Le gentil voisin était un violeur récidiviste

Le gentil voisin était un violeur récidiviste

Une de plus. Encore une fois, une fillette de huit ans a été enlevée et violée par un violeur récidiviste, qui avait fait l’objet,au cours de la même année 2004, de deux condamnations, l’une à six mois de prison pour enlèvement et agression sexuelle, et l’autre à sept ans de prison pour agressions sexuelles sur mineure.

Moyennant quoi, en 2010 il vivait tranquillement dans le Gard, sans que personne dans immeuble ait été informé de son passé.

La petite fille et sa mère croyaient bien connaître ce voisin, installé depuis 2009 au rez-de-chaussée, et avec lequel la fillette avait été faire des courses le matin même du viol. Elles lui faisaient si bien confiance que la mère a laissé son enfant se rendre chez ce brave homme pour jouer à l’ordinateur. Après l’avoir violentée, le malfaiteur a conduit la petite fille, sous la menace d’un couteau semble-t-il, au cimetière où elle avait enterré son père quelques semaines auparavant, précise Le Parisien. C’est là que le lendemain, l’alerte ayant été donnée, des habitants partis à leur recherche ont repéré l’enfant et son bourreau, qui a été interpellé par les gendarmes.

« Il répondait à toutes les convocations de la justice dans le cadre de son suivi socio-judiciaire de dix ans imposé lors de sa condamnation en 2004 à Toulon », explique le procureur de Nîmes, Robert Gelli. « Les psychiatres qui l’ont suivi n’ont pas donné d’alerte rouge, ils n’ont pas estimé qu’il y avait des risques de réitération », renchérit Thierry Lescouarc’h, procureur d’Alès.

Résumons : un délinquant sexuel coupable de deux agressions sur mineur, dont une avec enlèvement, condamné en juin 2004, est déjà dehors en juillet 2009. Comme tous les délinquants sexuels, qui sont en général des prisonniers modèles, il se conforme aux obligations judiciaires qui lui sont imposées. Les psychiatres ayant garanti qu’il n’est pas dangereux, on ne prévient même pas ses voisins des risques potentiels qu’il leur fait courir. Pensez ! Ça pourrait lui pourrir la vie, à cet homme. Les habitants du quartier pourraient s’en méfier, le regarder de travers…

Moyennant quoi, personne dans le quartier ne s’est méfié. Le délinquant a eu tout loisir de choisir son heure – à moins qu’il n’ait été poussé par des pulsions que les psychiatres n’avaient pas prévues. Et une fillette entame son existence en portant un traumatisme terrible. Merci pour elle aux psychiatres, merci aux juges, et merci enfin aux politiciens qui préparent et votent ces règlements et ces belles lois grâce auxquels les victimes sont livrées et les criminels protégés.


Antoine Pèbres

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Comments (14)

  • lemans Répondre

    Il faut surtout denoncer des monstres comme BADINTER dont leur mission est de proteger les criminels et bafouer les victimes.

    18 mars 2010 à 15 h 46 min
  • Caillierez Répondre

    Encore une fois, la gentille gauche qui préfère protéger les criminels. Sont-ils capable de comprendre la souffrance des victimes?
    Triste et révoltant.

    11 mars 2010 à 12 h 49 min
  • grepon Répondre

    Ou est WatsonCorsica pour expliquer comment ca se fait que ce genre de delit n’est pas souvent repete sur l’ile?

    Malheureusement, grepon le texan ne peut pas affirmer que le justice au Texas n’est pas infectes de discours psyhchologisants.   On peut avoir de l’empathie pour quelqun et comprendre dans le meme temps qu’il faut l’executer tout de meme.   Freud avait peut-etre raison que l’individu n’est pas maitre chez lui meme, d’accord, mais il ne faut absolument pas laisser comprendre aux pervers sur le bord de craquer que ce genre de chose n’est pas puni decisivement, la toute premiere fois.   Ce que les peines courtes et les rehabilitations et les discours a la Badinter ou Foucoult fabrique dans le monde reel, c’est encore et toujours plus de victimes.

    -Grepon, votre correspondant geuerroyeur de la lumiere et de la verite Texan.

    11 mars 2010 à 5 h 31 min
  • johan Répondre

    Il fut un temp ou j etais contre… http://www.familywatchdog.us/

    10 mars 2010 à 22 h 10 min
  • Tortay Répondre

     Belle Justice et beau repère de brigands, tous ces juges, ces avocats, des psy, tous véreux, pourvu

    qu’ils empochent leur salaire, le reste, ils s’en foutent ! si ça arrivait à quelqu’un qui les touche de près

    sans doute qu’ils ne chanteraient plus la même chanson !

    il faut rétablir la peine de mort pour tous ces criminels, ils réfléchiraient à deux fois avant d’agir, et s’ils

    sont fous, , alors là, pas d’hésitation. une piqure et on en parle plus … çà soulagerait aussi nos prisons surchargées où tout ce beau monde a la belle vie, au chaud, nourris , éduqués à nos frais !

     

    10 mars 2010 à 11 h 42 min
  • BAYLE Répondre

    Encore le même scénario ! Notre justice est pourrie par le gauchisme et le laxisme ! Il vaut mieux redonner la liberté aux gangsters de toutes sortes, y compris les délinquants sexuels, plutôt que de protéger la Société ! Voilà la vrai réforme à faire dans le domaine de la justice !

    10 mars 2010 à 8 h 59 min
  • Arthur Répondre

    Peine exemplaire à l’encontre des pédophiles assortie d’une castration chimique ou chirurgicale obligatoire pour être sûr qu’il n’y aura jamais récidive. Mais une telle punition indispose trop les hommes de pouvoir, même sans doute des Ministres, qui sont quelques fois eux-mêmes peut-être adeptes du tourisme sexuel, qui sait ?? Les pauvres petites victimes qui s’en préoccupe ???

    10 mars 2010 à 8 h 50 min
  • Scipion Répondre

    "L’obligation des sujets envers le souverain s’entend aussi longtemps, et pas plus, que dure la puissance grâce à laquelle il a la capacité de les protéger. En effet, le droit que, par nature, les humains ont de se protéger eux-mêmes, quand personne d’autre ne peut le faire, ne peut être abandonné par aucune convention." Thomas Hobbes (15881679)

    9 mars 2010 à 11 h 35 min
  • DUPONT Répondre

    il avait sans doute été libéré ,avant terme ,par une décision du " Juge à l’application des peines". A ce sujet ,j’ai toujours eu du mal à comprendre pourquoi un fonctionnaire irresponsable pouvait avoir le droit régalien de modifier ,d’atténuer ,voire d’annuler ,une condamnation prononcée "au nom du Peuple Français" ,ce peuple dont on nous prétend qu’il est souverain…
    N’existe-t-il pas un principe juridique selon lequel tout citoyen est responsable des dommages causés par les choses et les personnes dont il a la garde ?
    la définition de la complicité n’est -elle pas de permettre
                                                                            fournir les moyen
                                                                            aider à commettre un délit ,?
    Une plainte officielle contre le J.A.P. pour complicité de viol n’aurait ,bien sur ,aucune chance d’aboutir ,mais elle pourrait peut-être les faire réfléchir ,lui et ses semblables…
    De même qu’une plainte pour faute professionnelle ,et / ou incompètence contre les experts psychiâtres qui n’ont rien vu venir…
                                                                           

    9 mars 2010 à 10 h 58 min
  • Ster Répondre

    Le justice française, dans son ensemble, est une pourriture de gauchistes !

    Il faut avoir eu a à faire avec elle pour s’en rendre compte. En 1980, ma jeune sœur est abattue de trois balles dans la tête. Meurtre avec préméditation. Avec un bon avocat partisien, le meurtrier s’en sort avec 4 ans de prison. Deux années plus tard il est libéré en conditionnelle et rôde autour de chez moi. Il finit par acheter une arme à feu.  … et se donne la mort: OUF !!! 

    ce sonr les juges que l’on devrait faire examiner par la vindict populaire.

    9 mars 2010 à 10 h 18 min
  • aleth Répondre

    c’est horrible!! et après, on me demande pourquoi je ne fais jamais garder mes enfants???!!!!

    9 mars 2010 à 10 h 08 min
  • IOSA Répondre

    Article gentillet qui flirte avec le politiquement correct……..le viol d’une fillette de 8 ans n’est plus un acte de pédophilie….. Que l’on se le dise !

    IOSA

    9 mars 2010 à 0 h 15 min
  • Daniel Répondre

    Merci pour cet article qui rappelle comment la justice prétends empêcher un citoyen de faire justice lui même, ou un groupe de citoyens de s’organiser pour faire face aux réalités, de crainte que les non professionnels traumatisent un voleur ou un violeur. La justice préfère punir sévèrement celui qui se fait voler pour la énième fois s’il réagit.  Etrange comportement!.  ces professionnels semblent préfèrer le violeur à la fillette de 8ans violée.
    En fait, c’est simplement que les individus oeuvrant pour la  justice tirent leur pouvoir,  non de l’objectif atteint, (baisse de la délinquance qui représente l’objectif  à atteindre et définit le mérite),  mais de l’aggravation  de la situation qu’ils sont payés pour améliorer!.
    C’est sur ce principe de base que s’est construit la gauche: le sabotage généralisé des valeurs qui font une civilisation.

    8 mars 2010 à 21 h 10 min
  • MAGNE Répondre

    Il faut rétablir la "peine" de mort et se débarasser des nuisibles .

    8 mars 2010 à 15 h 54 min

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