Procès sur fond de voile islamique

Procès sur fond de voile islamique

Le conseil des prud’hommes de Mantes-la-Jolie scelle le sort de Baby Loup. Depuis deux ans, cette crèche de Chanteloup-les-Vignes, dans les Yvelines, occupe régulièrement le devant de la scène. Cette structure unique en France, qui fonctionne 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, et vient en aide aux femmes seules qui ont des horaires décalés, est poursuivie par une salariée qui a été licenciée car elle voulait porter le voile islamique au travail.

L’affaire remonte au mois de décembre 2008, lorsqu’une salariée revient d’un congé parental de cinq ans, couverte d’un voile noir de la tête aux pieds. On ne voit que son visage. Or, le règlement intérieur de la structure interdit le port de signes religieux au nom du principe de «neutralité». Après plusieurs jours de conflits, la directrice décide de la licencier pour faute grave.

S’ensuit une longue période de tensions dans la crèche : arrêts maladie intempestifs et refus de travailler de certains personnels, qui tentent d’imposer à leur tour le voile, demandes de faire faire les prières aux enfants…

 La désormais ex-salariée saisit ensuite le conseil de prud’hommes et réclame environ 80.000 euros de dommages et intérêts. 

 L’ex-employée saisit également la Haute autorité de lutte contre les discriminations (Halde), qui a, depuis, rendu un avis en sa faveur. Dans sa délibération rendue en mars, la Halde considérait le licenciement de cette femme comme «discriminatoire»…

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Comments (1)

  • Leblanc Répondre

    Je suis de plus en plus consternée!

    9 novembre 2010 à 9 h 33 min

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