautes imaginaires tout en excusant et défendant les assassins les plus abjects. Helios

    3 juillet 2006 à 8 h 12 min
  • grandpas Répondre

    Pour paul Le Petit en rapport avec l’apôtre du même nom qui commença par persecuter les disciples de Christ. Votre vision de mes questions est simpliste,malgré la qualité certaine de vos posts. Pour vous répondre,à partir de ces deux événéments la réponse est pourtant evidente mais elle vous a échappé. Tous ceux qui combattrons l’islam,auront droi au même traitement que les quatre russes et ils n’auront droit à aucun tribunal respectant le Droit. Les victimes de ces fous de Dieu se sont trouvées face à l’arbitraire,mais vous préférez encore les assassins. Combattre le mal par le mal est encore la plus vieille méthode mais elle derange votre morale d’occidental,ces terrosristes eux ne se privent pas d’utiliser nos lois.

    2 juillet 2006 à 21 h 33 min
  • Paul Répondre

    A grandpas Les réponses à vos deux questions sont respectivement ”non” et ”rien”. Si vous avez d’autres questions passionnantes du même type n’hésitez pas. Quant à vos histoires de moutons… A Helios, Je suis pour une fois plutôt d’accord avec vous, et les problèmes que vous soulevez sont réels. La partie n’est pas facile, c’est vrai. Les Etats-Unis ne sont ni un empire (autant que je sache), ni une dictature, mais bien une démocratie ; et la citation que vous donnez d’Aharon Barak résume parfaitement ce que cela implique. Mais ce n’est manifestement pas en créant des zones de non droit comme Guantanamo que se trouve la réponse à ce défi, parce que le Droit est précisément le garant de la liberté et de la démocratie. Si je ne me trompe pas, vous proposez en fait de remettre en cause l’universalité du Droit. Vous proposeriez donc la coexistence d’un Droit « normal » et un Droit d’«exception » (où la défense n’aurait que des droits restreints par exemple). Le problème est que la décision de placer un individu donné sous la tutelle de l’un ou l’autre ne peut être qu’extérieure au Droit « normal », donc totalement arbitraire. Or, l’arbitraire s’oppose fondamentalement au Droit. Cela signifie qu’il ne peut logiquement y avoir de Droit d’ «exception », et donc que le Droit ne peut être qu’universel. S’autoriser à introduire de l’arbitraire en lieu et place du Droit est le plus court chemin vers le totalitarisme.

    2 juillet 2006 à 16 h 03 min
  • Helios Répondre

    Le jugement de la cour suprême n’est pas unanime, il est partagé à 5 contre 3, un des neuf juges n’a pas été habilité à se prononcer du fait qu’il avait appuyé l’administration fédérale dans la même cause en cour d’appel quelques mois précédant sa nomination à la cour suprême. Si l’on tient compte de l’opinion de ce juge l’arrêt de la cour suprême apparaît encore plus partagé. Outre que l’on observe dans ce cas les mêmes différences d’opinion qui s’expriment dans la population américaine, le jugement se préoccupe surtout de ne pas conférer à l’administration des pouvoirs trop étendus; le système du “chek and balance” à l’honneur aux États unis établit des garde-fous et des contrepoids efficaces et souvent paralysants à l’administration, l’objectif étant d’éviter les risques d’abus de pouvoir. La cour suprême a donc jugé préférable de laisser le système judiciaire américain mettre à loisir les bâtons dans les roues de l’administration dans ses efforts de condamner les détenus de Guantanamo, plutôt que de lui reconnaître un pouvoir dont elle pourrait théoriquement abuser. La cour suprême d’Israël a eu aussi à se prononcer dans des cas semblables, écoutons Aharon Barak président de cette cour : “Tel est le destin d’une démocratie: dans un régime démocratique, la fin ne justifie pas tous les moyens, il arrive parfois qu’une démocratie doive se battre en ayant une main attachée derrière le dos…” Au Canada les dispositions les plus controversées de la loi anti-terroriste (détention préventive prolongée, interrogatoire forcé, etc.) ont été déclarées constitutionnelles par la cour suprême. Trois des juges dont Louise Arbour bien connue au TPI ont écrit: ” S’il est vrai que la réaction au terrorisme doit respecter la primauté du droit, il reste que la Constitution n’est pas un pacte de suicide…” Le défi que lance le terrorisme islamique aux démocraties libérales d’occident est de taille: comment préserver la liberté et la sécurité des citoyens de la menace terroriste tout en respectant la primauté du droit, ce droit qui, est-il besoin de le rappeler, s’applique sur tout le monde même les terroristes. Il est tout de même curieux que ces mêmes terroristes dont l’objectif est de saper les fondements de la société civile occidentale, se placent commodément à l’abri des lois et invoquent les mêmes droits qu’ils s’acharnent à détruire. Il est tout aussi instructif de constater que ces mêmes lois sont perçues par eux comme le talon d’Achille de l’occident, une raison additionnelle pour le mépriser en remerciant Allah de confondre les infidèles et de faire en sorte qu’ils se tirent dans le pied! L’occident n’a pas relevé le défi, s’il respecte à la lettre la primauté du droit il se verra affaibli dans ses efforts de prévention et de sanction des actes terroristes. Contre un ennemi non déclaré et souvent reconnu comme un citoyen à part entière, la partie n’est pas égale: attraper l’assassin avant qu’il ne commette son crime n’est pas chose facile, mais c’est encore plus difficile de le condamner pour un crime qu’il n’a pas commis du fait qu’il a été arrêté à temps. L’expérience démontre qu’à maintes reprises l’application à la lettre et sans discernement des règles de droit dans le domaine pénal engendre des tragédies. Les nombreux criminels et assassins libérés “faute de preuve” ou pour “vice de procédure” n’hésitent pas un moment avant de récidiver et souvent avec une cruauté redoublée. Les hommes de loi qui les ont défendus et ceux qui ont autorisé leur libération peuvent se targuer d’avoir suivi les règles de droit souvent au grand dam des forces de l’ordre et au mépris des victimes subséquentes. Il est grand temps qu’on établisse une charte des droits des victimes. Helios

    2 juillet 2006 à 6 h 46 min
  • grandpas Répondre

    Pour Paul Les kidnappeurs irakiens respectent ils les droits internationaux? Qu’ avaient donc fait les quatres diplomates russes pour être égorgés. Pour les pays moins bien intentionnés,il y a longtemps qu’ils prennent des libertés avec leur prsisnniers politiques où de guerre mais comme il s’agit de pays communistes ou de dictatures religieuses(islam),nos journaleux français se taisent suivis de prés par les moutons* qui bêlent ensemble. *Cela me rappelle une fête musulmane où égorge les moutons,d’apres ceratins de mes collégues musulmans,cela ne fait même pas mal.

    2 juillet 2006 à 1 h 20 min
  • Paul Répondre

    A Xavier Cornut, Il est vrai que la décision de la Cour Suprême concerne en premier chef les commissions militaires mises en places pour juger certains prisonniers de Guantanamo, ce qui ne remet pas en question le statut de la prison elle-même. Mais la décision de la cour va au-delà de ce simple problème technique : “The decision contained unwelcome implications, from the administration’s point of view, for other legal battles, some with equal or greater importance than the fate of the military commissions. […] Perhaps most significantly, in ruling that Common Article 3 of the Geneva Conventions applies to the Guantánamo detainees, the court rejected the administration’s view that the article does not cover followers of Al Qaeda. The decision potentially opened the door to challenges, by those held by the United States anywhere in the world, to treatment that could be regarded under the provision as inhumane.” (New-York Times, 30 juin 2006), http://www.nytimes.com/2006/06/30/washington/30hamdan.html?pagewanted=2 Donc, en jugeant que l’article 3 de la commission de Genève (relative au traitement des prisonniers de guerre) s’applique bien aux prisonniers de Guantanamo, la Cour Suprême stipule de fait que les détenus de Guantanamo sont des prisonniers de guerre. Ils ont à ce titre des droits qui leurs étaient refusés jusqu’à présent. Ce statut de prisonnier de guerre était récusé par l’administration Bush, comme un fondement même de l’existence de la base de Guantanamo. Fermer la base de Guantanamo et mettre tout le monde dehors est évidemment irresponsable. Je doute que quiconque ait réclamé une telle issue (mais peut-être avez-vous des exemples en tête). Pour ma part, ce qui me choque dans le statut de cette prison c’est que le droit international ne s’y applique pas. Je trouve ça choquant parce que c’est vraiment ouvrir la boite de Pandore que de s’autoriser unilatéralement à une telle décision. Comment empêcher ensuite que d’autres pays bien moins intentionnés ne prennent des libertés encore pires avec leurs prisonniers ? Bien qu’elle vienne un peu tard, la décision de la Cour Suprême est donc une excellente nouvelle : un camouflet pour l’administration Bush, mais surtout une victoire pour les Etats-Unis en tant que démocratie et pays de liberté.

    1 juillet 2006 à 13 h 57 min
  • Helios Répondre

    Le christianisme sans l’avoir voulu et à son corps défendant a donné naissance en occident à l’humanisme et aux lumières. Je parle du christianisme institutionnalisé dépositaire plus que porteur du message évangélique. La composante américaine de la civilisation occidentale est issue de l’humanisme et des lumières, elle est aussi profondément attachée aux valeurs chrétiennes. Les pères fondateurs de l’Amérique ont si bien établi les bases éthiques du pays, que plus de deux cents ans après sa création elles demeurent inébranlables. Les États Unis d’Amérique n’ont connu aucune dictature, confiants dans leur orientation profonde et leurs valeurs, ils ont plus que tout autre pays de l’histoire contribué à abattre les tyrannies dans le monde. Toutes les tyrannies, qu’elles soient de gauche ou de droite, athées ou islamistes partagent deux points communs: elles oppriment l’individu et demandent à être combattues, non par esprit belliqueux mais parce que l’apaisement et le pacifisme leur est souverainement profitable. Mais il y a plus, les tyrannies à l’exemple du cancer finissent inévitablement par affaiblir les sociétés qu’elles oppriment et ne peuvent survivre qu’en prenant de l’expansion. D’où vient qu’en Amérique les lumières ont trouvé un terreau fertile, alors qu’en France elles ont été mises sous le boisseau, laissant la place à la terreur révolutionnaire suivie de la tyrannie napoléonienne? La réponse tient probablement dans cette confiance et ce respect que l’individu reçoit de la collectivité et de l’état en Amérique, alors qu’en France c’est l’état représentant la collectivité qui prime sur l’individu. C’est bien plus cela que la fidélité aux valeurs judéo-chrétiennes qui fait la force d’attraction de l’Amérique et qui, en même temps en fait la cible principale de l’islamisme dont l’idéologie ne saurait admettre la primauté de l’individu, celui-ci étant assujetti à Allah, à la loi islamique et à l’état, la oumma. La vieille Europe a-t-elle perdu ses repères et renoncé à ses valeurs judéo-chrétiennes? Tout porte à croire que oui et cela remonte aux années qui ont suivi la première guerre mondiale avec la montée en force de l’étatisme sous ses formes socialo-communiste et fasciste, l’assujettissement de l’individu à l’état sous les gouvernements totalitaires et l’acceptation par les individus de la tutelle paternaliste de l’état sous les gouvernements démocratiques a profondément imprégné les mentalités, les totalitarismes se sont écroulés grâce en grande partie à l’Amérique, mais l’étatisme n’a rien perdu de son attrait et malgré ses échecs répétés les européens font davantage confiance à l’état qu’en eux-mêmes. La confiance et le dynamisme de l’Amérique trouvent leur source dans l’individu et non dans l’état, de la même façon le doute et l’impuissance de l’Europe trouvent leur origine dans les états qui maternent ramollissent et corrompent l’individu. Face au défi du totalitarisme islamique le voeu d’impuissance de l’état répond au voeu d’impuissance de l’individu. Les civilisations, même quand elles sont la cible des barbares, ne s’écroulent pas sous les coups qui leur sont portés, elles meurent par suicide assisté. Helios

    1 juillet 2006 à 7 h 14 min
  • drzz Répondre

    La récente décision de la Cour suprême concerne le jugement des inculpés par un tribunal spécial militaire, en aucun cas cela ne concernait la prison elle-même. Or si vous lisez correctement Roucaute et tous ceux qui défendent Guantanamo, dont je fais partie, personne n’a jamais nié le besoin de jugement impartiaux concernant ces prisonniers. Il y a une sacrée marge entre les lucides qui parlent de tribunaux civils ou militaires, et les irresponsables qui prônent la fermeture de cette prison, lieu phare de la lutte contre le terrorisme. Et comme je vois souvent des gens citer l’histoire américaine sans sources, je ne peux que conseiller ce site consacré au destin des Indiens d’Amérique et la Conquête de l’Ouest : http://www.custerwest.org

    30 juin 2006 à 21 h 45 min
  • grandpas Répondre

    Paul Où voyez vous des injures.

    30 juin 2006 à 19 h 51 min
  • Paul Répondre

    A grandpas, Les injures et autres interprétation-réinterprétation-déformations des propos tenus n’incitent guère à la remise en question. A propos de remise en question, j’aimerais bien savoir ce que pensent ceux qui on défendu à corps et à cris la légitimité du centre de détention de Guantanamo de la récente décision de la Cour Suprême Américaine: http://www.nytimes.com/2006/06/30/washington/30hamdan.html Ne me dites pas qu’il s’agit là encore d’une décision de gauchistes? Lire aussi: http://www.nytimes.com/2006/06/30/washington/30gitmo.html où l’on peut nottament lire à propos de cette décision: Privately, though, some administration officials involved in detention policy — along with many critics of that policy — were skeptical that Guantánamo could or would go about its business as before. “It appears to be about as broad a holding as you could imagine,” said one administration lawyer, who insisted on anonymity because he was not authorized to discuss the ruling. “It’s very broad, it’s very significant, and it’s a slam.”

    30 juin 2006 à 13 h 22 min
  • Bagnon Répondre

    Etrange revirement pour celui qui, il y a peu, préconisait un raprochement avec la Turquie

    30 juin 2006 à 11 h 55 min
  • grandpas Répondre

    Paul Je ne deforme pas vos propos,je les interpréte tout simplement.Pour vos critiques,elles devraient être constructives et non le recuit des articles ecrit ça et là. Gauchistes = donneurs de leçons qui ne se remettent jamais en question même quand ils ont tort.

    30 juin 2006 à 8 h 58 min
  • EIFF Répondre

    A Xavier Cornut. La France n a ni vocation à devenir un instrument de la politique americaine ni à sombrer dans une islamisation de bazar, la France a des problèmes intérieurs gigantesques à régler et n a pas les moyens de sa puissance pour aller déloger des dictateurs génants ou encombrants. La priorité c est de controler les menaces islamistes qui peuvent peser sur notre propre sol et de déjouer les complots des terroristes qui vise la France. La France a eu aussi son lot d attentats et personne ne souhaite un nouveau 11 septembre en Europe ou aux USA. Au-delà de l affaire irakienne, la coopération franco-américaine et franco-israelienne pour appréhender les nouveaux enjeux que posent l islamisme radical est trés forte et le travail en commun pour renforcer notre collaboration en matière militaire et de sécurité fonctionne parfaitement alors arrêtons de donner des munitions à nos adversaires en créant des clivages artificiels. La France n a ni la puissance, ni la géographie, ni les mêmes intérêts que les Etats-Unis, mais par contre il lui reste un peu de souveraineté pour pouvoir décider librement si elle doit ou non bombarder une menace potentielle et parrainer un allié dans ce qu il croit être bon.

    30 juin 2006 à 1 h 11 min
  • Paul Répondre

    A grandpas, Cessez de déformer les propos des intervenants, c’est vite pénible. Personne ici, ou ailleurs, ne souhaite autre chose que la paix en Irak. C’est dingue, sur ce site on se fait traiter de gauchiste dès qu’on emmet l’once d’une critique envers les Etats-Unis. Qu’est-ce que vous entendez par gauchiste, au juste?

    29 juin 2006 à 23 h 06 min
  • grandpas Répondre

    Paul je sens dans votre intervention une certaine aigreurc’est tout juste si vous ne souhaitez pas l’arrivée d’un pouvoir islamique en Irak.Il en ressort un sentiemnt anti-américain distillé par une intelligentia gangrénée par le gauchisme le plus abject. Peut être que comme certains petits chats de l’histoire vous finirez par ouvrir les yeux.

    29 juin 2006 à 20 h 31 min
  • Jaures Répondre

    A A.Meladius: Vous qui aimez les uchronies, que pensez vous de celle de ce peuple colonisant les E.Unis en 1866, exterminant son peuple et racontant 150 ans plus tard que les américains, avant leur arrivée, se massacraient déjà entre eux ( guerre de secession: 600 000 morts). Sur le galimatia de Millière comme toujours destiné à exprimer son allégeance aux E.U et son mépris pour le reste, on pourrait se demander en quoi les valeurs judéo-chrétiennes seraient plus empreintes d’humanisme que, par exemple, l’athéisme. L’histoire de la religion chrétienne est jalonnée de massacres, persécutions et tortures ni plus ni moins que les autres idéologies dominantes (“Il n’y eut au monde de royaume plus sanguinaire que le royaume du Christ” disait Montesquieux). Les démocraties n’ont pu naitre qu’après la dilution de l’idéologie chrétienne. Les américains sont très croyants, c’est exact, je l’ai moi même constaté: un athée y est considéré comme un extra-terrestre. Cependant, leur croyance me fait plus l’effet de superstitions baignées de sédiments puritains. D’où ces étranges églises scientologiques, créationnistes, évangélistes, … Deux anécdotes me reviennent. Il y a quelques mois, des mineurs étaient victimes d’un accident. Des journalistes affirmèrent qu’ils étaient sauvés. Les familles furent alors filmées remerciant Dieu véhémentement. C’était une erreur. Tous étaient morts. Les familles, délaissant le Tout Puissant décidèrent alors plus prosaiquement de porter plainte contre les journalistes mal informés. L’autre concerne ce fameux sein de Janet Jackson apparu à son insu lors d’une émission télévisée et déclanchant un tel scandale que l’interressée dût présenter des excuses publiques. On peut voir à la télé américaine les violences les plus atroces, mais la vision d’un sein nu provoque malaise et scandale. Et que dire d’un président qui sous entend que ses décisions sont inspirées par “un autre père” que le sien.Un dirigeant si bien conseillé peut-il se tromper et doit-on considérer que chaque mort du conflit Irakien est une victime voulue par Dieu lui même ? Enfin, les valeurs religieuses ne tiennent que si l’on est croyant: pourquoi se marier à l’église si on est athée. Pareillement, la tolérance est une valeur morale neutre: on peut être chrétien et intolérant (écoutez radio Marjia en Pologne), athée et ouvert. Pour finir, si Millière pense qu’il n’y a pas de classe moyenne issue de l’immigration, de médecins noirs, d’entrepreneurs musulmans ou de professeurs arabes, qu’il sorte un peu de son campus. “There is a World elsewhere”.

    29 juin 2006 à 19 h 20 min
  • drzz Répondre

    A Paul : Cessez vos élucubrations, il n’y a jamais eu de “génocide” des Indiens d’Amérique du Nord. 95% des Indiens sont morts d’épidémies, une cause tout à fait indépendante de la volonté humaine. Comme le souligne Yves Berger, le célèbre spécialiste francophone des Indiens d’Amérique, on doit parler de “régression des populations indiennes d’Amérique du Nord”. A EIFF : Pour combattre le terrorisme il faut le contenir, pardi ! Il faut le combattre sans le combattre, laisser les pays arabes sombrer dans l’islamisme radical, en d’autres termes gérer le 11 septembre comme si nous étions le 10. En voilà une bonne idée, quand une politique provoque une catastrophe, on continue avec la même politique. Il n’y a que le PS français pour apréhender le futur avec une vision qui a déjà échoué maintes fois par le passé… Une des raisons qui ont poussé la France à ne pas intervenir en Irak est que la France n’a plus aucune idée de ce qui se passe autour de chez elle. La France est en marge du monde développé, économiquement, moralement, intellectuellement et politiquement. Vous pouvez bien maquiller ce lamentable état de fait, il est observable par tous. Meladius : je comprends votre amertume devant un tel désastre..

    29 juin 2006 à 18 h 22 min
  • Jean-Claude Lahitte senior Répondre

    A A. Meladius. Si les Indiens d’Amérique (ou d’ailleurs) s’entretuaient avec d’ailleurs des moyens dérisoires, que dire des tribus gauloises, germaniques, etc autres ? Surtout au XXème siècle avec deux guerres mondiales ? Arrêtons l’angélisme. Arrêtons les méaculpances sur la poitrine de nos ancêtres ou des autres nations. Et que les Français, dans un certain domaine, les Américains(1) dans un autre, cessent de vouloir servir de modèle … Cordialement, Jean-Claude Lahitte senior (1) sans vouloir leur chercher noise, l’ancien “colonial” (et non “colonisaliste” que je suis, n’oublie pas que nos amis américains ont pris, sans même attendre la fin de la seconde Guerre mondiale, la tête d’une Croisade anti-colonialiste, eux qui furent des colonisateurs qui, contrairement aux Français, ont décimé systématiquement les Indiens par les armes, par l’alcool, par la transmission (certes involontaire) de maladies d’importation, par l’assistanat en tous genres, par la spoliation de leurs terres et leur “parcage” dans des réserves, etc.

    29 juin 2006 à 18 h 18 min
  • TEO Répondre

    Bonjour, Il est fou que l on en soit encore la….A reecrire l histoire sur des forums pour refuser d admettre que notre civilisation est bien basee sur le judeo-christianisme et que l amerique est bien le dernier rempart contre la montee destructrice de la barbarie islamiste. Dois-je rappeler que le Christ etait Juif? Dois-je rappeler que notre nation a evoluer a travers un ctholicisme aujourd hui encore present jusque dans les plus petits villages ? Demontrer le fait judeo-chretien en France est une lapalissade historique qui ne serait pas pathetique si tout le monde n essayait pas de l oublier. Cordialement

    29 juin 2006 à 15 h 58 min
  • Paul Répondre

    A Scottkiller, Je n’oublie évidemment pas que l’URSS a tué les siens par millions après la guerre. J’étais heureux comme vous à la chute du mur de Berlin. Mais je trouve dangereux de réinterpréter l’histoire de la seconde guerre mondiale en occultant le rôle déterminant de l’URSS au profit seul de celui des USA, au motif des horreurs que l’URSS commetre devait plus tard. S’autoriser à réinterpréter ainsi l’histoire au vu d’évènements postérieurs est une arme à double tranchant, qui peut mener au pires dérives. Franchement, je ne voudrais pas ennuyer tout le monde ici avec mon hypothétique “vision du futur”. Je ne suis pas prophète. J’espère évidemment que le Moyen Orient ira vers la paix et la stabilité. La situation actuelle me paraît particulièrement chaotique, et je ne crois pas que l’intervention Américaine ait améliorés quoi que ce soit, au contraire. En étant optimiste, on peut espérer que les choses se tassent à la longue, et que la paix revienne. Mais que ferons les Etats-Unis si les Irakiens votent démocratiquement pour un état violent, du type islamisme radical? A AMeladius, Vous devriez regarder moins la télé. Ca rend vulgaire et ça déforme le jugement. Si vous voulez qu’on vous réponde, tachez au moins de respecter les autres… et tant que vous y êtes, limitez-vous à une ou deux élucubrations par post.

    29 juin 2006 à 14 h 10 min
  • EIFF Répondre

    Une des raisons qui ont convaincu la France de ne pas participer au bombardement de l Irak sadamite, c était justement de voir refluer l islamisme et de le contenir le plus longtemps et le plus loin possible, hors depuis 2002, les islamistes ne cessent de gagner du terrain et commencent à s organiser jusqu en Europe en utilisant la philosophie lumineuse des droits de l homme, du droit à la différence et du droit à l immigration imposé par le nouvel ordre mondialiste pour infiltrer le discours politique et social. Les alliés traditionnels des Etats-Unis dans le monde islamique, Egypte, Pakistan, Arabie Saoudite, Maroc, se fragilisent face à des mouvements islamistes qui gagnent du terrain du fait du chantage qui leur est imposé par le lobby pro-israelien américain et par le manque de courage de leurs dirigeants pour installer une démocratie vivable. Le procés qui est fait à la France est un mauvais procés et l utilisation du discours francophobe pour faire de la France un allié indéfectible des USA est une manière trés peu élégante et trés peu fair-play de défendre une position politique. S il y a bien un domaine où la France s active, c est justement la lutte contre le terrorisme, en coopérant étroitement avec l Europe et avec les USA, pour préserver avant tout son territoire d une attaque ou d attentats. Au risque de vous décevoir, le dialogue islamo-chrétien existe en Europe et en France mais il est occulté par les nombreux autres problèmes liés à l immigration, à la délinquance et à l effondrement du système de l enseignement. De toute façon, la séparation des pouvoirs fait que la religion doit relever sritctement du domaine privé et ne pas interférer dans les questions politiques, même si on peut regretter trés trés fortement que nos dirigeants ne rappellent pas nos racines gréco-latines et chrétiennes. Quant à la phrase du pape allemand Benoit XVI: « Les gens qui oublient leurs racines ne peuvent être ni libres ni respectés », elle s adresse aussi bien à l Europe et à la France qu aux USA, car derrière la mondialisation heureuse du capitalisme américain se cache des courants occultes destructeurs qui propagent l industrie pornographique et l exploitation sexuelle, l activisme pour la légalisation de la pédophilie, les multiples sectes sataniques, l hystérie gay-trans-lesbien, le gauchisme anti-patriotique, le pacifisme new-age…..etc…..etc……

    29 juin 2006 à 0 h 30 min
  • AMeladius Répondre

    Ha… toujours les memes antiennes antiamericaines. On nous rabache ca a longueur de tele, ca n’en reste pas moins des CONNERIES ! Concernant le pretendu “genocide” des indiens: 1. Ils s’entre tuaient avant, pendant et apres, allegrement entre eux 2. Ceux qui les ont soit disant extermines n’etaient alors que des EUROPEENS, pas encore americains. 3. ET SURTOUT, la pluspart sont morts de maladies “importees” bien involontairement par les colons EUROPEENS. Qui serait assez fou pour embarquer des malades sur des bateaux a voile pendant la traversee de l’atlantique ? Un gaucho peut etre ? Concernant la collusion USA/NAZI: 1. Les usa ont soutenus bien avant 41 les anglais contre les nazis 2. Les usa ont fortement supporte les sovietiques en leur fournissant avions, jeeps, nourriture … 3. Les usa etaient HONNIS par les nazis, tout comme par tous les totalitarismes (nazi, communiste, islam), car ils defendent la liberte individuelle, le capitalisme, le liberalisme, les valeurs judeo-chretienne 4. Les nazis = nationaux SOCIALISTES n’ont aucune affinite avec les capitalistes americains. C’est incompatible. Concernant hiroshima: Facile de faire des uchronies, quand on est un bobo qui a ete protege par la puissance US. Lorsqu’on est en 45, apres 6 ans de guerre attroce, voyant la folie des japonais qui defendaient jusqu’au suiccide n’importe quel ilot de leur archipel, la decision de lancer les bombes atomiques se comprend parfaitement. Concernant la “noble” URSS: On le leur doit RIEN. Elle s’est depece l’europe AVANT, PENDANT, APRES, AVEC ET CONTRE HITLER (finlande, Pologne). Peut importait a staline quel etait son ennemi, pourvu qu’il asservissait des peuples… Le pacte germano-sovietique lui convenait parfaitement. Seule la traitrise d’hitler a fait que “votre noble” armee rouge se range momentanement dans notre camp. Enfin, les pays de l’est “doivent” a l’URSS 50 ans de totalitarisme, et 50 ans de retard de developpement ECONOMIQUE. Quand a nous, nous avons ete libere par les USA. Si nous l’avions ete par l’Urss nous aurions egalement 50 ans de retard. Neanmoins notre “intelligencia” autoproclamee s’est convertie au socialo-marxisme. Elle dirige ce pays, et le conduit a la ruine. J’adore voir les bobos ou lobotimises francais cracher sur l’amerique, comme a l’ecole on crache sur le premier de la classe. Decidement les francais sont trop cons. Plutot que d’imiter les meilleurs, de travailler, de progresser, ils se complaisent dans l’obsession anti-americaine, la jalousie, le denigrement des meilleurs que soi … J’etais francais, je ne le suis plus. Votre pays de merde vous pouvez le garder. La france que j’aimais a ete remplacee par ce pays de nihilistes, socialistes pronant le multiculturalisme, la pederastie, l’immigration incontrolee, l’islamisation, la haine de soi, la stagnation economique, l’antiliberalisme, le “principe de precaution” cad l’immobilisme, etc. Cordialement aux lucides. Merde aux autres. A. Meladius PS: Si vis pacem, para bellum.

    28 juin 2006 à 22 h 47 min
  • scottkiller Répondre

    A paul, je connais des gens qui crachent sans arrêt sur les americains, des journalistes, des politiques. Je n’oublie pas l’URSS, mais avec le recul par rapport aux livres d’histoire de “l’education nationale” elle était déjà porteuse des ideologies de merde qui ont tué des millions de russes qui n’avaient rien demandé. Déjà il y avait une compétition entre les 2 grandes puissances pour trouver le premier les camps, je suis content pour mes grands parents, mes parents et moi que le “vainqueur ait été les USA. QUe je sache ils ne sont pas venu m’envahir, ils ne m’ont pas reduit en esclavage contrairement aux russes !!!! Alors Paul, avant de donner des leçons d’histoire, prenez un peu de recul, c’est facile , c’est du passé. Maintenant je aimerai que vous me donniez votre vision du futur !!!! . Vous voyez comment l’évolution des pays ???

    28 juin 2006 à 22 h 43 min
  • drzz Répondre

    Guy Millière est un croyant qui s’ignore. Dans ses livres, dans son vocable, dans ses citations (ici Ratzinger), il l’est. Mais il clame le contraire. Comme le dit Yves Roucaute, la loi divine qui pose les fondements de la morale peut être soit reconnue, elle est donc appelée “divine”, soit elle ne l’est pas, et on peut l’appeler “naturelle”. Mais force est de constater qu’elle est inscrite chez tout le monde, quelles que soientt l’origine, la culture ou les moeurs. Ceux qui s’en détournent le savent. Est-ce un hasard si toutes les sociétés humaines ressentent ce besoin de comprendre la métaphysique, se réunissent sous les bannières de religion ou s’adonnent à la philosophie ? Guy Millière clame son amour pour la liberté, pour le droit, pour l’expression, pour la défense de la Civilisation. D’où lui vient ce sentiment qui transporte le musulman comme le Juif comme l’hindou comme le paysan mongol qui n’a jamais vu une ville de sa vie ? Ce sentiment d’horreur devant l’injustice, le mensonge, cette force qui pousse des Roucaute, Millière, Frum, Horowitz, Bush, Talabani, Churchill, Ratzinger, Truman, Aron, Warraq, Reagan, à combattre le totalitarisme vient directement d’en haut. La liberté n’est pas un concept vain ni une illusion de l’esprit. C’est un Bien inscrit dans le code génétique de chaque être. Cher Guy Millière, vous avez déjà répondu à l’appel sans le savoir.

    28 juin 2006 à 21 h 44 min
  • Paul Répondre

    A David Martin, Je serais curieux de savoir en effet comment vos livres d’histoire justifie l’horreur d’Hiroshima et de Nagasaki. Ne me dites pas qu’il s’agit d’un calcul cynique… A hypemc, Fi donc du génocide Indien, pourvu qu’il fut “soulevée par un mouvement énorme de migration et de foi en l’avenir” ? Les nobles aspirations d’un peuple justifieraient donc les horreurs qu’il commet, sans qu’il n’y ait jamais de place ni pour une quelconque remise en question, ni pour le remord? A Scottkiller, hypemc, et doctorevil: Je ne connais personne en Europe, et encore moins en France, qui serait assez stupide et ingrat pour reprocher aux Américains le débarquement de 1944 et la Libération. De même, personne ne devrait oublier le rôle crucial de l’URSS dont les soldats payèrent de très loin le plus lourd tribu militaire durant la seconde guerre mondiale. Le tournant de la guerre, c’est aussi Stalingrad. Evidemment, c’est moins rock-and-roll de s’en souvenir, puisque l’URSS n’était pas une démocracie. C’est tellement plus pratique de ne se souvenir que du rôle des Etats-Unis. De toutes façons, le passé héroique des Etats-Unis ne constitue pas un blanc-seing pour le présent et l’avenir.

    28 juin 2006 à 20 h 08 min
  • sillou Répondre

    a skottkiller: Il ne faut pas tronquer l’histoire. Hitler est venu au pouvoir dans une allemagne qui comprenait 7 millions de chomeurs. Grace aux injections de capitaux americains Ford, ITT…, le chomage a été ramené à 700000 en un an c’est surement la raison majeure pour laquelle Hitler a assis son pouvoir aussi facilement. Selon vous les américains ont agi contre le nazisme? Par ailleurs, quand Hitler attaque l’union soviétique, Truman alors vice président des USA dit: si les allemands avancent trop vite, on aidera les russes, sinon on aidera les allemands. Encore des actions anti-nazies? La vérité est que les américains comme les autres agissent, à de rares exceptions près uniquement pour leurs intérêts.Le reste n’est que propagande.

    28 juin 2006 à 18 h 20 min
  • Jean-Claude Lahitte senior Répondre

    Si je suis d’accord avec le constat aussi déprimant que réaliste rapporté par Guy Millière, je ne partage pas certaines de ses analyses, dès lors qu’il s’agit d’en trouverles causes. Et s’il est une expression que je refuse, c’est bien celle de “civilisation judéo-chrétienne”. Car, s’il y a une Civilisation “Judaïque” (nota : je ne sais pas si c’est le mot qui convient exactement), celle-ci est tout-à-fait indépendante (sinon adversaire) de la civilisation hellèno-romano-chrétienne (voilà de quoi faire bondir l’ami Pierre Lance qui voudrait que nous nous restions aux Celtes !). Une civilisation se juge certes à ses valeurs morales (celles du Judaïsme, surtout si l’on s’en tient aux enseignements des rabbins “intégristes” aussi bien israëliens qu’américains, sont particulièrement fortes), ou culturelles, mais aussi à sa littérature, à ses oeuvres d’art, etc. Celles “engendrées” par le Judaïsme sont loin d’avoir essaimé, d’avoir marqué des dizaines de millions d’êtres humains. Peut-être parce que le Judaïsme s’abstient de tout prosélytisme (je n’oserai affirmer que ce soit pour des raison “raciales” !), s’enferme dans un certain communautarisme. Quelles qu’en soient les raisons historiques, religieuses, etc de ce communautarisme… Les propos qui précèdent n’enlèvent rien au fait que la décadence de l’Occident (auquel les Juifs de toutes nationalités sont mêlés(1). Encore faudrait-il que l’on se demande quels sont les responsables de la dissolution des moeurs queks en sont les responsables. A mon avis : la presse mercantile et désinformatrice (dont on connaît les magnats et les “agents”), l’Education prétendue “Nationale” (truffée de marxistes, de trotskystes, de maçons), et la lâcheté (pas celle dénoncée par Villepin !) de gouvernants laxistes dont les lois “accompagnent” l’amoralité prônée par des “faiseurs d’opinions” largement minoritaires (2)qui, grâce aux relais médiatiques font croire qu’ils sont largement majoritaires. Et c’est comme cela que, de reculades en reculades, on fait mourir une Civilisation. En attendant – la qu’un autre la remplace (d’aucuns pensent à l’Islam, dont les dirigeants sont loin d’être compâtissants à l’égard des souffrances endurées par le peuple juif…) qui ne sera pas forcément un progrès. Cordialement, Jean-Claude Lahitte senior (1) je parle-là de l’Occident, et non de la déccadence. Quoique que, comme dirait le regretté Raymond Devos ! (2)un exemple actuel : le battage fait autour du mariage homosexuel auquel une Ségolène et un Nicolas font finir par dire “oui”. Alors que l’on ne compte que 8000 (huit-mille) pacsés chez les homosexuelles des deux sexes. Si j’ose écrire ! P.S. A doctorevil : de qui vous moquez-vous ? il ne se passe pas de semaine sans que les politiciens européens inaugurent, commémorent, etc. quelque chose ayant un rappor avec la Shoah ! Quant aux Etats-Unis, outre que New-York comptent plus de Juifs que l’Etats d’Israël, on connaît l’influence d’un certain “lobby” aussi bien dans la presse que dans la politique. Pour connaître les Etats-Unis, je peux vous dire que l’Amérique “profonde”, même si, comme moi et comme tous les gens qui ont du coeur, elle compâtit aux souffrabnces endurées par les Juifs dans les camps de concentration, elle ne passe quand même pas son temps, tout comme moi, à battre sa coulpe sur des faits auxquels, comme la majorité des Européens, elle est totalement étrangère… A propos des Juifs new-yorkaus, oserai-je rappeler que, juste avant la guerre, ils ont refusé d’accueillir des Juifs allemands qui s’étaient embarqués à bord de paquabots avec la complicité des commandants de bord et de membres d’équipage. Tout comme elle avait refusé l’échange de camions civils contre des malheureux qui attendaient la mort dans les camps nationaux-socialistes… Alors que l’on cesse de nous jeter à la tête cette repentance, et bien d’autres encore. Devra-t-on se repentir jusqu’à la fin des temps de fautes que nous n’avons pas commises, que n’ont même pas commis nos parents, nos ancêtres, etc… C’est comme cela que l’on entretient la HAINE, une haine appatremment indestructible, celle qui est engendrée par la loi du talion qui voit des familles s’entretuer de générations en générations dans un pays comme la Sicile. Et comme dans le cas dont nous nous entretenons, il s’agit de la grande famille humaine, on voit les dégâts que cela peut provoquer …

    28 juin 2006 à 17 h 58 min
  • Scottkiller Répondre

    pour aller dans le sens de zemikus, en ce moment il y a le terrorisme islamique, et donc les americains le combattent, c’est normal. Je regrette que nous ne les soutenons pas car, il y a eu les attentats à londres, madrid, paris, les assassinats, enlevements, nous les occidentaux CHRETIENS nous n’envoyons pas des kamikazes, au moyen orient, etc…, pour toutes ces raisons nous avons le devoir de soutenir les gens qui se battent pour la liberté. A moins que les personnes telles que paul preferent être asservies par les nouveaux colonisateurs.

    28 juin 2006 à 17 h 51 min
  • Scottkiller Répondre

    100% d’accord avec les 2 posts precedent

    28 juin 2006 à 17 h 31 min
  • doctorevil Répondre

    Cher Paul, Je ne crois pas que les hommes politiques européens se soient deplacés en masse en :memoire des victimes du communisme en Hongrie. GW Bush y était. L’attitude de l’Europe envers les balkans ne fut pas exemplaire pour une region du monde qui est soit disant “responsables de la mémoire de la Shoah”. L’histoire de l’europe n’a été et n’est que guerres et irrespect de l’etre humain, jusqu’à… et oui ça fait mal, l’avénement de la puissance de la liberté que sont les USA. Qu’importe le relativisme moral de l’Europe, tant qu’un pays voudra lutter même seul contre le mal, on ne risque pas grand chose, non? Attendons seulement le prochain génocide européen pour voir si l’on fait parti des victimes et si l’armée US viendra nous sauver.

    28 juin 2006 à 16 h 07 min
  • hypemc Répondre

    On a beau dire, on a beau faire, l’Amérique est le phare des régimes démocratiques. Et nous sommes parmi les plus mal placés pour avoir un jugement objectif sur les USA. Nous , pays de longue histoire et haute culture, n’avons pas cru en l’homme et en sa liberté car nous nous sommes révélés impuissants à accorder à l’homme des droits supérieurs à ceux du citoyen. Ses droits ne sont donc pas transcendants mais soumis au Dieu-Etat. Et puis nous ne guérirons probablement jamais l’orgueil blessé de notre vieille nation, elle qui fut sauvée par deux fois du naufrage :première et deuxième guerre mondiale et même guerre froide (au vu des plans soviétiques). Nous ne leur pardonnerons jamais d’avoir été des héros sur ce qui appartenait à notre histoire, l’histoire de notre continent. Quant aux accusations de mépris de la vie humaine et d’indiens massacrés, ils sont l’histoire du choc de deux populations dont l’une était soulevée par un mouvement énorme de migration et de foi en l’avenir. Par ailleurs, fuyant l’Europe, cette même population ne concevait plus renoncer ou plier sur une terre découverte (et donc pour ainsi dire conquise, selon les critères de l’époque), et face à des populations craintes et dédaignées pour leur réactions violentes à cet afflux. Il ne s’agit pas d’une politique d’extermination systématique, seule digne d’un totalitarisme. Remettre dans le contexte. Oui l’Amérique a aussi ses zones d’ombre et tant mieux ! Elle est critiquable, critiquée et se critique . C’est une démocratie. Elle n’est pas le paradis sur terre mais une république portée par un pays à l’esprit enthousiaste puisant dans les forces et les faiblesses des humains qui le composent.Elle a donc parfois les mains sales…mais elle a des mains. Les racines américaines plongent dans des racines judéo-chrétiennes-que nous abandonnons- ainsi que dans celles qui nous viennent des Grecs et des Romains. Pour lire Monsieur Millière assez régulièrement , il n’affirmait probablement pas nos racines judéo-crétiennes comme exclusives de notre héritage antique. Pour ceux que les valeurs occidentales intéressent, voir l’ouvrage de Nemo : « qu’est-ce que l’Occident ? » http://www.amazon.fr/exec/obidos/ASIN/2130546285/171-5068743-0460242 qui synthétise très clairement l’histoire de notre culture.

    28 juin 2006 à 15 h 45 min
  • Zermikus Répondre

    Il n’y a pas d’islam radical, pas plus que d’islam modéré : il y a … l’islam…. Je ne sais pas si c’est le manque de religiosité qui appauvrit le monde, je constate simplement que ce sont surtout les religions qui ont tué et tuent, plus que les famines ou les malaldies….

    28 juin 2006 à 10 h 02 min
  • Scottkiller Répondre

    A paul, L’Amerique a decouvert les camps avant que les pays de l’europe ne le fasse, L’europe a laisse se propager le nazisme sans rien faire, La france s’est couchée devant l’armée allemande sans broncher, la france a collabore avec les nazis, l’amerique non, c’est pourquoi je pense que les americains sont ouverts sur les questions de liberté. En europe on parle, beaucoup, beaucoup, mais on n’agit pas. Les americains parlent beaucoup, agissent en conséquence et ça enerve les gens comme vous, les ventres mous, les laches, les gens qui sont incapables d’envisager le futur.

    28 juin 2006 à 9 h 50 min
  • david martin Répondre

    Rappelons que La fondation Spielberg qui collecte des milliers de témoignages sur la Shoah est américaine. Quand à Hiroshima, relisez vos livres d’histoire pour savoir pourquoi il a fallu utiliser la bombe

    28 juin 2006 à 8 h 21 min
  • visiteur Répondre

    Nos racines ne sont pas judéo-chrétiennes mais païennes, et je serais tenté de vous rappeler que la brillante civilisation de l’Empire romain s’est effondrée sous le coup des Grandes Invasions et a laissé la place à des dizaines de royaumes indépendants au moment même où le christianisme apparaissait en Europe, ce qui n’est pas le moindre des hasards.

    28 juin 2006 à 8 h 15 min
  • sillou Répondre

    “Parce qu’elle est imprégnée de l’idée que le droit et la démocratie valent pour tous, l’Amérique se bat,…” Elle se bat depuis longtemps, les memes prétextes étaient donnés sous le second empire pour intervenir au Mexique, sauver les mexicains de l’oppression française. Elle a très bon dos la supposée démocratie américaine! “Au xxie siècle, le mal totalitaire n’est pas mort, mais a seulement changé d’accoutrements. Il a désormais la forme et le contenu d’une” soi-disant démocratie américaine qui a inventé sinon plus un ennemi islamiste soutenant le terrorisme mondial. Encore une vieillerie, le complot anarchiste mondial de la fin du XIX était déjà une invention sécuritaire. En tous cas je soutiens une initiative visant de déplacer la statue de la liberté à Guantanamo pour honorer la démocratie américaine.

    28 juin 2006 à 8 h 14 min
  • jacques Répondre

    La plupart des églises américaines (incluant celle de Bush) se sont vigoureusement opposées à l’attaque injustifiée d’un pays et du massacre de dizaines de milliers de ses habitants par le politburo Cheney/Rumsfeld. Alors pour ce qui est des racines judéo-chrétiennes, c’est clair que vous avez oublié vos racines depuis longtemps. Je crois que l’on peut voir en vous beaucoup plus facilement des racines stalinienne/hitlerienne/mussolinienne et un mépris fondamental pour la vie humaine, à moins, bien sûr, que ce ne soit tout simplement l’appât de votre chèque mensuel de $ ou Shekel de fidèle démagogue mercenaire.

    28 juin 2006 à 6 h 00 min
  • Paul Répondre

    Comme d’habitude, je ne comprend pas les sous-entendus de Guy Millière. Il écrit: “En Amérique, on se souvient bien mieux de l’horreur absolue que fut la shoah, alors que c’est en Europe que gît la grande culpabilité concernant un crime sans pareil qu’on a laissé commettre et qu’on serait prêt à voir se reproduire.” Que fait au juste l’Amérique pour le devoir de mémoire que nous autres européens ne faisons pas? Ont-ils une meilleure éducation scolaire sur le sujet? Font-ils plus de commémorations, ou mieux? Le citoyen américain lambda se souvient-il vraiment mieux de la Shoah que nous autres européens? Peut-il voir plus d’expositions ou de documentaires sur la Shoah? Nous sommes tous en Europe responsables de la mémoire de la Shoah, et je ne crois pas que nous manquions à ce devoir en aucune facon. Mais Guy Millière ne fait pas que reprocher à l’Europe un manquement à cette responsabilité, il lance à la volée que nous serions prêts à voir la Shoah se reproduire. Je trouve cela immonde et injustifié. Cette grande culpabilité dont Guy Millière parle, c’est avec des accusation dégueulasses de ce type qu’elle peut naître. Enfin, si l’Amérique est si admirable dans la mémoire et dans le respect de la vie humaine, elle devrait se souvenir des millions indiens d’Amérique décimés, et de la bombe d’Hiroshima. L’Amérique se souvient-elle seulement des Irakiens morts sous les bombes américaines? Combien sont-ils au juste?

    28 juin 2006 à 2 h 25 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *