Garde à vue pour une gifle : la France est déboussolée

Garde à vue pour une gifle : la France est déboussolée

L’affaire est symptomatique du cafouillage des valeurs en France. Le 28 janvier, au collège Gilles-de-Chin, près de Maubeuge, un professeur de technologie de 49 ans gifla un élève de sixième de onze ans : l’enfant avait traité l’enseignant de « connard » parce celui-ci avait jeté ses affaires par terre après lui avoir demandé, en vain, de ranger sa table de travail.

Au lieu de s’interroger sur ses propres responsabilités dans l’insolence et la grossièreté de son rejeton, le gendarme de père, en patrouille dans le secteur, entra dans l’établissement en uniforme pour avoir des explications, et porta plainte au commissariat de police. Les policiers appréhendèrent l’enseignant à son domicile et le mirent en garde-à-vue 24 heures, comme un voyou. Il sera jugé en procédure de plaider-coupable le 27 mars pour « violences aggravées sur mineur ». Il encourt une peine de cinq ans d’emprisonnement.

Le procureur de la République d’Avesnes-sur-Helpe, Bernard Beffy a justifié cette garde-à-vue sur un mode dramatique : « L’élève a d’abord été plaqué contre le mur et soulevé du sol ; ensuite, il y a eu la gifle. Et ce professeur l’a ensuite traîné dans la classe pour le forcer à écrire une lettre d’excuses. Au-delà de la gifle, il y a eu une vraie scène de violence. » Le magistrat a précisé que l’enseignant a reconnu une dépendance à l’alcool, qui n’avait jusque-là jamais eu d’incidence sur son travail.

Lors de sa garde-à-vue, les policiers ont décelé une alcoolémie légèrement positive de plus de 0,3 g. Précision de Maître Jean-Marc Villesèche, l’avocat du prévenu : « Il a bu deux verres quand il est rentré chez lui parce que l’affaire l’avait perturbé. Il n’a jamais exercé sous l’emprise de l’alcool. »

Mai 68 a brouillé les repères. L’enseignant a reçu en boomerang quarante ans de dénonciation de toute norme hiérarchique et autoritaire par le corps enseignant. Les représentants de l’autorité – le père gendarme, les policiers et le procureur – ont défendu l’enfant – qui pourtant méritait sa claque – contre un autre représentant de l’autorité : l’enseignant. Quant au gosse, il n’a reçu qu’une punition symbolique : exclusion de l’établissement pour trois jours, et retrait de dix points de son carnet de conduite. Avant 68, il aurait été traduit en conseil de discipline et exclu définitivement de l’école, sans que la police et la justice aient à s’en mêler. L’Éducation nationale n’est plus capable de régler dans ses murs un banal incident entre un élève et un professeur.

En 2006-2007, il y eut 57 dossiers d’enseignants accusés d’avoir frappé des élèves, sur 1 760 dossiers d’agressions, insultes, menaces de profs, de chefs d’établissement et d’élèves : 1 à 30. Les enseignants de l’Éducation nationale sont victimes de l’idéologie laxiste qu’ils ont promue. L’enseignement privé appliquant la discipline qui prévalait dans l’Éducation nationale avant 68 fait figure de nouveau pôle d’excellence. Il répond à une demande croissante, comme celle des lecteurs du « Figaro ». Celui-ci leur a demandé s’ils approuvaient la gifle du professeur : sur 7 225 votants, 88 % ont voté oui, 12 % non.

Les contradictions de Nicolas Sarkozy reflètent celles de la société française. Lors de la campagne présidentielle, il dénonça l’héritage de mai 68. Mais ses propos et ses actes contredisent cette prise de position. Il mène une vie amoureuse tapageuse avec un ex-top modèle professant une totale liberté sexuelle. Il en fait la Première Dame de France en contractant son troisième mariage. Il dialogue avec un philosophe emblématique de Mai 68, Edgar Morin. Il encense les écologistes en lançant le Grenelle de l’Environnement. Il fait l’ouverture sur la gauche, confiant les Affaires étrangères à une autre figure de proue de Mai 68, Bernard Kouchner. Et il s’apprête à puiser dans le vivier de l’extrême gauche pour recomposer son gouvernement.

Pourtant, cette stratégie patine. Avec 41 % d’opinions positives, la côte de popularité de Sarkozy a subi une perte de 13 points par rapport au mois dernier dans le baromètre mensuel LH2 pour « Libération ». Le côté soixante-huitard de son style heurte l’aile droite de son électorat, tout en ne lui assurant aucune immunité sur son aile gauche exaspérée par les réalités du pouvoir d’achat.

Depuis la crise des subprimes, le vent économique a tourné. Les fantaisies de Sarkozy exaspèrent désormais une opinion publique mortifiée par l’accumulation des mauvaises nouvelles. Il serait temps pour lui d’abandonner son style hédoniste de baby-boomer des Trente Glorieuses pour se replier sur les fondamentaux de la droite, dans le fond comme dans la forme. Cela correspondrait mieux aux temps de crise qui s’annoncent.

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Comments (43)

  • Samuel Répondre

    Je commente un vieil article sur lequel je suis tombé par Google, j’en ai conscience, juste au cas où ça puisse servir à d’autres gens qui se seraient perdus ici. Pour comprendre pourquoi le type a été placé en garde à vue, il suffit de savoir qu’il s’est passé bien plus qu’une gifle.
    Je vous suggère, pour s’en convaincre, un article particulièrement complet, avec une enquête de terrain auprès des collègues du professeur, de Monsieur le Procureur de la République, des élèves, etc.
    http://www.lepoint.fr/actualites-societe/quand-un-bon-prof-gifle-un-bon-eleve/920/0/224953

    Oui c’est un article du Point, sans doute un peu à gauche pour vous par ici, mais moi à la base, je vote Verts, alors pour que j’en sois amené à dire d’un article du Point qu’il est d’une grande qualité journalistique, c’est que la qualité dépasse amplement les clivages politiques.

    On y apprend que le "môme sans éducation" est en fait un excellent élève, qui collectionne les bonnes notes et les appréciations dithyrambiques de ses professeurs : plutôt chétif et solitaire, réservé, manquant de confiance en soi… pas vraiment le profil du caïd. Selon l’avocat de sa famille, sa moyenne générale est de 16/20, dont 16,5 en comportement.

    On y apprend qu’il y a eu une scène de violence bien plus énergique et longue qu’une gifle, à partir de vraiment pas grand chose (elle a commencé bien avant que l’élève se montre grossier), de la part d’un professeur de grande carrure envers un enfant de 11 ans particulièrement chétif.

    Et on y apprend que si le père a porté plainte, c’est parce que la hiérarchie du professeur violent a refusé de prendre ses responsabilités, portée par un corporatisme enseignant que de votre côté, vous n’êtes pas les derniers à dénoncer ce me semble.

    Bref, on apprend qu’un jeune élève a été injustement conspué par la population française toute entière – jusqu’au premier ministre – à cause des actions irresponsables de syndicats enseignants au corporatisme le plus bête de France.

    Enfin, l’article ne vous l’apprend pas puisqu’il date d’avant, mais moi je me permet de vous apprendre, qu’après les 40 000 signatures de soutien qu’a reçu le professeur. Une pétition de soutien à l’élève tourne actuellement sur internet, pour ceux que ça intéresse.

    Au plaisir,
    Samuel.

    5 avril 2008 à 16 h 59 min
  • sas Répondre

    Lorsque l’etat veut s occuper de tout ,il faillit en tout…….les flics et les juges ont largement autre chose a foutre que de s occuper de ce genre de connerie sans intérêts……mais l art supérieur qui consiste à judiciariser pour scléroser et immobiliser le systeme est tellement criant…….qu’il nous foudrait plus qu’un sursaut d ‘intelligence pour revenir à nos fondamentaux…..

    Tiens une petite sugestion à notre magistrat frans maçon de service……il existe un texte au civil pour les abus de procédures……et eviter l engorgement des tribunaux….

    …..mais le but de cette affaire n’est pas là bien sure…

    sas

    4 mars 2008 à 12 h 40 min
  • Anonyme Répondre

    Nefertiti : " il suffit de voir le style et l’orthographe de tous ces commentaires"

    – Pour le style et l’othograqphe, vous etes tres sévere, car beaucoup des commentateurs de qualité s’appliquent dans la rédaction de leurs posts, et le forum des 4 V est certainement un des plus "lisible", ou les textes sont rédigés et ou l’on utilise pas d’abréviations ni trop d’onomatopées ou autres "Ah ben, quoi, j’hallucine,  Ooops, Kirk, Beurk" etc..

    Quand a l’éducation, votre observation est bien évidente, et je doute que vous ayez eu du mal a la proclamer. Ce qui est interessant, c’est de trouver les RAISONS de cet état de fait, de maniere a pouvoir, éventuellement, les corriger.
    Une des raisons principales, dont on ne parle JAMAIS, est d’avoir sortie la femme, pendant neuf ou dix heures par jour, du domicile familiale. Les implications sont innombrable sur la soci
    été Francaise, y compris sur la "dignité" dont vous parlez; je vous laisse développer tout cela, si vous en avez envie.

    Best,

    Mancney

    3 mars 2008 à 16 h 16 min
  • Nefertiti Répondre

    Pauvre France. Il n’y a plus de dignité. On accuse les professeurs de tous les maux, mais les parents de ces gosses déchaînés ! on n’en parle pas ! C’est là que l’éducation commence et les professeurs n’ont pas à payer les graves défauts des parents. Pauvre France….. il suffit de voir le style et l’orthographe de tous ces commentaires ! Je ne crois pas que les profs sont coupables du manque d’instruction des jeunes. A la maison, télé, je m’en-foutisme complet, manque de dialogue……, etc. Je ne dirai pas que tous les professeurs sont “ien”, mais de là à en faire une généralité ! Les gosses n’ont plus assez de claques à la maison et quand un prof doit gérer une classe entière, avec des cas difficiles, il y a de quoi perdre la tête. Je l’aurais perdue pour moins que çà. Maintenant, pensez-en ce que vous voulez. A la tête de la France aussi, manque de dignité ! Ce pays devient la risée de beaucoup de monde : bang bang, bling bling !!! Ciao.

    3 mars 2008 à 1 h 32 min
  • Anonyme Répondre

    Ma prochaine sport car, la, pour se balader dans les rues de Paris dans cinq ans :

    http://en.wikipedia.org/wiki/Image:Hmmwv-036.jpg

    http://en.wikipedia.org/wiki/Image:DSCN0065.JPG

    J’hésite encore sur les options.

    Best,

    Mancney

    2 mars 2008 à 0 h 10 min
  • VITRUVE Répondre

    AVE
    relevé plus haut:
    Brice : " Pour Mancney, Je vous conseille surtout les ouvrages de (…) "
    Thanks, Brice. Pour le moment, je vais me procurer ca :
    http://world.guns.ru/assault/as18-e.htm
    Best,
    Mancney
    ———-
    "Quand meme !"
    (sic)

    Savourons cette petite leçon de pédagogie à la Mancney façon National Riffle Association
    ou"Les états d’âme d’un porte-flingue" bientôt dans toutes les bonnes librairies

    VALE

    29 février 2008 à 16 h 51 min
  • Anonyme Répondre

    Merci, No Second to. Appreciate it.

    All the best,

    Mancney

    17 février 2008 à 16 h 30 min
  • no second to Répondre

    Mancney 1 Vitruve 0

    Et encore pour ce post,car dans les autres, c’est un tsunami en faveur de Mancney

     

    16 février 2008 à 8 h 58 min
  • Anonyme Répondre

    Deuxieme edition, toute derniere :

    Jaures : " règle, bon sens,lutte contre l’adversaire, honneur, tir et combat de rue: voilà ce que doivent enseigner les profs à nos enfants pour en faire des bons Rambo, le summum de l’accomplissement selon Mancney."

    Vous avez oublié "Honneteté", celle qualité qui vous manque quand vous piquez ce qui vous arrange dans un texte pour en détourner le sens : Des valeurs Humaines, vous voulez faire croire a des valeurs Rambo : Ne jouez pas a ce jeu avec moi, Jaures, car cela ne passera pas, cela ne passera jamais.
    Mais, sur un plan psychologique, c’est interessant que vous ayez pris sérieusement mon trait d’humour sur "le tir et le combat de rue". Est-ce que par hasard vous "sentiriez" venir quelque chose dans la rue? Mais au fait, vous avez déja des copains a vous qui jouent a ca, non?
    Enfin, Rambo, puisque VOUS le citez, présente au moins deux intérets : Il se bat et il gagne : cela pourrait bien nous servir aujourd’hui… ou demain si vous préferez.

    Best,

    Mancney

    13 février 2008 à 23 h 25 min
  • vitruve Répondre

    AVE
    Là , vous l’avez cherché!
    Jaurès1, Mancney 0
    un moment de faiblesse?
    vale

    12 février 2008 à 16 h 01 min
  • Jaures Répondre

    A Daniel: Je suis surpris que l’instit socialiste dont vous parlez n’ait fait que martyriser les enfants. Chacun sait en effet que les socialistes dévorent les élèves et offrent les restes en pature aux chiens. Celui auquel vous faites référence ne devait donc être que radical de gauche.

    Quant au reste, diatribe connue sur 68, source de tous nos maux, je suis surpris que l’on continue à nous le verser. C’est un peu comme si, en 2001, les socialistes avaient mis l’état de la France sur le compte de la collaboration (cela datait de 40 ans, comme 68 de nos jours).Que quelques manifs parisiennes conclues au bout d’un mois par des augmentations de salaires et 70% de députés gaullistes aient pu ainsi vous traumatiser me laisse songeur. Il faut vous en remettre. Je suis moi même un enfant de 68: mon père occupait son usine et j’y jouai dans la cour au ping pong avec les ouvriers en grêve. Cela n’a pas fait de moi un voyou, un pédophile ou un sybarite. On nous rabache sans cesse les slogans de l’époque ("Il est interdit d’interdire" ou "Assez d’actes, des mots") comme si il s’agissait alors d’oukases. Mais qui les a pris au sérieux ? La plupart des soixantehuitards sont devenus parlementaires (souvent de droite), chefs d’entreprise, patrons de presse, notables,…

    Dire aujourd’hui à un chômeur ou à un smicard que s’il se trouve dans sa situation, alors que les grands patrons ont augmenté de 40% leurs revenus en 2007, c’est à cause de 68 est risible. Par ailleurs, les profs qui débutèrent leur carrière à l’époque sont décédés ou à la retraite. Je serais donc enclin, s’il faut trouver des raisons à la situation de la France, à accuser les inégalités sociales grandissantes et la dégradation des services publics. Mais vous pouvez rester en 68 si cela vous chante, à la recherche du temps perdu.

    12 février 2008 à 10 h 15 min
  • Jaures Répondre

    Mancney: règle, bon sens,lutte contre l’adversaire, honneur, tir et combat de rue: voilà ce que doivent enseigner les profs à nos enfants pour en faire des bons Rambo, le summum de l’accomplissement selon Mancney.

    11 février 2008 à 21 h 25 min
  • Daniel Répondre

    Jaurès:

    Si, Jaurès. Je témoigne que je n’ai jamais vu un élève insulter un prof durant ma scolarité. Sauf dans son dos, bien sûr. Pourtant j’ai souvenir d’un enseignant, en CM2, élu socialiste local, alcoolique et alcoolisé au blanc dés le matin, qui tabassait certains enfants à coups de poings…  et à  coups de pieds quand ils étaient à terre. Mais juste les enfants de familles nombreuses et  très pauvres.  Mais rassurons nous, à son décés, ses collègues de parti ont donné son nom à une rue. Cas exceptionnel d’un individu qui n’a pas terni la valeur du travail d’autres "maitres" qui, remarque importante, fondait leur métier sur la notion de DEVOIR. Avec un objectif à ce devoir: l’avenir des enfants.

    Je suis tout à fait daccord sur vos constats de désordre ( votre dernier post). Sauf que vous parlez de la forme produite quand nous sommes quelques uns, sur ce site, à vous parler des mécanismes de fond qui ont produit ces désordres. Mai 68, avec de "bonnes" et belles intentions a fait à partir de son rêve d’idéal un cauchemar quotidien pour ses enfants.  Et cela est. Cela est la Réalité.

    Quand vous accepterez de vous réveiller, vous commencerez à percevoir combien le racisme était présent dans leur irresponsabilité; combien le droit, et essentiellement les petis droits particuliers et corporatistes tels que vous les défendez ne sont que des actes racistes déguisés et bien d’autres choses encore qui vous passent au dessus de la tête. Il faudra encore quelques années de souffrances pour poser les bonnes questions.

    Car pour obtenir une réponse, il faut commencer par se poser des questions. Principe d’humilité nécessaire en permanence face à une Vie têtue et qui nous survivra.   Chacun peut choisir son camp. Ceux qui  cultivent des valeurs de mort sont proportionnellement morts…

    Mancney merci pour votre humour…

    Excellents posts de Gele et Tucroy .

       

     

    11 février 2008 à 11 h 25 min
  • Anonyme Répondre

    Daniel : " Qui est adulte accepte non seulement d’être responsable mais revendique de payer ses erreurs."

    – Ca, Jaures ne va pas s’en remettre.

    Anyway, Thanks pour rappeller ces regles de bon sens, et dont on a tellement besoin.

    "Regles" et "Bon sens" : Plus vraiment a la mode, n’est ce pas? Quelles autres valeurs et qualités, encore, sont en voie de disparition ? Responsabilité, comme vous dites, Courage, y compris celui de lutter contre l’adversaire, Discernement (ca, c’est pour la capacité a "voir" l’adversaire, et ne pas faire copain-copain avec lui), Fierté, (ca, c’est pour refuser d’accepter d’etre envahi…), Abnégation, (ca, j’ai complétement oublié ce que ca veut dire mais ca sonne bien), Respect (celui la est évident, mais le respect individuel doit se mériter), Générosité (la générosité volontaire, celle de celui qui gagne et qui donne, PAS la contribution obligatoire socialiste de Jaures), Loyauté (a son Pays, a son Peuple, a sa Civilisation, a tout le monde et soi-meme), Phidélité (c’est bien comme ca que ca s’écrit? cela fait si longtemps, n’est-ce-pas.) Honneur, Franchise, Honneteté…
    Oui, vous avez raison, Daniel, il y en a des choses a enseigner aux enfants. La pratique du tir et le combat de rue aussi.

    Best,

    Mancney

    10 février 2008 à 16 h 18 min
  • Jaures Répondre

    A Daniel: Evidemment il y a toujours eu des élèves qui insultent les profs. Ne me dîtes pas,quel que soit votre age, que vous n’en avez jamais vu. Il est vrai qu’à l’époque le maître (qui les appelle encore comme ça) bénéficiait  d’une aura respectée. Comme le maire, le médecin, le journaliste. Qu’en est-il aujourd’hui ?
    Trois feuilles mortes dans sa rue et le citoyen insulte le maire. Un médecin vous refuse un médicament ou un arrèt de travail et vous en changez immédiatement. Il en est de même des instits à qui on demande la fermeté que l’on a pas le courage d’appliquer chez soi, la réussite garantie pour son enfant sans consacrer le temps nécessaire à contrôler son travail.
    Les gens sont devenus consommateurs, c’est à dire exigeants et passifs. Leurs propres enfants sont devenus des produits auxquels on demande à l’état d’appliquer le service après vente.

    10 février 2008 à 14 h 45 min
  • gele Répondre

    L’esprit de Munich ! TAXIS

    Que notre président et son Premier ministre parlent avec prudence aux Français  avec, pour chacun, une dose de respect, de compréhension, c’est de bonne politique. Langage consensuel, de bon sens quand on est aux commandes.
    Par contre, dans leurs esprits, le syndrome de la capitulation de Munich face aux dictatures de tout poil est bien là ! Tradition bien française d’une classe politique
    Fonctionnariser, professionnaliser, titulariser à vie !

    Munich: face aux syndicats très minoritaires qui bloquent toutes les modestes tentatives de réforme.
    Munich : face aux manifestations de rue qui dictent leurs lois aux élus de la nation. Le psychodrame des taxis illustre les blocages, les rigidités de notre pays. Un simple rapport déjà à demi-enterré par nos députés ! C’est le retrait ! Avant même un début de discussion !
    Munich : face aux corporatismes, justice, éducation nationale, SNCF, EDF, etc.
    qui par leurs privilèges, leurs coûts, ruinent la France. La sphère publique, qui représentait 35 % du PIB en 1958, dévore aujourd’hui 53 % de cette richesse!
    Munich : face aux lobbies agricoles, routiers, chasseurs, accros aux subventions perpétuelles, aux dérogations particulières.
    Munich : face aux extrémistes politiques, nationalistes, religieux, très souvent entretenus par des subventions d’état.
    Munich : face aux "écolos délinquants" aux casseurs de tout poil qui bénéficient d’une impunité que ne connaissent pas les automobilistes.
    Munich : face au modèle anglo-saxon libéral-libertaire qui, malgré ses succès, est diabolisé, avec pour résultat le maintient des avantages et des privilèges acquis par les uns au détriment des autres, pour notre ruine commune.
    Munich : face à nos devoirs pour les générations futures qui vont hériter de nos dettes, d’une économie en ruine, dans une France déclinante !
    Munich : face aux réformes obligatoires pour pérenniser de manière raisonnable notre protection sociale, toujours reportées à plus tard !

    Capitulation
    par manque de courage à droite, par idéologie à gauche. La france prend un retard considérable.
    Le réveil va être très douloureux pour notre Président et son gouvernement, avec une France au bord de la faillite. Des citoyens dans un état psycho-névrotique, démoralisés, assistés, mis sous tutelle depuis 30 ans. La rente a un bel avenir !

     

    10 février 2008 à 11 h 32 min
  • Anonyme Répondre

    Me revient (tardivement) en mémoire une note que je ne crois pas inutile de proposer ci-après à la lecture.

    Peut-être n’aurais-je connu de la Lettre à tous ceux qui aiment l’école que ce qu’en disent les média, si je n’avais été poussé à la lire par ceux-là mêmes qui la livrent à l’autodafé.
    Le spectacle lamentable de contestataires manifestant leur désaccord en détruisant cet ouvrage ou en le jetant à la tête de ses auteurs m’y aura conduit.
    Manifestation de dialogue et de démocratie dont j’ai été profondément choqué.
    Que des enseignants puissent se laisser aller à de tels actes a de quoi surprendre et surtout définitivement douter de la qualité d’un corps de fonctionnaires investi des responsabilités les plus hautes dans la vie d’une nation.
    Il faut se garder de généraliser, mais que ceux qui le peuvent nous rassurent ! Que ceux, parmi les enseignants, qui croient encore dans les valeurs qui fondent notre culture et qui se sentent touchés dans leur conscience professionnelle se manifestent.
    À quoi attribuer une telle effervescence ? Politisation ? Certainement pour l’essentiel.
    Réaction aussi, probablement, d’esprits soixante-huitards n’ayant toujours rien compris.
    En tout cas, affichage d’une inaptitude au dialogue inquiétante et sans rapport avec ce que des parents attendent de ceux à qui ils confient leurs enfants pour les aider en faire des citoyens responsables.
    Et les conditions d’une telle expression ne sont en rien une excuse, pas plus que le rapport de force invoqué comme ultime recours par des conspuateurs dont certains avouent au demeurant ne même pas avoir pris la peine de lire l’ouvrage explicitant la réforme incriminée. La lutte prétendument sociale n’excuse pas tout. S’il est d’usage que des meneurs syndicaux s’asseyant autour d’une table pour négocier soient soutenus par une base chargée de sensibiliser l’opinion, un terrorisme intellectuel d’un autre âge ne peut que l’inquiéter en l’éloignant du sujet.
    S’il eut été par ailleurs rassurant d’entendre quelques voix s’élever contre des méthodes empruntant directement à la dictature, fut-elle des idées, elles ont été rares. La presse s’est montrée bien peu empressée à défendre les libertés et le dialogue en la circonstance ; pourtant le sensationnel y était. Surprenant, non ?
    De tels agissements étaient toutefois bien disproportionnés et les amateurs de scandale ont de quoi être déçus. Je n’ai trouvé dans l’ouvrage de nos ministres que des évidences, qu’il s’agisse des constats ou de l’analyse sur lesquels se fondent la réforme engagée et les mesures par lesquelles elle se traduira.

    Quoi qu’il en soit, j’ai donc lu la Lettre à tous ceux qui aiment l’école et je réponds à l’invitation d’y faire suite en livrant ses idées sur le sujet.
    J’ai déjà dit que je partage pleinement l’avis qu’elle exprime sur la nécessité d’une réforme, ce sur quoi il est peu aventureux de dire qu’une large majorité de français est d’accord. Mais je partage surtout la manière de faire qu’elle prône, considérant :
    . Qu’après des tentatives qui ne se comptent plus, avortées sous la poussée d’organisations dont la réputation qu’elles y ont acquise est d’être systématiquement contre toute forme de remise en cause réelle, il est grand temps de passer aux choses sérieuses.
    . Qu’un décideur est nécessaire, là comme en d’autres domaines, pour donner le coup d’envoi. Si certaines de ses options peuvent n’être pas partagées, tout vaut mieux que ne rien faire, ce qui équivaudrait, chacun le sent bien, à reculer une fois de plus.
    . Que quelle que soit les grands traits d’une réforme, d’où qu’elle vienne, il s’agit d’abord d’en affirmer le principe et d’en poser le cadre. L’avenir laissera tout le temps aux contestataires de se faire entendre (faisons leur confiance) et pour y apporter les aménagements qui s’avèreront nécessaires.

    Ceci dit, je crois utile de revenir sur deux points :
    La lutte contre l’illettrisme
    Je partage pleinement l’avis selon lequel là est l’essentiel. Rien ne se fera sans que soient donnés aux enfants les fondamentaux sans la maîtrise desquels tout effort est vain ; celui des élèves comme celui de leurs maîtres.
    La formation des enseignants
    C’est un préalable de poids. Il est bien connu que depuis que l’homme existe, la seule chose dont il accepte de changer volontiers est sa couche lorsqu’il l’a souillée. Le degré de résistance des enseignants à leur propre remise en cause est donc aussi naturel qu’est évidente, à travers la dégradation de leurs résultats, la nécessité d’adapter leurs savoir-faire.
    Assurément pas tous, mais de nombreux maîtres ont perdu de vue leur véritable mission. De transmetteurs d’un savoir fondé sur des valeurs universelles, ils se sont transformés en propagateurs de leurs idéologies et de méthodes principalement destinées à les promouvoir. Ils devront apprendre à laisser au vestiaire leurs convictions politiques.
    Par leur pragmatisme, ces deux orientations me semblent conférer aux autres, un aspect sinon secondaire, du moins d’ordre moins conséquent.
    À propos de référendum
    J’ai entendu parler ici ou là de l’éventualité d’un référendum qui pourrait trancher le débat -pour autant qu’il existe- et du refus qu’y opposerait le pouvoir d’en organiser un.
    Je voudrais terminer en évoquant mon avis sur ce point :
    Le référendum est par nature une consultation appelant une réponse par oui ou par non, or, sauf à répondre à une question touchant, non pas à la nécessité d’une réforme mais aux aspects que peut revêtir celle-ci, ceci relève purement du débat parlementaire. Le référendum s’avèrerait hors de propos et contraire au principe démocratique, qui veut que des élus prennent leurs responsabilités.

    Je formule donc le vœu que les choses aillent leur train, sans davantage se soucier des gesticulations et vociférations des uns et des autres. Une bonne part d’entre eux agit avec des arrières pensées n’ayant rien à voir avec le seul intérêt en cause : l’avenir de nos enfants et de notre nation dans ce qu’elle a de plus républicain.

    10 février 2008 à 11 h 07 min
  • Anonyme Répondre

    L’école enseigne aussi l’accord des verbes et à se relire. Je préfère le dire (et me corriger) que me le laisser dire.
    "C’est le moment de lire (surtout par ceux qui l’ont brûlée sans même s’être donné la peine de le faire) et de relire, la "Lettre à ceux qui aiment l’école", de Luc Ferry."
    Sujet bien mal choisi pour commettre une telle faute (qui n’est, hélas, ni la seule ni la dernière).

    10 février 2008 à 10 h 22 min
  • Anonyme Répondre

    C’est le moment de lire (surtout par ceux qui l’ont brûlé sans même s’être donné la peine de le faire) et de relire, la "Lettre à ceux qui aiment l’école", de Luc Ferry.

    10 février 2008 à 10 h 03 min
  • Anonyme Répondre

    Brice : " Pour Mancney, Je vous conseille surtout les ouvrages de (…) "
    Thanks, Brice. Pour le moment, je vais me procurer ca :
    http://world.guns.ru/assault/as18-e.htm

    Best,

    Mancney

    10 février 2008 à 5 h 55 min
  • Daniel Répondre

    Jaurès

    "les éditorialistes et commentateurs  des 4V accumulent les contradictions. Pas une semaine où je ne lise les pires invectives sur les profs: feignants,incompétents… Pourquoi dés lors ne prennent ils pas fait et cause pour ce jeune qui qui n’aurait fait que chatier un coupable?"…

      Parceque ce n’est pas le rôle d’un enfant de punir un adulte , Jaurès!.   L’idéal étant que l’adulte ne soit jamais dans une situation où il mérite une punition car cela ne correspond plus à sa position et son rôle de responsable… le mot adulte n’étant pas dissociable  du mot responsable… un gros mot pour vous.   Qui est adulte accepte non seulement d’être responsable mais revendique de payer ses erreurs.

    Et c’est incompatible avec le choix de la fonction publique et tous ses privilèges pour arriérés mentaux qui ne grandissent pas ceux qui en"profitent" mais les empêchent précisément de devenir adultes!

    Par contre, une fois posé ce cadre réducteur de l’homme dans et par l’Education Nationale, cadre et exemple que vont subir tous les élèves,  le processus que vous décrivez comme à suivre en cas d’insulte de la part d’un élève est effectivement  le moins mauvais, voire le meilleur dans la mesure où il fait appel à l’intelligence de l’élève.

    … " des élèves qui insultent les profs ça a toujours existé" … 

    Tendancieux et faux. Auriez vous donc fait votre scolarité en vous autorisant l’insulte à chaque fois qu’un prof vous contrariait?  Mauvaise foi ou ignorance d’une  réalité que vous n’avez pas connu?

    "La première valeur qu’il faut inculquer à un enfant, c’est qu’il faut respecter les règles"…  

    Lesquelles? celles de l’Union soviétiques avec par exemple délation conseillée des parents désobéissants? ou des Nazis qui formaient les jeunes à servir leur cause? ou de l’Islam qui les prépare aux pires contradictions ou du capitalisme qui voit en chacun un consommateur ou de l’Education Nationale qui les consomme et les consume en fonction de son intérêt corporatiste?ou du syndicaliste que vous êtes qui n’a pas encore saisi que la première des régles est l’égalité de droits … et que celle ci n’étant pas intégrée et installée politiquement,  toutes les autres régles ne sont que la loi du plus violent, c’est à dire du plus con.

     

     

     

    10 février 2008 à 0 h 26 min
  • Daniel Répondre

    Pour être respecté, un adulte doit avoir des comportements respectables. Qu’un enfant s’autorise à traiter un adulte de connard laisse penser que la gifle instantanée est une réponse tout à fait appropriée; mais à réserver à des situations exceptionnelles. Il reste que l’adulte est celui qui doit l’exemple. Et il reste que les enfants sont naturellement sensibles à l’exemple,   sauf quand l’éducation les a formés à appeler vérité ce qui est intérêt immédiat.   Par exemple devenir fonctionnaire pour éviter de penser soi même ou mieux enseignant pour les super vacances … et croire ensuite que ce comportement est respectable…

     Mais comme insiste Tucroy, tout dépend effectivement des circonstances.  Si les médias  nous fournissent une partie des données afin d’orienter l’opinion publique,  c’est de la manipulation. Ce comportement professionnel  est au niveau, disons au hasard : du comportement d’un enseignant qui n’aimerait pas son métier,  serait alcoolique et utiliserait la violence envers ses élèves,      ou bien, au hasard, celui d’un jeune blanc bec fils de flic , qui traiterait de connard son prof  en se sachant protégé par le statut de son père. 

    Au fait, combien de "vérités" propose ce journal?  On préfèrerait la Vérité . Sinon rien vaut déjà plus!

    Mais La Vérité pourrait elle enflammer la polémique, c’est à dire alimenter la violence et donner un pouvoir illusoire à l’auteur?

    Pour ma part, j’attends une confirmation de la part de l’auteur ou bien des précisions complémentaires qui honoreraient le journal et la confiance de ses lecteurs.

    Merci à SAS pour le rappel de la médiatique gifle Bayrou.

    9 février 2008 à 22 h 43 min
  • R. Ed. Répondre

    Ce qu’il faut surtout bien lire ici,

     

    C’est """""""""24 heures de garde à vue"""""""""", autrement dit privé de sa liberté pendant 1 jour.

    Pour une claque à un gamin sans éducation. C’est le refus de mettre de l’ordre dans son bordel qui a déclenché le processus, la claque est la fin du processus, pas le début.

    D’un côté, il y a un gamin de merdre – entout cas, il l’a foutu, la merde – de 11 ans – dans une école "technique"(1)

    De l’autre un homme de près de 50 ans, professeur – et donc avec un diplôme – ce qui n’est pas la définition d’un connard.

     

    (1) école technique, c’est l’école où se retrouvent les gamins pas trop intelligents. Fils de gendarme, c’est un peu pareil à fils de douanier, il a de qui tenir.Gendarme, c’est le militaire planqué à l’arrière en cas de conflit armé et dont le travail consiste à tirer sur les déserteurs. Ce sont les planqués dans le buisson pour traquer les automobilistes et les mêmes qui font dans leur froc devant les beuhrs de banlieues.

    Villiers-le-Bel : 200 émeutiers et 1000 policiers pour ramener le calme.

    5 flics pour un djeune !!!           Et sûrement autant "pour la garde à vue du professeur"

    9 février 2008 à 11 h 33 min
  • Anonyme Répondre

    Affligeant cette soumission au premier ragot qui traîne et cet empressement à enfourcher le premier cheval venu, pourvu qu’ils permettent de vitupérer, de jeter toujours la même bile !

    Le sujet est croustillant ? Il me donne raison ? Alors pas de scrupule ni la moindre hésitation, haro sur le baudet !

    Et tout ça au nom des valeurs les plus éminentes.

    Cette fois-ci, tout de même, ce n’est pas d’œillères ni de verres déformants dont il s’agit, mais de merde plein les yeux.

    Ignorance superbe du seul post digne d’attention : celui de Cornouaille, le 06. Puisque personne ne semble l’avoir lu ou en tout cas en avoir saisi toute l’importance, je me permets de le citer. Non pas qu’il doive en résulter un supplément d’honnêteté de la part des uns ou des autres, mais pour mettre en évidence une réalité destructive.

    "Ce professeur est connu pour son penchant pour l’alcool, mais tout le monde est resté muet sur ce probléme. C’est le proviseur qui a convoqué le pére de l’enfant et s’il est arrivé au lyçée  en tenue, c’est parce-que au moment de l’appel du proviseur, ce gendarme était en service. C’est le proviseur qui a demandé au gendarme de porter plainte. Aprés cette affaire deux jeunes filles se sont plaintes auprés de l’infirmiére du lycée du comportement de ce professeur. Celle-ci, a fait remonter l’information jusqu’au proviseur."

    Si cette information est vraie, certains devront ravaler leur bave. Ils pourront à juste droit la resservir à ceux qui informent aussi mal, et je ne parle pas du seul auteur de l’article des 4 vérités.

    8 février 2008 à 23 h 35 min
  • sas Répondre

    Normal que nos pendors qui se laissent insulter du matin au soir par nos zivas de bannlieux…..trouve presque normal que leur propres rejetons donnent du "connards" à d’autres fonctionnaires en service….

    pathétique de chez pathétique

    sas

    8 février 2008 à 12 h 30 min
  • Brice Répondre

    POur Mancney,

    Je vous conseille surtout les ouvrages de Guillaume Faye (dont l’une des sources est Maurice Allais ; seul prix nobel Français d’économie et pas l’atlantiste patenté Jacques Attali qui veut relancer l’immigration ; comme si elle avait cessé) et celui cité dans mon post, les livres d’Alexandre Del Valle, le déclin de l’Occident d’Oswald Spengler. Et Septentrion de Jean Raspail; très instructif.

    A+

    8 février 2008 à 11 h 02 min
  • Anonyme Répondre

    Brice, thanks pour le commentaire, et pour l’article de Christian Bouchet, que je viens de relire, a propos du bouquin de jean Roux.
    Well, cela me laisse un peu songeur. Evidemment, a propos de la "Braderie du Patrimoine Francais", personne ne contestera les faits énoncés, mais certains paragraphes sonnent curieusement; par exemple :
      " La dépossession porte sur 500 milliards d’euros d’actifs : grandes sociétés nationales, transport aériens et ferroviaires, aéroports et réseaux autoroutiers, bâtiments publics, foncier domanial, patrimoine historique et artistique, musées nationaux, stocks d’or de la Banque de France…"
    – Est-il correct de mettre dans le meme sac le patrimone historique et culturel et les entreprises et autres moyens de production ou de services? Probablemernt pas et les associer n’est pas honnete car cela tend a offrir aux seconds la noblesse des premiers.
    Parce que, pour ce qui est des "actifs" industriels et commerciaux, cela fait longtemps que les multinationales sont présentes partout, et cela risque d’etre difficile de faire du protectionisme a ce niveau; les fonds de pension US, ce n’est pas un scoop, les pétro-$$$ du Golf, non plus, et pourquoi pensez vous que l’on pousse les arabes a construire tout et n’importe quoi chez eux, (piste de ski a Dubai, court de tennis suspendu, etc…) et bien c’est justement pour éviter qu’ils n’achetent toute la planete. La présence de capitaux US dans nos cies d’autoroute compense probablement la présence de capitaux francais dans l’économie US; par exemple Renault possede 40% de Nissan, qui se porte tres bien sur la marché US et concurence aggressivement les majors US; pendant l’année du Boycott France, en 2003/2004, les Ricains avaient sorti une liste de Boites Américaines appartenant aux Francais : la liste était plutot longue et je parie que Jean Roux ne l’a pas mise dans son bouquin.
    Quand a notre patrimoine culturel et historique, que je chérie autant que vous, il s’en va directement, démographiquement et démocratiquement, a vitesse grand V,  dans la poche des Arabes qui nous envahissent, et ceci est bien plus grave que tout autre choses.
    Alors, ce patrimoine la, notre vrai héritage, notre langue, notre cuture, notre way of life, nos villages, nos églises, nos monuments aux morts, notre patrimoine intellectuel et la mémoire de milliers de nos artistes et savants, de milliers de nos grands généraux et de nos philosophes, comment Jean Roux compte-t-il les défendre?
    Et nous-meme, quand allons nous commencer a nous défendre autrement que par des phrases et des mots?

    Merci a la rédaction des 4 V qui vient de mettre, dans la marge a droite de la premiere page du journal, et avec beaucoup d’a propos, sa citation de la semaine : "  L’homme doit agir le plus possible, car il doit exister le plus possible." Leibnitz.
    Well, aujourd’hui, ca se décline : "Bello ergo sum!"

    Action, anyone?

    Best,

    Mancney

    7 février 2008 à 19 h 56 min
  • Jaures Répondre

    Les éditorialistes et éminents commentateurs des 4V accumulent les contradictions. Pas une semaine où je ne lisent, y compris aujourd’hui, les pires invectives sur les profs: feignants, incompétants, laxistes, marxistes…Pourquoi dès lors ne prennent-ils pas fait et cause pour ce jeune qui n’aura fait, si on les en croit, que châtier un coupable.

    Malheureusement, beaucoup de parents relaient ces confortables et stupides préjugés: si mon enfant ne réussit pas, ce n’est pas parceque je ne m’en occupe pas assez, c’est à cause des profs. Des enfants qui insultent des profs, ça a toujours existé. Il existe une institution interne pour règler ces problèmes: le conseil de discipline. Un prof qui se fait insulter doit traduire le jeune devant cette instance où siègent des représentants de l’administration, des profs, des élèves et "l’inculpé" lui-même éventuellement assisté d’un adulte. Cette séance permet d’entendre le jeune, de lui faire expliquer ce qui l’a conduit à ce débordement et de présenter ses excuses publiquement. A l’issue, une sanction est proposée de 10 jours d’exclusion à l’expulsion définitive selon la gravité des faits.

    En aucun cas un prof ne doit frapper un élève. Pas seulement pour des raisons morales, mais surtout parceque ce serait totalement inéfficace. Ainsi des jeunes assez violents pour insulter un prof ne voient pas forcément d’un mauvais oeil qu’on lève la main sur eux: c’est là leur terrain. Ils connaissent, ce sont leur règles, celles du plus fort, et dans ce cas, ce qui marche en 6ème risque de poser problème en 3ème. "La violence est le dernier recours à l’incompétence" a dit quelqu’un. Je ne dis pas que ce prof est incompétent mais son alcoolisme patent montre qu’il était pour le moins fatigué.

    De même, la réaction du gendarme est absurde. Si un prof a un comprtement déviant, il doit être renvoyé devant sa hierarchie. Si un prof frappait un de mes enfants, quelles que soient les circonstances, je porterais l’affaire devant l’inspection académique (au risque de me faire gifler, comme ce fut le cas récemment). La première valeur qu’il faut inculquer à un enfant, c’est qu’il faut respecter les règles et si les adultes sont les premiers à s’en affranchir comment se plaindre ensuite que les jeunes n’aient plus de repère ?

    7 février 2008 à 18 h 55 min
  • preulx Répondre

    Encore heureux pour le professeur que le gamin était blanc. Qu’est-ce que ç’aurait été s’il avait giflé un noir ou un maghrébin… Il aurait eu toutes les associations gauchistes sur le dos (MRAP, sos racisme et j’en passe) !

    7 février 2008 à 13 h 26 min
  • Anonyme Répondre

    Merci, Brice, intéressant.
    Pour en revenir a cette histoire de giffle, je réalise que mon post, plus haut,  n’était pas tres clair, encore une fois…. Sorry, trop de Jack Daniels, probablement.  Merci de comprendre l’ironie de ma phrase alors que rien ne semble l’indiquer.
    J’aurais du écrire en réponse a Florin: " – Ok. Tout ca on sait, et c’est vrai. Donc, pour en revenir au sujet, et parce qu’il n’a probablement pas tout a fait tort, un gamin de dix-onze ans a-t-il le "droit" de traiter son professeur de connard? Dans quel milieu, dans quelle famille faut il avoir été éduqué pour se conduire ainsi? Quel est l’avenir de ce mome?

    Quand a la gravité de la giffle, c’est effectivement tres grave… de la considérer comme grave.
    Je me souviens d’un garcon qui m’a dit un jour que si il avait pu toucher 10 balles pour chaque baffes qu’il a ramass
    ées, de la part des curés et autres surveillants d’internat, il aurait, m’a-t-il dit, probablement pu s’offrir une Bentley (les cheveux tirés autour de l’oreille ne comptent pas). Il m’a aussi dit, que malgré tout, le nombre de baffes recues n’a pas atteint le dixieme du nombres de baffes méritées, et qu’il s’est donc débrouillé pour les éviter neuf fois sur dix. Il a enfin précisé que seul un petit nombre d’éleves, dans une classe, sont touchés par ces punitions, et qu’il n’y a aucun doute qu’ils font ce qu’il faut pour, et qu’ils sont tout a fait conscients des conséquences, et que c’est une maniere pour eux de prendre des risques, et de se faire une réputation.
    Comme la vie est injuste, ce garcon discip
    é et indiscipliné, a par la suite eu une carriere professionnelle tres satisfaisante et une vie de famille accomplie, et je ne l’ai jamais entendu critiquer cette éducation presque spartiate qu’il a recue, mais il m’a dit que celle ci, d’une certaine maniere, a tres probablement contribué a sa réussite, et que si c’était a refaire, il souhaiterait recevoir la meme.
    Il vaut mieux considérer l’avis de ceux qui ont vécu ces expériences, n’est-ce-pas?

    Best,

    Mancney

    7 février 2008 à 10 h 16 min
  • alf007 Répondre

    A Merle de Berlaimont, ok le prof n’est pas toujours au top et sont comportement serait  instable, vous dites que l’on doit le respect au prof,  et vice versa, mais depuis  quelques années les profs en prennent plein la tronche, physique et paroles, une gifle part sur l’éléve, et voila un scandale. Or la grande majorité des gens ne comprennent pas que le principe d’une gifle soit si sévèrement jugé.

    Par contre les enseignants dans une grande majorité par engagement politique , récoltent aujourd’hui ce qu’ils ont semés. Giflé un élève voila un geste facho comme ils disent.

    7 février 2008 à 4 h 36 min
  • Brice Répondre

    Pour Mancney et Jean Riz,

    Nous atteignons cette fois-ci un niveau de décadence absolument incommensurable. Pour citer une phrase de JMLP : "Les français ont voté contre un projet socialiste catastrophique". Le FN, qui était après les présidentielles à l’article du déclin, risque fort de connaître une ascension fulgurante avec la dégradation accélérée de notre situation. Le mini-traité n’en parlons pas, lorsqu’on pense qu’un torchon comme Marianne a abordé le sujet en le décrivant comme une régression démocratique, je cite "ce qui amène à la révolution". La France va s’écrouler et ce sera salvateur.

    Bonne lecture

    La grande braderie du patrimoine public des Français
    Christian Bouchet
    Éditorial
    La grande braderie du patrimoine public des Français

    J’avais, cette semaine, l’intention de me livrer à une de mes manies habituelles: l’autocongratulation.

    En effet, je voulais relever qu’une fois de plus les faits me donnaient raison.

    Dans le numéro de septembre 2004 de Résistance, il y a donc un peu plus d’un an, j’avais annoncé que le ralliement de Bompard au vicomte vendéen était inéluctable. Certains avaient alors contesté avec ironie mon analyse : Bompard était un type si bien… Douze mois après, ce qui était prévisible se réalise : il passe à la réaction avec armes mais sans bagages (puisqu’il laisse à la porte du villierisme sa harka de mongoliens…).

    J’en étais là de mes réflexions et j’envisageais une chronique aussi saignante que cinglante quand j’ai reçu, en service de presse, un livre qui m’a passionné et dont la présentation m’a semblé bien plus importante que l’analyse du reniement d’un troisième couteau du mouvement national.

    Œuvre de Jean Roux, un fiscaliste connu, et intitulé « La grande braderie du patrimoine public des Français », cet ouvrage a été publié par les Editions FX de Guibert, habituellement plutôt classées « à droite ».

    Ce livre n’apporte aucune révélation, mais il est le premier à mettre en perspective et à décrire la gigantesque « Opération Publique d’Achat » sur le patrimoine public des Français, et ce au profit des grandes société multinationales et des fonds de pensions américains.

    La dépossession porte sur 500 milliards d’euros d’actifs : grandes sociétés nationales, transport aériens et ferroviaires, aéroports et réseaux autoroutiers, bâtiments publics, foncier domanial, patrimoine historique et artistique, musées nationaux, stocks d’or de la Banque de France…

    La privatisation sournoise du système public de protection sociale et de retraites, l’abandon à la spéculation anarchique du domaine public et du littoral, la privatisation rampante de l’eau, de l’image, de l’espace… sont également étudiées, ainsi que les techniques financières de dépossession et les montages sophistiqués sur fond de laxisme et de démission.

    Après avoir décrit l’évolution des paramètres clés, qui, en dix ans (1989-1999), ont conduit l’Argentine à la cessation de paiement, l’auteur étudie l’évolution de ces mêmes paramètres pour la France et annonce le risque d’une faillite en chaîne des budgets publics à l’horizon 2010 : Etat, caisse de protection sociale et de retraites, collectivités locales !

    En vingt ans, sous le PS puis l’UMP, la dette de l’Etat français aura augmenté de 1000 milliards d’euros. Le cumul des braderies en cours et de l’augmentation de la dette de l’Etat représente le chiffre effarant de 1500 milliards d’euros dilapidés… de quoi offrir au peuple français un patrimoine équivalent à 10 millions de logements neufs, de 150.000 euros chacun !

    La France n’est pas le seul pays européen concerné. Mais la richesse historique considérable de son patrimoine et ses atouts économiques, géographiques, culturels, donnent à ce gâchis sans précédent dans son histoire une dimension toute particulière et existentielle.

    A la vitesse d’un milliard d’euros par semaine pour le budget de l’Etat, cumulé avec un milliard d’euros de déficit par mois pour les budgets sociaux, le peuple français, désinformé et inconscient, marche vers « la finale argentine », autrement dit vers l’abîme.

    En conclusion, « La grande braderie du patrimoine public des Français » est un livre à lire et à faire lire. C’est un livre qui complète fort à propos les thèses les moins critiquables de la théorie de la convergence des catastrophes de Guillaume Faye et qui est de nature à apporter bien des matériaux pour une critique globale de notre société. En tous les cas, c’est un livre qui nous parle des choses importantes, de la véritable politique, loin des petites magouilles et des arrangements entre copains et coquins, entre Bompard et de Villiers.

    Merci de publier ce long poste.

    6 février 2008 à 22 h 53 min
  • CORNOUAILLE Répondre

    Information fausse, il faut dire que nos journalistes sont spécialisés dans les informations incomplétes, lorsqu’elles ne sont pas complétement fausses. Il est vrai qu’il faut faire du "politiquement correct".

    Ce professeur est connu pour son penchant pour l’alcool, mais tout le monde resté muet sur ce probléme. C’est le proviseur qui a convoqué le pére de l’enfant et s’il est arrivé au lyçée  en tenue, c’est parce-que au moment de l’appel du proviseur, ce gendarme était en service. C’est le proviseur qui a demandé au gendarme de porter plainte. Aprés cette affaire deux jeunes filles se sont plaintes auprés de l’infirmiére du lycée du comportement de ce professeur. Celle-ci, a fait remonter l’information jusqu’au proviseur.

     

    6 février 2008 à 21 h 30 min
  • mere de berlaimont Répondre

    Elle est belle la france !!! houla !!!! Faites des enfants pour empocher les allocations et mettez le a l ecole pour qu il se prenne des gifles !!! Je n ose meme pas imaginer si le gamin avait eté étranger on l aurait surement battu jusqu a mort sans suive ….Faut arreter les conneries la lisez correctement et vous verrez que si ce professeur que j ai eu egalement c était fait soigner son aggressivité depuis longtemps et qu’il n avait pas bu il n aurait pas gifles violemment un gamin de 11 ans !!! De plus ce n est pas l enfant qui a commencer mais bien se prof qui lui met ses affaires par terre et le plaque contre un mur donc reaction normal du gamin !!!! On va demander a se prof de venir plaquer contre un mur tte personne accusant le gamin de malhonete et on vera si vous ferez mieux que se goss ou si alors votre aggressivité a vous defendre vous fera faire pire…Alors ne parler pas pour ne rien dire et dites vous bien que si un eleve doit etre respectueux envers un prof et bien se n est pas a sens unique …en mot de la fin je dirais simplement que l alcool ne mene qu a de la violence ..

    6 février 2008 à 20 h 42 min
  • beligue Répondre

    Je connais beaucoup ,de mineur qui à mon époque, à celle de mes parents ou de mes grands-parents auraient embauché un avocat à temps plein si ce système idiot avait exister alors;

    Le chomage va bientot baisser vu les cohortes d’avocat qu’il va nous falloir dans notre vie privé ou bien car le ridicule va bientot nous tuer.

    On vit une époque formidable mais je ne sais pas pourquoi je me dis que cela ne va durer.

    6 février 2008 à 18 h 37 min
  • R. Ed. Répondre

    La garde à vue de 24 heures, c’est peut-être pour une autre raison !

    Pour permettre au gendarme d’aller se farcir la femme du prof sans risques.

    Rigolez pas, ce n’est pas la première fois que cela se passe;

     

    Remarquez aussi que la justice est complice du gendarme, pour oser traîner ce prof devant un tribunal pour une telle raison, une gifle.

    Pourquoi pas un duel tant qu’on y est.

    Et la "qualification du crime" : coups AGRAVES sur mineur ! Pourquoi pas tentative ratée d’assassinat et la cour d’assises tant qu’on y est ?

    A mon avis, ce gendarme doit avoisiner les 75 de QI, et encore. Un débile dans l’armée.

    6 février 2008 à 16 h 32 min
  • Nico Répondre

    Au delà de cette petite aventure de giffle en garde à vue, pas du tout révélatrice à mon goût, je trouve les commentaires ci-dessus d’une pauvreté affligeante, preuve d’un manque de discernement total. J’ai cru reconnaître en certains le français de base qui n’a jamais regardé au-delà de sa cloture.
    L’enseignement privé n’a jamais rien résolu. Il suffit de voir aux US ou en Angleterre les dégâts que cela cause. Certes ça coûte moins cher (et encore) à l’Etat, mais si le rôle de l’état n’est plus d’assurer à ses enfants une éducation juste et égale, alors il ne sert à rien.
    Je reçois dans ma boîte des stagiaires de tous bords, et dire que "le privé fait son travail", c’est une vue de l’esprit !
    Par contre, oui pour qu’il y’ait des changements de fond, et oui pour dire qu’il ne sert à rien de forcer un gamin à avoir le bac. Mais le changement ne viendra pas de la base, elle est corrompue.
    Ceci étant, je trouve très réducteur la généralisation sur les enseignants. Il y’a certes un paquet de branleurs parmis eux, mais il y’en a aussi chez Renault, chez Carrefour, ou chez Saint Gobain, pas besoin de bosser dans le public pour trouver le syndicaliste de base qui ne sait compter qu’en RTT entre deux Ricards.
    La solution n’est pas simple, ou alors si elle est simple, c’est qu’elle est très mauvaise.

    Pour finir, ce connard de gamin l’a bien cherché, j’espère qu’il se reprendra d’autres torgnoles dans la gueule, ça lui fera pas de mal. Quant au père, c’est trop tard pour lui, y’a plus rien à faire.

    6 février 2008 à 16 h 21 min
  • sas Répondre

    Garde à vue pour une giffle……ils sont fous ces romains….." le véritable salaud" de cette affaire c’est le gendarme père de l’apprenti délinquant….qui c’est empressé de porter plainte….étant problablement pote avec le procureur ca devient une affaire personnelle d’etat…..le ministre fillon lui est outré, mais ne fait rien.ON NE PEUT DEMANDER AU PROFS DE S INVESTIRE ET DE REPRENDRE LE DESSUS ET LES ALLUMER DES QU ILS MANIFESTENT UN PEU D AUTORITE…..gageons que notre pendore lui doit bien se faire respecter dans son entourage privé et publique si il est permis a son fils de parler ainsi à son prof….la jurisprudence bayrou était plus simple…..il s agissait de mohamed…..et le tarteur etait ministre ….alors l affaire est bien différente….

    ils sont fous ces romains…

    sas

    6 février 2008 à 13 h 48 min
  • Jean Riz Répondre

    Entièrement d’accord, les profs l’ont bien cherché !

    Une solution vraiment toute simple et avantageuse (financièrement surtout) à la crise de l’école : abolir le quota des écoles privées !
    En effet, celles-ci coûtent moins cher  à l’état qui a toujours obligation de dispenser une scolarité à tous, et comme le privé fait son travail et que le public ne le fait plus – malgré les augmentations substantielles et régulières de "moyens", on a tout à y gagner. Une simple modification de loi pour tout arranger, et gratuitement, c’est trop simple, et tous les gauchistes vont hurler !
    Ma mère a vu l’école libre de sa commune se vider en quelques années, parce que les nouveaux "instituteurs de la république" sont arrivés. Sans moyens, sans appuis, sans soutiens, ils avaient la foi, eux, contrairement aux fonctionnaires qui ne pensent qu’à leurs vacances. Libérer les écoles pirvées fera que les écoles publiques se videront très vite, beaucoup de parents ont (enfin) compris qu’un élève qui arrive en 6ème tout en ne sachant pas lire, n’avait rien à y faire.. Pas plus qu’un bachelier de pacotille n’a de raison de fréquenter une université… Il y a beaucoup trop d’universités et de lycées en France, les "figurants" occupant une place que les "désireux d’apprendre" se voient confisquée honteusement par ceux qui n’en retireront aucun résultat.
    Mais la France n’aime pas les choses simples, encore moins celles qui sont efficaces….

    Pour le mini-traité, c’est en fait une imposture dont le gouvernement ne se remettra pas. Certes, le sang sèche vite en politique, mais pour celui-là, il est trop grave, car c’est la démonstration cinglante que les élus se foute royalement de notre gueule !
    Nous savons depuis longtemps que la démocratie est une histoire ancienne, mais jusqu’alors, nos brillants imposteurs voulaient encore nous en laisser l’illusion. Là, au moins et pour une fois, c’est clair !
    En régime de dictature, le principe c’est : "Ferme ta gueule"…..
    En régime républicain, c’est : "Cause toujours"….
    En France, c’est : "Cause toujours, on se fout de ta gueule"…
    Un bon compromis, quoi….

    6 février 2008 à 11 h 42 min
  • preulx Répondre

    Non ce professeur ne méritait pas d’être traité comme un délinquant, quant au gamin son comportement est inacceptable comme l’est celui de son père pourtant gendarme, donc garant du respect des règles. Le ministre de l’éducation Xavier Darcos a joué son rôle en prenant partie pour le professeur.

    Il est vrai que les professeurs ont accompagné la dégénérence de notre société devenue laxiste et "égalitariste", mais je pense que beaucoup d’entre eux étant confrontés aux dures conséquences de mai 68 rêvent à nouveau d’un respect de l’enseignant. Le problème se situe plutôt dans les strates de l’Education Nationale et de ses bien-pensants gauchistes qui continuent de nier l’évidence : une dégradation désastreuse du niveau de l’enseignement, une perte totale des valeurs et une immigration extra-européenne massive.

    6 février 2008 à 11 h 38 min
  • alf007 Répondre

    mais cette histoire est révélatrice de l’état de décomposition de l’enseignement, pour les enseignants ils ont voulus cette situation depuis des lustres, de gauche et laxistes, avec parfois de l’angelisme, ils récoltent le résultat de  cette situation. Pire les agressions sont pratiquement tous les jours, une loi interdit de donner l’origine de ceux qui en grande partie pratiquent la contestation verbale et physique, quelle  chance. Mais la aussi les enseignants ont toujours eu par leurs idées de gauche un amour  immense pour les semeurs de troubles.

    Enfin le gendarme qui porte plainte  mais cela est ahurissant,  pour faire court on a du soucis a se faire avec des forces de l,ordre nouvelle vague, la star’ac je vous dis.

    6 février 2008 à 6 h 42 min
  • Anonyme Répondre

    Florin : " Je ne plaindrai pas les profs. La plupart sont de gauche et laxistes. Ils méritent des mots autrement plus dures que celui prononcé par le gamin. Ils ruinent ce pays en inculquant aux élèves l’idée que le seul rêve dans la vie, c’est d’être fonctionnaire."
    – Ok. Tout ca on sait, et c’est vrai. Donc, pour en revenir au sujet, et parce qu’il n’a probablement pas tout a fait tort, un gamin de dix-onze ans a le "droit" de les traiter de connard.

    Florin : " Bon maintenant, Sarko : plein de gens l’attaquent POUR LES MAUVAISES RAISONS !!! Carla, c’est son affaire."
    – Ok. Et que la First Lady de France bénéficie d’un tel palmares sexuel, c’est pas genant. Non? C’est vrai que sa fondation a elle, plutot que les pieces jaunes, ca pourrait bien etre un bordel pour les sans abris.
    Y’aurait pas quelque part des mots comme décence, image, exemple,  etc… qui trainent par la? Vous parliez de "classe" aussi, n’est ce pas?

    Best,

    Mancney

    6 février 2008 à 5 h 48 min
  • Florin Répondre

    De la gifle à Carla … ou comment faire feu de tout bois en petit format A4 !!! Le lien est tout sauf évident.

    Je ne plaindrai pas les profs. La plupart sont de gauche et laxistes. Ils méritent des mots autrement plus dures que celui prononcé par le gamin. Ils ruinent ce pays en inculquant aux élèves l’idée que le seul rêve dans la vie, c’est d’être fonctionnaire.

    Faut pas y aller par quatre chemins : vous n’aimez pas être profs ? Le bruit vous dérange ? Les élèves vous insupportent ? Changez de métier, devenez inspecteurs des impôts. C’est plus cool, mais avec moins de vacances. Les gens qui n’arrêtent pas de geindre, mais ne se bougent pas, sont des emmerdeurs finis.

    Bon maintenant, Sarko : plein de gens l’attaquent POUR LES MAUVAISES RAISONS !!! Carla, c’est son affaire. Au moins, ça nous coûte pas un rond, pas comme la maîtresse de Mimit’. Et c’est autrement plus classe que l’autre avec ses pièces jaunes – emblème d’un pays de gagne-petit. Carla va empocher que de gros chèques (Ryanair l’a appris à ses dépens …).

    Très peu de plumitifs (car tous aux ordres) ont parlé des VRAIES raisons de la colère et du doute : la ratification par le Parlement du Traité de Lisbonne, copie-collée de la défunte Constitution. Notre dernier espoir, c’est l’Irlande, qui sera obligée de passer par un référendum. Perso, j’aurais bien envie d’aller sur place et coller (au moins !) des affiches …

    6 février 2008 à 1 h 57 min

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