Scandaleuse relaxe d’un assassin

Scandaleuse relaxe d’un assassin

Le 19 décembre 2019 est une journée sombre pour la démocratie en France.
En effet, comment expliquer qu’un acte barbare de tortures suivies de meurtre parce que Sarah Halimi était juive (et cela au cri de Allah akbar) ait été absous sans autre forme de procès ? Il ne s’agit pas ici de juger quiconque ou de contester une décision de justice, mais bien d’éveiller les consciences en nommant nos faciles lâchetés collectives.
Si nous comprenons bien qu’en démocratie, les bourreaux doivent être jugés équitablement et en tenant compte d’éventuelles circonstances atténuantes, on doit au moins le même respect pour les victimes et leurs familles.
L’assassin en question ne souffre pas, nous dit-on, de maladie mentale, mais aurait pris du cannabis qui l’aurait fait « délirer ». Il ne délirait pas assez pour oublier de déguiser son meurtre en suicide.
Certains nazis furent eux-mêmes drogués pour réaliser leur sale besogne et les combattants de l’État islamique ne vivent pas que du pétrole volé, mais aussi en inondant le marché de drogues.
Nous connaissons tous la montée de l’islamisme, comme nous avons connu le nazisme et le danger que ces deux abominations constituent pour la démocratie. À chaque attentat, nous nous rendons compte que les coupables étaient déjà connus pour leurs activités et fréquentations. Quand les attaques sont individuelles, même si les coupables ont le même profil d’extrémistes fondamentalistes, on explique le passage à l’acte par un coup de folie.
De qui le discernement est-il aboli ? De l’assassin, semble nous dire la justice. Je crains plutôt que ce soit celui de notre démocratie qui le soit !
Le procès de l’islamisme terroriste n’est jamais fait : soit les assassins sont morts, soit ils sont déclarés irresponsables. Telle est la triste vérité sur notre lâcheté !
Le Président de la République, en 2015, a déclaré : « Nous sommes en guerre. » En réalité, nous en sommes restés aux discours, l’ennemi n’a jamais été désigné sur notre sol. Nous envoyons nos militaires à l’étranger traquer les terroristes qui s’y trouvent, en laissant les apprentis djihadistes et leur idéologie opérer et prospérer sur notre territoire.
La fébrilité de notre démocratie face à ses ennemis est telle qu’elle s’autolimite pour ne pas nuire à ses ennemis. La vérité doit nous servir de guide.
Il nous faut aller au-delà de notre aveuglement devant le mal, en croyant que le pire peut survenir, pour nous libérer et réagir.
La France perd sa foi en elle-même, en son destin, en ses valeurs, en ses règles collectives, en son lien social (je ne parle même pas de son intégration). Qui peut dire le contraire ?
On achète la paix au prix du déshonneur au risque d’être jugés par le tribunal de l’histoire.
Notre lâcheté nous condamne et promet à nos ennemis de futures victoires !
Si chacun ne s’élève pas contre l’inhumanité, un jour, nous risquons de dire : qu’avons-nous fait de notre pays ? Simone Weil disait : « Un être humain a une racine par sa participation réelle, active et naturelle à l’existence d’une collectivité qui conserve vivants certains trésors du passé et certains pressentiments d’avenir. »
La France est le seul pays au monde où l’on n’apprend pas à aimer son pays ; elle est pourtant attendue à l’étranger.
La justice et la force publique doivent être, non pas tournées prioritairement vers ceux qui contesteraient pacifiquement des dispositions qu’ils trouveraient injustes, mais vers ceux qui n’acceptent pas la démocratie, qui n’ont même pas la reconnaissance du ventre pour la France, mais au contraire la vomissent, la haïssent et s’engagent à la faire périr.
Nous devons nous éveiller et réagir à l’innommable. Sans cela, nous creuserons nous-mêmes le tombeau de la démocratie. Il ne suffit pas de nous donner bonne conscience dans de grands discours lors des commémorations que nous faisons, mais d’être aussi valeureux que nos aînés qui, eux, ont agi pour défendre notre liberté.
Par notre inaction coupable, nous trahissons nos enfants et petits-enfants. Sortons de l’endormissement et de l’enfouissement dans lequel nous nous trouvons, et cessons de nous accabler de repentances.
L’avenir de la démocratie dépend de l’intérêt que nous y portons.

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Comments (21)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    tiens, tiens, personne ne s’ est jamais demandé ICI, et surtout pas les … excessivement cons , si cette gentille vieille dame israélite n’ avait pas été une ” gauchiste ” dans sa jeunesse et même durant toute sa vie ; vous savez ces ” gauchistes ” qu’ on voue aux gémonies ou même dont on souhaite la lapidation sur cette feuille chrétienne et sur ce blog : moi je pense que si ; oui je pense raisonnablement qu’ elle était bien une ” affreuse gauchiste “! ce qui n’ empêche nullement la sympathie que j’ ai naturellement pour TOUTES les personnes qui témoignent de l’ empathie voire même de l’ amour envers les plus démunis comme c’ était son cas pour ne pas dire sa raison de vivre et hélas aussi la cause de sa mort !

    12 janvier 2020 à 12 h 14 min
    • BRENUS Répondre

      Quel rapport avec la choucroute ? Hormis le plaisir de ratiociner habituel.

      14 janvier 2020 à 1 h 05 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        ne reprenez pas le vocabulaire d’ un autre surtout quand il est, comme ici employé, de façon encore plus inappropriée ; n’ aggravez pas votre cas qui est déjà suffisamment désespéré !

        14 janvier 2020 à 12 h 16 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        cette citation de Voltaire

        ” on parle toujours mal quand on a rien à dire “

        16 janvier 2020 à 8 h 30 min
  • KAVULOMKAVULOS Répondre

    Pour que justice soit enfin rendue (celle de la culture d’excuse ne le sera jamais) , une solution : qu’un anonyme du Mossad vienne régler discrètement son compte à l’assassin, pour apprendre aux autres candidats tueurs que leurs actes ne resteront pas inpunis. Au cas – peu probable- ou il se ferait attraper, il pourrait à son tour plaider l’irresponsabilité du à un effet psychotrope inattendu d’un médicament pris pour le mal de pied, par exemple. Ce ne serait pas plus curieux que “l’irresponsabilité” de l’autre zozo.

    10 janvier 2020 à 17 h 47 min
  • Gérard Pierre Répondre

    Le paradoxe islamogauchiste.

    Les islamogauchistes sont de singulières personnes ! …… singulières par leur façon, sinon de résonner, … [non, ce n’est pas une faute d’orthographe], … du moins par celle, qui consiste à émettre des sons sans les connoter à leur signification réelle ! ……

    Ainsi, par exemple, pour ces impétrants toute personne critiquant peu ou prou la religion musulmane islamophobe … ! ! !
    Dont acte !

    Mais qu’est-ce précisément qu’une phobie ? …… sinon une MALADIE DE L’ESPRIT, se manifestant pas une peur IRRAISONNÉE de quelque chose ? … ainsi de la claustrophobie, de l’agoraphobie, etc … !

    Soit dit en passant, si nous lisons les 6000 et quelques versets ventilés à l’intérieur des 114 sourates du coran, si nous lisons quelques centaines de hadiths de la sunna, si nous lisons la vie, Ô combien édifiante du prétendu prophète, et que nous regardons ou sévit le terrorisme sur la planète, …… dirons-nous que la peur de l’islam est vraiment irraisonnée ?

    Mais soit ! … Une phobie nécessite donc une thérapie ! …… et pour l’islamogauchiste la critique de l’islam, relevant du domaine de la maladie mentale, appelle donc logiquement des soins médicaux adaptés !

    Dont acte !

    D’un autre côté, lors d’une agression criminelle perpétrée par un musulman aux cris de « Allahou akbar ! » ce même islamogauchiste vient de nous expliquer que le tueur est sujet à des troubles mentaux, qu’il a fait l’objet de soins en hôpital psychiatrique, qu’il a cessé son traitement après sa sortie et que le voisinage unanime témoigne de sa  »bravitude » !

    En somme il nous explique que, tout compte fait, … l’islam n’a rien à voir avec l’islam … ! ! !

    Dont acte, encore une fois !

    Mais alors, in fine, …… c’est qui le malade ? …… celui qui critique lucidement ou celui qui tue « modérément » ?

    Après tout, en y réfléchissant bien, … LE PLUS MALADE, ne serait-il pas plutôt l’islamogauchiste dont la confusion intellectuelle et mentale est telle qu’il ne sait plus faire la différence ?

    Vraiment, il n’est parfois pire folie que de vouloir être le seul Sage au milieu de tous ces fous !

    8 janvier 2020 à 18 h 18 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    l’ affaire n’ aurait pas eu le même retentissement médiatique et n’ aurait pas soulevé une pareille indignation si cette gentille vieille dame n’ avait pas été de confession israélite … c’ est aussi cela qu’ on doit retenir

    8 janvier 2020 à 14 h 33 min
    • Gérard Pierre Répondre

      Ce n’est pas qu’elle n’aurait pas eu le même retentissement médiatique, … mais c’est qu’elle n’aurait tout simplement pas eu lieu !

      Un peu d’objectivité svp ! …… Cette Dame a été assassinée parce que Juive ! …… À ma connaissance “Allahou akbae” ne signifie pas “Baissez le prix de la margarine !”

      8 janvier 2020 à 18 h 26 min
    • Gérard Pierre Répondre

      ” … akbar ” … le fait de taper en même temps sur deux touches, une seule ressort, et parfois la mauvaise !

      8 janvier 2020 à 18 h 28 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        ” ce n’ est pas qu’ elle n’ aurait pas eu le même retentissement médiatique mais ce qu’ elle n’ aurait tout simplement pas eu lieu ” dites vous et après vous m’ accusez de manquer … d’ objectivité, ce qui sous-entend que j’ occulte l’ islamisme du tueur alors que mon propos était bien plus modéré que le vôtre à moins que nous ne parlions pas le même français !

        9 janvier 2020 à 20 h 34 min
        • Gérard Pierre Répondre

          Incurable ratiocineur !

          Sans intérêt !

          10 janvier 2020 à 10 h 23 min
          • quinctius cincinnatus

            si parce que cela souligne le fait que vous ne pouvez pas répondre à vos propres contradictions

            ” ne pas nommer les choses c’ est ajouter au malheur du monde ” disait Camus

            et bien des intervenants, parmi lesquels vous êtes, sur ce blog, font preuve d’ un manque de cohésion intellectuelle , de cohésion de la pensée, vos mots sont autant de confettis

            10 janvier 2020 à 17 h 32 min
          • Gérard Pierre

            Quelle pauvreté !

            Dans l’incapacité d’échanger vous vous contentez d’un pathétique ramassage d’éléments de langages épars !

            Vous finirez seul, … si ce n’est déjà fait !

            Dans le cas contraire, demandez vous dans quel intérêt « on » vous entoure !

            12 janvier 2020 à 17 h 54 min
          • quinctius cincinnatus

            votre problème est que votre pensée est une bouillie et encore non mixée !

            pour plus de détails précis concernant vos interventions voyez ce que je vous ai répondu plus bas

            12 janvier 2020 à 19 h 09 min
      • BRENUS Répondre

        q;quss ? c’est le plus beau, le plis intelligent. Un peu comme , jadis, le “grand babu” : tout le monde il pue, il sent la charogne, il n’y a que le grand babu qui sent l’eau de cologne.
        Q.QUSS, c’est aussi, et surtout, le sparadra du capitaine Hadock : dès que vous lui répondez, il vous colle au Q. comme un morback et vous harcèle.
        M’enfin, ça donne un peu de divertissement, surtout dans ces temps difficiles et ça prépare pour le mardi gras et la fête des fous.
        Hardi la palabre!

        11 janvier 2020 à 1 h 59 min
        • quinctius cincinnatus Répondre

          Brenus quand diable arriverez vous à vous défaire enfin de cette foutu manie littéraire de tout ramener à la Scatologie ( avec un grand ” S” comme Scolastique par exemple ) qui chez vous est élevée au rang d’ une véritable philosophie ?

          11 janvier 2020 à 18 h 06 min
          • lavandin

            signé FURAX

            12 janvier 2020 à 17 h 23 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        les deux touches ? c’ est comme votre pensée une simple histoire de hasard !

        11 janvier 2020 à 18 h 08 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        voyez vous Monsieur Gérard Pierre, vous qui m’ accuser de ” ratiociner “, vos propos sont autant de palinodies pour employer le mot qui convient ; vous devriez sérier et aussi serrer davantage votre pensée

        12 janvier 2020 à 14 h 01 min
  • R. ED. Répondre

    L’islamopithèque chez les zinzins au lieu d’être en prison – parmi ses congénaires – où il ne risque rien, ce n’est pas un cadeau.
    Il finira par être relâché – quelque mois, peut-être deux ou trois ans et là, je ne donne pas un kopec pour sa peau.

    Le Mossad l’attendra à la sortie et il aura un p’tit accident, c’est si vite arrivé, n’est-ce pas ?

    8 janvier 2020 à 2 h 37 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      kopeCK

      8 janvier 2020 à 15 h 36 min

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