L’avenir préoccupant de la démocratie minée et menacée par la démagogie

L’avenir préoccupant de la démocratie minée et menacée par la démagogie

Précisons d’abord que la démocratie reste un bel idéal qui a fait rêver les peuples et continue de les faire rêver, mais rappelons encore une fois que son histoire est aussi celle des pires horreurs que furent le nazisme, le stalinisme, les maoïsmes chinois et cambodgien.

Nous devons malheureusement constater qu’aujourd’hui le drapeau démocratique est entaché chaque jour, tant au niveau géopolitique que national et médiatique. Ce drapeau recouvre historiquement le meilleur comme le pire.

Commençons par la géopolitique et les révolutions de la Méditerranée : dés leur départ, il était flagrant que le renversement des dictatures masquait le malaise profond de peuples soumis à une démographie explosive avec une économie incapable de faire face à un tel défi. Les révolutions sont donc d’abord existentielles puis qu’il s’agit de vivre avec un euro par jour, ou même moins. Les dictatures étaient d’abord des parasites issues du sous développement.

A notre connaissance, aucun média, aucun politique occidental n’a voulu ou pu expliquer la réalité de ce que recouvrait d’abord les demandes de démocratie : du pain et du travail. Ce refus de la réalité entraine un affaissement d’économies aussi fragiles qu’insuffisantes, avec des manifestations qui risquent d’aboutir au pillage puis à une anarchie croissante avec une immigration de moins en moins contrôlable.

Même erreur d’analyse de notre part concernant les guerres d’Irak, d’Afghanistan et de Libye. Qui pourrait affirmer que notre départ laissera ces pays dans une situation de meilleure démocratie ? Les optimistes se font chaque jour plus rares.

Penchons nous maintenant sur les modèles américains et européens de démocratie affirmée, en commençant par le symbole de l’affaire Strauss-Kahn. On s’aperçoit que la justice démocratique est dynamitée par les postures politiques : présentation du suspect menotté devant les médias, mobilisation des minorités et des avocats stars, en vue de transformer un fait divers en symbole politique et même géopolitique. La vérité, l’objectivité judiciaire, les principes démocratiques sont mis aux oubliettes, au profit des arrières pensées politiques et des actions médiatiques.

La régression de la morale est patente et les parties prenantes ne pensent pas justice, mais argent et profit politique.

La France fait-elle exception au déclin de la vraie morale démocratique ?

Malheureusement non. Ne revenons pas sur l’affaire d’Outreau, mais constatons que les lois restreignent régulièrement les libertés d’expression et la recherche d’informations.

A titre d’exemple d’informations manipulées, l’Insee présente toujours un budget mensuel du Français moyen avec un coût du logement pesant 6 %, alors qu’il est en réalité de 25 %. Autre exemple, la population française s’approche certainement des 70 millions. Sur ce sujet, pourquoi ne pas effectuer un recensement exhaustif comme l’ont fait les USA l’année dernière ?

Dans le domaine de la liberté d’expression, comment ne pas être choqué par la poursuite engagée contre la rectrice de l’université d’Orléans qui expliquait que les étudiants immigrés avaient un moins bon niveau que les étudiants de souche française ? Une telle remarque permettrait au contraire de s’appuyer sur ce constat pour rechercher les causes et les remèdes à ces mauvais résultats.

En France comme ailleurs, la démocratie régresse face aux campagnes médiatiques basées sur l’émotionnel, le refus des réalités et cette régression peut être accentuées par l’usage de campagnes menées sur internet.

L’universalité du phénomène de désinformation risque de paralyser le règlement des trois crises actuelles : les dettes des Etats , la question pétrolière, les révolutions du Moyen Orient. Il est encore temps de nous reprendre pour s’attaquer aux vrais problèmes sans démagogie : travaillons pour cette espérance.

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Comments (1)

  • ozone Répondre

    Le couvercle sur la democratie en France fut le traité de Lisbonne,voilà un référendum massif,grosse participation,grosse différence pour le NON,le plus important débat,avec des tartes dans quelques reunions,depuis cinquante ans.

    Et tout ça a la poubelle par le fait du prince,la fin d’une démocratie en Occident,avec la complicité de l’opposition.

    Pas étonnant tant d’acharnement pour sauver l’euro

    12 septembre 2011 à 23 h 07 min

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