Lu dans la presse

Lu dans la presse

L’insulteur de Sarko : star pour pas cher !

 

« Mohamed, le jeune de Saint-Denis qui a insulté le président de la République mercredi, a été condamné hier à trente-cinq heures de travail d’intérêt général », annonce Le Parisien du 26 juin.

Impressions d’audience, rapportées par le Journal du Dimanche, qui consacre tout juste à cette affaire un petit articulé en pied de page :

« "Il savait qu’il n’était pas le bienvenu sinon il n’y aurait pas eu un tel dispositif de sécurité. Le Président a voulu voir la Seine-Saint-Denis, il l’a vue…" » Me Saima Rasool se tourne vers son client : " La population de Seine-Saint-Denis, la voilà !" Mohamed Bridji, 20 ans, sans emploi, déscolarisé depuis la 3e, sweat-shirt noir, crâne rasé et visage amoché, ne cesse de se lever et de s’asseoir. Vocifère parfois. Ne s’excuse jamais. C’était la star hier du TGI de Bobigny. Salle comble pour une audience de comparution immédiate. »

« Va te faire enc… connard : ici t’es chez moi ! », a crié par deux fois le voyou à Nicolas Sarkozy. Les policiers présents l’ont interpellé, il a résisté : « Manœuvre d’étranglement, opération ceinture, clé au bras. Tout le monde s’écroule. Le visage de Mohamed en porte les stigmates : neuf jours d’ITT. »

Neuf jour d’interruption de travail, pour un type qui n’a pas d’emploi ?… Les médecins, en Seine-Saint-Denis, gardent un solide sens de l’humour.

« On m’a juste dit que Sarko était là. Je lui ai juste exprimé que j’étais pas d’accord avec lui, dans mon langage. Sarko, c’est un être humain comme les autres… », explique le prévenu.

La version des mêmes propos rapportée par Le Parisien diffère légèrement : « Je voulais dire que j’étais pas d’accord avec lui. Je l’ai fait avec mon langage, explique le jeune homme. Lui, il dit bien "sale con". »

A l’inverse de Sarkozy, les policiers, eux aussi injuriés, ont porté plainte pour outrage et rébellion. Le procureur général demande 120 heures de TIG. Le juge n’en donne que 35 , plus 75 euros de dommages aux trois policiers.

« Furax, un syndicaliste d’Alliance dénonce un "pseudo-jugement qui n’accorde aucune considération à nos collègues qui en prennent plein la gueule à longueur de journée », écrit le JDD. Au journaliste du Parisien, ce syndicaliste déclare : « C’est inadmissible. Demain, dans les cités, on saura qu’on peut insulter les policiers et que ça ne coûte rien. »

Voilà pour les faits, tels que les rapporte la presse. Ils appellent, à mon sens, quelques commentaires.

Le syndrome Kosovar

En premier lieu, le langage même des banlieues traduit la détérioration du lien social et le retour à des rapports entre les individus si frustes que l’on peut parler d’une chute de la civilisation et d’un retour à la barbarie. Dans ce lexique, « je ne suis pas d’accord avec vous » se dit : « Va te faire enc.., fils de p… ! » A la violence de l’expression correspond évidemment celle du geste.

Cependant, la racaille des cités n’est pas seule en cause. L’exemple vient de haut et le nommé Mohamed a beau jeu de le souligner, Nicolas Sarkozy utilise le même langage et se met donc au même niveau : « Casse-toi pauv’con », « Descend le dire ici », etc… Ce faisant, il avilit et dénature l’image du chef de l’Etat. D’où la remarque de Mohamed : Sarko, c’est un être humain comme un autre. Il s’est lui-même dépouillé de l’autorité que revêt sa fonction. C’est une faute énorme et il en porte l’entière responsabilité.

Plus grave encore : l’insulteur du président de la République revendique explicitement la propriété d’une fraction du territoire nationale. Il est bien évident que lorsqu’il clame : « Ici, t’es chez moi », Mohamed Bridji est parfaitement conscient qu’il n’est pas le propriétaire du quartier. Il parle au nom d’une communauté, comme le signifie clairement son avocat : « La population de Seine-Saint-Denis, la voilà ! ». Ces déclarations donnent aux faits une connotation explicitement communautariste. Si le président de la République française n’est pas le bienvenu à Saint-Denis, c’est parce que cette ville où étaient jadis inhumés les rois de France et conservée la bannière de France, l’oriflamme qui accompagnait les armées royales au combat – Montjoie, Saint-Denis ! – n’est plus vraiment la France. La population de la ville et du département de Seine-Saint-Denis dans son ensemble ne sont plus véritablement française ; C’est du moins que qui ressort non seulement des propos de Bridji, mais aussi de ceux de son défenseur. C’est le syndrome Kosovar. Le berceau de la France n’est plus français.

Nicolas Sarkozy en est si conscient qu’il a organisé une « descente » surprise dans la cité, ce qui devait le préserver, à la fois du comité d’accueil plus « musclé » qui aurait pu être organisé sur place si sa venue avait été annoncée, et de la présence indésirable des journalistes. Le coup de com’ aurait consisté à dire : le président s’est rendu dans une cité de Saint-Denis pour y rencontrer la population et tout s’est bien passé. Encore bravo et pour le reste, circulez il n’y a rien à voir.

Dernière remarque : la comparution de Bridji devant le juge, organisée dans des délais auxquels la justice française ne nous a pas habitués, se solde par un fiasco complet. Parmi la racaille des cités, l’annonce du verdict a dû déclenché une triomphale explosion de rire. 35 heures de TIG pour avoir injurié le chef de l’Etat et les flics, ça met la célébrité à prix bradé : Mohamed devient une vedette, la star du quartier, portant la mention « vu à la télé » que tous ces bons petits jeunes rêvent de posséder un jour.

À la prochaine visite du chef de l’Etat dans une cité, gageons que, grâce aux bons offices de la justice française, les insulteurs se bousculeront.

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Comments (27)

  • SAS Répondre

    A françois et aux autres….

    "…..IL N EST PIRE HERESIE QUE LA JUSTICE SANS LA FORCE , pire même que la force sans la justice….CAR A QUOI ME SERT IL D AVOIR RAISON SI CELUI QUI A TORD ME TUE…..

    A ceux qui seraient tenté par l ordre, la force et l epée……VOUS POURREZ UTILISER TOUTE LA VIOLENCE LOISIBLE A UNE SEULE CONDITION……d être et justes et irréprochables

    ……ce que ne pourront faire les fonctionnaires qui ont echoués depuis 40 ans…on ne s arrange jamais avec ceux qui ont echoué……il faudra aussi d une purge enorme de ce côté là…avant même l autre.

    SAS

    20 juillet 2010 à 19 h 53 min
  • gaymay Répondre

    pour les aveugles français, il ne faut pas être con pour comprendre que les immigrés ou fils d’immigrés ont la haine de la France ! mais ils ne renient pas toutes les aides financières que l’état leur donne ! bus gratuit, rsa, allocs, rentrée scolaire, etc, etc, et  X par autant de femmes !  s’ils ne sont pas content, ils n’ont qu’à aller bosser dans le pays de leur parent ! s’ils trouvent du boulôt, bien sùr !

    5 juillet 2010 à 20 h 44 min
  • serge Répondre

    PAUVRE FRANCE, oui, mais ces commentaires ne font pas avancer la redressement.

    5 juillet 2010 à 16 h 46 min
  • françois Répondre

      Jaures, " négocier" ne veut pas dire bafouer la loi pour obtenir satisfaction. Ors, c’est exactement ce qui se passe quand on séquestre un patron ( et donc qu’on le prend en otage). La loi prévoit les indemnités dûes. Séquestrer quelqu’un pour obtenir plus s’appelle du chantage ( ou du terrorisme). Si le patron n’applique pas la loi, on se tourne vers la justice. Si la loi ne convient pas, on la fait changer par ses députés. Mais on ne peut justifier que ces syndicalistes veuillent remplacer à la fois le législateur ( en édictant leurs propres lois), le patron ( en voulant diriger l’entreprise à sa place), la justice ( en décidant qui a tort et qui doit payer quoi)… et même le Pape pour dire ce qui est bien et ce qui ne l’est pas en nous disant que la fin ( qu’ils ont fxée) justifie les moyens ( qu’ils utilisent). Un dictateur n’agit pas autrement! Immaginez un patron séquestrant ses ouvriers pour qu’ils travaillent plus que ce que la loi prévoit…D’un seul coup, séquestrer autrui vous paraîtrait moins excusable. Pourtant, ce serait exactement pareil!

    30 juin 2010 à 18 h 38 min
  • bidulon13 Répondre

    ["Si vous considérez comme racaille autant celui qui cambriole l’appartement de la petite vieille que le garagiste qui profite de sa faiblesse pour lui gonfler sa facture ou du commercial qui l’abonne d’office à un distributeur de gaz privé, alors nous sommes d’accord."]

    La n’est pas le propos.

    Des commerçants peu scrupuleux et malhonnêtes qui profitent de la faiblesse d’autrui, cela s’appelle au mieux de la tromperie, au pire de l’escroquerie et c’est méprisable à bien des égards; Mais on ne parle pas de ce sujet. Je vous parle tortionnaire à la petite semaine et meurtrier d’un soir pour une clope refusée, vous me parlez de commerçants aux pratiques douteuses. Auriez-vous décidé de brader votre maigre solde de crédibilité?

    Moi, je vous parle d’individus sans repères, en roue libre, des gens dangereux pour qui la vie des autres n’est absolument rien, et dont la dangerosité s’accroit dés lors qu’ils sont en groupe…Individus qui, par l’aide providentielle de magistrats dogmatiques, se sentent hyperpuissants et invincibles, individus qui ont compris dés la pré-puberté que l’Etat à peur d’eux, que la police est impuissante et la justice compatissante à souhait; vous en conviendrez, à l’échelle à laquelle ce phénomène a pris de l’ampleur, que c’est hautement plus dangereux et préoccupant que quelques basses tromperies commerciales…

    Qu’est-ce que vous traiteriez en premier dans votre maison par ordre d’urgence, l’incendie qui ravage votre cuisine ou l’ampoule grillée de la buanderie? Test de lucidité et de discernement pour les 5-9 ans, ne convient pas aux socialistes…Hum, pardon.

    30 juin 2010 à 14 h 31 min
  • Jaures Répondre

    Cher Bidulon, je vous rejoins sur beaucoup de points.

    Si vous considérez comme racaille autant celui qui cambriole l’appartement de la petite vieille que le garagiste qui profite de sa faiblesse pour lui gonfler sa facture ou du commercial qui l’abonne d’office à un distributeur de gaz privé, alors nous sommes d’accord.
    Et quelle que soit leur couleur de peau.

    Ami Thierry, ceux qui violent les filles sont, pour 75% (statistiques de "Viols Femmes Informations", je cite mes sources sinon on me rabroue), des proches ou des membres de la famille de la victime. Toutes les catégories sociales sont touchées par ce fléau.

    François, la loi prévoit la négociation en cas de plan social. Un patron qui refuse de négocier se met donc hors la loi. Ce qu’il faut comprendre, et les témoignages que je reçois régulièrement en attestent, c’est que sans les syndicats, on aurait pu assister à des actes bien plus regrettables tant les salariés sont parfois excédés par le mépris total dont ils font l’objet.

    Chaque classe sociale secrète sa propre délinquance. Il est clair qu’un chômeur de longue durée ne fera pas de fraude fiscale, qu’un RMIste n’embauchera pas un travailleur au noir ou qu’un ouvrier métallurgiste ne fera pas évacuer les machines-outil en catimini pour s’établir en Roumanie.

    Une racaille peut s’appeler Salim, Erwan ou Charles-Edouard.

    30 juin 2010 à 9 h 32 min
  • françois Répondre

      @ Bidulon 13
                      BRAVO!

    30 juin 2010 à 8 h 46 min
  • emelinebecuwe Répondre

    Balle de Caillera

     

    La racaille aïe ! aïe ! aïe !

    En verlan : caillera… joli nom pour stigmatiser toute une génération.

    Ne vous précipitez pas sur le dictionnaire des préjugés, parce qu’on ne l’a pas encore  édité.

    Pour vous la racaille est apparentée aux jeunes issus de l’immigration, qui refusent de s’assimiler et qui préfèrent leurs figures libres à nos figures imposées. Ils sifflent la Marseillaise, se mouchent avec le drapeau, prennent le bus sans payer, pratiquent le vol à l’arrachée et les viols dans les beaux quartiers. Partout des voyous… des voyous partout… qui sont prêts à tout pour faire leur trou. Ils nous rendent la vie difficile… peut-être parce que pour nous elle est un peu trop facile.

    La génération caillera est passée par nous. Elle ne passera pas sans nous.

    Blacks, blancs, beurs… et ta sœur !

    Non, la racaille c’est nous… c’est nous qui distribuons les médailles… c’est nous qui avons fait de l’argent la seule valeur qui vaille… ricane la racaille : hé hé hé hé

    Alors ne nous étonnons pas de voir le fossé se creuser entre ceux qui ont peur et ceux qui font peur.

    Que peut-on leur reprocher ?

    D’insulter la beauté ou de lui ôter son bonnet ?

    http://www.tueursnet.com/index.php?video=Balle%20caillera

    30 juin 2010 à 1 h 45 min
  • lucie Répondre

     

    on est effondré par la decadence qui régne et par le peu de retorsion delivrée par la justice !

    30 juin 2010 à 0 h 00 min
  • Anonyme Répondre

    A Martin,
    Ce n’est pas très gentil votre remarque sur les fautes (tout le monde ne peut pas être ferré en orthographe) et ça ne fait pas avancer les idées.

    A Jaurès,
    D’accord avec vous sur un point, pour être respecté, il faut être respectable et quand le mauvais exemple vient des plus hautes instances de la République !…
    Pas d’accord avec vous pour la prise en otage des patrons parce que c’est un délit et que l’on ne peut cautionner un comportement de voyous même si à la base la revendication est légitime.
    La preuve, certains grévistes menaçaient de faire sauter leur usine ou plutôt celle qui les employait( ils n’en étaient pas propriétaires).

    A François,
    Eh oui, vous avez raison, nous sommes des millions à penser comme vous. Nos policiers sont d’un courage exemplaire et nous devons leur apporter notre soutien sans faille.

    29 juin 2010 à 19 h 30 min
  • mich.34 Répondre

    A ce tarif là, il vaut mieux insulter le président de la République que de faire un dépassement d’un km/h par rapport à la vitesse autorisée sur la route (matraquage systématique et automatique, sans frais pour la justice, puisqu’on n’a pas besoin d’aller au tribunal, vous devez cracher au bassinet).

     C’est tordant !  Vive la France !

    29 juin 2010 à 18 h 21 min
  • pierre42 Répondre

    Ces insultes deviennent de plus en plus courantes , et sont le résultat de la carence totale de l’Education Nationale . Depuis 30ans on n’apprend plus la politesse à l’école , ni la tolérence , ni le savoir vivre entre humains . La rue comme la route sont devennu des jungle oû le danger règne partout .

    29 juin 2010 à 18 h 20 min
  • Henri DESPLANCHES Répondre

    Je m’étonne de l’étonnement de certains. Mohamed n’est-il pas chez lui ? Il y a une grande cohérence dans ses propos car Mohamed habite une zone d’exclusion d’où sont bannis les Gaulois ou prétendus tels. Blague à part, jamais je n’ai senti aussi fortement le sentiment de dépossession de MON territoire, de MA patrie et je suis heureux d’être septuagénaire…

    29 juin 2010 à 14 h 44 min
  • sas Répondre

    Au corse….

    Ces pauvres magistrats……ptro occuper a disserter en loge sur les thèmes qu ils imposent ensuite aux profanes du pays……pour faire sérieusment et professionnellement leur job….

    D ailleurs et malgré leur serment républicain , contré et englué par celui sur la constition d ANDERSON….ils en sont même , réduit , à s inventer un nouveau code de déontologie….tellement ca leur fait défaut, tellement ils n ont plus le sens des comportements dignes, tellement que le sens du ridicule leur est desormais inconnu……et peut être même le francais et l  arethmétique aussi d ailleurs….

    pathétique….je souhaite que l heure des comptes arrive rapidos pour ces gens là…

    sas

    nb ) nouveau code de deontologie…..seul l appartenance maçonnique pose encore problème dans ce ènième manuel…. se le procureur DE MONGOLFIER…… cqfd

    29 juin 2010 à 14 h 02 min
  • Thierry 57 Répondre

    Moi, je veux bien qu’on dise qu’il y a des racailles chez les gens "d’en haut", en tout cas ce ne sont pas eux qui tabassent les gens dans la rue, qui violent nos filles, qui volent et brulent nos voitures…

    alors j’en ai marre des excuses et des explications sur le pourquoi du comment: quand pourrons nous espérer être en sécurité dans ce pays ?

    29 juin 2010 à 13 h 34 min
  • bidulon13 Répondre

    @Jaurès.

    ["Le terme de "racaille" n’est-il pas désormais utilisé, et notamment dans ces colonnes, pour désigner tout individu un peu bronzé habitant les quartiers défavorisés, sans trop se préoccuper de sa réalité sociale."]

    Non.

    Une racaille, c’est un individu asocial, sans repère, sans notion de bien et de mal, et passablement perturbé psychologiquement, imperméable à toute forme de rituel civilisé, que ce soit la politesse, la hiérarchie ou la loi. C’est quelqu’un qui tabassera, torturera ou tuera sans discernement pour obtenir son besoin du moment, pour une cigarette, pour voler vingt euros qui lui manquent dans l’instant, pour voler une voiture dans le but de se rendre en boite rejoindre ses copains, ou encore satisfaire une envie sexuelle. Et qui regardera ensuite, incrédule, un juge d’instruction lui annoncer que son geste va lui couter la "bagatelle" de vingt ou trente années de réclusion…

    Une personne en difficulté sociale n’est pas toujours un délinquant, pourquoi se risquer à des amalgames aussi douteux? Pauvre = délinquant = racaille, pour vous? N’est-ce pas la une forme sournoise de racisme anti-pauvre?

    De ces pauvres que vous haissez pourtant, puisque lorsqu’ils se plaignent que des petits cons leur crament leur vieille renault 5 qui leur sert à aller à l’usine, vous les traitez bruyamment d’ignorants, de populistes et de fascistes, à gauche. Prière donc de sécher vos larmes de crocodile, bande d’hypocrites!

    Encore un exemple de "racailles", devenue banalité ———-> http://www.leparisien.fr/yvelines-78/un-automobiliste-battu-a-mort-sous-les-yeux-de-sa-famille-28-06-2010-981035.php

    Il n’y a pas spécialement de connotation raciale la-dedans à la base, puisque cet état d’indigence intellectuelle et sociale est accessible à toute personne se laissant dériver jusqu’à la condition criminelle. Un blanc peut devenir une racaille, on en voit énormément s’illustrer dans ce pathétique comportement…La sélection naturelle les achèvera aussi, ils sont trop faibles et inconséquents pour supporter la vie en société. Game over soon. C’est toujours plus facile d’aller dealer en accusant Sarkozy, les traders et les américains, que de se prendre en main et de trouver le courage de ne pas se laisser aspirer par la facilité…La culture de l’excuse sociale et du déni de responsabilité personnelle, voilà ce qui fait le lit de ce fascisme et de ce populisme que vous êtes censé exécrer, monsieur "Jaurès"!

    Ou est leur vindicte revendicative, d’ailleurs, leur fougue militante, leur volonté d’en découdre politiquement? Allons, vous voyez bien qu’ils n’en ont que faire, leur seule motivation est de préserver leurs activités criminelles contre les agressions républicaines dont ils sont victimes (Vos amis de Libération se sont d’ailleurs ouvertement réjouis de la tentative d’assassinat sur des policiers a Villiers-le-Bel)

    Je cite la première phrase, article du 21.06.10 d’un quotidien national, Libération, faisant sans hésitation aucune l’apologie de crimes insurrectionnels, au mépris des lois républicaines;

    ["A Villiers-le-Bel, les 25 et 26 novembre 2007, un renversement s’est produit : ces gamins que la police S’AMUSE de mois en mois à shooter ont à leur tour pris leurs aises avec ceux qui les ciblent. Ces quartiers submergés par une occupation devenue militaire ont, un temps, submergé les forces d’occupation. Les roueurs ont été roués. L’espace de deux soirées, la peur a changé de camp. Comble de l’horreur, il paraît que les émeutiers étaient «organisés»."]

    C’est ça, le socialisme d’aujourd’hui? Jean Jaurès aurait t’il approuvé ce comportement suicidaire, irrationnel et collaborationniste…?

    Malgré tout, pourquoi de nombreux jeunes de banlieue travaillent et s’intègrent quand même, malgré leur faciès peu avantageux? J’en ai cotoyé des tas, et ce n’est pas fini. Ils s’appellent Karim, Saida, Sofiane ou Aminata et ont réussi a vivre comme n’importe quel "souchien". ils sont bosseurs, discrets, respectueux, polis, et ont su se mêler au reste de la population sans faire de vagues, et sont acceptés sans réserve. A eux seuls, ils décrédibilisent intégralement votre théorie du "pauvre petit jeune abandonné", qui "agresse et tue légitimement par désespoir et frustration"

    Ce n’est donc pas une dimension sociale et raciale qui nous préoccupe, c’est encore et toujours une minorité de vermines sans foi ni loi qui empoisonnent le tissu social, et ce parce que l’état est incapable de se faire respecter. Insulter le premier homme du pays ne vaut que trente-cinq heures de TIG, tout ça parce qu’un petit magistrat gauchiste a voulu faire passer sa revendication corporatiste (lutte pour l’indépendance de la justice, laissez-nous vaquer à notre laxisme institutionnel en paix!) avant le respect d’un état qu’il est censé représenter. La petite manoeuvre politicienne avant l’interet collectif, c’est une mentalité particulière. François Hollande riait aux éclats aux heures les plus dramatiques des émeutes de 2005, la ou il aurait fallu une union sacrée, la gauche se gaussait bruyamment de l’échec de la politique Sarkozyenne, envoyant un message de soutien sans limite aux émeutiers. Est-ce là tout le sens de l’état des socialistes?

    Vos traditionnelles excuses d’abandon social n’ont cours que dans votre tête. Donnez leur un travail à vos "racailles", il vous riront au nez, il n’en ont que faire, de votre travail. Ils ont choisi la facilité, et ils en paient le prix fort. Celui qui veut s’en sortir s’en est déja sorti, qu’il soit noir ou arabe, il travaille, a quitté (ou pas) sa cité, et vit paisiblement, comme vous, comme moi.

    Les autres sont condamnés à délinquer en rond, jusqu’à la prison ou au suicide…Et je ne les plains pas, bon débarras pour tous, et le plus tôt sera le mieux. Chacun est responsable de son devenir. Vous croyez les aider en les éxonérant de chacun de leurs méfaits?
    Nageant dans un état autistique de surpuissance, de domination absolue, aidés dans cette démarche par des petits idéologues bornés en robe noire, ils ne voient pas que de délit en délit, inéluctablement, ils dérivent vers LE crime, la faute qui va les faire chuter pour dix, quinze ou trente ans. Alors que si la justice avait su les dissuader efficacement dés le premier délit, ils se seraient détournés de cet écueil.

    Vous avez raison, défendez-les, laissez leur penser qu’ils sont invincibles et surpuissants, quand ils seront en maison centrale pour trente ans parce que l’on a pas su stopper leur frénésie criminelle auparavant, ils vous en remercieront à coup sur.

    29 juin 2010 à 13 h 07 min
  • françois Répondre

      Si les syndicalistes n’avaient pas retenu leur patron, ils auraient obtenu ce que la loi prévoit. Votre sémantique est dangereuse, car à excuser des délits normalement punis par la loi, ne devrait on pas, encore plus, excuser des réactions de ceux à qui on refuse l’application de la loi? Vous trouvez tres bien que les syndicalistes retenant leur patron CONTRE LA LOI ne soient pas inquiétés, mais vous serez le premier à hurler si des ouvriers voulant travailler neutralisaient un piquet de greve pourtant INTERDIT PAR LA LOI. Pourtant, ce ne serait que justice car ils ne risquent pas d’obtenir la libre circulation sur leur lieu de travail par la négociation! Et si je traitais un syndicaliste d’enc…, trouverai-je autant de compréhension chez vous que pour ce voyou insultant le Président de la République?

    29 juin 2010 à 12 h 41 min
  • françois Répondre

     " Quand on décrète que rien n’est négociable…"
     L’ APPLICATION DE LA LOI N’EST PAS NEGOCIABLE!
     LE RESPECT DU AU PRESIDENT, REPRESENTANT DE LA FRANCE, N’EST PAS NEGOCIABLE!
     L’ACCESSIBILITE DE LA TOTALITE DU TERRITOIRE FRANCAIS A SES RESSORTISSANTS N’EST PAS NEGOCIABLE!
     LA LEGITIMITE DES FORCES DE L’ORDRE A FAIRE RESPECTER LA LOI N’EST PAS NEGOCIABLE!
    …..Liste non exhaustive.

    29 juin 2010 à 12 h 41 min
  • Jaures Répondre

    Cher Watson, les juges "gauchistes" (mais avec vous, qui n’est pas gauchiste ?) ne semblent pas très enclins à sévir contre la fraude fiscale.

    Quant au jeune qui a insulté le Président, il n’est pas question de l’excuser, toute injure publique est répréhensible, mais d’essayer de comprendre le contexte qui amène tout à chacun à ne communiquer que par la violence, au mieux verbale.

    Demandez-vous, par exemple, cher François, ce qu’auraient obtenu les ouvriers comme indemnisation de licenciement sans retenir leurs patrons ? Que faire quand la négociation est impossible ?

    On souhaiterait que les travailleurs d’aujourd’hui soient comme les paysans de George Sand ou les marins de P.Loti qui, quand un des leurs meure au travail ou à la guerre tombent à genoux, pleurent et prient.

    Si on veut canaliser la révolte, il faut permettre le dialogue et la négociation. Quand au plus haut sommet de l’état on décrète que rien n’est négociable, que l’on pratique couramment l’injure et que l’on affiche avec ostentation sa vulgarité, il ne faut pas s’étonner des retours de bâton.

    29 juin 2010 à 10 h 33 min
  • Anonyme Répondre

    A Jaurès,

    Il n’y a pas que la racaille dans les quartiers défavorisés comme aurait tendance à le croire Jaurès. Il y a aussi des français qui souffrent encore plus de la malhonnêteté de ces discours de nantis tendant à faire croire que parce qu’on est pauvre on est violent et con.

    Mais non monsieur Jaurès. Je suis pauvre et j’habite dans une cité et je n’insulte pas tout le monde, je ne fracasse pas les abris bus, je ne fais pas exploser les voitures, je ne mime pas ouvertement la branlette comme les jeunes qui voient passer une femme qu’ils sauteraient bien, je ne crie pas nadine babouck au gens qui passent, je ne passe pas mes nuits dans les escaliers des immeubles à saloper tout, fumer le joint et pisser dans les ascenseurs, je ne jette pas tous mes déchets partout, etc…etc….etc… la liste est longue….

    Au lieu de discuter inutilement dans ces colonnes, pensez à proposer aux français au chômage ou à la retraite qui veulent partir changer d’endroit,  vos maisons à louer en co-location pour se mettre à l’abri de ce qui va bientôt exploser dans notre tronche à nous les premiers !!!!! ensuite dans la votre !!!!!

    29 juin 2010 à 10 h 03 min
  • Martin Répondre

    Dans l’avant dernier paragraphe, prière de corriger la coquille : “a dû déclencher” et non “a dû déclenché”!… Merci, pareil pour les commentaires qui sont bourrés de fautes impardonnables (sursis!!!)… Pour un site “Français”, ça fait désordre. Bien amicalement et “fraternellement” cependant. GM

    29 juin 2010 à 9 h 25 min
  • matie16 Répondre

    PAUVRE FRANCE

    29 juin 2010 à 8 h 49 min
  • Berny Répondre

    Il dit au Président de la République Française "Ici t’es ches moi" Il serait intéressant de voir un jeune Français vivant dans un pays arabe s’amuser a dire à Biouteflika, Ben Ali ou Mohamed du Maroc "Casse toi tu es ches moi" Les tribunaux condamneraient à 10 ans minimum et la presse des pays unanime condamerait le provocateur. Voila c’est pays sont respectés, le notre est foulé aux pieds.

    28 juin 2010 à 19 h 10 min
  • François Répondre

      Eh oui! Insultez un policier= 75 euros d’amende. Insulter le President de la république= 35 jours de travaux d’intérêt général. Insulter un noir=? Mieux vaut ne pas essayer, parce que là, on sévit! de même qu’insulter un musulman ou un homo se paye au prix fort. Remarquez, cela suit la tendance: Séquestrer son patron= une peine symbolique ( avec surci). Prise de contrôle de force d’un navire de la SNCM par les syndicats = quelques mois avec surci. Par contre, attrapez un voleur et menez le au commissariat, c’est vous qui allez immédiatement en détention ( et pas avec surci). C’est paraît-il ce que l’on appelle la justice…
      Tiens, on pourrait tenter quelque chose: Un zozo s’est fait photographier il n’y a pas longtemps en train de se torcher dans le drapeau français. Il ne lui est absolument rien arrivé ( même pas de poursuites…). Croyez vous que cela se passera pareil si un autre zozo se torche avec le coran ou la déclaration des drouadelom?

    28 juin 2010 à 14 h 19 min
  • WatsonCorsica Répondre

    C’est sûr que la racaille qui lit jaurès est disposée à en remettre une couche…

    Bravo Jaurès, donne-leurs des circonstances atténuantes, ils sauront les saisir !

    Avant la racaille, il faudra régler le problème des juges gauchistes et des gauchistes juges.

    28 juin 2010 à 13 h 32 min
  • IOSA Répondre

    Ben, j’attends toujours que le sieur sarko passe faire ses heures de travail d’intérêt général.

    En serait il dispensé ?

    IOSA

    28 juin 2010 à 13 h 07 min
  • Jaures Répondre

    Pour le "casse-toi pauv’con", combien de TIG ?

    On peut effectivement faire des parallèles entre "la France d’en bas" et celle" d’en haut". Le "ici c’est chez moi" n’est-il pas le pendant du "ici tu n’es pas chez toi" qu’on a souvent entendu lors du débat sur l’identité française ?

    Le terme de "racaille" n’est-il pas désormais utilisé, et notamment dans ces colonnes, pour désigner tout individu un peu bronzé habitant les quartiers défavorisés, sans trop se préoccuper de sa réalité sociale.
    Car si certains quartiers affichent jusqu’à 40% de chômage, qu’en est-il de ceux qui travaillent chaque jour, souvent dans des conditions précaires, exerçant des activités pénibles après des heures de transports.
    Quel respect leur montre-t-on ?

    Certains disent, par exemple, qu’il serait normal de contrôler au faciès puisque les trafiquants sont majoritairement noirs ou arabes.
    Pourtant cette présomption de culpabilité ne semble fonctionner qu’en un sens puisque il est établi que les contribuables les plus riches sont les mieux disposé à pratiquer la fraude fiscale et que, manifestement, cela ne semble pas inciter le ministère à accentuer les contrôles auprès de cette population.

    Gageons que les paradis fiscaux, finalement pas aussi éradiqués qu’on nous l’a un peu vite laissé entendre, accueillent avec la même hospitalité les fonds planqués des riches héritières, des footballeurs ronchons et des magnats de la drogue qui, eux, n’habitent pas les cités HLM.

    Il existe, certes, des racailles dans les cités. Il n’y en a pas moins au sein des beaux quartiers.

    28 juin 2010 à 10 h 43 min

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