Les victimes insultées par les magistrats !

Les victimes insultées par les magistrats !

A la suite de la révélation de sa présence parmi les portraits affichés sur un « mur des cons » dans les locaux du Syndicat de la Magistrature, le général Philippe Schmitt, parent de victime, a diffusé ce message :

 C’est avec stupeur et un profond dégoût que j’ai constaté la présence de ma photo sur le « mur des cons » du Syndicat de la Magistrature, proche du pouvoir. Même si j’ai – et je ne le regrette pas – critiqué les libérations irresponsables de violeurs récidivistes, le laxisme de certains juges d’application des peines, j’estime totalement indécent d’être traité ainsi par ces «  magistrats », eu égard à notre histoire familiale.

Mon seul tort, je l’avoue, est de ne pas me résigner à ce que d’autres enfants subissent le martyre d’Anne-Lorraine !

A travers cet acte, c’est la mémoire de notre fille qu’on insulte, ce sont aussi toutes les familles de victimes qui peuvent ainsi constater le mépris et la haine que ce syndicat de magistrats éprouve à leur égard.

Sur ce mur, il n’y a pas de photos de criminels, de violeurs ou de pervers mais il y a les photos de plusieurs pères de victimes. Quelle attitude indigne ! Dès ce soir, j’ai chargé notre avocat, maître Drye du barreau de Senlis, d’étudier les suites judiciaires à donner à cette lamentable affaire. Quand on sait que les membres de ce syndicat « peuplent » le cabinet du Garde des Sceaux, il y a de quoi s’inquiéter !

Philippe Schmitt

père d’Anne-Lorraine, assassinée le 25 novembre 2007 par un récidiviste

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Comments (8)

  • Sancenay Répondre

    S’il n’y avait pas d’authentiques “V.C” sur le mur des épanchements du S.M. c’eût été tout à votre honneur , Général, de vous trouver cité.
    Mais lorsque l’on vous aperçoit à côté de certains dont le sourire benet s’y épanouit à ravir, on se dit qu’il a du y avoir une erreur de casting , ou bien les camarades syndiqués avaient abusé de la cervoise tiède.
    L’important dans l’histoire, c’est que ces enrobés de l’Injustice soient passés aux yeux de l’opinion publique pour ce qu’ils sont : des transgresseurs parmi d’autres de la Loi naturelle, une sorte d’invitation, assurément bien involontairement lancée au peuple français à remettre sans désormais trop tarder celle-ci à sa place

    3 mai 2013 à 12 h 12 min
  • dan Répondre

    Je crois que les dons faits à l’institut pour la justice ne sont pas déductibles des impôts… Et ne le seront jamais alors que c’est une institution réellement utile….
    Mais que donne l’état à ce syndicat “félon” ?

    2 mai 2013 à 0 h 39 min
  • Dr H. Répondre

    La vraie nature de ce pseudo-syndicat de magistrats était évidente depuis sa fondation. Petit florilège de ce gauchisme chimiquement pur : “Il faut, en se basant sur une véritable analyse en termes de lutte des classes, trouver sur le terrain judiciaire les modes d’expression de celle-ci, participer à la création de contrevaleurs qui permettent aux juges de rendre des décisions dans un sens socialiste”. (Hubert Dalle, secrétaire général du SM et ancien directeur de l’ENM). Auteur (défense de rire…) de plusieurs travaux sur la qualité de la justice, et l’évaluation des tribunaux. « La loi, nous la violons, ce qui nous permet de la faire avancer. » (Louis Joinet, autre secrétaire général du SM.) « Lorsque le législateur viole une liberté, comme c’est le cas avec la loi Pasqua sur l’immigration, c’est à vous de le censurer. » (Jean-Claude Bouvier, même casquette.) « Le juge n’est pas neutre. Sa décision n’est pas dépourvue de tout engagement. C’est au contraire un acte politique, et nous entendons politiser pour que le débat entre ouvertement dans le prétoire. Il faut choisir parmi les lois celle qui est au service des travailleurs, des opprimés, faire un choix entre deux camps. » (déclaration collective du Bureau national du SM.) « Soyez partiaux… ayez un préjugé favorable pour la femme contre le mari, pour l’enfant contre le père, pour le débiteur contre le créancier, pour l’ouvrier contre le patron, pour le voleur contre la police, pour le plaideur contre la justice. » «Pour maintenir la balance entre le fort et le faible, le riche et le pauvre, qui ne pèsent pas d’un même poids, il faut que vous la fassiez un peu pencher d’un côté.” Cette injonction de partialité s’accompagne d’une recommandation à violer le droit si nécessaire : « Dans vos fonctions, ne faites pas un cas exagéré de la loi et méprisez généralement les coutumes, les circulaires, les décrets et la jurisprudence. Il vous appartient d’être plus sage que la Cour de cassation, si l’occasion s’en présente. » (Oswald Baudot). Un autre délirant va jusqu’à prôner une privatisation de la justice apparemment réservée aux bandes ethniques : « Il y a dans les arrière-salles des cafés de Bobigny ou de Nanterre, des juges populaires qui se lèvent pour rendre la justice dans leur propre milieu. Ce devrait être là, la magistrature de demain. » (Dominique Charvet). En cas de problème juridique, on a statistiquement un risque sur trois de se retrouver devant un de ces Fouquier-Tinville au petit pied… Dire qu’il y a encore des gens pour proclamer qu’ils font confiance à la justice de leur pays !

    1 mai 2013 à 10 h 20 min
  • Georges Répondre

    Merci M. Schmitt de réagir.
    Mais on est toujours étonné que lors de meurtres, viols, tortures, … commis par des multirécidivistes, les juges et/ou psychiatres et autres “experts” qui les ont relâchés ou faits relâcher ne soient pas poursuivis pour complicité de ces crimes…, (et de plus radiés à vie de leur profession).
    “L’Institut pour la Justice” a encore du travail …

    1 mai 2013 à 10 h 14 min
  • Philippe Coutel Répondre

    Le peuple de France est souverain. D’une manière ou d’une autre, légale ou non mais c’est le peuple de France qui est la légalité souveraine, le peuple va entrer dans les palais de justice et jeter à la rue avec un coup de pied dans les fesses ces chenapans qui se croient tout permis au prétexte d’une indépendance bafoué par eux. Insurrection ???? Mais la charte des droits de l’homme stipule que lorsque l’état ne respecte plus la loi, l’insurrection est le droit et le devoir le plus sacré du peuple. Moi citoyen Français, je prend l’autorité de révoquer ces juges prévaricateurs.

    1 mai 2013 à 9 h 36 min
  • Oeildevraicon Répondre

    Oui monsieur Schmitt, continuez à vous indigner de cette justice à laquelle plus aucun français de souche ne croit.
    Nous sommes d’ailleurs des centaines de milliers, qui à travers “l’institut pour la justice” dénonçons périodiquement, les dérives de cette justice, qui se prétend être la même pour tous .

    30 avril 2013 à 20 h 26 min
  • philippe 01 Répondre

    Non contents de déshonorer leur fonction, les membres de ce syndicat poussent la muflerie jusqu’à essayer de justifier l’injustifiable, forts de la complaisance éhontée de Mme Taubira, qui se croit elle aussi, au dessus des lois les plus élémentaires de la décence et de la morale publique. Dans n’importe quel pays démocratique, un tel scandale aurait entrainé la démission immédiate du ministre. Et que penser de l’absence de réaction du gouvernement et de l’exécutif au plus haut niveau ?
    Il est à espérer que les actions en justice intentées par M. Philippe Schmitt et les autres plaignants, aboutiront à ce que les responsables de ce scandale soient lourdement sanctionnés. Ils méritent tout simplement d’être radiés de la magistrature.

    30 avril 2013 à 11 h 58 min
  • Claude Roland Répondre

    Que dire de plus devant cet outrage de la part des magistrats qui se croient des êtres supérieurs alors que parmi eux, s’il y a une petite minorité de gens équilibré et sain d’esprits, il y a une majorité de gens frustrés, raides de dogmatisme pervers, rongés par un besoin d’autoritarisme et de pouvoir qui relève de la psychanalyse.
    Nous sommes en face de la pire institution de notre pays dont les erreurs sont chaque jour constatées par les victimes de la délinquance et d’une idéologie de malades.

    30 avril 2013 à 10 h 16 min

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