Un témoignage accablant contre Hebbadj
Le beau père de Liès Hebbadj, dont nous avons parlé ici et là, aurait révélé aux gendarmes les mauvais traitements infligés à sa fille et à ses petits enfants
:
« Selon le ministre de l’Intérieur, le père de cette femme verbalisée vendredi à
Nantes pour conduite en niqab, avait signalé aux militaires (gendarmes), qu’il y a deux mois, quand il avait eu sa fille au téléphone, elle était « en pleurs » et lui avait affirmé avoir
été « battue ».
Une information qui, précise Le Figaro, a été confirmée par la gendarmerie.
Lies Hebbadj étant également accusé par son beau-père d’enfermer ses
petits-enfants.
Mardi, Brice Hortefeux a assuré, devant l’Assemblée nationale, que l’affaire Lies Hebbadj irait
« jusqu’à son terme ».
En « accord avec le premier ministre, j’ai décidé de ne rien céder au politiquement correct » a précisé le ministre
de l’Intérieur.
Tout en ajoutant :
« Nous ne céderons rien et cette affaire ira jusqu’à son terme ».
D’autres informations ont filtré, notamment par Jacques Myard, député UMP, qui explique sur RMC
que « le père de la femme de Liès Hebbadj a demandé une fois à avoir ses enfants au téléphone, et sa fille lui a répondu qu’ils étaient enfermés, où leur père leur apprenait de force des
versets du Coran. »
A la demande de la préfecture, lundi, le parquet de Nantes a ouvert une enquête préliminaire concernant
Lies Hebbadj, pour des soupçons de « relations polygames » et des « interrogations sur la régularité des aides sociales dont bénéficieraient plusieurs personnes de
sexe féminin qui seraient en relation » avec lui, rappelle Le Figaro.
De son côté Me Franck Boëzec, l’avocat de Lies Hebbadj, a indiqué que cette enquête préliminaire est « dans l’ordre
des choses » et « que c’est plus sain ».
Un avocat qui estime que le dossier de son client est « vide ».