terrorisme entre islamistes en Iran

terrorisme entre islamistes en Iran

Décidément, l’islam est bien une religion de paix, comme le démontre l’Iran, l’un des pays les plus islamistes de la planète…

Plus de 20 personnes ont trouvé la mort et 100 ont été blessées jeudi soir dans des attentats visant une mosquée chiite à Zahedan, dans le sud-est de l’Iran, a rapporté l’agence officielle Irna.
“Les deux explosions devant la mosquée Jamia de Zahedan ont fait plus de 100 blessés et plus de 20 martyrs”, a déclaré Fariborz Rashedi, responsable des services de secours de la province du Sistan-Balouchistan. D’après l’agence semi-officielle Fars, des membres des Gardiens de la Révolution, corps d’élite iranien, figurent parmi les victimes.
Selon Irna, une explosion a eu lieu vers 21h20 (18h50 à Paris), suivie par une autre. Les attentats ont eu lieu en face de la mosquée Jamia, à Zahedan, chef-lieu de la province du Sistan-Baloutchistan, frontalière du Pakistan et de l’Afghanistan, selon l’agence Fars.
“Il y a quelques heures, une opération suicide a été menée à l’extérieur de la mosquée Jamia et a fait plusieurs martyrs et blessés”, avait déclaré plus tôt le vice-ministre de l’Intérieur Ali Abdollahi, cité par Fars.

Un homme déguisé en femme

Selon Hossein Ali Shahriari, député de Zahedan, cité par la même agence, il y a eu deux attentats suicide successifs, et le premier a été commis par un homme chargé d’explosif déguisé en femme.
“L’assaillant, habillé en femme, essayait de rentrer dans la mosquée, mais en a été empêché” quand la première explosion a eu lieu, a dit M. Shahriari.
“Quand les gens sont venus porter secours aux blessés, un autre homme s’est fait exploser”, a-t-il ajouté.
Le Sistan-Baloutchistan est le théâtre depuis dix ans d’une rébellion meurtrière du groupe sunnite extrémiste Joundallah (soldats de Dieu).
L’attentat le plus récent revendiqué par ce groupe, en octobre 2009, avait fait 42 morts, parmi lesquels plusieurs officiers des Gardiens de la Révolution (Pasdaran, les forces armées d’élite iraniennes) à Pishin, localité proche de la frontière pakistanaise.

Des Pasdaran visés

Cet attentat suicide visait une réunion entre des commandants des Pasdaran et des chefs de tribus destinée à “renforcer l’unité entre chiites et sunnites”.
Le chef de ce groupe, Abdolmalek Righi, a été pendu le 20 juin.
Abdolmalek Righi avait été capturé en février lors d’une spectaculaire opération de détournement vers un aéroport iranien d’un vol international à bord duquel il se rendait des Emirats arabes unis au Kirghizstan.
Les rebelles du Joundallah sont des sunnites appartenant à l’ethnie baloutche, qui représente une importante part de la population de la province du Sistan-Baloutchistan.
Téhéran a toujours accusé le Joundallah d’être entraîné et équipé par les services de renseignement américains, israéliens, britanniques mais aussi pakistanais dans le but de déstabiliser le pouvoir central iranien.
Cette province est depuis toujours l’une des moins sûres du pays en raison de l’action des rebelles mais aussi du trafic de drogue en provenance de l’Afghanistan et de nombreuses activités de contrebande.

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