Affaire Vanneste : la victoire du bon sens

Affaire Vanneste : la victoire du bon sens

L’acquittement par la justice de Christian Vanneste, député UMP mis en examen à cause de ses propos controversés sur l’homosexualité, le 12 novembre, constitue une victoire éclatante pour la démocratie dans notre pays.
Cette victoire du bon sens sur l’obscurantisme s’avère d’autant plus salutaire que la liberté d’expression, depuis plusieurs années déjà, est devenue la cible de lobbies communautaires qui cherchent à déconstruire le pacte républicain pour lui substituer une concurrence effrénée des singularismes.

Rappelons que le député UMP avait affirmé que « l’homosexualité s’avère inférieure à l’hétérosexualité » et qu’à ce titre, elle constitue une menace pour la survie de l’espèce humaine si elle était généralisée. Le député était poursuivi au nom d’une loi contre l’homophobie votée en 2004.

À l’époque, le ministre de la Justice Dominique Perben avait défendu sa nouvelle loi en la présentant comme « la loi Nouchet », preuve que le gouvernement avait cédé à l’émoi médiatique savamment orchestré par les lobbies homosexuels, après la mort dans les flammes de Sébastien Nouchet. Problème : le tribunal de Béthune a émis un non-lieu sur l’affaire, conscient de la possibilité que Sébastien Nouchet, profondément dépressif, se soit lui-même immolé par le feu, et que la horde d’homophobes fût aussi fantasmagorique que la horde d’antisémites agressant Marie dans le RER !

Le paradoxe de cette loi contre l’homophobie est saisissant : prenant prétexte d’un fait divers, elle remet en cause le principe de l’égalité de tous devant la loi, introduisant un facteur aggravant fondé sur le profil de la victime qui préjugerait de l’intention de l’auteur.
Le rôle des médias révèle une porosité entre salles de rédaction et lobbies homosexuels, ces groupes de pressions reprenant des méthodes d’intimidation et de menaces dignes des groupuscules trotskistes dont ils sont parfois issus.

Refusant de céder à l’acharnement médiatique contre le député UMP, la cour de cassation a reconnu à juste titre que les propos de Christian Vanneste ne s’attaquaient pas aux homosexuels en tant que personnes, mais à l’homosexualité en tant que phénomène sociétal.
Or, c’est justement cette distinction fondamentale entre personne humaine et comportements sociétaux, entre sujet et attributs, qui constitue la pierre angulaire de toute société démocratique. Un vrai régime des libertés ignore les appartenances religieuses, ethniques, sexuelles et sociales pour accorder à la seule personne humaine sa dignité intrinsèque.

Ainsi, un homosexuel comme Sébastien Nouchet ne tient pas sa dignité de son homosexualité, mais de sa nature humaine. La critique de sa dimension homosexuelle, qui n’est qu’un attribut de sa personne, ne remet pas en cause le respect accordé au sujet Sébastien Nouchet.

Suivant la même logique, penser que l’adultère s’avère inférieur moralement à la fidélité conjugale ne remet pas en cause le respect dû à chaque personne adultère. Croire au danger de l’islam ne remet pas en cause l’inviolabilité des musulmans en tant que personnes.

D’ailleurs, reprenant les mêmes méthodes que les lobbies homosexuels, ce refus de distinguer sujet et attributs apparaît plus clairement chez les groupes de pressions islamistes. Cette dérive provient d’une croyance particulière à l’islam qui, très ingénieusement, prétend que chaque homme naît musulman, l’ignorance ou la falsification de la Bible produisant ensuite athées, juifs ou chrétiens. L’islam constituerait ainsi l’héritage naturel de tout nouveau-né, dont la remise en question serait assimilable à du racisme. Cette confusion explique la dangereuse banalisation du concept d’islamophobie.

La similitude d’intimidation entre les lobbies homosexuels et islamistes illustre la perversité de ces groupes communautaires fixés sur le même objectif : la destruction la société traditionnelle occidentale.

Le blanchiment de Christian Vanneste par la justice constitue un motif d’espérance. Le bon sens et la raison ont prévalu sur l’hystérie des lobbies homosexuels dont l’activisme militant et le fanatisme menacent notre régime de libertés. Cependant, cette victoire ne doit pas nous dissimuler l’ampleur de la crise morale de l’Occident…

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Comments (33)

  • Anonyme Répondre

    A Albert :

     

    « Jadis, tout le monde croyait que la Terre était plate ou que le soleil gravitait autour d’elle ». Le problème avec cette affirmation, c est que cette pensée était principalement véhiculée par l’Eglise et qu’à cette époque, tout le monde était religieux d’une façon ou d’une autre. Aujourd’hui, il n y a pas que l’Eglise qui estime que l’homosexualité est anormale mais aussi les athées, des politiques de tous bords, la quasi-totalité des couches sociales etc. etc.……

     

    « Il s’est trouvé des esprits attardés pour refuser aux femmes l’égalité civique, » ; «  c’est pour signifier que, de même que toutes les préventions, superstitions et tous les interdits contre les femmes sont en passe d’être balayés (comme ridicules et odieux) ».  L’argument du féminisme est très mal choisi pour appuyer des propos qui me semblent plus s’approcher d’une vision politique de la société que scientifique. Effectivement, « il s’est trouvé » aussi et surtout que les grecs et les romains de l’Antiquité n’accordaient aucun droit politique et quasiment aucun droit social aux femmes. Or les grecs (athéniens surtout) sont connus pour leur « homosexualité » (qui n’en est pas réellement une car contrairement à aujourd’hui, les athéniens ne glorifiaient pas l’homosexualité comme telle mais plutôt la supériorité des hommes sur les femmes ainsi que les « relations » entre hommes « supérieurs ») ce qui colle assez mal avec votre vision d’homosexualité-féminisme, même combat. Aussi, allez demandez aux grecs et aux romains pourquoi est ce qu’ils laissaient les femmes « à la maison ». Car quand même on parle de Platon, d’Aristote et de Périclès chez les grecs, de Virgile, de Sénèque et des Grands Empereurs chez les romains…

     

    Prouver que l’homosexualité est « anormale » et « dérivante » ? A votre gré, brave homme !

    Comme je vous l’ai déjà expliqué, scientifiques, psychologues et biologistes ne sont jamais parvenu à s’accorder sur la nature de l’homosexualité : inné ou acquis ? Réversible ou pas ? Si c’est inné, cela voudrait dire qu’il existe des gènes de l’homosexualité, ce qui est anormal (pas dans le sens péjoratif que vous vous imaginez, mais juste dans la mesure que ce n est pas NORMAL) ; si c’est acquis, cela ne peut venir que de troubles ou de traumatismes d’ordre sentimental, affectif ou sexuel, donc assez anormal.

    Récemment, les communautés scientifiques ont retiré l’homosexualité de la liste des maladies. Non pas pour des raisons pratiques ou liées à leur travail mais pour des raisons politiques (puisque cette décision était loin de faire l’unanimité, caractéristique obligatoire afin de retirer une notion de la liste des maladies). En effet, le gouvernement faisait pression afin de satisfaire aux nombreuses critiques.

    Cherchons maintenant le point de vue psychologique, instinctif et pulsionnel.

    Selon Freud (considéré tout de même comme le père de la psychanalyse), l’homosexualité est un trouble lié à une volonté psychique et inconsciente de changer d’orientation sexuelle ; donc, rien de NORMAL.

    Selon Schopenhauer, l’Amour est avant tout destiné à la procréation, à l’évolution de l’humanité. Cette pulsion se situe dans notre inconscient, comme tout instinct d’ailleurs. C’est pour cela que cela peut nous paraître si étrange. De ce fait, une relation sentimentale est motivée surtout par des considérations procréatives, d’où le désir sexuel que l’on éprouve vis-à-vis d’une personne du sexe opposé, et, selon Schopenhauer, SEULEMENT du sexe opposé. Par conséquent, ici aussi, l’homosexualité est considérée comme « anormale ». D’autant plus que je ne pense pas qu’on puisse qualifier Schopenhauer d’homophobe ou autre….

    Enfin, ne vous méprenez pas sur le sens des mots « anormal » et « dérive ». Ils n’ont rien de péjoratif ou de négatif. Quelqu’un d’anormal est tout simplement quelqu’un qui n’est pas normal. Dire « anormal » ne signifie pas être haineux. Ce n’est pas parce que je dis que les homosexuels sont anormaux que je désire les voire tous disparaître.

     

    La bien-pensance. Il s’agit de l’Etat critique de la société à un moment donné. On établit les critères de la bien-pensance en observant la réaction de la majorité à l’annonce de tel ou telle affirmation. Par exemple, si je dis (il s’agit d’un exemple) : « les noirs sont idiots », la majorité (voire plus) me traitera de raciste. Par conséquent, la bien-pensance est du côté de l’ « antiracisme ». Maintenant, si je dis : « les homosexuels sont anormaux », je ne recueillerai que des exclamations offusquées me qualifiant d’homophobe. La bien-pensance va ici dans la direction de la prétendue « anti-homophobie », relayée  d’autant plus par les pouvoirs politiques, sauf par Mr Vanneste, bien évidemment puisqu’il est question de lui ici.

     

    « Vous n’arrivez toujours pas à admettre la déconnexion des sphères du désir sexuel, du penchant amoureux et du désir de reproduction. Et pour cause ! ». Venant de vous démontrer que ces « sphères » sont intimement liées, je ne reviendrai plus là-dessus, sauf en réponse à un éventuel acharnement de votre part.

     

    « Ça n’a pas empêché l’humanité de progresser démographiquement jusqu’aux 6,5 milliards d’aujourd’hui ». C’est bien parce que l’homosexualité n’est qu’une minorité « brimée » que l’humanité progresse (en nombre). Le souci est que cette progression est néfaste. Je vous rejoindrai donc sur cet unique point : nous sommes trop sur Terre,  et si une forte poussée du nombre d’homosexuels permet tout du moins de freiner la multiplication des hommes, je serai prêt à reconsidérer certaines de mes affirmations. Or j’estime qu’il n’en sera rien, même en décuplant le nombre d’homosexuels.

     

    Me citer 4 grands hommes en guise d’exemple me parait relever du comique. Je peux vous citer en contrepartie des centaines d’autres grands hommes hétérosexuels et grandes femmes hétérosexuelles  tous autant attachés à l’Ordre.

     

    « . Ce que je demande, c’est que lorsque Vanneste (ou n’importe lequel qui partage ses opinions) s’aperçoit qu’un de ses enfants est homosexuel, qu’il ne le traite pas comme si cette homosexualité était une maladie………. ». Ca se voit que cela ne vous est jamais arrivé. Vous parlez de ce qui faudrait faire selon vos propres critères sociaux sans connaître de situation pratique. Je peux vous assurer qu’il est plus que difficile pour une famille d’assumer l’homosexualité d’un enfant ou d’un proche. Non pas par haine ou par rejet volontaire, mais plutôt par instinct, par nature, par amour peut-être. Pour la dernière fois, il est prouvé que les homosexuels souffrent davantage de troubles psychiques que les hétérosexuels. Et tant qu’on y est, pourquoi ne pas reconnaitre l’inceste ? C’est vrai ça, les incestueux n’embêtent personne, sont des gens comme les autres et n’ont aucune revendication particulière (contrairement aux homosexuels).

     

    Au sujet de Mr Vanneste, je suis suis presque à croire que vous n’avez pas lu l’article de Pierre Lance. « La cour de cassation a reconnu à juste titre que les propos de Christian Vanneste ne s’attaquaient pas aux homosexuels en tant que personnes, mais à l’homosexualité en tant que phénomène sociétal. ». Mr Vanneste ayant déclaré que « l’homosexualité s’avère inférieure à l’hétérosexualité » et qu’à ce titre, elle constitue une menace pour la survie de l’espèce humaine si elle était généralisée ». Ou est l’horreur dans ces propos ? Il s’agit d’une affirmation bête et simple, à y réfléchir. Il se contente d’affirmer qu’une homosexualité croissante s’avérerait à terme être une menace pour l’humanité. Ou est l’erreur, juste dans l’affirmation ?

     

    Dernière chose, selon vous, tant qu’on n’est pas atteint personnellement, on ne doit pas s’intéresser à son environnement, à la politique, à la société, critiquer de mauvaises décisions, des situations dangereuses ? Si je vous suis, tant que je n’ai pas été agressé, je ne dois pas faire attention dans la rue. Tant que je n’ai pas été racketté 3 fois d’affilée par des maghrébins, je dois être violemment antiraciste, et même après. Car cela arrive et on  traite les gens de racistes lorsqu’ils précisent « maghrébins » dans leur plainte au commissariat. Pour revenir au sujet, tant qu’il n’y a pas d’homosexuels dans ma famille, je dois me désintéresser du problème ?

     

    9 décembre 2008 à 22 h 07 min
  • Albert Répondre

     

    @ Nathaniel (car je suppose que c’est vous…)

     

         «Comprenez que si l’homosexualité était une pulsion tout à fait normale, jamais il ne se trouverait de personnes pour la critiquer». Ce n’est pas parce qu’un grand nombre de gens, voire l’écrasante majorité d’entre eux croient à une absurdité que celle-ci cesse d’en être une ! Jadis, tout le monde croyait que la Terre était plate ou que le soleil gravitait autour d’elle. Jadis – et jusqu’à une date très récente – il s’est trouvé des esprits attardés pour refuser aux femmes l’égalité civique, civile et professionnelle, l’accès aux études, à la contraception ou à l’avortement, sous les prétextes les plus fantaisistes…

     

         [Au passage, je signale que j’ai volontairement introduit ce rapprochement car les milieux anti-féministes sont assez souvent aussi homophobes, de même que, corrélativement, les féministes se retrouvent souvent, pour les mêmes combats, aux côtés des gays, lesbiennes, bi et trans. Et si j’ai procédé à ce rapprochement – j’y insiste – c’est pour signifier que, de même que toutes les préventions, superstitions et tous les interdits contre les femmes sont en passe d’être balayés (comme ridicules et odieux), il en ira de même, inéluctablement, des préventions contre les attitudes sexuelles].

     

         Vous me demandez de justifier en quoi l’homosexualité est normale. N’inversez pas les positions : ce n’est pas à l’accusé de démontrer son innocence mais à l’accusateur de prouver la culpabilité de celui qu’il met en accusation. Vous accusez les homosexuels d’être «anormaux», ou «déviants» ou «dérivants» (ou ce que vous voudrez), eh bien, prouvez-le !

     

         La bien pensance n’est pas du côté que vous vous plaisez à imaginer, mais du vôtre ! Elle l’est en ce que, dans nombre de familles – notamment en province – l’homosexualité du fils ou de la fille est toujours passée sous silence comme une tare. Tant que cette chape de plomb subsistera, la bien pensance sera de votre côté…

     

         Tous vos propos confortent ce que je pense : vous n’arrivez toujours pas à admettre la déconnexion des sphères du désir sexuel, du penchant amoureux et du désir de reproduction. Et pour cause ! Car si vous l’admettiez, tout votre échafaudage s’écroulerait. Et, de nouveau, pour le maintenir en place, vous recourez à une de ces arguties dont la droite est si friande. Je n’ai pas dit que l’acte sexuel et l’ordre amoureux doivent être séparés, j’ai dit qu’ils appartiennent à des ensembles distincts. Ces ensembles sont sécants sur certaines de leurs parties, mais ils sont aussi distincts. Un homme ou une femme peuvent avoir un désir sexuel (satisfait par de la masturbation ou une passade) sans pour autant avoir un désir amoureux ou de reproduction. Un couple hétérosexuel peut avoir un désir amoureux sans désir d’enfant. Un couple peut avoir un désir de reproduction (cas des mariages de convenance) sans désir amoureux. L’attirance homosexuelle s’inscrit parfaitement dans ce schéma : on peut avoir le désir amoureux, la pulsion sexuelle et même le désir d’être parent (qu’il faut distinguer du désir d’enfant). Qu’y a-t-il d’anormal là-dedans ?

     

         L’idée d’une généralisation de l’homosexualité est absurde ! De tout temps, il y a eu des homosexuels, qu’on refusait de reconnaître en brimant leur nature (comme, il y a quelques décennies, on brimait les gauchers). Ça n’a pas empêché l’humanité de progresser démographiquement jusqu’aux 6,5 milliards d’aujourd’hui. Il y suffisamment d’hétérosexuels – dont je suis – bien dans leur peau, (et qui n’ont absolument pas envie de changer de comportement !) pour assurer la survie de l’espèce. Je le répète : Vanneste se fabrique un fantasme paranoïaque de généralisation de l’homosexualité juste pour justifier son animosité.

     

         Je ne vous suivrai pas sur les questions sociétales (non que je manque d’arguments, mais cela nous entraînerait hors sujet). Mais, rien que pour l’ordre je vous rappellerai que le prince Eugène de Savoie, le duc de Vendôme (son cousin et adversaire), le roi Frédéric II de Prusse et le maréchal Lyautey étaient tous des homosexuels notoires, ce qui ne les empêchait pas d’être des hommes d’ordre, sous lesquels les subordonnés filaient doux…

     

         Je me moque totalement de savoir que Vanneste ne remet pas en cause l’humanité des homosexuels ! Il ferait beau voir qu’il la leur nie ! Ce que je demande, ce n’est pas que Vanneste (et ses acolytes) acceptent les homosexuels comme humains – il ne manquerait plus que ça ! – mais qu’il les accepte, précisément, comme homosexuels. Ce que je demande, c’est que lorsque Vanneste (ou n’importe lequel qui partage ses opinions) s’aperçoit qu’un de ses enfants est homosexuel, qu’il ne le traite pas comme si cette homosexualité était une maladie (voire une maladie mentale), qu’il ne cherche pas à le persuader de revenir à une existence «normale» ( ?), qu’il accepte le compagnon ou la compagne de son enfant à sa table, qu’il offre à celui-ci (ou à celle-ci) des cadeaux pour son anniversaire, pour sa fête ou pour Noël comme à un gendre ou à une belle-fille, et qu’il prépare, dans une chambre à lit unique, un endroit où son enfant couchera avec son compagnon ou sa compagne et – si besoin – fera l’amour avec lui (ou elle) sous son toit. Qu’y a-t-il de monstrueux là-dedans et qu’est-ce qui y fait obstacle, à part des préjugés d’un autre âge ?

     

         En quoi l’homosexualité des autres constitue-t-elle, pour Vanneste, un préjudice ? Est-il atteint dans sa chair (comme lors d’une agression physique) ? Est-il atteint dans ses biens ? Voit-il une diminution de son patrimoine ou de ses revenus ? Est-il atteint dans son honneur ? Subit-il un préjudice d’agrément, dans ses hobbies physiques ou intellectuels ? Cela l’empêche-t-il de faire du vélo, de la natation, de lire, de jardiner ou d’écouter de la musique ? Cela l’empêche-t-il d’aller à la messe une fois par jour, de se confesser toutes les semaines et de communier sur la langue ? Qu’est-ce qui peut bien motiver Vanneste, à part d’emmerder les autres en se mêlant de ce qui ne le regarde pas ?

     

    8 décembre 2008 à 15 h 01 min
  • Anonyme Répondre

     

    À Albert:

    Comprenez que si l’homosexualité était une pulsion tout à fait normale, jamais il ne se trouverait de personnes pour la critiquer. On ne peut pas déterminer précisément les causes de l’homosexualité: inné ou acquis? De ce fait, impossible de déterminer une éventuelle normalité des comportements homosexuels. Vous avez été le premier à déterminer que l’homosexualité était normale. C’est la première phrase de votre précédent commentaire. Par conséquent, vous ne pouvez pas me reprocher d’avoir commencé par: "non, elle n’est pas normale". D’ailleurs vous n’expliquez même pas pourquoi elle devrait l’être.

    Ce que j ai remarqué chez vous est un déchainement de haine à l’encontre de Mr Vanneste, pour la seule et unique raison qu’il a rejeté un argument de l’actuelle bien pensance selon laquelle tout le monde doit se mélanger afin de vivre mieux.

    Autant pour les gauchers les éventuelles discriminations sont injustes car en dehors de la gaucherie, rien ne les différencie (au niveau comportemental) du reste de la population (d’autant plus que je n’ai jamais vu de manifestation de gauchers exhibant violemment leur "gaucherie"), autant  pour les homosexuels il faut être plus prudent car il arrive souvent que des cas d’homosexualités se terminent chez le psychologue (en effet, pour reprendre la question du début, "inné ou acquis?", on prétend que certains cas d’homosexualité se révèlent après des traumatismes vécus pendant l’enfance ou l’adolescence…très "normal", tout cela.)

    "L’un de ces arguments ineptes est l’éventualité…"          Hormis la critique, je ne vois rien de bien constructif dans votre réponse. Si tout le monde devenait grand et longiligne ou petit et trapu, l’évolution de l’humanité ne s’en trouverait pratiquement pas affectée. Ce n’est pas le cas pour l’homosexualité. Répondez à cet argument avant de le qualifier d’absurde sans y avoir réfléchi.

    Pour vous, l’acte sexuel et l’ordre amoureux doivent être clairement séparés. J’espère au moins pour vous que vous aimez la femme (et réciproquement de sa part) avec laquelle vous avez des rapports sexuels ou déjà des enfants. Autant dire que pour un homosexuel, avoir des rapports avec le sexe opposé dans le but de procréer relève de la torture. C’est pour cela que les homosexuels doivent adopter.  Loin de moi l’idée de critiquer l’adoption mais il n’est toujours pas prouvé (sauf à des fins de propagande)  que le fait de dire "j ai deux mamans (ou deux papas)" soit très constructif pour la psychologie du petit.

    En quoi souhaiter une avancée vers un ordre morale vous parait moisie? Vous devez être un adepte de la libération incontrôlée des mœurs. Vous ne comprenez pas que c’est à cause de personnes comme vous qu’on se plaint aujourd’hui du laxisme des administrations, de l’éducation nationale. Je suis sûr que vous êtes le premier à vous offusquer de la progression de l’illettrisme chez les jeunes. Regardez y bien, il n’y a plus aucune discipline. Nietzche était beaucoup trop optimiste. Les chaînes sont tombées, mais l’Homme n’a pas pu évoluer dans la bonne direction sur la base de son intelligence retrouvée.

    Détrompez-vous, je suis plutôt dreyfusard et je ne soutiens pas la collaboration avec les allemands. Aussi, je ne suis pas religieux mais athée. Cela ne m’empêche pas de savoir que l’athéisme extrême (retrouvé dans l’anticléricalisme) que la France a connu a eu des conséquences graves sur la culture française, et européenne par extension.

    De votre côté, votre "pétition de principe" est d’affirmer que les relations homosexuelles sont tout aussi valables que les hétérosexuelles. Sur quelle base biologique ou psychologique vous fondez vous pour décréter ceci? Le but n’est pas de hiérarchiser les différents types de rapports mais plutôt de répertorier ceux qui peuvent être des sources de nuisance pour l’humanité. L’homosexualité en est une.

     

    Je dis "nos" en parlant de la France et de ses habitants en général, libre à vous de ne pas vous sentir concerné.

    -se lamenter sur un prétendu âge d’or est tout aussi idiot  que se lamenter, comme vous, sur une utopique société sans barrières ni garde fous, dépourvue de valeurs, de morale et d’éthique.

    -Je n’ai jamais parlé d’âge d’or, je me contente d’énumérer les causes de la chute progressive de notre (oui, le notre) pays. L’âge d’or n’existe pas mais l’âge sombre, lui, existe, et nous y fonçons tête baissée. Il n’y a qu’à voir l’état actuel de la jeunesse. Comparez-le à la jeunesse de début du XXème siècle. Vous trouverez des abrutis dépourvus de toute culture (sans vouloir généraliser, bien évidemment, je présente une situation globale démontrée chaque jour dans les médias). Il n’est pas question de chercher la meilleure situation mais la moins mauvaise (pour reprendre les termes de Churchill au sujet de la démocratie).

    Je ne suis pas contre de divorce, s’il est justifié, mais je suis contre une institutionnalisation du divorce, l’érigeant pratiquement au même niveau que le mariage et presque en incitant les gens à y avoir recours le plus possible.

    -S’il y a toujours eu des "problèmes de banlieues", leur nature a radicalement changé. En effet, la dimension ethnique et religieuse s’y est greffée. En conséquence de quoi la situation est pire que dans les années 60. Vous ne pouvez comparer le vol d’une bourse à Athènes suivi d’un "par Zeus!" au viol d’une jeune fille à Clichy sur fond de "inch’Allah! Mort aux blancs!"

    – Vous assimilez immédiatement au pétainisme. Vous n’avez aucune longueur d’esprit car vous rejetez tout ce qui a pu s’apparenter un tant soit peu à quelque chose d’horrible. Pour la seule raison que des valeurs ont été associées à un régime dictatorial, vous devenez le chevalier blanc qui doit tout rejeter en bloc, même si ces valeurs sont à l’origine pures et bienfaisantes.  On ne peut plus glorifie le Travail juste parce que certains en ont fait un mauvais usage? Dans ce cas, cessez de promouvoir les Droits de l’Homme (vous serez bien) juste parce que des personnes les ont utilisés pour justifier le Colonisation.

    Les valeurs sont des normes de conduite en société et des façons de maintenir une société dans une direction donnée. Le Respect, le Patriotisme, l’Ordre, le Travail et la Famille sont par conséquent des valeurs car elles témoignent d’un attachement à une dimension particulière de la vie en société.

    Vous avez raison sur un point. Le Clergé est une absurdité, je vous l’avais déjà signalé dans mon précédent commentaire en évoquant les Lumières. Il est possible que le monde se soit mieux porté sans Clergé, mais ce n’est qu’une supposition: on aurait évité les massacres religieux mais on se serait sûrement exposés à des problèmes d’un autre type. En effet, le Clergé interdit toute forme de guerre (sauf la Guerre Sainte mais c st un autre débat) et fait office d’étendard de ralliement. Aurait-il fallu laisser les barbares se déchirer et mettre en péril la Civilisation? Qui sait?

    Comment voulez vous comprendre un problème d’ordre psychique et psychologique tel l’homosexualité si vous n’êtes ni homosexuel si psychologue (à moins que…)? De quel droit osez-vous affirmer comprendre quelqu’un sur la seule base de son comportement visible, si justement son comportement prend racine dans une "dérive" psychologique? En outre, qui vous parle de "feindre" une éventuelle sympathie? Comment selon vous prouver qu’on ne déteste pas quelqu’un lorsqu’on souhaite le critiquer? Car selon vous critique=haine. Dans ce cas, je comprends Mr Vanneste qui essaye de se mettre à l’abri de réactions comme les vôtres en justifiant comme il le peut qu’il n est pas motivé par la haine. On ne déteste pas les homosexuels. Les gens ne remettent pas en cause leur humanité. Vous tentez de faire des gens qui critiquent les comportements homosexuels des criminels de guerre ou des terroristes. Vous préféreriez entendre à chaque coin de rue: "l’homosexualité est une chance de diversité, peut être même l’avenir de l’humanité"? (je n invente rien) …….Ce qu’on rejette c’est l’affirmation de l’homosexualité comme égale à l’hétérosexualité sur des critères biologiques. Non du point de vue moral, mais biologique, voire psychologique. Comprenez-vous?

    7 décembre 2008 à 10 h 56 min
  • Albert Répondre

     

    @ Nathaniel

     

         Vous dites : «Vous avez tort. L’homosexualité n’a rien de normal. La preuve est l’existence même d’une polémique à ce sujet». Non ! Ce que vous croyez être un argument est une pétition de principe, c’est-à-dire un raisonnement qui suppose démontré ce qu’il s’agit précisément de démontrer ! En l’occurrence, vous assénez que l’homosexualité n’est pas normale… parce que vous décrétez qu’elle ne l’est pas ! Saisissez-vous la circularité – donc l’invalidité – du raisonnement ?

     

         Vous avez déformé ma comparaison avec les gauchers. Les exemples d’apparentements (d’ordre langagier) n’étaient là que pour dire qu’il y a quelques décennies les gauchers étaient l’objet de discrédit (et, à leur échelle, souffraient de persécutions) comme aujourd’hui encore en endurent les homosexuels. Et ce au nom d’arguments aussi ineptes dans un cas que dans l’autre.

     

         L’un de ces arguments ineptes est l’éventualité que tout le monde devienne homosexuel. C’est aussi absurde que de dire tout le monde risque de devenir grand et longiligne ou petit et trapu ! Vanneste est un pervers : il s’invente un danger imaginaire pour trouver prétexte à le combattre. L’argument lui-même est révélateur : en ne déconnectant pas l’acte sexuel – et, plus, largement, le penchant amoureux – de l’acte de procréation, il ignore l’autonomie de la sphère sexuelle et de la sphère amoureuse. L’une comme l’autre n’ont rien à faire de préoccupations procréatrices parasites. Tout ce que vous débitez là, c’est le retour à l’Ordre moral (celui du duc de Broglie, du Second Empire et de Pie IX, celui des antidreyfusards et de Pétain), c’est-à-dire le retour à un monde moisi. Vous faites-vous le héraut d’une telle involution ?

     

         Votre comparaison de l’homosexualité avec la zoophilie est de nouveau une pétition de principe. Elle est une pétition de principe en ce que vous posez pour acquis que les seules relations sexuelles (ou amoureuses) « normales » ne peuvent avoir lieu qu’entre sexes différents [et peut-être même – je suppose ? – selon les figures strictement imposées par le Saint-Père, fantaisistes s’abstenir], ce dont vous n’apportez (et pour cause !) aucune autre preuve que des vaticinations religieuses. Par ailleurs – et au risque de vous décevoir – les homosexuels professent exactement les mêmes sentiments que vous à l’égard de la pédophilie, de la zoophilie, de la nécrophilie, de l’inceste ou de tous les types de déviances auxquelles vous avez tant de plaisir à les assimiler…

     

         En ce qui concerne votre tirade sur la « déliquescence de «nos» [pourquoi «nos» ? Parlez pour vous, pas pour moi !] valeurs, l’effondrement de l’autorité de l’Etat, l’anarchie, les violences, la délinquance, les problèmes de "banlieues", la disparition des valeurs Respect, Patriotisme, Ordre, Travail, Famille…», sans entrer dans une démonstration en forme, je vous dirai simplement que vous avez tout faux, et sur tous les plans :

     

         1. Cet argument est le poncif de tous les conservatismes depuis au moins la Grèce archaïque, qui se lamentent sur un prétendu «âge d’or» (de leur jeunesse ou des temps antérieurs).

     

         2. C’est un poncif car c’est une vue est radicalement fausse en ce que cet «âge d’or» n’a jamais existé, à aucune époque. Jadis, le monde était tout aussi violent, brutal, grossier, vulgaire et âpre au gain qu’aujourd’hui. S’il le paraissait moins, c’est qu’il niait les problèmes, en les faisant passer sous le tapis. Dans les familles bien pensantes, on ne divorçait pas (parce que «ça, monsieur, ça ne se fait pas chez nous !»). Mais, jusqu’à la mort, les époux se faisaient la gueule et n’entretenaient plus de commerce charnel…

     

         3. Quant aux «problèmes» comme ceux des banlieues (qui n’ont absolument rien de nouveau, à part leur médiatisation), ils n’ont rien à voir avec l’admission de plus en plus grande de l’homosexualité. L’un et l’autre appartiennent à des sphères différentes. Le vol d’une bourse dans l’Athènes de Périclès ou d’une Mastercard dans le Paris de 2008, sont tout autant des délits et leurs victimes les ressentent aussi douloureusement dans un cas que dans l’autre. L’homosexualité est simplement une variante du désir sexuel dont l’hétérosexualité constitue un autre cas particulier – pas plus «supérieur» à l’homosexualité que le carré n’est «supérieur» au losange ou au trapèze et qui ne dérange que ceux qui ont la manie de s’ingérer dans la vie des autres…

     

         4. Le Respect, le Patriotisme, l’Ordre, le Travail, la Famille (c’est-à-dire, dans un ordre différent, les devises du pétainisme) ne sauraient, en aucun cas constituer des «valeurs». Ce sont des préceptes très utiles pour vivre en société mais qui n’ont pas davantage à être sacralisés que la consigne de se moucher quand on a la morve au nez ou de s’essuyer le derrière après avoir vidé ses intestins. Au contraire, même, révérés en eux-mêmes, ils constituent des étouffoirs de première grandeur…

     

         Je ne m’érige pas en guide – et je vous défie de trouver un passage où je le fais. Je ne suis même pas contre la religion, notamment le catholicisme. Je le trouve même plutôt amusant, avec ses fanfreluches, ses déguisements et la complexité de ses dogmes (qui évoquent des jeux de société, mais en plus complexes). J’aime aussi sa morale, qui est un formidable adjuvant du désir sexuel. A cet égard – et ce n’est pas le moindre de ses mérites – on lui doit la naissance et le développement de la psychanalyse. Car comment celle-ci aurait-elle pu se développer ailleurs que dans une société rendue dingue par des interdits à la noix ?  

     

         Enfin, vous interprétez tout à l’envers en croyant me retourner le reproche que j’adresse à Vanneste. Sous une forme apparemment symétrique, Vanneste adopte une attitude diamétralement opposée à la mienne. Je ne suis pas homosexuel mais je comprends parfaitement leur position et j’imagine que j’aurais pu naître comme eux. Vanneste, lui, en feignant d’avoir de la sympathie pour tel ou tel homosexuel, affirme – à son corps défendant – détester ce que cet homosexuel représente en tant, précisément, qu’il est homosexuel ! Je confirme mon éloignement pour affirmer ma sympathie. Vanneste, lui, affirme une (feinte) proximité pour faire passer une réelle hostilité…

     

    5 décembre 2008 à 16 h 24 min
  • Anonyme Répondre

    à Albert:

    "L’homosexualité est un comportement tout à fait normal".      Vous avez tort. L’homosexualité n’a rien de normal. La preuve est l’existence même d’une polémique à ce sujet.

    "Le rejet dont elle fait l’objet est comparable à celle dont, il y a quelques décennies, étaient victimes les gauchers, censés être porteurs d’on ne sait quelle tare…".                           Vous ne pouvez pas comparer les homosexuels à des gauchers. Si du jour au lendemain, il n’y avait plus que des gauchers, on survivrait. Si il n’y avait plus que des homosexuels, on ne survivrait que grâce à un eventuelle avancée technologique plutot hasardeuse.

    "Il n’était que de voir, d’ailleurs, tout le discrédit dont était frappé le terme "gauche"".                           Cela n’ a rien à voir avec le sujet. Là vous nous parlez de grammaire et d’évolution linguistique. Si c’est comme ça, arretons de dire "noir" en parlant de quelque chose proche des ténébres car les ténébres sont par nature un terme négatif; afin d’éviter les critiques "racistes".

    "L’homosexualité est aussi normale que le comportement qui pousse vers le sexe opposé (ou vers les deux sexes à la fois), ou que le sentiment de ne pas se sentir dans son véritable sexe".                          Je suis attiré par les animaux, suis je normal? Oui, puisque je me sens mal en tant qu’Homme. Vous n’avez rien à redire là dessus.

    "qu’il est en retard d’un bon siècle en refusant l’autonomie de la sphère sexuelle – et, plus largement, de la sphère amoureuse – par rapport à la reproduction (ce qui correspond, d’ailleurs, à l’opinion des cercles les plus réactionnaires et les plus rancis – et donc les plus à droite – des calotins de toute espèce et, notamment, de l’Eglise catholique)".                                   Critique du conservatisme et de la droite en général. Voyez ce que donne la progression du libéralisme social et sociétal depuis 1968 (la reconnaissance de l’homosexualité-pourquoi pas, au préalable- s’inscrit dans ce contexte): déliquescence de nos valeurs, ouverture à tous les défauts de l’Homme, effondrement de l’autorité de l’Etat—-> anarchie, violences, délinquence, problèmes de "banlieues", disparition des valeurs Respect, Patriotisme, Ordre, Travail, Famille……..sans compter tous les mouvements anarchistes ou assimilés tels que le féminisme ou l’anti-racisme…    Vous faites vous le héraut d’une telle évolution?

    "j’ai vu Vanneste recourir au poncif inépuisable de tous les racistes patentés (et qui, à leur corps défendant, signale leur racisme) : "Je ne suis pas raciste, la preuve, c’est que mon meilleur ami (il s’agit toujours, évidemment, du "meilleur" ami) est noir".                           Vous avez raison, le racisme est l’affirmation d’une hierarchie entre les races.C’est pour cela que quelqu un qui signale les dangers d’un mélange trop rapide de plusieurs cultures strictement opposées ne peut être qualifié de raciste.Quelqu un qui affirme, par exemple, que l’action musulmane islamiste est dangereuse dans les pays du sud-est asiatique ne peut être qualifié de raciste. Enfin, quelqu’un qui tient à l’integrité de sa civilisation en vertu de son passé et de sa Culture ne peut être qualifié de raciste. On ne considére pas une autre population comme inférieure mais comme trop différente pour s’assimiler si vite à nous.

    "la haine de cette même droite à ce que la société entretienne, en son sein, des gens qui «ne rapportent pas» ".                                        Il ne s’agit pas de haine à proprement parler, mais une prise de conscience qu’un tel systéme doit être controlé afin d’éviter les abus. Eh oui, il n’y a pas que le capitalisme qui doit être regulé. la France a fait le choix de l’Etat Providence. Pourquoi pas dans certaines limites. Mais à ce point, nous attirons toute la misére du monde, sans prendre en compte tous les dégats du point de vue civilisationnel, culturel, securitaire que cela engendre. la Droite n’a jamais été contre l’aide aux défavorisés. Elle s’oppose aux extremismes qui peuvent s’ensuivre.

    "Je signale – plus particulièrement à Aregundis – que la France n’est plus «chrétienne» depuis 1905".                            Laïcité ne rime pas avec chute de la religiosité. Un Etat laïc comportant une population catholique peut être qualifié de catholique. La laïcité concerne la présence de la religion dans les institutions. Ce n’est pas parce que la laïcité existe qu’un pays doit perdre sa tradition. Et pour vous contredire justement, je rajouterai que c’est le concept de Clergé qui était rejetté par les Lumières et non le concept de croyance. La croyance en quelquechose ( d’ordre religieux ou non) est essentielle afin de conserver un ordre de vie. or c’est ce qui manque aujourd’hui.Nous ne croyons plus en rien, c’est pour cela que des personnes autoproclamées "guides", telles que vous, se permettent d’instaurer de nouvelles règles, sans en mesurer la portée.

     

    "J’ajoute – mais est-il besoin de le préciser ? – que non seulement je ne suis pas homosexuel mais que je n’ai jamais eu d’envie homosexuelle…]."                    cette affirmation se rapproche étrangement de celle que vous dénonciez en parlant de:                            "poncif inépuisable de tous les racistes patentés"  : "Je ne suis pas raciste, la preuve, c’est que mon meilleur ami est noir.

    2 décembre 2008 à 14 h 26 min
  • Albert Répondre

     

    A tous, et spécialement à Aregundis et à Ben

     

    L’homosexualité est un comportement tout à fait normal. Le rejet dont elle fait l’objet est comparable à celle dont, il y a quelques décennies, étaient victimes les gauchers, censés être porteurs d’on ne sait quelle tare…

     

    Il n’était que de voir, d’ailleurs, tout le discrédit dont était frappé le terme "gauche" : maladresse (= gaucherie), sinistre (en italien sinistra), conforté par des arguties pseudo-religieuses (être à la droite de Dieu), etc., ressassé dans des injonctions ineptes (sers-toi de ta «belle» main, signe-toi avec ta «belle» main), et conforté par des arguties pseudo bienveillantes du genre (les objets courants – ciseaux, voitures, tire-bouchons… sont faits pour des droitiers, que vont faire ces «pauvres» gauchers dans la vie ?). Jusqu’à ce qu’on s’aperçoive qu’un certain nombre de gens étaient nés comme ça (comme d’autres étaient ambidextres) sans que cela les gêne en rien dans leur vie intellectuelle, sentimentale ou sociale, bref qu’on se rende compte qu’ils étaient tout à fait… normaux. Et, peu à peu, on s’est mis à fabriquer des objets pour gauchers et la société ne s’en est pas plus mal portée ! Ce n’était pas aux gauchers à se faire aux gens « normaux » ( ?), mais à la société de prendre davantage en compte une partie d’entre elle jusque là ignorée et iniquement traitée. Ce n’est pas aux homosexuels à s’adapter ( ?) à vous, mais vous à vous adapter à eux, à apprendre que votre comportement, que vous érigez prétentieusement en absolu, en «norme», n’est qu’un comportement possible parmi bien d’autres…

     

    L’homosexualité est aussi normale que le comportement qui pousse vers le sexe opposé (ou vers les deux sexes à la fois), ou que le sentiment de ne pas se sentir dans son véritable sexe (et qui débouche sur la très féconde distinction entre sexe et genre). Les gens qui se croient "normaux" ne sont qu’une des variantes possibles du comportement humain.

     

    Les propos de Vanneste révèlent une chose : qu’il est en retard d’un bon siècle en refusant l’autonomie de la sphère sexuelle – et, plus largement, de la sphère amoureuse – par rapport à la reproduction (ce qui correspond, d’ailleurs, à l’opinion des cercles les plus réactionnaires et les plus rancis – et donc les plus à droite – des calotins de toute espèce et, notamment, de l’Eglise catholique).

     

    Les associations homosexuelles (y compris les plus militantes) ne prônent absolument pas le prosélytisme – ça ce sont des fantasmes de Vanneste – et, quand bien même elles le feraient, elles n’auraient aucune chance d’y parvenir. Pas plus que, dans l’autre sens, quelqu’un qui est né homosexuel(le) ne peut se voir imposer un comportement "normal" (?). La distribution statistique entre les tendances humaines de la sexualité (homo, hétéro ou bi) est suffisamment favorable au comportement le plus fréquent pour que cela assure la survie de l’humanité et qu’on fiche la paix aux autres !

     

    En conséquence, Vanneste exprime bien une hostilité déclarée, en vertu de conceptions vieilles de plus d’un siècle (les mêmes qui prétendaient que les "races" existaient et – pis encore – qu’il y avait des hiérarchies entre elles). Je n’introduis pas cette comparaison par hasard : dans une interview télévisée (France 24, me semble-t-il), j’ai vu Vanneste recourir au poncif inépuisable de tous les racistes patentés (et qui, à leur corps défendant, signale leur racisme) : "Je ne suis pas raciste, la preuve, c’est que mon meilleur ami (il s’agit toujours, évidemment, du "meilleur" ami) est noir (ou, selon les besoins de la cause, juif, arabe, asiatique, etc.). Là aussi, ça n’a pas raté : Vanneste connaissait et appréciait des homosexuels, contre lesquels, personnellement, il n’avait rien… 

     

    En dehors de la phobie de la droite de tout ce qui lui paraît s’écarter de la «tradition», de la «morale» ou de la «normalité», je discerne peut-être une autre raison : la haine de cette même droite à ce que la société entretienne, en son sein, des gens qui «ne rapportent pas» : chômeurs, malades, retraités. D’où les efforts acharnés de cette même droite à contester les sommes dépensées à ce titre, à les diminuer, voire à remettre en question leur principe. A cet égard, la droite est scandalisée de ce que les homosexuels, qui n’ont pas d’enfants, puissent bénéficier de retraites payées par les enfants des autres (puisque, comme il est bien connu, les retraites, qui ne peuvent être payées que dans l’instant – sont toujours, par principe, de répartition, y compris les très mal nommées, par capitalisation). Comment ! Ils n’ont eu aucun enfant ! Et ils voudraient que ceux des autres leur payent des retraites ?

     

    Je signale – plus particulièrement à Aregundis – que la France n’est plus «chrétienne» depuis 1905 (si tant est, comme le disait si bien Jean Delumeau, qu’elle l’ait jamais été), que, bien avant la loi de Séparation, des pionniers avaient entrepris un admirable combat contre la mainmise de l’Eglise (La Mothe le Vayer, le curé Meslier, Diderot, D’Holbach, La Mettrie, ça vous dit quelque chose ?). Que la Révolution, lorsqu’elle vint, renversa un édifice vermoulu, que l’Eglise a été déconsidérée, au XIXe siècle par son combat réactionnaire et antimoderniste, qu’elle a engagé de très mauvais combats – qui l’ont bafouée et déconsidérée – dans des causes comme les affaires Dreyfus et Finaly, qu’elle a été discréditée, durant l’Occupation, par l’attitude de la plupart de ses prélats (compensée, pour partie, dans l’autre sens, par le comportement digne de tous éloges de nombre curés et de religieuses de base – eh oui, Aregundis, la lutte des classes n’épargne pas l’Eglise…).

     

    Je signale – plus particulièrement à Ben – que ses propos datent du XIXe siècle, avant que Freud, et tout le courant psychanalytique (et, de façon plus générale, toutes les sciences «psy») n’envoient à la poubelle des poncifs du genre «l’autorité» ( ?) du père ou «l’affectivité» ( ??) et la «féminité» ( ?? !!) d’une mère. Quelles sont ces billevesées ? N’avez-vous pas appris la distinction entre genre et sexe ? Ou confondez-vous encore les deux ?

     

    Les propos de Vanneste ne relèvent pas de la liberté d’expression mais de la connerie. Si celle-ci était punissable, Vanneste irait en cour d’assises… [J’ajoute – mais est-il besoin de le préciser ? – que non seulement je ne suis pas homosexuel mais que je n’ai jamais eu d’envie homosexuelle…].

    30 novembre 2008 à 15 h 06 min
  • Jaures Répondre

    A Aregundis: Ce que vous citez n’est en rien contradictoire avec ce que j’écris. J’ai d’ailleurs dans un post précedent parlé du rapport éducatif entre l’éraste et l’éromène. Encore une fois, l’homosexualité touche une part stable de la population (environ 10%, comme les gauchers). Ce qui a changé, par rapport à l’Antiquité, c’est sa répression. Elle était tout à fait admise dans la Grêce et la Rome antique. D’ailleurs, l’un des plus populaire héros mythique Grec, Achille, ne sort de sa tente que lorsque son amant (et non son cousin comme dans le film "Troie" le dit, mais il s’agit d’un film américain), Patrocle, est tué. Le regard posé sur l’homosexualité est donc culturel. La question est de savoir si cette pratique doit être réprimée, si les couples librement consentis ne doivent bénéficié des mêmes droits.

    Il ne s’agit plus là de questions antiques mais de réalité moderne.

    25 novembre 2008 à 9 h 31 min
  • Aregundis Répondre
    Bonjour,
    Je viens de lire avec intérêt les derniers échanges sur le sujet. Je m’étais promis de ne plus intervenir. Mais je vois que l’homosexualité antique fait débat. N’étant pas moi-même très versé sur le chapitre, je considère comme un service à rendre de donner à réflexion les commentaires que voici. Ils sont tirés de l’Encyclopedia Universalis dont la réputation n’est plus à faire. Son auteur est Frédéric Martel, spécialiste de la question et homosexuel lui-même.
     Dans la version E.U. 2009, il dit ceci (je le cite) :
     
    «    Dans tous les cas, en Grèce comme à Rome, l’homme qui désire un autre homme ne fait pas, selon Dover, une expérience assimilable à ce que nous appelons aujourd’hui « homosexualité ». L’alternative qui voudrait qu’une personne soit hétérosexuelle ou homosexuelle n’est pas alors concevable. S’il y eut probablement, comme partout ailleurs, des cas d’attachement sexuel plus intense entre certains « porteurs de barbes », ceux-ci restèrent secrets car ils n’étaient nullement encouragés par la société. Dans la vie publique, les hommes libres, qui constituaient le petit nombre des citoyens de plein droit, se devaient de rester virils et « actifs », qu’ils fussent en relation avec des esclaves, de jeunes adolescents ou des femmes. Jamais, de toute manière, ils n’excluaient les rapports avec les femmes. Les actes sexuels avec des partenaires de même sexe n’avaient donc pas une valeur exclusive et encore moins « identitaire ». C’est pourquoi on peut affirmer en ce sens que « l’homosexuel » n’existe pas dans l’Antiquité. »
    « Comme le souligne également l’historien Paul Veyne, ce que nous savons de l’Antiquité classique témoigne non pas d’une homosexualité opposée à l’hétérosexualité, mais de « comportements » homosexuels liés à certains âges de la vie ou à certaines circonstances qui n’excluaient pas chez les mêmes individus des pratiques hétérosexuelles concurrentes. »
     
       «  Ce détour par l’Antiquité est très utile enfin pour comprendre la situation actuelle qui demeure dans bien des pays du monde, et notamment dans les pays musulmans, où une sexualité entre individus de même sexe, qu’elle soit d’initiation, de substitution ou tout simplement occasionnelle et clandestine, existe bien, sans être revendiquée comme une liberté ou présentée comme un choix de vie légitime. Ceux qui accomplissent ces actes, dans des sociétés qui restent par ailleurs extrêmement répressives à l’égard de l’homosexualité, ne s’éprouvent souvent pas non plus comme homosexuels. »
     
    Dans l’entrée PEDOPHILIE, André Ciavaldini, docteur en psychologie clinique et psychiatrie, dit ceci (je le cite) : « La pédérastie comme relation initiatique est une pratique que l’on retrouve dans les plus anciennes sociétés (Papous, Aborigènes) et sur tous les continents (Polynésie, Chine, Japon, Crète, Grèce).
    Dans la tradition mythologique grecque, l’amour des jeunes garçons possède une double valence. Côté séduction, c’est le mythe du jeune Ganymède, à peine adolescent, dont l’extrême beauté avait charmé le plus puissant des dieux de l’Olympe, Zeus. Ce dernier aurait pris la forme d’un aigle pour enlever le jeune mortel. Devenu sur l’Olympe son amant, Zeus en fit son échanson. À côté de cette face lumineuse, il y a une face sombre de l’amour des enfants, beaucoup plus archaïque, celle de la pédophagie incarnée par Cronos, le père de Zeus, qui dévore ses propres enfants pour sauvegarder son pouvoir. Ainsi, déjà chez les dieux du panthéon grec, séduction et dévoration sont liées dans la question de l’amour des enfants.
        Du côté des mortels, la pédophilie est bannie. C’est le rapt d’un jeune garçon qui est l’origine de la malédiction des Labdacides. C’est la faute cachée du père d’Œdipe : Laïos, réfugié chez Pélops, s’éprend du fils de celui-ci, Chrysippos, l’enlève et le viole. Une version du mythe rapporte que ce dernier, ne pouvant surmonter sa honte, se suicida. Pélops maudit Laïos et sa descendance. La suite de cette malédiction est contenue dans l’histoire d’Œdipe : meurtre de son père, épousailles incestueuses avec sa mère, guerre fratricide de ses fils Etéocle et Polynice, enfin ruine de Thèbes, livrée à la Sphinge et à la peste. Le mythe d’Œdipe trouve donc son origine dans une violation : un homme ravit aux dieux une de leurs prérogatives. La pédophilie des hommes est donc d’emblée à comprendre comme la métaphore d’une transgression majeure : un outrage à l’ordre du monde garanti par les dieux.
        C’est par référence au rapt de Ganymède et au crime de Laïos que peut être compris le rapport de séduction entre un homme adulte et un cadet dans la société grecque. Le couple masculin était constitué d’un éraste (entre vingt et quarante ans) et d’un éromène (entre douze ans et l’apparition de la première barbe). Il reposait sur la relation d’identification du cadet à l’aîné, permettant une transmission de l’identité virile et citoyenne, empreinte de fermes règles éthiques destinées à protéger l’éromène.Les relations sexuelles étaient très codifiées : elles se déroulaient debout, face à face, avec coït intercrural (entre les cuisses). Le coït anal était interdit. L’éromène, une fois son éducation terminée, prenait femme et devenait éraste à son tour. La pédérastie des Grecs ne peut donc en aucun cas être prise pour un précédent des pratiques pédophiles contemporaines. »
     
    Je n’ai rien à ajouter. Sauf pour dire à Jaurès que la Cage aux folles m’a profondément ennuyé. Trop de poncifs et Serrault en fait des tonnes.  A+
    25 novembre 2008 à 3 h 03 min
  • IOSA Répondre

    Mais qu’est ce qui peut faire bouger autant de cervelle dans ce journal à propos des homos ?

    A lire tout le monde (enfin presque tous), il semblerait que les maux de toute la terre viendraient exclusivement de la gauche.

    Faudrait pas exagérer car on devine aisement le chauvinisme de parti qui tire à boulets rouges pour convaincre de gré ou de force tous ceux qui auraient la prétention de vouloir comprendre.

    Et derrière tout celà, il y a quoi ?

    La peur de l’autre, la peur de la différence….La trouille de se retrouver seul face à l’inconnu, alors on agit par instinct et on recherche ceux qui nous ressemblent pour massacrer l’impudent.

    Bref, pas énormément de différence avec les loubards qui s’excitent mutuellement pour soutirer un euro d’ une mamie.

     

     

     

    24 novembre 2008 à 19 h 52 min
  • Anonyme Répondre

    Jaures!

    Je vous y reprend à parler d’homosexualité en Grece alors que ce n’était pas l’homosexualité qui était venerée mais la superiorité des hommes sur les femmes. On ne glorifiait pas l’homosexualité  parceque homesexualité mais parceque les hommes étaient superieurs aux femmes. Tandis qu’aujourd’hui, l’homosexualté est considerée comme telle et c’est ca qui est dangereux.

    La primauté des hommes a disparu donc il ne reste que le concept d’homosexualité à aborder.  Il a perdu sa dimension unique à la superiorit masculine. La pensée grecque est par conséquent HORS DE PROPOS, Mr Jaures.

    24 novembre 2008 à 19 h 14 min
  • Jaures Répondre

    "Les valeurs discriminantes que vous avez choisi pour établir votre vie", votre entreprise en situation de monopole", "un statut spécial de sécurité financière",… Où diable avez-vous donc pêché ces âneries, cher Daniel ? Vous faîtes confusion sur la personne ou les R.G  vous aurons induits en erreur.

    "Le droit récompense une superiorité": je vous mets au défit de trouver un post où j’aurai écrit cela !

    En affirmant des inexactitudes et en me prètant des propos que je n’ai pas tenus, il est aisé de me trouver des contradictions. Mais, passons…

    Vous dîtes que les homos refusent ceux qui ne sont pas comme eux. Peut-être certains sont-ils ainsi. Mais pour la plupart, (rappelons qu’environ 10% de la population est homo, soient environ 6,5 millions d’individus), vous les cotoyez sans même connaître leur vie sexuelle: ils vous servent au restaurant, vous vendent des tickets de bus ou réparent votre automobile sans que vous en sachiez plus sur eux. Le reste n’est que fantasmes.

    Mon allusion à la Shoah vient de ce que les homosexuels ont toujours été vitimes des tyrans: ils croupissent dans les prisons islamiques, ont suivi les juifs en déportation, sont morts dans les goulags soviétiques (en 1962, Jacques Duclos écrivait que l’homosexualité est une maladie que le communisme guérirait !). Or, l’oppression par la force ou par le nombre est toujours basée sur l’affirmation d’une supériorité qui la justifie: superiorité énoncée du sexe, de la "race", de la naissance, de la pratique sexuelle, de la religion,… C’est pourquoi dire qu’une part de la population serait superieure à une autre est toujours corollaire à une oppression.

    A Grutjack: Dans la Grêce Antique et sous l’Empire Romain, le mariage est une institution destinée à la transmission du patrimoine. Il n’a rien à voir avec notre mariage moderne, basé sur l’amour entre deux êtres libres et qui ne dure que ce que dure cet amour. Sur cette base, rien n’interdit moralement un couple homo de se marier.

    L’homosexualité était, dans l’Antiquité, liée à l’éducation (lire "Le Banquet" de Platon). Les nobles ou intellectuels qui la pratiquaient n’avaient rien d’efféminé. Par ailleurs, l’homosexualité de certains empereurs n’était pas forcément lié à une "dépravation". Ainsi Hadrien, un des empereurs les plus éclairés, se lia à Antinoüs .

    A Aregundis: Vous avez trop regardé "la cage aux folles". Ca esquinte, forcément. Par ailleurs, lier l’homosexualité à la pédophilie est une stupidité sans nom. Comme si vous disiez que tous les curés américains sont pédophiles…

    24 novembre 2008 à 13 h 21 min
  • grutjack Répondre

            A "Jaures". Je n’ai jamais dit que l’abus des produits chimiques était la seule cause de l’homosexualité. Il y a bien entendu une homosexualité éternelle, plus ou moins pratiquée, plus ou moins condamnée ou louée selon les époques. Nous vivons certainement un moment de recrudescence, que j’ai simplement tenté d’expliquer.
             Il faut se garder de tirer des conclusions définitives de notre connaissance somme toute assez sommaire de l’Antiquité. A mon avis, c’est à Sparte surtout qu’on trouvait l’affirmation de la supériorité de l’homosexualité , liée au mépris de la femme. Le bon Spartiate, ami du brouet noir, considérait la fréquentation des femmes comme une triste nécessité pour avoir des enfants. Mais pour la bagatelle, il était de bon ton (et de bon goût) de s’en passer. Dans le reste de la Grèce ancienne et à Rome, l’homosexualité était recommandée aux jeunes gens, auxquels, avant le mariage on déniait tout accès aux femmes, solidement bouclées. La seule autre option, les courtisanes, coûtait horriblement cher. Mais les relations homosexuelles cessaient souvent lorsqu’on se mariait. On a conservé des poèmes, notamment d’Horace, où le poète, à la veille de ses noces, dit adieu à ses mignons… D’autre part, il n’a jamais été question de mariage homosexuel dans l’Antiquité (une nouveauté de notre époque). On ne signale qu’un seul cas, celui de Néron. Et Suétone rapporte le fait comme une nouvelle preuve de l’extrême dépravation de cet Empereur. Vous voyez que l’"homophilie" antique avait ses limites.
              La passion avec laquelle les socialistes et les Verts défendent l’homosexualité aujour’hui m’a toujours étonné. Voici encore cinquante ans, ce n’était pas une question politique. La droite et la gauche s’entendaient sur une condamnation théorique, assortie de tolérance dans les faits et aussi de beaucoup d’indifférence. L’"homophobie" donnait lieu surtout à des plaisanteries, souvent de mauvais goût, je vous l’accorde. Une sorte de "modus vivendi" s’était établi entre les homosexuels et les autres. On les laissait mener la vie qui leur plaisait, à condition de rester très discrets sur leur orientation sexuelle. C’est ainsi que dans plusieurs pays, on chuchotait parfois que tel ministre "en était". Pas de problème, si officiellement, il passait pour un célibataire endurci…
                Faute de se renouveler politiquement, la gauche est devenue une sorte de Croix-Rouge de toutes les discriminations, réelles ou imaginaires.

    24 novembre 2008 à 7 h 03 min
  • Daniel Répondre

    Jaurés:

    Vos commentaires sur ce sujet sont particulièrement intéressants pour mesurer combien nos points de vue se forgent quelquefois sur des contradictions que nous défendons en toute bonne foi.

    Vous écrivez (et pensez):  "Enfin, si ce type d’intervention est, comme le dit le jugement, une opinion comme une autre exprimée par un parlementaire, que dira-t-on quand un élu déclarera inferieur les juifs, les noirs, les arabes ou les libéraux tendance conservatrice ?"

    " Et si on est considéré comme inferieur, cela ne veut-il pas dire qu’il est normal de ne pas disposer des mêmes droits que ceux qui leur seraient "supérieur" ?" .

    En effet, le racisme ne serait qu’un dérapage sans conséquences s’il ne permettait pas aux racistes de s’octroyer des droits particuliers!. Le racisme devient une réalité criminelle par les droits supérieurs de ceux qui se prennent pour supérieurs.  

    En effet, selon les valeurs discriminantes que vous avez vous mêmes choisi pour établir votre vie professionnelle,  votre conception de la supériorité(de votre supériorité)  vous amène à "croire" qu’il est normal que vous ayez des droits qu’un autre n’a pas. Vous pensez comme tous les racistes qui s’ignorent que vous devez être récompensé par des droits particuliers, non pour un service mesuré par celui qui achète ce service, mais selon une supériorité définitivement acqise. 

    Votre statut sécurisé au sein d’une entreprise en situation de monopole dont on sait combien elle a empêché d’émerger toute nouvelle forme d’énergie depuis des décennies,  et comment elle a fait en sorte que soit détruit un exceptionnel patrimoine français de petits barrages (par exemple), produit la situation suivante:

    vos actes sont déjà construits sur 3 couches de mensonges (vous n’êtes pas le seul) de type discriminatoire qui ont des conséquences criminelles ici et maintenant:

    1- Un statut spécial de sécurité financière que n’ont pas vos concitoyens, qui de plus,  assument votre sécurité au détriment de la leur… et qui du coup, ne sont plus de fait  vos concitoyens. Où est l’égalité de droits dont vous parlez? Où est la fraternité…  et la solidarité de gauche ? La liberté selon vous consiste-t-elle à réduire celle des autres au devoir de vous servir à vie par droits définitivement acquis?    

    2- vous avouez  naïvement votre conception typiquement raciste du droit:   "le droit récompense une supériorité"!!!  Un adulte abouti dit: je laisse les droits particuliers aux handicapés, aux personnes agées, à tous ceux qui ont besoin d’être protégé. Je protège ceux qui ont besoin…  selon les valeurs de coeur revendiqué par la gauche… qui fait exactement l’inverse.    Toutes les personnes du service public qui ont conscience, un peu,  de participer à une infâme escroquerie se font un "devoir" d’humaniser la fonction publique (ou ses corollaires), gauchiste par principe parceque raciste par nature . Et votre génération l’a déhumanisée, jusque récemment.  

    3- "que dira-t-on quand un élu déclarera inférieurs les juifs, les noirs….."  Mais Jaurés, c’est exactement ce que vous faites. Malgré votre grand  coeur plein d’intentions, dans les faits vous vous êtes mis du côté de ceux qui ont les armes pour réduire les autres à leur service. Et jaurès se voit comme un gentil pacifique! . Et je suis sûr que Jaurès comprend ce qu’il lit mais je suis encore plus sûr qu’il ne changera pas d’un iota son raisonnement préalable. A gauche, l’intérêt matériel passe avant la recherche de vérité et de cohérence. Pas de spiritualité. Ce sont les paroles de bonnes intentions qui servent à tenir debout. Le racisme est un maitre qui s’installe en profondeur et impose de justifier ses contradictions. 

    Mais au moins, Jaurés, porteur de telles incohérences intellectuelles graves, voulez vous avoir la gentillesse d’imaginer que vos raisonnements concernant l’homosexualité  sortent du même cerveau que celui qui produit les mensonges précités… vous savez , ce cerveau qui trahit votre coeur!…  Alors pourquoi ne pas se poser cette question:  pourquoi donc les homosexuels rejettent ils ceux/celles qui sont différents? Est-ce une des multiples formes que revêt le racisme? L’essentiel étant de poser ce type de question non pour juger mais pour comprendre, pour mieux se connaitre soi même.

    Jaurès, le sens grave que vous donnez au drame juif, en quoi ne conviendrait-il pas pour qualifier toutes les personnes que vous dépouillez de leur égalité de droits? Si c’est une question de nombre de morts, rassurez vous, le racisme auquel vous participez est largement en tête. N’attendez pas que des livres vous prémachent la démonstration, c’est  et ce sera de toute manière insupportable pour votre petit confort de non pensée auquel vous vous accrochez. 

    Les juifs ont été humiliés, méprisés, dépouillés. Ne les dépouillons pas une seconde fois,  à notre tour dans ce qu’ils nous ont légué: la leçon de vie qu’ils ont forgé de leur sacrifice. Ne méprisons pas leur sacrifice en tordant la vérité pour établir de nouvelles formes de racisme. Tout en donnant  des leçons au reste du monde!  Il faut savoir où nous habitons.  On n’est pas ce que l’on pense, on est ce que l’on fait.

    Quel est donc ce droit particulier par lequel vous vous autorisez (nous nous autorisons) à prendre comme référence un drame humain comme celui des Juifs pour étayer des raisonnements qui justifient à nouveau un mensonge du même type?     

    Etant entendu qu’il a tenu à peu de choses que je fasse ou non  les mêmes erreurs que vous.    

      

    24 novembre 2008 à 0 h 39 min
  • Aregundis Répondre
    Suite et fin,
    Que Jaurès me pardonne, à moins d’avoir une épaisse pelure d’oignon sur les yeux, il est difficile de côtoyer des homosexuels et ne pas s’en apercevoir à un moment ou l’autre ! Je parle d’expérience. Même s’il est patent que de nombreux ados d’aujourd’hui prennent des manières et des airs efféminés qui les font passer pour ce qu’ils ne sont pas. Faut-il y voir la conséquence d’un déficit hormonal dont il fortement question ces temps-ci, et que nous rappelle Grutjack ? Trop tôt pour le dire. Pour ce qui est d’élever des enfants en milieu déviant, reconnaissez au moins qu’à défaut d’observation de longue durée (deux générations au moins) sur un échantillon de population statistiquement représentatif, on ne peut que rester réservé et s’en tenir au principe de précaution. Si d’aucuns trouvent normal de l’appliquer au maïs transgénique, que ne l’est-il transposé au plan familial, cellule de base de toute civilisation!
    Des fantasmes, dites-vous ?  Parlons-en. Ils ont été claironnés sur la place publique par le biais d’une « lettre ouverte » parue dans le quotidien Le Monde le 26 janvier 1977. Le torchon émanait de trois lascars accusés de relations sexuelles avec des filles et des garçons. Ils estimaient leur détention « scandaleuse ». La France de gauche aime les pédés et les délinquants, et les aime encore davantage quand ils sont taulard, à qui parfois ils portent des oranges.(1) Il s’agissait en l’occurrence de réclamer la dépénalisation des relations sexuelles avec des enfants de douze et treize ans.
    69 « intellectuels » approuvent ce torchon et le signent. Ceux que ça intéresse trouveront les détails et les noms dans Wikipedia et sur le site-archives du journal. Personne ne s’étonnera d’y trouver une majorité de personnalités « progressistes », dont Sartre, Beauvoir, Sollers, Lang, Aragon, C. Millet, Chéreau…
    En 1979, c’est Libé qui se manifeste au profit d’un saligaud qui vit avec des gamines de 6 à 12 ans. Les signataires sont les mêmes, auxquels se joignent quelques pédérastes notoires comme J.L. Bory, M. Foucault, G. Hocquenghem. C’est toute la faune germanopratine qui claironne son immoralité et s’en fait une gloire. Plus tard, c’est Cohn-Bendit qui sera sommé de s’expliquer à la télé sur le contenu d’un livre (aujourd’hui introuvable) où il exposait son goût pour les fillettes. Rattrapé par son passé libertaire, Dany le Rouge n’en menait pas large. Je ne dis pas que tous les pédophiles et pédérastes sont de gauche, je dis qu’en la circonstance tous sont, ou étaient de gauche (beaucoup sont morts), toutes mouvances confondues. A une exception notable, celle des trotskistes.  Eux ont toujours considéré les mœurs pédérastiques comme des vices petit-bourgeois. Ce qui est assez étonnant pour qui sait le nombre anormalement élevé des juifs homosexuels, antisionistes et pro-palestiniens qui peuplent les méandres de l’ultra-gauche. En vérité, parce que tous les goûts sont dans la nature, le vice n’a pas de couleur politique.
    J’espère qu’on voudra bien comprendre que je ne cultive pas d’hostilité de principe envers la gens homosexuelle. Elle est là, elle existe, car Dame Nature maintes fois se trompe et vous fabrique un petit trisomique au lieu du futur prix Nobel espéré. Hasards de la génétique. Mais je suis opposé à cette prétention absurde au mariage et à l’adoption sans restriction ni contrôle, jugée dangereuse pour l’enfant, comme à la prétention de contrôler et de faire censurer de toutes les manières possibles, voire de saisir la justice, à propos de tout ce qui peut se dire à son sujet.(2)
    Le seul critiqué par les siens fut le gentil Pascal Sevran qui osa parler de « la bite des Noirs », coupable, selon lui (et selon moi, également) de peupler le continent africain de petits négrillons d’avance condamnés, soit à mourir de faim, soit à servir d’enfants-soldats pour le compte de tyrans de marigots. Ce fut un sacré ramdam dans le landerneau journalistique !
    La « bite des Noirs » fut comprise, comme d’habitude, comme une injure raciste. On se demande pourquoi, vu que c’est bien avec cet instrument que les Nègres polygames engrossent leurs femmes sans désemparer des premières règles à la ménopause, à la façon du mâle dominant chez les babouins. Une marée de mioches en surnombre. Et l’on sait aussi que les malabars africains (supposés bien pourvus), font des gardes du corps recherchés par les « artistes », qui ont besoin d’une protection rapprochée. Très rapprochée. Le pauvre Pascal Sevran avait en somme violé un tabou.
    Allons, il faut bien l’admettre, nous ne retrouverons jamais nos sympathiques pédales d’autrefois ; les Jean Tissier, Jean Marais et Cocteau, Charles Trenet (qui eut quelques ennuis judiciaires dans les années 50), le talentueux Roger Peyrefitte (qu’on disait de droite), obsédé par les écoliers, et dont j’ai lu tous les bouquins au style éblouissant, et puis aussi le très laid mais si fin Michel Simon ; et puis le merveilleux Rudolph Noureïev, et l’inimitable Jacques Chazot au regard enamouré, prototype de la tante mondaine, qui savait se moquer de lui-même et de ses penchants avec esprit. L’immense Nabokov qui sut si bien décrire ce qui mènerait n’importe qui devant une cour d’assise. Ce fut le temps des Mariano à la voix d’or. Je me souviens l’avoir aperçu dans sa longue décapotable américaine rose aux pneus blancs conduite par son chauffeur et compagnon intime. Et de bien d’autres encore qui aimaient selon leur nature. Ils ne songeaient pas à faire de la pédérastie une arme politique, hargneuse et revendicative, et moins encore le lieu d’un communautarisme. On n’en reverra plus comme eux. Ils ont été remplacés par des singes incultes, vulgaires et braillards, par des guenons prétentieuses (3), des fausses ou vraies « folles ». Héritiers de la contre-culture soixante-huitarde, symptômes et témoins malgré eux d’une civilisation qui part à vau l’eau en se voulant amorale et métissée. Salut à tous.
    (1) Comme Philippe Val, patron de Charlie-Hebdo, à son copain Patrick Font. Celui-ci a écopé de huit ans, pour « attouchements » sur des élèves (d’une « école de spectacle » bidon qu’il n’avait créée que dans ce but). Il n’en fera que la moitié. Relâché, ce vieux débris a repris sa guitare pour débiter des inepties asociales devant son public clairsemé de fauchés contestataires.
     (2) Laurent Gerra a bien failli se retrouver devant un juge pour avoir dit « Notre Dame de Paris » parlant de Bertrand Delanoé! (hi-hi-hi!). Le maire l’a mal pris. Rire des homos, « c’est du racisme, c’est ressortir le triangle rose des camps nazis ». Rien que ça ! Boum, boum, boum. La grosse Bertha pour écraser une mouche. On le sait désormais, les humoristes ont le droit – Gerra ne s’en prive pas, de brocarder le pape et les curés, mais pas de rire des pédés ni de Mahomet. Gerra est « courageux » de s’en prendre à un vieux pape, mais pas au point de risquer une fatwa meurtrière en se moquant des mollahs.
    (3) Lors d’un périple africain, l’une d’elle (de la bande à Palmade, Laroque et consorts) ne trouva rien de plus intelligent que de se foutre à poil pour se faire barbouiller des pieds à la tête d’ocre rouge pour singer les femmes indigènes et se sentir ainsi plus « ethnique », plus « solidaire »… Si ce n’est pas des baffes qui se perdent, ça…  
    23 novembre 2008 à 18 h 18 min
  • Ben Répondre

    Jaures saute à la conclusion que critiquer l’homosexualité conduirait nécessairement à maltraiter les homosexuels. C’est un amalgame volontaire, un manque de discernement exprès. Tous voient facilement qu’on peut très bien critiquer le comportement de quelqu’un sans le bafouer. Empêcher les gays d’adopter des enfants ne viole aucun de leurs droits, car ils ne l’ont pas. Ce droit naturel n’appartient qu’aux couples hétérosexuels car ils sont normaux, tels que la nature l’a voulu depuis toujours. L’instinct des enfants leur fait attendre un père et une mère. L’anormalité de leurs "parents" homosexuels les trouble. Ils ont besoin de l’autorité et de l’exemple masculin d’un père. Ils ont besoin de l’affectivité et de la féminité d’une mère. Tout comme voir ses parents divorcer ou se disputer démoralise les enfants, ne pas avoir la satisfaction du besoin instinctif de parents normaux, cela les démoralise aussi.

    23 novembre 2008 à 14 h 14 min
  • Jaures Répondre

    Cher Grutjack, selon votre théorie, il est probable que dans la Grêce antique, où l’homosexualité était considérée comme supérieure à l’hétérosexualité (car justement déconnectée de la reproduction), la population était gavée de produits chimiques.

    23 novembre 2008 à 10 h 45 min
  • Anonyme Répondre

    Merci Aregundis

    23 novembre 2008 à 7 h 31 min
  • Daniel Répondre

    Cabu "on ne peut plus rigoler des pédés?"

    Oui mais regardons à côté:  Les humoristes s’évertuent à démontrer qu’ils peuvent et doivent rire des handicapés aussi. "Pour qu’ils se sentent traités comme les autres"!… 

    Alors, certainement que sous peu,  ne pas se moquer des pédés sera qualifiable de discrimination!. Et comme la bêtise française rebondit et s’amplifie au gré des modes, se moquer des pédés deviendra obligatoire sous peine de sanctions…     

    Emasculer les Français pour en faire des moutons. La loi sur le racisme est un  sacré outil de dictature. Mais on va rire quand nous prendrons conscience que cet outil peut être utilisé à l’envers,  précisément contre ces débiles racistes qui l’exploitent aujourdhui.

    22 novembre 2008 à 23 h 41 min
  • Daniel Répondre

    Aregundis: 

     Comme d’habitude, votre texte est  clair, riche et savoureux: merci de nous faire bénéficier de vos arguments ainsi que de votre talent. On aimerait lire de telles analyses dans des journeaux à grand tirage. Ce serait l’indication que la France commence…  à guérir par la tête!…  

     

    22 novembre 2008 à 22 h 51 min
  • grutjack Répondre

           "Le Monde" fait état d’une inquiétante étude danoise qui confirme nombre de recherches antérieures menées dans différents pays, selon lesquelles l’appareil reproducteur masculin serait aujourd’hui irrémédiablement perturbé (diminution massive du nombre et de la qualité des spermatozoïdes, augmentation des cancers des testicules et des malformations génitales). Ce problème "aussi grave que le réchauffement climatique" serait dû à la consommation faramineuse de produits chimiques depuis une cinquantaine d’années. "Tout se passe comme si le système endocrinien était piégé par des molécules chimiques". C’est en tout cas ce que semblent prouver des observations sur les animaux. Des grenouilles mâles exposées à des pesticides deviennent hermaphrodites, des populations de poissons se féminisent. . Certains produits chimiques agiraient comme des hormones. Serait-ce le cas également chez les humains ?
             Cela pourrait expliquer l’étrange montée de l’homosexualité depuis plusieurs décennies. Simple question de biologie : les hommes se féminisent ; un certain nombre de femmes se mettent à mépriser des partenaires à la virilité chancelante et se tournent vers leur propre sexe…

    22 novembre 2008 à 20 h 42 min
  • collignon Répondre

    J’ai rarement lu autant de conneries au cm²…

    22 novembre 2008 à 19 h 45 min
  • Jaures Répondre

    Mon cher Aregundis, je ne sais d’où viennent vos fantasmes risibles sur l’homosexualité mais je me console en me disant que, selon toute vraisemblance, vous cotoyez chaque jour, sans le savoir, des gens tout à fait charmants et communs, menant une vie de patachon, tout en étant homosexuel.

    De même, vos enfants ont probablement parmi leurs camarades des fils ou filles de couples homos qui, avec eux, jouent en toute quiétude à la Barbie ou au football. Des études au Canada où les couples homos élèvent des enfants depuis près de 20 ans ont montré que leur comportement ne diffère en rien des enfants de couples hétéros.

    Enfin, si les pires exemples d’homos sont pour vous Proust ou Gide, on pourrait ajouter Tchaikovski, Michel-Ange, M.Yourcenar, O.Wilde, …avouez que, comme engeance, on a fait plus effrayant !

    22 novembre 2008 à 17 h 46 min
  • Jaures Répondre

    Cet article montre l’usage que ne manqueront pas de faire de ce jugement les esprits les plus intolérants.

    Puisque juger un comportement sexuel, religieux ou sociétal inférieur à un autre est licite, alors lachons nous  ! Et R.Constant, en parlant immédiatement de l’Islam ne s’en prive pas.

    D’autant que l’argument "les homosexuels ne se reproduisent pas donc ils sont inférieurs" paraît bien léger: les religieux qui font voeux de chasteté sont-ils des êtres inférieurs ? Et si on est considéré comme inferieur, cela ne veut-il pas dire qu’il est normal de ne pas disposer des mêmes droits que ceux qui leur seraient "supérieur" ?

    Enfin, si ce type d’intervention est, comme le dit le jugement, une opinion comme une autre exprimée par un parlementaire, que dira-t-on quand un élu déclarera inferieur les juifs, les noirs, les arabes ou les libéraux tendance conservatrice ?

    22 novembre 2008 à 17 h 31 min
  • Ben Répondre

    Étrange que le mot "instinctif" ait été remplacé par le mot "ultraconservateur", comme dans le commentaire de Heff. Affirmer que le mariage ne peut être que l’union d’un homme et d’une femme ne vient d’aucun endoctrinement politique; cela émerge spontanément de l’instinct. L’instinct normal, dicté par l’hérédité, pousse les hommes et les femmes à vivre en couple et à procréer. C’est aussi utile à l’éspèce qu’agréable aux individus. Ils y trouvent la sécurité émotionnelle et la satisfaction de l’instinct parental. Et l’espèce humaine se perpétue. C’est si nécessaire et bien conçu par la nature que s’y opposer choque.

     Observez que les communistes renoncent à leur instinct de propriété. Les anti-armes refoulent leur instinct d’autodéfense. Les toxicomanes ignorent leur instinct de santé et de non-dépendance. Les avorteurs nient l’instinct de protéger les bébés. Les partisans de la torture étouffent l’instinct de compassion pour les victimes. Les parents irresponsables abandonnent l’instinct d’éduquer ses enfants. L’intrusion omniprésente du fisc socialiste contrarie l’instinct d’intimité. Les ennemis de la liberté d’expression heurtent l’instinct de parler librement.

    Et les homosexuels refoulent leur instinct sexuel en se prenant pour une personne du sexe opposé. Tiens, tous ces refoulés sont gauchistes! Pourrait-ce être une coïncidence?

    22 novembre 2008 à 16 h 34 min
  • HEFF Répondre

    Prince (la pop-star) contre les mariages gays

    Suite du débat sur l’annulation du droit au mariage pour les homos en Californie. Prince se montre ultra conservateur sur le sujet. Dans une interview accordée au New Yorker, il estime que les mariages gays ne sont pas une bonne chose et que la Bible les désapprouve. Pour lui, le parti démocrate est trop laxiste sur le sujet même si il n’approuve pas non plus les vues républicaines.
    21/11/2008

    22 novembre 2008 à 2 h 30 min
  • Aregundis Répondre
    Bonsoir,
    J’irai un peu plus loin que vous dans la critique. Et plus longuement. Je ne vais pas me faire des amis. Compte tenu de l’état des lieux, ce que vous mentionnez comme une « éclatante victoire » me paraît bien plutôt une victoire à la Pyrrhus. Foin de circonlocutions, Monsieur, « ils » sont partout. On ne voit plus qu’eux. Copinages, connivences rédactionnelles, plan-média de complaisance, promotions canapé entre « garçons », comme entre « filles ». Revel avait épinglé ces racolages de couloir. Sur le marché cultureux les « créateurs » ondulent des anches, font des mines, et se partagent le marché des subventions d’États pour des spectacles archinuls, « pour intellos de gauche, fabriqués à coup de surdose de nombrilisme, de pénis et d’anus », précisait-il (1). Et pour le placement des « intermittents » où depuis belle lurette diverses camarillas homos et lobbies « enfoirés » ont remplacé l’ANPE.
    Dans un bon bouquin (2) où l’humour agrémente la rigueur de l’information, la journaliste Sophie Coignard et son collègue M.T. Guichard présentent les divers réseaux pédérastiques fonctionnant comme une maçonnerie. Entre autres histoires divertissantes, on y lit que Chirac rigolard demande à l’un de ses proches : « Dites voir… qui sont les pédés du RPR ? ». Les deux auteurs auraient sans doute aujourd’hui des « problèmes » tellement s’est renforcée l’inquisition de la pensée unique qui terrorise une presse devenue servile et pétocharde. Même le Canard, qui nous divertissait de ses ragots sur les tantes « officielles » (entre autres, un amiral de la Flotte surnommé « Pompe-le-mousse » !) le Canard, donc, a plié l’échine devant ce nouveau terrorisme. Le talentueux dessinateur Cabu, traîné en justice pour avoir caricaturé Mahomet dans Charlie, eut cette réflexion : « Alors, quoi, on ne plus rigoler des pédés ? ». Si même le Canard doit fermer son bec…
    Dans notre société déchristianisée, la cérémonie nuptiale reste néanmoins fortement porteuse de traditions ancestrales, d’émotion, voire de sacralité religieuse, y compris lors d’un mariage civil où seule la robe de la mariée, symbole de pureté, rappelle peut-être encore que le mariage fut jadis un sacrement qui unissait pour la vie. Même laïcisé de force, même contraint de prendre des vessies pour des lanternes, le pays ne sera pas disposé avant longtemps à en accepter la mascarade au seul profit d’une bruyante minorité. Ce rêve de toutes les gamines peut-il avoir quelque chose de commun avec la pantomime ridicule organisée à Bègles par l’écolo Mamère ? (3)
    Suite au rejet californien (par référendum) du mariage « gay » (7 novembre 2008), les dignes cerbères du Point m’ont censuré (c’est devenu une habitude) pour avoir osé dire que le mariage des homosexuels constituait une aberration anthropologique. Il en est vrai que j’avais fortement aggravé mon cas en précisant que le dit « mariage », ou son ersatz temporaire, le pacs, n’était qu’une étape nécessaire avant l’adoption qui reste l’objectif véritable de toutes les pressions homos. Oui, mais pourquoi ? Pourquoi ces gens qui vivent habituellement une vie de patachon, changeant de partenaire comme de chemise, lorgnent-ils autant vers le train-train conjugal si peu conforme à leurs habitudes ? La réponse, tout le monde la connaît et explique le rejet du pays : les mioches ainsi convoités courent grand danger de devenir des gîtons, tant est connue l’attirance irrésistible des homos masculins pour les jeunes garçons. Il n’est que de les côtoyer ou de lire, ou relire, Gide, Proust, Peyrefitte, et quelques autres pour en être convaincu. Les petites filles courent-elles le même risque de dépravation chez les couples lesbiens ? Le fait est moins connu, car le vécu homosexuel féminin est beaucoup plus discret (à quelques notoires exceptions) que celui des hommes dont le vagabondage sexuel effréné s’étale désormais au grand jour, non plus seulement dans les bars à pédales aux lumières tamisées, mais dans la rue, en public, et les fesses à l’air. Aujourd’hui, quand il arrive à la presse de dévoiler quelque triste fait divers, c’est toujours pour parler de « pédophilie » néologisme récent visant surtout à noyer le poisson pour ne pas appeler un chat un chat, à savoir qu’il s’agit souvent pédérastie. Ce que nos folliculaires se gardent bien de mentionner.
    On peut donc conclure de tout cela que « l’homophobie » (autre barbarisme inventé pour les besoins de la cause) ne consiste pas dans le fait de s’insupporter des homosexuels (apprécier ou détester quelqu’un ou quelque chose relève de la liberté, après tout). L’homophobie(4) qualifie (ou plutôt disqualifie) quiconque s’oppose aux prétentions des homosexuels à jouir du droit commun ou tente seulement d’en discuter le bien-fondé. Aujourd’hui exprimer un avis critique sur la mafia rose est passible du tribunal. Il s’agit du même terrorisme qui interdisait de critiquer le communisme sous peine de passer pour un fasciste. Le communisme est mort, mais l’interdit totalitaire muselant le droit de parler demeure et s’étend désormais à toutes sortes de sujets : homosexualité, certes, mais aussi vie privée des politiques, droit à l’image, immigration parasitaire, islam, Roms et Manouches, taulards, Obama… Tout l’arsenal de la censure : non-dits, interdits, autocensure, floutage des images, bouillage de la voix (comme faisaient les Boches pour la radio de Londres), menaces de poursuites… Tout est devenu matière à inquisition. Alors quoi ? Allons-nous vers un autre totalitarisme où seuls auront droit de parole, immigrés de toutes origines, laïcards, athées bornés, pédérastes de cour, négresses à perruques, clandestins, taulards, putes et gauchistes et toutes sortes d’ennemis déclarés de l’Église, de notre pays, de la démocratie et de la liberté ?
    Parler comme le député Vannestede la supériorité de la relation hétéro, est un truisme banal du point de vue de la norme anthropologique qui vise à la reproduction de l’espèce. C’est un fait d’évidence que l’accouplement homosexuel est stérile. Donc acte. Et basta. Mais ne point se reproduire n’empêche nullement bougres et goudous (5) de proliférer dans des secteurs d’activité qui ne passent pas pour être exténuants et mal payés. Ces gens toujours à gémir sur leur condition, sont largement plus inclus qu’exclus. Toutes les enquêtes faites dans le passé sur le sujet allaient toutes dans le même sens : ceux qui « en sont » vivent généralement plutôt bien et se débrouillent pour être toujours du bon côté du manche. Si l’on peut dire. Ce qui n’est pas un reproche, car mieux vaut par les temps qui courent être une tapette mondaine ou un travelo télévisuel qu’un hétéro fauché. Et que grand bien leur fasse. C’est un fait que l’homosexualité s’est substitué à la normalité et tend à la remplacer complètement dans des pans non négligeables de l’activité culturelle, classiquement dans le milieu cultureux et médiatique, celui de la haute couture et du show-biz, les métiers où l’on côtoie les enfants : enseignement, camps de vacances, institutions éducatives diverses. Et pour ce qui est de constituer des réseaux transnationaux, ils font aussi bien que les trotskistes, et même mieux. Avec l’obtention des « droits », la toile d’araignée du politiquement correcte s’étend partout et sur tout. La question de l’anormalité, de la déviance, ou comme on voudra, est aujourd’hui largement dépassée. (Pour sa part, l’Église parle d’un désordre sans condamner quiconque. Une tolérance pas vraiment à l’ordre du jour en en terre d’islam). Disons-le sans ambiguïté : les homosexuels des deux sexes peuvent faire toutes les cochonneries qu’ils veulent entre personnes majeures et consentantes, car là n’est pas la question.
    La vraie question est celle-ci : la société est-elle disposée à faire le saut dans l’inconnu de la biparentalité homosexuelle et  accepter qu’un enfant ait deux « papas » ou deux « mamans », avec tous les risques que cela comporte pour l’enfant, pour son équilibre psychique, pour son insertion sociale, pour le regard porté sur sa propre identité sexuelle ?  
    C’est la possibilité même d’en discuter, assimilée à de l’homophobie, qui est aujourd’hui contestée dans un État de droit. Ici l’atteinte à la liberté d’expression rejoint la dégénérescence morale. Bonsoir à tous.
     
    (1) J.F. Revel. Les plats de saison. Seuil, 2000, page 111.
    (2) Sophie Coignard – M.T Guichard. Les bonnes fréquentations. Grasse-Fasquelles, 1997.
    (3) Par la suite, les deux « mariés » ont été condamnés à la prison (avec sursis) pour avoir escroqué une vieille dame (avec délit d’abus de faiblesse) et tenté d’escroquer la Caisse d’allocations familiales. Mamère s’est-il fait avoir par deux petits salauds, ou savait-il d’où venait l’argent de la « noce » ?
    (4) Homophobie : ce vocable de construction bancale signifie littéralement « aversion pour son semblable ».  Le préfixe grec « homo » signifie « semblable » ou « homme ». Sa transcription académique est misanthropie. Il n’y a pas, à ma connaissance, de mot grec s’appliquant à ce que l’on entend par homophobie. Sans doute par que l’eraste et son païdos antiques étaient compagnons d’armes, et non pas un couple de « pédés », au sens d’aujourd’hui. Son temps terminé, le païdos quittait son compagnon et prenait femme.
    (5) Je préfère « tribade », terme poétique, du grec tribein, se frotter, entendu dans le sens frotti-frotta de la relation adolescente de l’homosexualité féminine, objet du charmant roman Bilitis de Pierre Louÿs, et jadis fortement suggérée dans les albums-photos de David Hamilton.  Ce joli mot évoquant la grâce des amours adolescentes. Il ne saurait s’appliquer à de plus mûres usant de concombre ou autres attirails en latex.
    22 novembre 2008 à 0 h 36 min
  • vitruve Répondre

    @IOSA

    alors si en plus, ils sont ET juifs,ET homosexuels ET franc- maçons…ils ne leur restent plus qu’ à bosser à la télé! ou dans un ministère, voire à la Mairie de Paris, Non?

    Il y a encore des progrès à faire dans la tolérance et le respect de l’autre…hélas!

    cordialement

    21 novembre 2008 à 12 h 02 min
  • Monneuil Répondre

    Si il y a bien une chose qui restera envers et contre tout, c’est bien la télé !

    A l’heure actuelle, la télé est devenue plus nécessaire que le pain !

    De cela, il est plutôt probable que les miséreux, n’ayant plus que la télé pour occuper un temps bien trop long pour eux – ce n’est pas si simple de s’occuper quand on ne s’intéresse à rien, nos braves miséreux passeront encore plus de temps devant leur télé. Et comme ils seront de plus en plus amochés, sans ressources, sans argent et sans espoir, ils seront encore plus réceptifs à la propagande du petit écran. Plus malléables, plus dociles, ils subiront sans broncher, et les plus perméables se consoleront très vite en se disant : "C’est allah qui nous envoie tout ça"…

    C’est quand même beau le progrès !

    20 novembre 2008 à 20 h 59 min
  • IOSA Répondre

    A chacun son opinion, même si pour ma part je considère que cet article confond davantage un droit d’expression avec le droit du mâle dans toute sa splendeur.

    Le ridicule c’est de penser que les homosexuels ( femmes et hommes) ne veulent pas faire d’enfants puisqu’ils sont homosexuels.

    Un raccourcit si pratique pour influencer les bonnes âmes sous la dominante d’une foi qui manifeste de plus en plus fort, sa soif de sang de ceux qui ne sont pas tels que définis par les critères "ancestraux".

    Et dire que l’homosexualité place ses adhérents au rang inférieur parceque nul fruit ne peut finaliser l’union… C’est en droite ligne de ce qui se disait il y a encore peu sur les hommes de couleur et les femmes ( toutes les femmes sans exception) par justement les faiseurs de bonnes paroles, au sujet de l’âme.

    Donc, se complimenter pour ce jugement est carrément stupide, car derrière l’habit du droit d’expression il y a pire…..FAIRE CROIRE que l’humanité va périr à cause de l’homosexualité.

     

    Cela ne vous rappel rien ? Dans les années 30….la chasse aux juifs !

    20 novembre 2008 à 20 h 10 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<Seulement voilà, comme le peuple (stupide, aveugle, occupé par la télé, le sport et son pouvoir d’achat),>>

    La crise est là et elle là pour durer. La télé française qui a tant perverti les cervelles *) sera bientôt un luxe et le peuple réapprendra en temps réel à prendre les décisions "déconditionnées" par lui-même. Dans la foulée la pensée unique et le cirque" borloosquien" seront balayés et atterriront dans la poubelle de l’histoire. Bon débarras!

    *) le bouton d’arrêt du téléviseur vous permet à tout moment d’y mettre fin!

    20 novembre 2008 à 8 h 23 min
  • Guillermo Répondre

    Article que je trouve fort intéressant.  Mais je partage le pessimisme du premier commentateur ci-dessus. 

    Bref pour un juge "de bon sens" combien restent pris dans les filets mentaux des lobbies et des médias. Je pense plus qu’il s’agit d’un jugement isolé que d’un véritable revirement de jurisprudence.

    20 novembre 2008 à 7 h 56 min
  • Patrick Répondre

    N’exagérons pas tout de même et merci de ne pas pratiquer l’amalgame comme dirait mon ami et Président Mr Nicolas Sarkozy… Il est des propos comme des humains ils passent et on les oublies mais certaines idées restent. Cordialement tout de même !

    19 novembre 2008 à 12 h 59 min
  • Monneuil Répondre

    Oui, une victoire, en effet…
    Mais pour combien de défaites ?…

    En réalité, cette "marche arrière" est uniquement destinée à faire croire au bon peuple – et même à l’auteur de cet article en particulier, que la démocratie existe toujours, et que la liberté d’expression est toujours là elle aussi. Or, que nenni, il est pourtant clair que ces valeurs disparaissent lentement mais sûrement, telle l’érosion de la mer sur la falaise la plus dure.
    Seulement voilà, comme le peuple (stupide, aveugle, occupé par la télé, le sport et son pouvoir d’achat), pourrait s’apercevoir de quelque chose, il faut savoir "doser" l’inoculation de dictature…

    Et les juges à la solde s’y emploient fort bien, on pourrait penser qu’ils sont largement rémunérés pour cela…
    A moins que ce ne soit que par idéalisme….

    19 novembre 2008 à 11 h 49 min

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